Cartographie du Circuit des Sallentin sur Avessac
https://www.tourisme-pays-redon.com/par-les-sentiers-et-chemins/randonnees/ITIBRE035V51S0I0/detail/circuit-les-sallentin
Le bourg d’Avessac a été construit à l’emplacement d’un camp
gallo-romain
sur lequel avait été édifié un temple dédié aux
dieux romains.
C’est à l’emplacement de ce temple que l’église
Saint-Pierre/Saint-Paul a été construite au XIIIe siècle.
L'église est
construite à l'emplacement de cette ancienne église des XIIIe XIVe
siècle.
La partie la plus
ancienne aujourd’hui date du XVe siècle
et correspond à la
chapelle ou transept dédié à la vierge,
remarquable par ses
angelots placés à chaque angle
et sa clef de voûte portant les
blasons des Saint-Gilles
et des supposés « la Châtaigneraie ».
Avec son vitrail et
sa clé de voûte aux armoiries des seigneurs du Pordor,
la chapelle
de la Vierge mérite une attention particulière.
Deux gros piliers
encadrent l’autel et datent du XIIIe siècle.
La seconde petite
chapelle est dédiée à Sainte-Anne
et Saint-Joseph et date du XVe
siècle.
Les vitraux sont
également remarquables
et mettent en avant l’influence de la
colonisation bretonne.
Ils sont au nombre
de seize, groupés quatre par quatre,
correspondants aux seize
frairies du territoire d’Avessac.
Chaque vitrail porte le nom d’une
frairie et les dessins témoignent
des ressources du sol de chaque
frairie.
Ces vitraux ont été
posés dans les années 1960.
Les plus beaux évoquent les
différentes frairies d’Avessac
et de Saint-Nicolas de Redon
et les
saints qui y sont rattachés.
Ils sont du maître vitrier Yves Dehais
(notamment ceux classés du couronnement de la Vierge et de Saint
Riovin)
Le sarcophage en
granit qui se trouvait dans l'ancien cimetière
d'Avessac entourant
l'église est daté du du haut moyen âge,
et sert actuellement de
jardinière à fleurs.
A l'intérieur on
peut admirer deux bénitiers en pierre
dont l’un date du XVe siècle
(classé au titre des propriétés de la commune)
et un calice en
argent doré .
Une première mention écrite du Château du Pordor apparaît en 1301
Et la terre du
Pordor est déjà une belle seigneurie se constituant
autour de
plusieurs seigneuries suzeraines.
Le seigneur du Port
d'Or, du Pouedou, du Port d'eau
dirige une seigneurie s'étendant
progressivement
sur près de 3 000 hectares autour des communes
d'Avessac et de Fégréac.
De nombreuses
familles par héritage et surtout par vente,
vont se succéder :
les
Lusanger (1301-1372) ;
les Kervarin (1372-1417) ;
les Saint Gilles
(1417-1540) ;
les Théhillac (1540-1614) ;
les Le Breton de Villandry
(1614-1683) ;
les Butault de Marzan (1683-1737) ;
les Durfort de
Lorges (1737-1821) ;
les Mauger (1773-1821) ;
les Sallentin
(1821-1847) ;
les Goulaine (1847-1879) ;
puis les Couëtoux, Gicquel,
Paumier, Cochard
et enfin les Trutié de Varreux.
Chacune de ces
familles participera à la transformation progressive du domaine.
Plusieurs fois agrandi et rénové aux XVIe, XIXe et au début du XXe
siècles,
le Château actuel conserve dans sa partie centrale les
éléments essentiels
du Manoir médiéval du début de XIVe.
Le
vieux manoir médiéval est toujours là, au centre, avec sa belle
salle basse.
C'est dans cette
partie, la plus ancienne, que sont aménagées les actuelles salles
de réception.
Le magnifique
escalier à l'italienne "rampe sur rampe" est un témoignage
du XVIIe siècle.
Le Château du Pordor, au coeur d'un domaine de 160 hectares
et au
bord d'un vaste étang, correspond à un ancien poste de
surveillance
connu dès le XIIe siècle.
Le château a été
miraculeusement préservé des incendies
et bouleversements
révolutionnaires.
Au XIXe siècle,
l'orientation générale du château change.
Ce dernier se
compose d'un ensemble de constructions s'étalant du XIVe au début
du XXe siècle.
On distingue un grand corps de logis central abritant
les dispositions originelles
d'une salle sous charpente du XIVe
siècle,
les extensions du XVIIe siècle et les modernisations du
XVIIIe.
Au XIXe siècle a
été ajouté un très grand pavillon à l'extrémité nord
puis,
vers 1900, les petites constructions à bow-window aménagées par
l'architecte Libaudière.
Cette élégante
extension de 1908 complète les pavillons des XVIIIe et XIXe siècles.
Cette nouvelle aile, dans un style éclectique, est une partie plus
intime et résidentielle.
Le monument est
inscrit au titre des monuments historiques en 2009.
Avessac possède un four à chaux unique,
dont la présence est
signalée depuis plus de 150 ans
même si quelque mystère subsiste,
sur la façon dont les pierres de chaux étaient acheminées
jusqu’au lieu situé à 1 km environ de la Vilaine.
C’est un
témoignage unique dans sa conception
d’une activité savante et
complexe dont nous savons peu de chose.
Des panneaux
explicatifs invitent à découvrir le fonctionnement du four
et à
retrouver le procédé de transformation de la pierre calcaire en
chaux.