Vay Circuit A Nord Ouest
7 Mairie
(Ancien Presbytère)
Sur la
façade de cette mairie, qui servait autrefois de presbytère, cinq
grandes fenêtres à l’entourage en tuffeau encadrent une porte
pleine à la partie supérieure arrondie.
La
partie centrale de l’édifice est en légère saillie et les harpes
alternent tuffeau et mortier. (1)
La
toiture est éclairée par une petite fenêtre mansardée légèrement
arrondie et agrémentée de deux hautes cheminées centrales. (1)
Construit
en 1760, sous l’égide de l’abbé Barbier, à l’emplacement
d’un ancien presbytère, le bâtiment bénéficie des largesses des
seigneurs de la Cineraye. (1)
Pendant
la Révolution, il est vendu comme bien national à René Barbier de
la Place, neveu de l’ancien curé, puis redonné au nouveau curé
peu après, de nouveau un curé Barbier, après rachat par la
commune. (1)
2
Ancienne Voie romaine
La voie
romaine sur la commune de Vay est assez facile à identifier sur une
carte IGN, en effet après le bourg du Gâvre en remontant vers le
Nord elle sert de limite entre les communes du Gâvre et de Vay
jusqu'à la route de Vay à Plessé. (4)
D'ailleurs
si on consulte le cadastre du Gâvre de 1835, la route actuelle porte
le nom d'Ancienne Route ou de Grande Route de Nantes à Rennes entre
la Chaussée et le Bas-Luc.. Avant d'arriver au ruisseau de Clégreuc,
Bizeul indique que la voie sur 300m "a 24 mètres de largeur
entre ses deux contre-fossés ou berges, qui en ont eux-mêmes 3 sur
1 d'élévation". (4)
Après
la route de Vay à Plessé, en passant tout près de La Gabie, elle
rejoint la lisière de la forêt du Gâvre et la suit, celle-ci est
alors de nouveau limite communale. (4)
Puis
dans un petit décrochement, la voie file tout droit à 40m du bord
de la forêt et rejoint directement la Croix des Quatre Contrées .
Il est probable ici qu'un ancien milliaire ou leugaire a permis de
définir la séparation des quatre paroisses, actuellement occupée
par la croix des quatre contrées. (4)
3
Anciens Moulins à eau
À
l’origine, l’étang a été créé pour alimenter en eau le
moulin en utilisant l'énergie hydraulique. Une roue à augets située
à l'extérieur et aujourd’hui disparue permettait d'actionner le
mécanisme de meules situé à l'intérieur.
L'étang
constituait une réserve piscicole (des traces d'anciennes pêcheries
subsistent au pied de la digue, à proximité du moulin). Il
fournissait également le roseau et servait d’abreuvoir. (21)
Moulin à
eau avec roue à augets, il a été érigé par le seigneur de la
Cineraye, puis amélioré en 1737 par Gilles Charles.
Le
moulin servait à moudre les céréales : le sarrasin et le blé
noir, et le gabourrage : aliment pour le bétail.
Les
agriculteurs amenaient au moulin une partie de leur récolte de blé
pour l’échanger contre de la farine qui, à une certaine époque
leur servait à faire du pain.
Plus
tard la farine était amenée chez le boulanger qui donnait des bons
de pain aux agriculteurs au fur et à mesure de leurs besoins. Il fut
habité jusqu’en 1967. (22)
8 Etang
de Clégreuc
Espace
Naturel Sensible acquis en 1994 par le Conseil général, ce site,
qui s’étend sur 102 ha, est composé de divers milieux naturels :
étang, ceinture aquatique et marécageuse, prairies humides, zones
boisées humides et inondables. (14)
Il
possède un intérêt floristique avec une végétation riche et
diversifiée comprenant plusieurs espèces végétales d'intérêt
patrimonial. (15)
C’est
également un site d'intérêt départemental pour l'avifaune
aquatique au cours de l'hiver et lors des transits migratoires. Il
permet la nidification de divers oiseaux typiques des zones humides
On peut
y apercevoir plus de 150 espèces d’oiseaux, soit la quasi-totalité
des espèces de Loire-Atlantique, dont certaines, rarement
observables, comme le Butor étoilé ! (11)
Nichent
ici divers oiseaux typiques des zones humides. (Héron cendré ,
Busard des roseaux, Râle d’eau, Martin-pêcheur, Grèbe huppé,
Grèbe castagneux, fauvettes paludicoles, Bruant des roseaux...).
(15) (13)
Les
Ardéidés (hérons) sont sans-doute la famille la plus
remarquablement représentée sur le site : le héron cendré s’y
reproduit tous les ans, l’Aigrette garzette y est commune alors que
le très rare Butor étoilé est observé tous les hivers. (12)
11
hache Pierre polie
De
l’autre côté de l’étang de Clégreuc, un fermier a trouvé en
creusant un fossé une hache en pierre polie de plus de 18
centimètres de long et coupée carrément à son extrémité. (18).
Vay
Circuit B Nord Est
3 Croix
St Germain
Autour
de la Chapelle St Germain et de sa fontaine s’établit un
pèlerinage très fréquenté. L’eau de la Fontaine avait la
réputation de guérir les enfants des coliques, des fièvres et des
maladies de peau. (1)
Les
mères trempaient les langes des enfants dans l’eau de la fontaine
et les étendaient sur la haie proche. (1)
Proche
de la chapelle, la croix de Saint Germain est l’une des plus
anciennes de la région. C’est la famille Provost de l’Aubaudière
qui la fait ériger en 1612. À ses pieds se trouve un petit cadran
solaire.
4 Ancien
Prieuré St Germain
Au XIe
siècle, des moines bénédictins de l’Abbaye de
Saint-Gildas-des-Bois, filiale bretonne de l’abbaye Saint Germain
d’Auxerre, créent un prieuré. Les premiers moines ont la charge
de la léproserie, aujourd’hui disparue. (1)
En 1602,
le prieur Jean Gourbil est un prêtre habitant la paroisse. En 1784,
le prieuré est à la commende, et son bénéficiaire est un moine de
l’abbaye St Germain des Prés à Paris. (1)
Les
biens du Prieuré sont confisqués pendant la Révolution et vendus
en 1791 à un député de l’Assemblée Constituante : Joseph Mary.
À sa mort, son frère donne les biens aux pauvres de la commune par
l’intermédiaire du bureau de bienfaisance. (1)
5
Chapelle St Germain Architecture
Dépendant
du prieuré Saint Germain et donc de l’Abbaye de Saint Gildas des
Bois, cette chapelle a gardé son chœur roman du XIIIe siècle, mais
le reste de l’édifice est gothique, comme en témoigne la baie de
schiste du pignon Est. (1)
Sans
transept, la chapelle s’appuie sur le prieuré. (1)
Le Chœur
roman, qui possède une niche gothique, est séparé de la nef, plus
récente, par une baie romane. (1)
Les
encadrements des portes sont en grès ferrugineux et le dallage est
en pierre de Nozay. (1)
Pendant
la Révolution, les biens de la chapelle St Germain sont confisqués
et vendus en 1791.
Seule la
cloche et le reliquaire sont alors sauvegardés. (1)
Le
reliquaire contient des ossements de Saint Germain. (1)
6
Chapelle St Germain Fresques
Caractéristique
de l’architecture locale, la chapelle arbore des encadrements de
porte en grès ferrugineux. Son dallage est en pierre de Nozay. (2)
Cette
chapelle accueille de superbes fresques , réalisées par le centre
de la fresque de Blain, représentant sur un mur St Germain
l’Auxerrois et sa vie chrétienne et sur l’autre l’arrivée des
moines bénédictins à Vay . (2)
Neuf
scènes peintes se déroulent sur les murs de cette chapelle dédiée
à St Germain. (2)
Les
images prennent place dans des médaillons. (2)
Le mur
sud conte l’histoire chrétienne du lieu et le mur nord la vie du
saint :
Une
scène de chasse seigneuriale alors qu’il était gouverneur
d’Auxerre vers 400.
Son
baptême
Le saint
apaisant la tempête lors d’un voyage en Angleterre. (2)
St
Germain était considéré comme le guérisseur des enfants. La
chapelle fut longtemps un lieu de pèlerinage très fréquenté. (2)
26
Chapelle St Germain 3
La
Chapelle St Germain est composée de deux parties :
Le Chœur
(5,85 m x 4,70 m) de style roman pourrait remonter au XIIIe siècle
ou au début du XIVe siècle.
La Nef
(22,40 m x 7, 35 m) a une toiture montée sur des poutres qui
traversent toute la largeur de l’édifice.
Les deux
sont séparées par un mur, de 1,10 mètres d’épaisseur, percé en
son milieu par une baie de style roman, de 2,25 mètres de large et
4,35 mètres de haut, permettant de faire communiquer les deux
parties de l’édifices.
29
Léproserie
À
quelques cents mètres, à l’ouest de St Germain, s’étendait une
léproserie.
Les
prairies, entre la route de Plessé et le ruisseau de la Moulinée,
depuis la cure, jusqu’au-delà du cimetière, appelées sur la
cadastre, pré de la Maladrerie, forment un enclos de plus de dix
hectares qui a accueilli nombre de malades reclus et rejetés par la
société.
La lèpre
fut rapportée de Palestine par les croisés au début du XIIe siècle
et fit des ravages jusque vers 1450.
Les
moines de St Germain avaient mission de soulager les malades,
risquant leur vie pour les soigner.
8
Maisons de Caractère
L’ancien
Logis du Chapelain de Notre Dame du Carrefour, bâtiment en pierre
des XVe et XVIe siècles, située en bordure de la route de Nozay
avait auparavant vraisemblablement abrité les moines et le prieur de
Saint Germain.(1)
Sur la
porte d’entrée, sculptée dans le schiste, se trouve le même
motif que celui proche de l’autel de la Chapelle. (1)
Dans la
pièce principale, une cheminée en marbre jaune marquait
l’importance des anciens châtelains. (1)
En 1658,
une légation permet la création de la Chapellenie
Notre-Dame-du-Carrefour. (1)
D’autres
légations enrichissent la chapellenie, dont une fondation à charge
de subsistance d’un abbé qui apprenait aux garçons de Vay le
Français et le Latin. (1)
Le
Chapelain était un homme prospère, qui pouvait entretenir deux
domestiques et jouir d’un ensemble de bâtiments et de terres. (1)
A
proximité, une maison datant probablement du XIVe siècle faisait
partie du domaine de Saint Germain et servait peut-être de local aux
moines. (1)
7
Anciennes Exploitations de Minerai de Fer
Le fer
sous toutes ses formes a été exploité depuis au moins l'époque
gallo-romaine. Le fer des cuirasses latéritiques a été largement
exploité; on peut citer, parmi les minières les plus importantes,
celles du Houx-en Abbaretz. (6)
Mais,
selon Michel Provost, «Carte archéologique de la Gaule : La
Loire-Atlantique , 1988», bon nombre d’exploitations de minerai de
fer du canton de Nozay ne doivent dater que du Moyen-âge, voire de
l’époque moderne. « Nous en connaissons bien d’autres que
celles mentionnées par Léon Maître (notamment entre Nozay et
Marsac), mais aucune n’a pu être datée, faute de mobilier. »
(10)
Au
lieu-dit Château des Douves, près de l’Hôtel Jagueny, Léon
Maître et Pitre de Lisle du Dreneuc ont décrit dans le dernier
quart du XIXe siècle une structure en terre, circulaire, avec talus
et fossés, avec de nombreux vestiges de mâchefer. A proximité, à
la ferme du Houx, les mêmes auteurs ont décrit un même type de
structure, avec du mâchefer (« des tas de mâchefer » avec des «
poutres enfouies »). (10)
13
Lingot de Bronze
Dans le
Bulletin Archéologique de l’Association Bretonne de 1882 René
Kerviler présente un lingot ou scorie de bronze de deux kilogrammes
environs trouvé par Jacques Ollivier, près du Château de Vay, à
peu de distance des Fosses rouges. (3)
Dans le
même bulletin à la page 72 Kerviler décrit : « Trois fragments
d’un poignard en bronze, trouvés par Gilles Provost à la Bâtinais
en Vay, à 100m à peine des petite Fosses Rouges. Un de ces
fragments est recouvert d’une belle patine verte : les deux autres
ont visiblement passé par le feu. L’objet était intact lors de sa
découverte, mais comme cela arrive toujours dans les campagnes, le
premier soin de son possesseur a été de briser l’arme pour voir
si ce n’était pas de l’or. Ces fragments appartiennent
aujourd’hui à Monsieur Blanchard. » (3)
Vay
Circuit C Est
30
Châtellenie de Vay
La
seigneurie de Vay appartenait au XIVème siècle à une branche
cadette de l'illustre famille d'Avaugour. En 1400 Guillaume
d'Avaugour rendit aveu au duc de Bretagne pour une portion de sa
châtellenie de Vay. Blanche d'Avaugour, sa fille, fit prendre à
l'un de ses fils, Louis de Bellouan, le nom d'Avaugour. Il hérita de
la châtellenie de Vay. En 1550, le petit-fils de Louis d’Avaugour,
René d'Avaugour, mari de Renée de Plouër, rendit aveu au roi pour
sa châtellenie de Vay. Ils possédaient en même temps la
châtellenie de Saffré. Renée de Berthou, et Charles-Sévère de la
Bourdonnaye, son mari émigrèrent à la Révolution et furent les
derniers seigneurs et dame de Vay.
32
Ancienne Eglise
L’ancienne
église, située sur la place devant l’église actuelle, était
orientée vers Jérusalem (E/SE). Elle fut construite vers la fin de
la Guerre de Cent ans (après 1450).
Edifice
peu élevé (4m dans la nef et 4,65 m dans le chœur) et seulement
lambrissé, il mesurait 42 mètres de long pour 8 mètres de large.
Le
superbe retablle de son autel Renaissance est maintenant dans la
Chapelle du Cougou en Guenrouët.
Peu
entretenu pendant la période révolutionnaire, cet édifice s’était
délabré et dès 1846 tombe le verdict : il doit –être rebâti à
neuf.
1 Croix
remarquables
Les
croix rustiques érigées le long des chemins, soit aux carrefours,
soit dans les cimetières et qui portent, sculptée en relief
l’effigie du Christ, peuvent être classées en plusieurs
catégories, en se basant sur les diverses formes de croix .
La hampe
et les croisillons sont de plan carré ou de plan circulaire, ou le
plan carré (ou rectangulaire) peut se transformer par des pans
coupés en figure hexagonale ou octogonale (régulière ou
irrégulière). (20)
Le
Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en
Bretagne, les règles iconographiques sont très peu observées et
une assez grande fantaisie règne dans les représentations
religieuses sculptées et peintes.
A part
quelques rares monuments typiques des XIVe et XVe siècles, presque
toutes les croix bretonnes appartiennent aux XVIe, XVIIe et XVIIIe
siècles, voire XIXe siècle.
On
observe sur Vay, 32 croix en Fonte ou fer , 1 croix en Bois , 3 en
Ciment imitation bois, 1 croix en Granit , 20 Croix en Schiste, dont
3 avec un Christ sculpté , sur un total de 59 croix répertoriées.
(25)
6
Ancienne Mine Fosses rouges
Les
Fosses Rouges sont une Grande excavation avec le caractère de
fouilles faites pour extraire du minerai de fer. Cent mètres de
longueur sur une largeur de soixante mètres. Les fosses sont
profondes de 5 m environ et les talus s’élèvent à peu près à 5
m du sol environnant, soit environ 10 mètres de dénivelé du fond
au sommet. (7)
Un
schiste rouge brique a du déterminer le nom d'une des haldes les
mieux conservées, celle des fosses rouges. Ces Haldes se définissent
comme des vestiges de l'exploitation ancienne de cassitérite
(suite de trous et de monticules, le plus souvent recouverts d'un
taillis) sur le parcours de l’étroite bande d' affleurements des
filons de quartz, sur 8 km entre Abbaretz et Nozay, réapparaissant
ensuite sur Vay. (8)
«
L'industrie du fer a succédé à celle de l'étain aux « Fosses
Rouges de Vay », où sur des substructures de construction frustes
d'âge celtique, reposent des vestiges d'anciennes forges
gallo-romaines, datées par des monnaies et des tuiles ». (9)
10
Ancienne Voie ferrée
Le
crédit pour l’étude d’une ligne reliant Châteaubriant à
Savenay ou à St Nazaire a été voté en septembre 1876 par le
Ministre des Travaux publics de l’époque.
Le
projet de Blain à st Vincent-des-Landes représente 38 km, il est
approuvé le 28 octobre1879.
Cette
nouvelle ligne à voie unique est apportée dans le département par
le plan Freycinet.
À
partir de 1884, la maîtrise d’œuvre de l’ouvrage passe sous la
responsabilité de la Compagnie de l’Ouest qui ouvre le 18 mai
1885, la ligne de Montoir-de-Bretagne à St-Vincent-des-Landes via
Blain.
Cette
ligne, appelé plus généralement, ligne de St Nazaire à
Châteaubriant permet de relier Paris-Montparnasse à St-Nazaire par
Le Mans et Sablé avec une distance inférieure de 48 km au trajet
concurrent par Tours et Orléans.
La Gare
de Vay devient en 1902 une simple halte et les trains de marchandises
passent alors sans s’arrêter.
Du Gâvre
à Louisfert la ligne est fermée à tout trafic, le 7 juillet 1971.
(19)
Vay
circuit D Sud
5
Carrières Sables rouges
Les
sables rouges pliocènes sont des sables marins homogènes et de
grains de même taille, fins à moyens, contenant une proportion
notable de grains émoussés luisant, souvent mal ou pas stratifiés
: leur teinte est normalement jaune, mais ils sont fréquemment
rubéfiés à leur partie supérieure. (6)
La
puissance des dépôts pliocènes est variable et liée à
l’irrégularité naturelle de la série aussi bien qu’à
l’érosion : de moins d’un mètre à 15 m à la butte de Cran.
(6)
Un
faciès sablo-graveleux correspond le plus souvent à la parie
inférieure des « Sables rouges » : cependant, il pourrait
également s’agir d’un faciès latéral de ces sables. On observe
en effet localement un enrichissement des sables rouges en éléments
grossiers de quartz, de grès ou de quartzites altérés et roulés.
Dans ce cas les lentilles sableuses s’intercalent dans ces
cailloutis.
Les
gisements du Pliocène graveleux, notamment les gisements situés
entre Vay et le Gâvre font l’objet d’importantes exploitations.
L’épaisseur de la formation varie de 2 à 6 m, en fonction, en
particulier, d’accidents tectoniques du substrat. (6)
11 Fours
à pain, Puits
Les
fours à pain , éléments quasiment incontournables d’un village
ou d’une propriété, ont malheureusement été pour beaucoup
délaissés ou détruits depuis de nombreuses décennies.
Ces
fours sont très souvent isolés, et sans cheminée. Plus rarement
des fours accolés à un fournil ou à une habitation.
On dit
souvent que l’habitat traditionnel est, par ses matériaux de
construction, le reflet de la géologie locale.
Il en
est de même pour les fours à pain. Les pierres utilisées dans la
maçonnerie sont celles disponibles localement. Ainsi, la maçonnerie
sera composée généralement de schiste, mais aussi parfois de grès.
Les
voûtes, elles, sont en briques. Deux dimensions de briques ont été
utilisées : les fines, aussi appelées tuileaux, et des plus
épaisses .
La sole
est également réalisée avec des briques ou dalles de terre cuite,
Les couvertures des fours à pain sont systématiquement réalisées
en ardoises, posées au clou et à pureau décroissant*.
On
retrouva de temps en temps une porte en fonte qui n’était pas
toujours assemblée sur le four.
Bien
souvent, une plaque métallique fermait la gueule; cette porte a
aujourd’hui souvent disparu. (24)
12
Hangars, Granges, Palis
La
commune de Vay présente également de beaux exemples d’architecture
en pierre de Nozay, ce schiste local utilisé dans les fermes et les
manoirs.
Mais ce
matériau est aussi utilisé pour des constructions moins imposantes,
comme les fours à pain, les fontaines et puits de village, mais
aussi les hangars, les granges.
Pour les
Hangars, des palis de taille plus moins importante servent alors
pour habiller les murs.
Les plus
grand palis (longs de plusieurs mètres) servent également de
piliers pour soutenir la charpente.
La
partie haute des murs est souvent bardée de lattes de Bois de
châtaignier.
La
charpente quant à elle est souvent en bois de chêne.
10
Menhir de la Drouetterie
Quartz
gréseux de 3 mètres de haut environ établi sur la rive gauche d’un
sous affluent de l’Isac. (17)
Témoignage
du peuplement de la région dès le Néolithique, et appelé
autrefois le grain de sable de Gargantua, ce menhir , dit de la
Pierre qui tourne, semble marquer un ancien lieu de rassemblement,
peut-être de culte, délimité par d’autres rochers de moindre
taille. (1)
Comme
d’autres menhirs, celui-ci avait été récupéré par le clergé
catholique, qui l’avait christianisé en plantant une croix sur son
sommet. (1)
Vers
l’an mille, après les invasions franques et les incursions des
Normands, un hameau s’établit à proximité, à Bourruen, qui
marque l’implantation des Bretons. Botruen veut dire tertre rouge.
(1)
31
Frairies de Vay
La
Frairie était à la fois : Une division territoriale de l'ancienne
paroisse, une communauté de travail entre les habitants de cette
partie de la paroisse, et une assiette administrative pour la
répartition et la perception des impôts (tailles, redevance
féodale, corvées etc.).
Chaque
Frairie avait son saint protecteur, sa chapelle, ses réunions et ses
assemblées. En 1864, d’après M. de l’Estourbeillon, on
recensait sur Vay, les Frairies du Limousin (Patron : St Milliau), de
Boyenne (Patronne : Ste Anne, puis St-Thébaud), de Bourruen (Patron
: St Cast), de Bain (Patron St Guillaume) et du Bas-Pelliais (Patron
: St Clément).
Vay
Circuit E Sud-Ouest
9
Château de la Cineraye
Ce
château, dont dépendait directement une grande partie de la
paroisse, conserve un donjon du XIVe siècle.
Bois,
pâturages, fermes et maisons du bourg apportaient rentes et
dividendes. (1)
Dès le
XIVe siècle, pendant plus de trois siècles, les d’Avaugour, venus
de Saffré, s’y installent et imprègnent la vie locale. En 1583,
Charles d’Avaugour et sa femme, Renée de la Chapelle embrassent la
religion réformée et soutiennent activement les Rohan à Blain.
Après l’édit de Nantes, les seigneurs protestants adminsitrent
sans heurt une paroisse très catholique. (1)
En 1760,
les Berthou de Kerverzio, nouveaux propriétaires, participent au
financement du presbytère.
En 1784,
Charles Sévère de la Bourdonnaye, marquis de Montluc, devient
seigneur de Vay en épousant la demoiselle de Kervverzio.
Après
l’exil, celui-ci retrouve son domaine acheté pendant la Révolution
par la famille Barbier proche des anciens régisseurs. (1)
1 Eglise
St Pierre Architecture
Dix ans
de dossiers, de démarches, de recherches financières ont été
nécessaires à l’abbé Mabilais avant la pose de la première
pierre de cette église, le 26 septembre 1888, le principal obstacle
ayant été le déplacement du cimetière. (1)
L’abbé
Mabilais décrit l’édifice ainsi : « C’est un monument gothique
du XIIIe siècle perfectionné et plus orné! » Le modèle est
l’église Saint Nicolas de Nantes. (1)
Une
amorce de clocher est montée jusqu’au niveau de la corniche de la
nef lors de la construction, mais il n’est jamais terminé. Seul un
clocheton coiffe en surplomb du portail central, le faîtage et
protège l’horloge. (1)
2 Eglise
St Pierre Mobilier
Bien que
plus récente, une statue de la vierge, en bois doré du XVIe siècle,
est de même facture que l’ancien retable de l’autel principal
(peut-être y était-elle incluse). (1)
Une
statue de vierge à l’enfant drapée dans un costume
caractéristique du XVIIe siècle devait initialement orner l’autel
principal sous le patronage de Saint Pierre qui possédait un retable
Renaissance datant de 1500, désormais abrité dans la Chapelle du
Cougoux à Guenrouët. (1)
En mai
1892, les 28 vitraux en verre peint de l’église sont posés grâce
à de généreux donateurs. Au centre de la rosace du jugement
dernier, le christ juge est entouré de saints personnages de
l’ancien et du nouveau testament (Moïse, la Vierge et Saint
Pierre) et des élus. De part et d’autre sont représentés le
christ dans les nuées soutenu par des anges, Dieu le Père, et des
anges portant les instruments de la passion. Les verriers ont utilisé
la technique de la grisaille rehaussée de jaune, d’argent, de
sanguine, avec des émaux peints. Deux autres rosaces éclairent les
transepts et la nef, dont une représentant Le Livre de la Vie dans
le transept Est. (1)
Pour les
autres vitraux, chaque personnage est représenté sous une arcature,
avec, sur le registre inférieur, une scène de sa vie, avec la même
technique de réalisation que pour les rosaces. (1)
25
Eglise Mobilier 2
En mai
1892, les 28 vitraux en verre peint de l’église sont posés grâce
à de généreux donateurs. Au centre de la rosace du jugement
dernier, le christ juge est entouré de personnages de l’ancien et
du nouveau testament. Les verriers ont utilisé la technique de la
grisaille rehaussée de jaune, d’argent, de sanguine, avec des
émaux peints. Deux autres rosaces éclairent les transepts et la
nef. Pour les autres vitraux, chaque personnage est représenté sous
une arcature, avec, sur le registre inférieur, une scène de sa vie,
avec la même technique de réalisation que pour les rosaces. Les
différents vitraux datent de 1890-1892.
4
Anciens Moulins à vent
Dominant
la zone dépressionnaire des hautes Chevailles, les trois moulins à
vent de Vay, Bel-Air, la Pèzerie et l’Ormet servaient à moudre le
blé, le seigle et surtout le sarrasin. Si le moulin de l’Ormet
garde des vestiges d’une minoterie, celui de la Pèzerie a disparu
et celui de Bel-air est désormais dépourvu de ses ailes. (1)
Le
Moulin de Bel-Air a été créé après 1857, date d’édition du «
Dictionnaire des lieux habités de Loire-Inférieure » de Pinson
qui ne mentionne que les deux premiers moulins à vent et le moulin à
eau de Clégreuc, sur la commune de Vay hors du territoire de ce
qui deviendra commune de La Grigonnais. (5)
Les
meuniers, en septembre et en octobre, allaient chercher les grains en
charrette à cheval dans les fermes et ramenaient la farine et le
son. Le Meunier, homme important dans la commune, était souvent
contesté, voire considéré comme un voleur, car il était soupçonné
de garder pour lui une partie importante de la farine. (1)
Il
pouvait être craint lorsqu’il dépendait d’un moulin à ban.
(1)
9 Point
culminant
Le
relief de la commune de Vay est constitué par le plateau, légèrement
ondulé s’étendant entre la forêt du Gâvre et la vallée du Don
au nord et se prolongeant à l’est par la dorsale d’Abbaretz. A
l’Est de la commune se situent les hauteurs du Plateau avec une
altitude maximale de 97 m et à l’Ouest et au Sud-Ouest ses
retombées avec une altitude minimale de 21 m à l’extrémité sud
de la commune. (16)
On
observe deux principaux systèmes hydrographiques sur le commune de
Vay, avec :
La
partie Nord du territoire drainée par les ruisseaux de Pibordel et
de Clégreuc. Ils débouchent tous deux à l’Ouest dans l’étang
de Clégreuc occupant une dépression au Nord-Ouest de la commune.
Le
ruisseau de l’Etiennais qui draine la partie sud de la commune
jusqu’à l’extrémité sud du territoire puis il rejoint le
ruisseau du Perche, affluent de l’Isac et du Canal de Nantes à
Brest. (16)
A l’Est
de la commune le ruisseau du Pirudel prend sa source sur le
territoire communal, mais poursuit son cours sur la commune de la
Grigonnais. (16)
27
Carrières : Herrouinais …
ZNIEFF
de 18 ha. Anciennes sablières possédant une flore pionnière
remarquable dont une espèce protégée au niveau régional, la
Cicendie fluette, caractéristique des pelouses amphibies annuelles
acidiphiles et oligotrophiles.
Deux
espèces protégées au niveau national sont également recensées
sur la zone, la Boulette d'eau, qui est une petite fougère se
développant sur les sols dénudés des berges des plans d'eau, ainsi
que le Lycopode inondé, dans l'ancienne carrière du Chêne rond. Il
s'agit d'une ptéridophyte extrêmement rare protégée au niveau
national. Le site offre également des niches écologiques
intéressantes pour l'avifaune et les mammifères.
28 Ru du Perche, sablières Pelliais
ZNIEFF de 417 ha, dont 81 sur le territoire communal répartis en deux sites distincts autour du ruisseau du Perche. Anciennes sablières et prairies naturelles situées en bordure de petits ruisseau d'eau courante. Zone abritant plusieurs plantes rares ou peu communes. Intéressante diversité d'odonates dont certaines espèces de libellules et d'agrions rares ou peu répandues dans notre région. Le cours du ruisseau du Perche, abrite une ichthyofaune d'intérêt patrimonial pour le département dont certaines espèces, rares ou peu courantes, sont caractéristiques de ce type de cours d'eau et indicatrices d'un milieu aquatique de qualité en bon équilibre.
Treffieux
1 Église St Grégoire
À
l’arrivée du recteur Huet, en 1753, l’église est en très
mauvais état; les Cahiers de Doléances de Treffieux se plaignent du
fait que le curé ne perçoive que la portion congrue, provenant
uniquement de la perception de la Dîme. L’ancienne église
entourée du cimetière portait la marque des suzerains de la
paroisse, les Barons de Châteaubriant-Derval, qui y avaient des
sièges, des enfeus, ainsi que leurs armoiries peintes. L’édifice
est démoli vers 1880 et laisse place à l’actuelle église dont
l’architecture s’inspire du style gothique. Le clocher est
entouré de quatre clochetons ajourés, ce qui inspire le dicton
selon lequel Treffieux possède une église avec cinq clochers, dont
quatre n’ont pas de cloches.
Trésor
monétaire
Comme
les 36 trésors mis au jour dans le quart nord-ouest de la Gaule et
certaines régions côtières de Grande-Bretagne clos après 270, le
trésor de Treffieux, comme celui de Tourouvre, publié dans un
article, se caractérise par un terminus constitué de monnaies de
Claude II et de Victorin.
Il se
compose notamment de 68 exemplaires de Valérien et Gallien
(253-260), 379 exemplaires de Gallien seul (260-268), 81 exemplaires
de Claude II (266-270), 177 exemplaires de Postume (260-269) et 146
exemplaires de Victorin (269-271).
Sans
ambiguïté, le trésor de Treffieux corrobore le témoignage
d’autres dépôts, quant à la rapidité de pénétration du
numéraire italien en Gaule durant les années 260.
Nombreuses
sont les traces de dévastations (incendies, destructions, abandons
brutaux) qui ponctuent l’histoire des populations urbaines et
rurales de l’Ouest de la Gaule au cours des années 260-270. Dès
lors, dans ce contexte, il ne semble pas absurde d’imaginer que les
dépôts clos sous Victorin portent témoignage d’un temps de
crise.
Croix de
schiste du bourg
Cette
croix pattée du XVIIIe siècle, au très long fût, à l’allure
d’un calvaire est située dans le bourg. Elle repose sur un socle
de schiste à l’entablement mouluré et tranche par son travail
soigné avec d’autres croix de chemin.
Pont sur
le Don
Jusqu’à
la construction de ce pont, le passage du Don sur la paroisse de
Treffieux, ne pouvait se faire que par le pont en bois de la
Fleuriais, situé sur le chemin de Châteaubriant, seul le seigneur y
avait accès. Mal entretenu, trop bas, il était l’objet
d’innombrables plaintes de la part des habitants du sud de la
commune.
Son
entretien était l’une des Doléances des Treffiolais en 1789 «
Monseigneur le Prince de Condé devrait mieux entretenir le pont au
dessus du bourg. »
En
période calme, le Don se franchissait aussi par le gué du Fresne et
par celui du chemin de Châteaubriant.
Le pont
actuel du bourg est construit avec la route départementale N°1, qui
relie Nort à Bain-de-Bretagne sous le Second-Empire.
Croix de
schiste
Ce type
de croix est un exemple des croix de chemin visibles à Treffieux. La
commune en possède près d’une quinzaine, témoin de la ferveur
religieuse et de l’emprise du clergé, notamment au XIXe siècle.
Gare
Ferroviaire
Le 18
juillet 1879, la décision est prise de relier Châteaubriant à St
Nazaire par une voie ferrée. Ces nouvelles lignes à voie unique
sont apportées dans le département par le plan Freycinet. Elles
sont construites par l’Etat Français et les Ponts et Chaussées. À
partir de 1884, l’exploitation de la ligne est confiée à la Cie
de l’Ouest qui ouvre le 18 mai 1885 la ligne de Montoir-de-Bretagne
à St Vincent des Landes via Blain (73 Km), nommée Ligne
St-Nazaire-Châteaubriant. Le 19 mai 1952 marque la fin des trains de
voyageurs entre St Nazaire et Châteaubriant, celle de marchandises
en 1979 entre Le Gâvre et St-Vincent-des-Landes
Manoir
de la Fleuriais
L'ancien
manoir de La Fleuriais appartient, à l'origine, à la famille de
Vay, vassal des barons de Derval. Le dernier descendant, Marie
Gédéon Louis Pierre Henry de Vay, est exécuté à Nantes sous la
Terreur. Le manoir devient ensuite la propriété successive des
familles Bouteiller, Carmickaël de Baiglie et Chanteloup (Roger
Plouay de Chanteloup vers 1900).
Ce
manoir possédait autrefois des douves alimentées par une dérivation
du Don, un étang, une fuie, un moulin et une chapelle privée.
Démoli
peu de temps avant la grande guerre, les pierres vont servir à la
construction de l'école primaire des garçons Sainte Jeanne d'Arc.
Chapelle
de la Fleuriais
Le
Domaine de la Fleuriais, à l’abri des inondations, surplombant un
méandre de la rivière, était le lieu de résidence de la plus
importante famille de Treffieux, les de Vay.
Au
moyen-âge final, l’on ne compte pas moins de 9 petits fiefs sur la
paroisse. Une famille, les Vay, seigneurs de la Fleuriais, finit par
en posséder l’ensemble jusqu’à la révolution française. Leur
mémoire est conservée à travers leur blason qui est devenu celui
de la commune.
Marie
Gédéon Louis Pierre Henri de Vay, peut s’échapper de Versailles,
mais il est arrêté sur ses terres et exécuté à Nantes sous la
Terreur. Par la suite, la propriété est peu à peu démantelée.
Cette
chapelle privée servait également de lieu de culte pour les
habitants du sud de la paroisse lorsque la rivière débordait et que
le pont était impraticable.
Elle
n’abrite la sépulture d’aucun des membres de la famille de Vay,
ceux-ci étant enterrés dans l’église paroissiale, où la famille
avait droit d’enfeu par autorisation des suzerains. Jusqu’aux
années 1960, cette chapelle est restée un lieu de pèlerinage, le
jour de la Sainte Anne.
Étang
de Gruellau
Entre la
rivière du Don et le ruisseau de Sauzignac, une vaste zone
dépressionnaire abrite un étang naturel alimenté par des sources
et des eaux pluviales. Il correspond à un effondrement de tourbières
et est entouré de landes dites secondaires.
Mentionné
dès l’époque romaine, il appartient au Moyen Age à la famille de
Vay de la Fleuriais et occupe à cette époque une superficie de 15
hectares. Vers 1820, les Carmickaël l’acquièrent et l’intègrent
au domaine du Bois-d’Inde. Après la première guerre mondiale,
Louis Herbert, propriétaire de la Blanchardière (Nozay) l’achète.
Il y
construit l’actuelle chaussée ainsi qu’un pavillon de bois et de
pierre.
L’étang
de Gruellau et ses abords appartiennent aujourd’hui à la commune.
Ce site est devenu un vaste espace naturel d’une cinquantaine
d’hectares. L’étang demeure un lieu de passage pour les oiseaux
migrateurs et un lieu d’habitat pour les oiseaux sédentaires. Des
postes d’observation sont installés autour de l’étang. Au cours
de l’année diverses rencontres sont organisées par la LPO (Ligue
de Protection des Oiseaux).
Hydrographie
Le
système hydrographique de la commune s’articule autour du cours
d’eau du Don dont les divers affluents locaux sont en interaction
avec 25 zones humides (couvrant un total de 126ha).
Le Don,
affluent de Vilaine, traverse la commune dans sa partie centrale
également d’Est en Ouest en décrivant de larges méandres dus à
la faible déclivité.
Le
réseau hydrographique naturel est peu important et se limite, en
dehors du Don, à quelques ruisseaux au cours intermittent.
Le sud
de la commune est occupé par une large dépression occupée par
l’étang de Gruellau.
Collection
d’instruments aratoires
CICPR
(Centre International de Culture Paysanne et Rural) La Mulnais
Il
possède une importante collection de matériel agricole de l’époque
de la traction animale. Visites possibles sur rendez-vous
Barrage
de la Fleuriais
Menhir
de la Bazinais
Les
premiers signes de présence humaine sur la commune de Treffieux se
situent au néolithique. Les témoins en sont deux menhirs, celui de
la Roche piquée (aujourd’hui disparu) et celui de la Bazinais,
près du village de Lumien. Ce dernier est une pyramide de grès bleu
veiné de quartz. Il mesure 2,50 m de hauteur pour environ 1,25 m de
largeur
Il est
situé près de l’emplacement du hameau disparu de la Bazinais.
L’abbé
Cotteux, constructeur du calvaire de Louisfert, avec les menhirs du
Castelbriantais, n’est pas parvenu à le transporter.
Ce
menhir était le lieu de rassemblement pour les pèlerins de
Saint-Julien-de-Vouvantes.
Anciens
Moulins
En
dehors de l’unique moulin à eau de la Fleuriais, il existe, au
moins depuis le début du XVIIIe siècle, plusieurs moulins à vent
sur la commune de Treffieux.
Les
meuniers doivent alors par coutume, servir les curés avant tout
autre habitant du village, après que « la poche engrainée est
moulue ». Ne respectant pas souvent cette obligation, le meunier
Bonhomme est condamné au XVIIIe siècle pour l’exemple.
Le
Moulin de la Clé des Bois a perdu ses vergues, et à ses côtés la
minoterie est désaffectée.
Sur le
Don, les moulins situés à la Pile et aux fourcherais, près de la
Morlais, seraient à piler des écorces de chêne et de châtaignier.
Le Tanin
recueilli était envoyé aux tanneries de Châteaubriant.
Fours à
Pain, Puits,
Proche
du moulin seigneurial de la Chaussée de la Fleuriais, ce four à
pain, près du village du Chesnel, était peut-être à ban,
dépendant des de Vay.
Isolé
des habitations voisines, il était probablement utilisé par
plusieurs familles, voire plusieurs hameaux.
La
construction en cul de four, surmontée d’une demi coupole, est en
moellons de schiste, et à l’intérieur en brique réfractaire.
Maisons
de caractère
La
Maclais était un très petit fief, intégré dans le domaine de la
Fleurais. Son blason était une fleur de macle, plante aquatique à
fleurs blanches, dont le fruit à quatre cornes épineuses est appelé
châtaigne d’eau.
La
chapelle disparue de la Maclais avait son fonctionnement assuré par
un legs fait par le recteur de Mésanger, gagé sur les revenus de la
métairie de la Guinguenais.
De
nombreuses longères témoignent ainsi de l’importance de
l’agriculture passée..
Puits,
...
Le puits
dit de « la sucrerie » était utilisé par les gens du village. Sur
une petite colline, entre la vallée du Don au sud et le ruisseau du
Touillonnais au nord, le bourg de Treffieux, exempt de toute eau
vive, était dépendant de ses puits.
Celui-ci
possédait encore sa margelle, usée par le passage d’innombrables
seaux.
Deux
puits étaient situés près de l’église et autrefois au carrefour
près de la vieille cure.
Enclos
des Bordeaux
L’enclos
curvilinéaire des Bordeaux, d’époque indéterminée. Les enclos
circulaires, rattachés à la Protohistoire, présentent dans leur
configuration la plus admise un fossé de forme circulaire qui
englobe une surface pouvant aller de quelques mètres à plusieurs
dizaines de mètres de diamètre.
La terre
alors évacuée sert éventuellement à l'édification d'un tertre
central et/ou d'un petit talus périphérique, élévation parfois
renforcée par la présence d'éléments verticaux, tels que des
pieux en bois ou des stèles en pierre.
Ce type
de monument est généralement classé comme funéraire.