6 circuits de randonnée à vélo patrimoine Vay Treffieux

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Retrouvez des sentiers de randonnée cycliste sur les communes de Treffieux et Vay (6 circuits de randonnée de découverte du Patrimoine de Vay et Treffieux). Découvrez en trois sur  https://www.komoot.fr/discover
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Découvrez également, dans les autres rubriques du menu déroulant de gauche, 37 circuits de randonnée à vélo de découverte du Patrimoine dans la région de Nozay.
 
6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Nozay.
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6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Marsac/Don.
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6 Circuits du Patrimoine sur la commune d'Abbaretz.
6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Saffré
4 Circuits du Patrimoine sur la commune de Puceul
2 Circuits du Patrimoine sur la commune de La Grigonnais
1 Circuit du Patrimoine sur la commune de la Chevallerais
1 Circuit du Patrimoine sur la commune de Treffieux
5 Circuits du Patrimoine sur le commune de Vay.

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Plus d'infos sur ces circuits de randonnée à vélo pour découvrir le Patrimoine de la région de Nozay également dans la rubrique Randonnée Patrimoine: 

Avertissement : Ces circuits de randonnée n'ont aucun caractère officiel,  ils ne sont pas balisés,   ils sont seulement le fruit de recherches personnelles en vue de proposer au lecteur la possibilité de voyager virtuellement dans le Patrimoine de la région et éventuellement de les essayer.

Si vous souhaitez les parcourir, vous vous engagez à utiliser l'itinéraire mentionné en respectant les limites de Propriété.

En effet, certaines photos illustrant les circuits ont été réalisées sur des propriétés privées, grâce à l'autorisation particulière des propriétaires lorsqu'elles ont nécessité le passage sur ces propriétés. Merci de ne pas franchir ces limites de propriétés.


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Vay Circuit A Nord Ouest


7 Mairie (Ancien Presbytère)

Sur la façade de cette mairie, qui servait autrefois de presbytère, cinq grandes fenêtres à l’entourage en tuffeau encadrent une porte pleine à la partie supérieure arrondie.

La partie centrale de l’édifice est en légère saillie et les harpes alternent tuffeau et mortier. (1)

La toiture est éclairée par une petite fenêtre mansardée légèrement arrondie et agrémentée de deux hautes cheminées centrales. (1)

Construit en 1760, sous l’égide de l’abbé Barbier, à l’emplacement d’un ancien presbytère, le bâtiment bénéficie des largesses des seigneurs de la Cineraye. (1)

Pendant la Révolution, il est vendu comme bien national à René Barbier de la Place, neveu de l’ancien curé, puis redonné au nouveau curé peu après, de nouveau un curé Barbier, après rachat par la commune. (1)


2 Ancienne Voie romaine

La voie romaine sur la commune de Vay est assez facile à identifier sur une carte IGN, en effet après le bourg du Gâvre en remontant vers le Nord elle sert de limite entre les communes du Gâvre et de Vay jusqu'à la route de Vay à Plessé. (4)

D'ailleurs si on consulte le cadastre du Gâvre de 1835, la route actuelle porte le nom d'Ancienne Route ou de Grande Route de Nantes à Rennes entre la Chaussée et le Bas-Luc.. Avant d'arriver au ruisseau de Clégreuc, Bizeul indique que la voie sur 300m "a 24 mètres de largeur entre ses deux contre-fossés ou berges, qui en ont eux-mêmes 3 sur 1 d'élévation". (4)

Après la route de Vay à Plessé, en passant tout près de La Gabie, elle rejoint la lisière de la forêt du Gâvre et la suit, celle-ci est alors de nouveau limite communale. (4)

Puis dans un petit décrochement, la voie file tout droit à 40m du bord de la forêt et rejoint directement la Croix des Quatre Contrées . Il est probable ici qu'un ancien milliaire ou leugaire a permis de définir la séparation des quatre paroisses, actuellement occupée par la croix des quatre contrées. (4)


3 Anciens Moulins à eau

À l’origine, l’étang a été créé pour alimenter en eau le moulin en utilisant l'énergie hydraulique. Une roue à augets située à l'extérieur et aujourd’hui disparue permettait d'actionner le mécanisme de meules situé à l'intérieur.

L'étang constituait une réserve piscicole (des traces d'anciennes pêcheries subsistent au pied de la digue, à proximité du moulin). Il fournissait également le roseau et servait d’abreuvoir. (21)

Moulin à eau avec roue à augets, il a été érigé par le seigneur de la Cineraye, puis amélioré en 1737 par Gilles Charles.

Le moulin servait à moudre les céréales : le sarrasin et le blé noir, et le gabourrage : aliment pour le bétail.

Les agriculteurs amenaient au moulin une partie de leur récolte de blé pour l’échanger contre de la farine qui, à une certaine époque leur servait à faire du pain.

Plus tard la farine était amenée chez le boulanger qui donnait des bons de pain aux agriculteurs au fur et à mesure de leurs besoins. Il fut habité jusqu’en 1967. (22)


8 Etang de Clégreuc

Espace Naturel Sensible acquis en 1994 par le Conseil général, ce site, qui s’étend sur 102 ha, est composé de divers milieux naturels : étang, ceinture aquatique et marécageuse, prairies humides, zones boisées humides et inondables. (14)

Il possède un intérêt floristique avec une végétation riche et diversifiée comprenant plusieurs espèces végétales d'intérêt patrimonial. (15)

C’est également un site d'intérêt départemental pour l'avifaune aquatique au cours de l'hiver et lors des transits migratoires. Il permet la nidification de divers oiseaux typiques des zones humides

On peut y apercevoir plus de 150 espèces d’oiseaux, soit la quasi-totalité des espèces de Loire-Atlantique, dont certaines, rarement observables, comme le Butor étoilé ! (11)

Nichent ici divers oiseaux typiques des zones humides. (Héron cendré , Busard des roseaux, Râle d’eau, Martin-pêcheur, Grèbe huppé, Grèbe castagneux, fauvettes paludicoles, Bruant des roseaux...). (15) (13)

Les Ardéidés (hérons) sont sans-doute la famille la plus remarquablement représentée sur le site : le héron cendré s’y reproduit tous les ans, l’Aigrette garzette y est commune alors que le très rare Butor étoilé est observé tous les hivers. (12)


11 hache Pierre polie

De l’autre côté de l’étang de Clégreuc, un fermier a trouvé en creusant un fossé une hache en pierre polie de plus de 18 centimètres de long et coupée carrément à son extrémité. (18).


Vay Circuit B Nord Est

3 Croix St Germain

Autour de la Chapelle St Germain et de sa fontaine s’établit un pèlerinage très fréquenté. L’eau de la Fontaine avait la réputation de guérir les enfants des coliques, des fièvres et des maladies de peau. (1)

Les mères trempaient les langes des enfants dans l’eau de la fontaine et les étendaient sur la haie proche. (1)

Proche de la chapelle, la croix de Saint Germain est l’une des plus anciennes de la région. C’est la famille Provost de l’Aubaudière qui la fait ériger en 1612. À ses pieds se trouve un petit cadran solaire.


4 Ancien Prieuré St Germain

Au XIe siècle, des moines bénédictins de l’Abbaye de Saint-Gildas-des-Bois, filiale bretonne de l’abbaye Saint Germain d’Auxerre, créent un prieuré. Les premiers moines ont la charge de la léproserie, aujourd’hui disparue. (1)

En 1602, le prieur Jean Gourbil est un prêtre habitant la paroisse. En 1784, le prieuré est à la commende, et son bénéficiaire est un moine de l’abbaye St Germain des Prés à Paris. (1)

Les biens du Prieuré sont confisqués pendant la Révolution et vendus en 1791 à un député de l’Assemblée Constituante : Joseph Mary. À sa mort, son frère donne les biens aux pauvres de la commune par l’intermédiaire du bureau de bienfaisance. (1)


5 Chapelle St Germain Architecture

Dépendant du prieuré Saint Germain et donc de l’Abbaye de Saint Gildas des Bois, cette chapelle a gardé son chœur roman du XIIIe siècle, mais le reste de l’édifice est gothique, comme en témoigne la baie de schiste du pignon Est. (1)

Sans transept, la chapelle s’appuie sur le prieuré. (1)

Le Chœur roman, qui possède une niche gothique, est séparé de la nef, plus récente, par une baie romane. (1)

Les encadrements des portes sont en grès ferrugineux et le dallage est en pierre de Nozay. (1)

Pendant la Révolution, les biens de la chapelle St Germain sont confisqués et vendus en 1791.

Seule la cloche et le reliquaire sont alors sauvegardés. (1)

Le reliquaire contient des ossements de Saint Germain. (1)


6 Chapelle St Germain Fresques

Caractéristique de l’architecture locale, la chapelle arbore des encadrements de porte en grès ferrugineux. Son dallage est en pierre de Nozay. (2)

Cette chapelle accueille de superbes fresques , réalisées par le centre de la fresque de Blain, représentant sur un mur St Germain l’Auxerrois et sa vie chrétienne et sur l’autre l’arrivée des moines bénédictins à Vay . (2)

Neuf scènes peintes se déroulent sur les murs de cette chapelle dédiée à St Germain. (2)

Les images prennent place dans des médaillons. (2)

Le mur sud conte l’histoire chrétienne du lieu et le mur nord la vie du saint :

Une scène de chasse seigneuriale alors qu’il était gouverneur d’Auxerre vers 400.

Son baptême

Le saint apaisant la tempête lors d’un voyage en Angleterre. (2)

St Germain était considéré comme le guérisseur des enfants. La chapelle fut longtemps un lieu de pèlerinage très fréquenté. (2)


26 Chapelle St Germain 3

La Chapelle St Germain est composée de deux parties :

Le Chœur (5,85 m x 4,70 m) de style roman pourrait remonter au XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle.

La Nef (22,40 m x 7, 35 m) a une toiture montée sur des poutres qui traversent toute la largeur de l’édifice.

Les deux sont séparées par un mur, de 1,10 mètres d’épaisseur, percé en son milieu par une baie de style roman, de 2,25 mètres de large et 4,35 mètres de haut, permettant de faire communiquer les deux parties de l’édifices.


29 Léproserie

À quelques cents mètres, à l’ouest de St Germain, s’étendait une léproserie.

Les prairies, entre la route de Plessé et le ruisseau de la Moulinée, depuis la cure, jusqu’au-delà du cimetière, appelées sur la cadastre, pré de la Maladrerie, forment un enclos de plus de dix hectares qui a accueilli nombre de malades reclus et rejetés par la société.

La lèpre fut rapportée de Palestine par les croisés au début du XIIe siècle et fit des ravages jusque vers 1450.

Les moines de St Germain avaient mission de soulager les malades, risquant leur vie pour les soigner.


8 Maisons de Caractère

L’ancien Logis du Chapelain de Notre Dame du Carrefour, bâtiment en pierre des XVe et XVIe siècles, située en bordure de la route de Nozay avait auparavant vraisemblablement abrité les moines et le prieur de Saint Germain.(1)

Sur la porte d’entrée, sculptée dans le schiste, se trouve le même motif que celui proche de l’autel de la Chapelle. (1)

Dans la pièce principale, une cheminée en marbre jaune marquait l’importance des anciens châtelains. (1)

En 1658, une légation permet la création de la Chapellenie Notre-Dame-du-Carrefour. (1)

D’autres légations enrichissent la chapellenie, dont une fondation à charge de subsistance d’un abbé qui apprenait aux garçons de Vay le Français et le Latin. (1)

Le Chapelain était un homme prospère, qui pouvait entretenir deux domestiques et jouir d’un ensemble de bâtiments et de terres. (1)

A proximité, une maison datant probablement du XIVe siècle faisait partie du domaine de Saint Germain et servait peut-être de local aux moines. (1)


7 Anciennes Exploitations de Minerai de Fer

Le fer sous toutes ses formes a été exploité depuis au moins l'époque gallo-romaine. Le fer des cuirasses latéritiques a été largement exploité; on peut citer, parmi les minières les plus importantes, celles du Houx-en Abbaretz. (6)

Mais, selon Michel Provost, «Carte archéologique de la Gaule : La Loire-Atlantique , 1988», bon nombre d’exploitations de minerai de fer du canton de Nozay ne doivent dater que du Moyen-âge, voire de l’époque moderne. « Nous en connaissons bien d’autres que celles mentionnées par Léon Maître (notamment entre Nozay et Marsac), mais aucune n’a pu être datée, faute de mobilier. » (10)

Au lieu-dit Château des Douves, près de l’Hôtel Jagueny, Léon Maître et Pitre de Lisle du Dreneuc ont décrit dans le dernier quart du XIXe siècle une structure en terre, circulaire, avec talus et fossés, avec de nombreux vestiges de mâchefer. A proximité, à la ferme du Houx, les mêmes auteurs ont décrit un même type de structure, avec du mâchefer (« des tas de mâchefer » avec des « poutres enfouies »). (10)


13 Lingot de Bronze

Dans le Bulletin Archéologique de l’Association Bretonne de 1882 René Kerviler présente un lingot ou scorie de bronze de deux kilogrammes environs trouvé par Jacques Ollivier, près du Château de Vay, à peu de distance des Fosses rouges. (3)

Dans le même bulletin à la page 72 Kerviler décrit : « Trois fragments d’un poignard en bronze, trouvés par Gilles Provost à la Bâtinais en Vay, à 100m à peine des petite Fosses Rouges. Un de ces fragments est recouvert d’une belle patine verte : les deux autres ont visiblement passé par le feu. L’objet était intact lors de sa découverte, mais comme cela arrive toujours dans les campagnes, le premier soin de son possesseur a été de briser l’arme pour voir si ce n’était pas de l’or. Ces fragments appartiennent aujourd’hui à Monsieur Blanchard. » (3)


Vay Circuit C Est


30 Châtellenie de Vay

La seigneurie de Vay appartenait au XIVème siècle à une branche cadette de l'illustre famille d'Avaugour. En 1400 Guillaume d'Avaugour rendit aveu au duc de Bretagne pour une portion de sa châtellenie de Vay. Blanche d'Avaugour, sa fille, fit prendre à l'un de ses fils, Louis de Bellouan, le nom d'Avaugour. Il hérita de la châtellenie de Vay. En 1550, le petit-fils de Louis d’Avaugour, René d'Avaugour, mari de Renée de Plouër, rendit aveu au roi pour sa châtellenie de Vay. Ils possédaient en même temps la châtellenie de Saffré. Renée de Berthou, et Charles-Sévère de la Bourdonnaye, son mari émigrèrent à la Révolution et furent les derniers seigneurs et dame de Vay.


32 Ancienne Eglise

L’ancienne église, située sur la place devant l’église actuelle, était orientée vers Jérusalem (E/SE). Elle fut construite vers la fin de la Guerre de Cent ans (après 1450).

Edifice peu élevé (4m dans la nef et 4,65 m dans le chœur) et seulement lambrissé, il mesurait 42 mètres de long pour 8 mètres de large.

Le superbe retablle de son autel Renaissance est maintenant dans la Chapelle du Cougou en Guenrouët.

Peu entretenu pendant la période révolutionnaire, cet édifice s’était délabré et dès 1846 tombe le verdict : il doit –être rebâti à neuf.


1 Croix remarquables

Les croix rustiques érigées le long des chemins, soit aux carrefours, soit dans les cimetières et qui portent, sculptée en relief l’effigie du Christ, peuvent être classées en plusieurs catégories, en se basant sur les diverses formes de croix .

La hampe et les croisillons sont de plan carré ou de plan circulaire, ou le plan carré (ou rectangulaire) peut se transformer par des pans coupés en figure hexagonale ou octogonale (régulière ou irrégulière). (20)

Le Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en Bretagne, les règles iconographiques sont très peu observées et une assez grande fantaisie règne dans les représentations religieuses sculptées et peintes.


A part quelques rares monuments typiques des XIVe et XVe siècles, presque toutes les croix bretonnes appartiennent aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, voire XIXe siècle.

On observe sur Vay, 32 croix en Fonte ou fer , 1 croix en Bois , 3 en Ciment imitation bois, 1 croix en Granit , 20 Croix en Schiste, dont 3 avec un Christ sculpté , sur un total de 59 croix répertoriées. (25)


6 Ancienne Mine Fosses rouges

Les Fosses Rouges sont une Grande excavation avec le caractère de fouilles faites pour extraire du minerai de fer. Cent mètres de longueur sur une largeur de soixante mètres. Les fosses sont profondes de 5 m environ et les talus s’élèvent à peu près à 5 m du sol environnant, soit environ 10 mètres de dénivelé du fond au sommet. (7)

Un schiste rouge brique a du déterminer le nom d'une des haldes les mieux conservées, celle des fosses rouges. Ces Haldes se définissent comme des vestiges de l'exploitation ancienne de cassitérite (suite de trous et de monticules, le plus souvent recouverts d'un taillis) sur le parcours de l’étroite bande d' affleurements des filons de quartz, sur 8 km entre Abbaretz et Nozay, réapparaissant ensuite sur Vay. (8)

« L'industrie du fer a succédé à celle de l'étain aux « Fosses Rouges de Vay », où sur des substructures de construction frustes d'âge celtique, reposent des vestiges d'anciennes forges gallo-romaines, datées par des monnaies et des tuiles ». (9)


10 Ancienne Voie ferrée

Le crédit pour l’étude d’une ligne reliant Châteaubriant à Savenay ou à St Nazaire a été voté en septembre 1876 par le Ministre des Travaux publics de l’époque.

Le projet de Blain à st Vincent-des-Landes représente 38 km, il est approuvé le 28 octobre1879.

Cette nouvelle ligne à voie unique est apportée dans le département par le plan Freycinet.

À partir de 1884, la maîtrise d’œuvre de l’ouvrage passe sous la responsabilité de la Compagnie de l’Ouest qui ouvre le 18 mai 1885, la ligne de Montoir-de-Bretagne à St-Vincent-des-Landes via Blain.

Cette ligne, appelé plus généralement, ligne de St Nazaire à Châteaubriant permet de relier Paris-Montparnasse à St-Nazaire par Le Mans et Sablé avec une distance inférieure de 48 km au trajet concurrent par Tours et Orléans.

La Gare de Vay devient en 1902 une simple halte et les trains de marchandises passent alors sans s’arrêter.

Du Gâvre à Louisfert la ligne est fermée à tout trafic, le 7 juillet 1971. (19)


Vay circuit D Sud


5 Carrières Sables rouges

Les sables rouges pliocènes sont des sables marins homogènes et de grains de même taille, fins à moyens, contenant une proportion notable de grains émoussés luisant, souvent mal ou pas stratifiés : leur teinte est normalement jaune, mais ils sont fréquemment rubéfiés à leur partie supérieure. (6)

La puissance des dépôts pliocènes est variable et liée à l’irrégularité naturelle de la série aussi bien qu’à l’érosion : de moins d’un mètre à 15 m à la butte de Cran. (6)

Un faciès sablo-graveleux correspond le plus souvent à la parie inférieure des « Sables rouges » : cependant, il pourrait également s’agir d’un faciès latéral de ces sables. On observe en effet localement un enrichissement des sables rouges en éléments grossiers de quartz, de grès ou de quartzites altérés et roulés. Dans ce cas les lentilles sableuses s’intercalent dans ces cailloutis.

Les gisements du Pliocène graveleux, notamment les gisements situés entre Vay et le Gâvre font l’objet d’importantes exploitations. L’épaisseur de la formation varie de 2 à 6 m, en fonction, en particulier, d’accidents tectoniques du substrat. (6)


11 Fours à pain, Puits

Les fours à pain , éléments quasiment incontournables d’un village ou d’une propriété, ont malheureusement été pour beaucoup délaissés ou détruits depuis de nombreuses décennies.

Ces fours sont très souvent isolés, et sans cheminée. Plus rarement des fours accolés à un fournil ou à une habitation.

On dit souvent que l’habitat traditionnel est, par ses matériaux de construction, le reflet de la géologie locale.

Il en est de même pour les fours à pain. Les pierres utilisées dans la maçonnerie sont celles disponibles localement. Ainsi, la maçonnerie sera composée généralement de schiste, mais aussi parfois de grès.

Les voûtes, elles, sont en briques. Deux dimensions de briques ont été utilisées : les fines, aussi appelées tuileaux, et des plus épaisses .

La sole est également réalisée avec des briques ou dalles de terre cuite, Les couvertures des fours à pain sont systématiquement réalisées en ardoises, posées au clou et à pureau décroissant*.

On retrouva de temps en temps une porte en fonte qui n’était pas toujours assemblée sur le four.

Bien souvent, une plaque métallique fermait la gueule; cette porte a aujourd’hui souvent disparu. (24)


12 Hangars, Granges, Palis

La commune de Vay présente également de beaux exemples d’architecture en pierre de Nozay, ce schiste local utilisé dans les fermes et les manoirs.

Mais ce matériau est aussi utilisé pour des constructions moins imposantes, comme les fours à pain, les fontaines et puits de village, mais aussi les hangars, les granges.

Pour les Hangars, des palis de taille plus moins importante servent alors pour habiller les murs.

Les plus grand palis (longs de plusieurs mètres) servent également de piliers pour soutenir la charpente.

La partie haute des murs est souvent bardée de lattes de Bois de châtaignier.

La charpente quant à elle est souvent en bois de chêne.


10 Menhir de la Drouetterie

Quartz gréseux de 3 mètres de haut environ établi sur la rive gauche d’un sous affluent de l’Isac. (17)

Témoignage du peuplement de la région dès le Néolithique, et appelé autrefois le grain de sable de Gargantua, ce menhir , dit de la Pierre qui tourne, semble marquer un ancien lieu de rassemblement, peut-être de culte, délimité par d’autres rochers de moindre taille. (1)

Comme d’autres menhirs, celui-ci avait été récupéré par le clergé catholique, qui l’avait christianisé en plantant une croix sur son sommet. (1)

Vers l’an mille, après les invasions franques et les incursions des Normands, un hameau s’établit à proximité, à Bourruen, qui marque l’implantation des Bretons. Botruen veut dire tertre rouge. (1)


31 Frairies de Vay

La Frairie était à la fois : Une division territoriale de l'ancienne paroisse, une communauté de travail entre les habitants de cette partie de la paroisse, et une assiette administrative pour la répartition et la perception des impôts (tailles, redevance féodale, corvées etc.).

Chaque Frairie avait son saint protecteur, sa chapelle, ses réunions et ses assemblées. En 1864, d’après M. de l’Estourbeillon, on recensait sur Vay, les Frairies du Limousin (Patron : St Milliau), de Boyenne (Patronne : Ste Anne, puis St-Thébaud), de Bourruen (Patron : St Cast), de Bain (Patron St Guillaume) et du Bas-Pelliais (Patron : St Clément).


Vay Circuit E Sud-Ouest

9 Château de la Cineraye

Ce château, dont dépendait directement une grande partie de la paroisse, conserve un donjon du XIVe siècle.

Bois, pâturages, fermes et maisons du bourg apportaient rentes et dividendes. (1)

Dès le XIVe siècle, pendant plus de trois siècles, les d’Avaugour, venus de Saffré, s’y installent et imprègnent la vie locale. En 1583, Charles d’Avaugour et sa femme, Renée de la Chapelle embrassent la religion réformée et soutiennent activement les Rohan à Blain. Après l’édit de Nantes, les seigneurs protestants adminsitrent sans heurt une paroisse très catholique. (1)

En 1760, les Berthou de Kerverzio, nouveaux propriétaires, participent au financement du presbytère.

En 1784, Charles Sévère de la Bourdonnaye, marquis de Montluc, devient seigneur de Vay en épousant la demoiselle de Kervverzio.

Après l’exil, celui-ci retrouve son domaine acheté pendant la Révolution par la famille Barbier proche des anciens régisseurs. (1)


1 Eglise St Pierre Architecture

Dix ans de dossiers, de démarches, de recherches financières ont été nécessaires à l’abbé Mabilais avant la pose de la première pierre de cette église, le 26 septembre 1888, le principal obstacle ayant été le déplacement du cimetière. (1)

L’abbé Mabilais décrit l’édifice ainsi : « C’est un monument gothique du XIIIe siècle perfectionné et plus orné! » Le modèle est l’église Saint Nicolas de Nantes. (1)

Une amorce de clocher est montée jusqu’au niveau de la corniche de la nef lors de la construction, mais il n’est jamais terminé. Seul un clocheton coiffe en surplomb du portail central, le faîtage et protège l’horloge. (1)


2 Eglise St Pierre Mobilier

Bien que plus récente, une statue de la vierge, en bois doré du XVIe siècle, est de même facture que l’ancien retable de l’autel principal (peut-être y était-elle incluse). (1)

Une statue de vierge à l’enfant drapée dans un costume caractéristique du XVIIe siècle devait initialement orner l’autel principal sous le patronage de Saint Pierre qui possédait un retable Renaissance datant de 1500, désormais abrité dans la Chapelle du Cougoux à Guenrouët. (1)

En mai 1892, les 28 vitraux en verre peint de l’église sont posés grâce à de généreux donateurs. Au centre de la rosace du jugement dernier, le christ juge est entouré de saints personnages de l’ancien et du nouveau testament (Moïse, la Vierge et Saint Pierre) et des élus. De part et d’autre sont représentés le christ dans les nuées soutenu par des anges, Dieu le Père, et des anges portant les instruments de la passion. Les verriers ont utilisé la technique de la grisaille rehaussée de jaune, d’argent, de sanguine, avec des émaux peints. Deux autres rosaces éclairent les transepts et la nef, dont une représentant Le Livre de la Vie dans le transept Est. (1)

Pour les autres vitraux, chaque personnage est représenté sous une arcature, avec, sur le registre inférieur, une scène de sa vie, avec la même technique de réalisation que pour les rosaces. (1)


25 Eglise Mobilier 2

En mai 1892, les 28 vitraux en verre peint de l’église sont posés grâce à de généreux donateurs. Au centre de la rosace du jugement dernier, le christ juge est entouré de personnages de l’ancien et du nouveau testament. Les verriers ont utilisé la technique de la grisaille rehaussée de jaune, d’argent, de sanguine, avec des émaux peints. Deux autres rosaces éclairent les transepts et la nef. Pour les autres vitraux, chaque personnage est représenté sous une arcature, avec, sur le registre inférieur, une scène de sa vie, avec la même technique de réalisation que pour les rosaces. Les différents vitraux datent de 1890-1892.


4 Anciens Moulins à vent

Dominant la zone dépressionnaire des hautes Chevailles, les trois moulins à vent de Vay, Bel-Air, la Pèzerie et l’Ormet servaient à moudre le blé, le seigle et surtout le sarrasin. Si le moulin de l’Ormet garde des vestiges d’une minoterie, celui de la Pèzerie a disparu et celui de Bel-air est désormais dépourvu de ses ailes. (1)

Le Moulin de Bel-Air a été créé après 1857, date d’édition du « Dictionnaire des lieux habités de Loire-Inférieure » de Pinson qui ne mentionne que les deux premiers moulins à vent et le moulin à eau de Clégreuc, sur la commune de Vay hors du territoire de ce qui deviendra commune de La Grigonnais. (5)

Les meuniers, en septembre et en octobre, allaient chercher les grains en charrette à cheval dans les fermes et ramenaient la farine et le son. Le Meunier, homme important dans la commune, était souvent contesté, voire considéré comme un voleur, car il était soupçonné de garder pour lui une partie importante de la farine. (1)

Il pouvait être craint lorsqu’il dépendait d’un moulin à ban. (1)


9 Point culminant

Le relief de la commune de Vay est constitué par le plateau, légèrement ondulé s’étendant entre la forêt du Gâvre et la vallée du Don au nord et se prolongeant à l’est par la dorsale d’Abbaretz. A l’Est de la commune se situent les hauteurs du Plateau avec une altitude maximale de 97 m et à l’Ouest et au Sud-Ouest ses retombées avec une altitude minimale de 21 m à l’extrémité sud de la commune. (16)

On observe deux principaux systèmes hydrographiques sur le commune de Vay, avec :

La partie Nord du territoire drainée par les ruisseaux de Pibordel et de Clégreuc. Ils débouchent tous deux à l’Ouest dans l’étang de Clégreuc occupant une dépression au Nord-Ouest de la commune.

Le ruisseau de l’Etiennais qui draine la partie sud de la commune jusqu’à l’extrémité sud du territoire puis il rejoint le ruisseau du Perche, affluent de l’Isac et du Canal de Nantes à Brest. (16)

A l’Est de la commune le ruisseau du Pirudel prend sa source sur le territoire communal, mais poursuit son cours sur la commune de la Grigonnais. (16)


27 Carrières : Herrouinais …

ZNIEFF de 18 ha. Anciennes sablières possédant une flore pionnière remarquable dont une espèce protégée au niveau régional, la Cicendie fluette, caractéristique des pelouses amphibies annuelles acidiphiles et oligotrophiles.

Deux espèces protégées au niveau national sont également recensées sur la zone, la Boulette d'eau, qui est une petite fougère se développant sur les sols dénudés des berges des plans d'eau, ainsi que le Lycopode inondé, dans l'ancienne carrière du Chêne rond. Il s'agit d'une ptéridophyte extrêmement rare protégée au niveau national. Le site offre également des niches écologiques intéressantes pour l'avifaune et les mammifères.


28 Ru du Perche, sablières Pelliais

ZNIEFF de 417 ha, dont 81 sur le territoire communal répartis en deux sites distincts autour du ruisseau du Perche. Anciennes sablières et prairies naturelles situées en bordure de petits ruisseau d'eau courante. Zone abritant plusieurs plantes rares ou peu communes. Intéressante diversité d'odonates dont certaines espèces de libellules et d'agrions rares ou peu répandues dans notre région. Le cours du ruisseau du Perche, abrite une ichthyofaune d'intérêt patrimonial pour le département dont certaines espèces, rares ou peu courantes, sont caractéristiques de ce type de cours d'eau et indicatrices d'un milieu aquatique de qualité en bon équilibre.


Treffieux

1 Église St Grégoire

À l’arrivée du recteur Huet, en 1753, l’église est en très mauvais état; les Cahiers de Doléances de Treffieux se plaignent du fait que le curé ne perçoive que la portion congrue, provenant uniquement de la perception de la Dîme. L’ancienne église entourée du cimetière portait la marque des suzerains de la paroisse, les Barons de Châteaubriant-Derval, qui y avaient des sièges, des enfeus, ainsi que leurs armoiries peintes. L’édifice est démoli vers 1880 et laisse place à l’actuelle église dont l’architecture s’inspire du style gothique. Le clocher est entouré de quatre clochetons ajourés, ce qui inspire le dicton selon lequel Treffieux possède une église avec cinq clochers, dont quatre n’ont pas de cloches.

Trésor monétaire

Comme les 36 trésors mis au jour dans le quart nord-ouest de la Gaule et certaines régions côtières de Grande-Bretagne clos après 270, le trésor de Treffieux, comme celui de Tourouvre, publié dans un article, se caractérise par un terminus constitué de monnaies de Claude II et de Victorin.

Il se compose notamment de 68 exemplaires de Valérien et Gallien (253-260), 379 exemplaires de Gallien seul (260-268), 81 exemplaires de Claude II (266-270), 177 exemplaires de Postume (260-269) et 146 exemplaires de Victorin (269-271).

Sans ambiguïté, le trésor de Treffieux corrobore le témoignage d’autres dépôts, quant à la rapidité de pénétration du numéraire italien en Gaule durant les années 260.

Nombreuses sont les traces de dévastations (incendies, destructions, abandons brutaux) qui ponctuent l’histoire des populations urbaines et rurales de l’Ouest de la Gaule au cours des années 260-270. Dès lors, dans ce contexte, il ne semble pas absurde d’imaginer que les dépôts clos sous Victorin portent témoignage d’un temps de crise.


Croix de schiste du bourg

Cette croix pattée du XVIIIe siècle, au très long fût, à l’allure d’un calvaire est située dans le bourg. Elle repose sur un socle de schiste à l’entablement mouluré et tranche par son travail soigné avec d’autres croix de chemin.

Pont sur le Don

Jusqu’à la construction de ce pont, le passage du Don sur la paroisse de Treffieux, ne pouvait se faire que par le pont en bois de la Fleuriais, situé sur le chemin de Châteaubriant, seul le seigneur y avait accès. Mal entretenu, trop bas, il était l’objet d’innombrables plaintes de la part des habitants du sud de la commune.

Son entretien était l’une des Doléances des Treffiolais en 1789 « Monseigneur le Prince de Condé devrait mieux entretenir le pont au dessus du bourg. »

En période calme, le Don se franchissait aussi par le gué du Fresne et par celui du chemin de Châteaubriant.

Le pont actuel du bourg est construit avec la route départementale N°1, qui relie Nort à Bain-de-Bretagne sous le Second-Empire.


Croix de schiste

Ce type de croix est un exemple des croix de chemin visibles à Treffieux. La commune en possède près d’une quinzaine, témoin de la ferveur religieuse et de l’emprise du clergé, notamment au XIXe siècle.


Gare Ferroviaire

Le 18 juillet 1879, la décision est prise de relier Châteaubriant à St Nazaire par une voie ferrée. Ces nouvelles lignes à voie unique sont apportées dans le département par le plan Freycinet. Elles sont construites par l’Etat Français et les Ponts et Chaussées. À partir de 1884, l’exploitation de la ligne est confiée à la Cie de l’Ouest qui ouvre le 18 mai 1885 la ligne de Montoir-de-Bretagne à St Vincent des Landes via Blain (73 Km), nommée Ligne St-Nazaire-Châteaubriant. Le 19 mai 1952 marque la fin des trains de voyageurs entre St Nazaire et Châteaubriant, celle de marchandises en 1979 entre Le Gâvre et St-Vincent-des-Landes


Manoir de la Fleuriais

L'ancien manoir de La Fleuriais appartient, à l'origine, à la famille de Vay, vassal des barons de Derval. Le dernier descendant, Marie Gédéon Louis Pierre Henry de Vay, est exécuté à Nantes sous la Terreur. Le manoir devient ensuite la propriété successive des familles Bouteiller, Carmickaël de Baiglie et Chanteloup (Roger Plouay de Chanteloup vers 1900).

Ce manoir possédait autrefois des douves alimentées par une dérivation du Don, un étang, une fuie, un moulin et une chapelle privée.

Démoli peu de temps avant la grande guerre, les pierres vont servir à la construction de l'école primaire des garçons Sainte Jeanne d'Arc.


Chapelle de la Fleuriais

Le Domaine de la Fleuriais, à l’abri des inondations, surplombant un méandre de la rivière, était le lieu de résidence de la plus importante famille de Treffieux, les de Vay.

Au moyen-âge final, l’on ne compte pas moins de 9 petits fiefs sur la paroisse. Une famille, les Vay, seigneurs de la Fleuriais, finit par en posséder l’ensemble jusqu’à la révolution française. Leur mémoire est conservée à travers leur blason qui est devenu celui de la commune.

Marie Gédéon Louis Pierre Henri de Vay, peut s’échapper de Versailles, mais il est arrêté sur ses terres et exécuté à Nantes sous la Terreur. Par la suite, la propriété est peu à peu démantelée.

Cette chapelle privée servait également de lieu de culte pour les habitants du sud de la paroisse lorsque la rivière débordait et que le pont était impraticable.

Elle n’abrite la sépulture d’aucun des membres de la famille de Vay, ceux-ci étant enterrés dans l’église paroissiale, où la famille avait droit d’enfeu par autorisation des suzerains. Jusqu’aux années 1960, cette chapelle est restée un lieu de pèlerinage, le jour de la Sainte Anne.


Étang de Gruellau

Entre la rivière du Don et le ruisseau de Sauzignac, une vaste zone dépressionnaire abrite un étang naturel alimenté par des sources et des eaux pluviales. Il correspond à un effondrement de tourbières et est entouré de landes dites secondaires.

Mentionné dès l’époque romaine, il appartient au Moyen Age à la famille de Vay de la Fleuriais et occupe à cette époque une superficie de 15 hectares. Vers 1820, les Carmickaël l’acquièrent et l’intègrent au domaine du Bois-d’Inde. Après la première guerre mondiale, Louis Herbert, propriétaire de la Blanchardière (Nozay) l’achète.

Il y construit l’actuelle chaussée ainsi qu’un pavillon de bois et de pierre.

L’étang de Gruellau et ses abords appartiennent aujourd’hui à la commune. Ce site est devenu un vaste espace naturel d’une cinquantaine d’hectares. L’étang demeure un lieu de passage pour les oiseaux migrateurs et un lieu d’habitat pour les oiseaux sédentaires. Des postes d’observation sont installés autour de l’étang. Au cours de l’année diverses rencontres sont organisées par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).


Hydrographie

Le système hydrographique de la commune s’articule autour du cours d’eau du Don dont les divers affluents locaux sont en interaction avec 25 zones humides (couvrant un total de 126ha).

Le Don, affluent de Vilaine, traverse la commune dans sa partie centrale également d’Est en Ouest en décrivant de larges méandres dus à la faible déclivité.

Le réseau hydrographique naturel est peu important et se limite, en dehors du Don, à quelques ruisseaux au cours intermittent.

Le sud de la commune est occupé par une large dépression occupée par l’étang de Gruellau.


Collection d’instruments aratoires


CICPR (Centre International de Culture Paysanne et Rural) La Mulnais

Il possède une importante collection de matériel agricole de l’époque de la traction animale. Visites possibles sur rendez-vous


Barrage de la Fleuriais


Menhir de la Bazinais

Les premiers signes de présence humaine sur la commune de Treffieux se situent au néolithique. Les témoins en sont deux menhirs, celui de la Roche piquée (aujourd’hui disparu) et celui de la Bazinais, près du village de Lumien. Ce dernier est une pyramide de grès bleu veiné de quartz. Il mesure 2,50 m de hauteur pour environ 1,25 m de largeur

Il est situé près de l’emplacement du hameau disparu de la Bazinais.

L’abbé Cotteux, constructeur du calvaire de Louisfert, avec les menhirs du Castelbriantais, n’est pas parvenu à le transporter.

Ce menhir était le lieu de rassemblement pour les pèlerins de Saint-Julien-de-Vouvantes.


Anciens Moulins

En dehors de l’unique moulin à eau de la Fleuriais, il existe, au moins depuis le début du XVIIIe siècle, plusieurs moulins à vent sur la commune de Treffieux.

Les meuniers doivent alors par coutume, servir les curés avant tout autre habitant du village, après que « la poche engrainée est moulue ». Ne respectant pas souvent cette obligation, le meunier Bonhomme est condamné au XVIIIe siècle pour l’exemple.

Le Moulin de la Clé des Bois a perdu ses vergues, et à ses côtés la minoterie est désaffectée.

Sur le Don, les moulins situés à la Pile et aux fourcherais, près de la Morlais, seraient à piler des écorces de chêne et de châtaignier.

Le Tanin recueilli était envoyé aux tanneries de Châteaubriant.


Fours à Pain, Puits,

Proche du moulin seigneurial de la Chaussée de la Fleuriais, ce four à pain, près du village du Chesnel, était peut-être à ban, dépendant des de Vay.

Isolé des habitations voisines, il était probablement utilisé par plusieurs familles, voire plusieurs hameaux.

La construction en cul de four, surmontée d’une demi coupole, est en moellons de schiste, et à l’intérieur en brique réfractaire.


Maisons de caractère

La Maclais était un très petit fief, intégré dans le domaine de la Fleurais. Son blason était une fleur de macle, plante aquatique à fleurs blanches, dont le fruit à quatre cornes épineuses est appelé châtaigne d’eau.

La chapelle disparue de la Maclais avait son fonctionnement assuré par un legs fait par le recteur de Mésanger, gagé sur les revenus de la métairie de la Guinguenais.

De nombreuses longères témoignent ainsi de l’importance de l’agriculture passée..


Puits, ...

Le puits dit de « la sucrerie » était utilisé par les gens du village. Sur une petite colline, entre la vallée du Don au sud et le ruisseau du Touillonnais au nord, le bourg de Treffieux, exempt de toute eau vive, était dépendant de ses puits.

Celui-ci possédait encore sa margelle, usée par le passage d’innombrables seaux.

Deux puits étaient situés près de l’église et autrefois au carrefour près de la vieille cure.


Enclos des Bordeaux

L’enclos curvilinéaire des Bordeaux, d’époque indéterminée. Les enclos circulaires, rattachés à la Protohistoire, présentent dans leur configuration la plus admise un fossé de forme circulaire qui englobe une surface pouvant aller de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre.

La terre alors évacuée sert éventuellement à l'édification d'un tertre central et/ou d'un petit talus périphérique, élévation parfois renforcée par la présence d'éléments verticaux, tels que des pieux en bois ou des stèles en pierre.

Ce type de monument est généralement classé comme funéraire.