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Puceul Circuit A Nord Ouest
8 Puits
de la Mairie
Puceul
vient du latin : puteolum c'est à dire un petits puits. Du latin
puteus (=puits) + suffixe diminutif – eolum.
La
localité apparaît sous le nom de Puceol (forme intermédiaire entre
Puteolum et Puceul) dans un écrit du XIIIe siècle.
Le puits
de la Mairie, composition décorative réalisée en l’honneur de
l’étymologie du nom de Puceul, n’a pas toujours été situé à
cet emplacement.
Il se
trouvait avant le réaménagement du bourg en 2013 sur la place de
l’église.
Pour sa
construction qui fait la part belle à la pierre de Nozay, schiste
local, un linteau de pierre bleue provenant des carrières de Nozay a
été réutilisé. Gravée dans le schiste l’inscription suivante
est lisible :
MAITRE
MARTIN PLESSIX NOTAIRE ARPANTEUR
…...
ET FAIT BATIR CETTE MAISON EN L’AN 1758
…A ETE
DONNEE PAR Me Y PLESSIX N re ….
7 Fours
à pain, Puits ...
Dans le
village de la Mélatais, un puits commun au village subsiste avec
une margelle en moellons de schiste recouvert de dalles du même
matériau.
Le
village de la Bourdinière a eu jusqu’à onze exploitations
agricoles dans le village. 3 fours à pain étaient en activité.
Un a
disparu, un autre subsiste à l’état de ruines avec une
boulangerie en pisé et le dernier est en état à l’intérieur
d’un bâtiment auquel il est accolé.
Plusieurs
palissades en schiste agrémente le village qui possède également
un puits à margelle d’appareillage en schiste surmontée de dalles
du même matériau.
Un autre
puits subsiste dans une des propriétés du village.
Le
Village de La Rinais laisse entrevoir plusieurs maisons ou bâtiments
où le schiste est largement employé et un ensemble constitué d’un
ancien four à pain et d’un puits à l’état de ruine subsiste
également.
8
Hangars, Granges, Palis
Le
village de la Bourdinière possède plusieurs maisons en appareillage
de schiste encore visible. Plusieurs bâtiments : hangars, granges,
anciennes exploitations agricoles montrent les possibilités de
construction de l’époque (dimensions standard des bâtiments de
6m50 sur 12 m, charpente en chêne).
La
grange proche de la maison à encadrements de briques a été
reconstruite dans les année 1890 en conservant la charpente en chêne
suspendue grâce à des étais, mais en raccourcissant les dimensions
d’un mètre.
Le
Village de La Rinais laisse entrevoir plusieurs maisons ou bâtiments
où le schiste est largement employé sois sous forme de moellons
soit sous forme de long palis fichés verticalement pour soutenir la
charpente en chêne d’un hangar.
16
Ruisseaux de Puceul
La
commune de Puceul se situe en lisière sud du plateau nozéen qui se
prolonge par la dorsale Abbaretz-La Meilleraye-de-Bretagne. Le
territoire est partagé entre les hauteurs du plateau nozéen, qui
s'étendent au nord-ouest de la commune et la plaine de Saffré au
sud-est, occupée par la rivière Isac et ses affluents.
L'ensemble
est situé entièrement dans le bassin versant de la rivière Isac,
elle-même affluent de la Vilaine.
Plusieurs
bassins versants secondaires viennent entailler le plateau de Nozay.
Ils sont tous drainés par des affluents de L'Isac.
On
retrouve cinq bassins versant principaux :
Le
bassin versant situé à l'ouest de la commune a pour exutoire le
ruisseau de la Blandinais.
Celui,
situé à l'est de la RN 137 est drainé par le ruisseau passant à
proximité des villages de la Drugeonnais, du Champ battu, de la
Ménerais et du Landreau.
Le
bassin versant situé au centre de Puceul et à proximité de son
centre bourg a pour exutoire, les ruisseaux de la Rinais, des
Binetières et [celui comprenant le secteur drainé] par le
ruisseau de la Savinais.
Celui
situé au nord et à l'est comprenant la Moulin-Eve et le Sauzay qui
est drainé par le ruisseau du Pas-Sicard.
Au
lieu-dit les Châtelliers,
et sur le coteau près du ruisseau du
Pas-Sicard, plusieurs structures en terre, avec fossés, scories et
cendres, ont été mises en relation par Léon Maître (« Les villes
disparues des Namnètes » 1893 p 268-269) avec l’exploitation du
Minerai de fer.
Dès la
fin du XIXe siècle, l’historien Léon Maître et l’ingénieur
des mines Louis Davy furent les premiers à s’intéresser à la
longue histoire de la métallurgie du fer en Bretagne.
Mais ces
historiens et archéologues du XIXe siècle ont eu tendance à
privilégier l’étude de la période gallo-romaine et à en
surestimer par conséquent l’importance. Léon Maître a avancé
notamment l’hypothèse que beaucoup de ces ateliers étaient
sommairement fortifiés, c'est-à-dire installés sur un
retranchement en terre de forme rectangulaire pouvant avoir plus de
100 m de longueur et protégés par un fossé et un talus.
Cependant
rien n’indique que les Châtelliers, s’ils ont effectivement été
des ateliers fortifiés n’aient pas été utilisés après le Ve
siècle.
10 Jahan
: Point culminant
Sur les
hauteurs de Jahan, on aperçoit un panorama sur la dorsale
topographique d’Abbaretz qui sert de limite de Bassin versant entre
Le Don et l’Isac. Il s’agit du point le plus haut de la commune
qui culmine à 81m sur le plateau . Le point le plus bas se situe en
limite sud de commune, à proximité d'un ruisseau temporaire
affluent de l’Isac, à l’ouest de Bel-Air.
Sur le
plateau de Nozay dont les hauteurs s’étendent sur Puceul entre
Jahan et la Grimaudière, les altitudes relevées sont respectivement
de 81 m et 68 m.
Le
Plateau comporte un plan sommital étroit entaillé par l’érosion.
Guidée ponctuellement par des fractures, il se dessine aujourd’hui
par des modelés de vallons : ruisseau de la Blandinais en limite de
la Grigonnais, ruisseaux de Mélatais, de Rinais, de la Savinais et
du Moulin-Eve, plus à l’est.
L'agglomération
de Puceul s'est développée au pied du plateau, en bordure de la
plaine de Saffré.
Plus au
sud, la plaine de Saffré descend lentement vers le sud-est dans le
prolongement des ruisseaux de l’Isac et du Pas-Sicard.
1 Croix
de Paradis
La croix
de Paradis située sur la commune de Puceul, à proximité de la
route de La Rinais serait une croix dite « julienne », installée
le long des chemins menant au pèlerinage à St Julien de Vouvantes.
Elle est
réalisée sur un socle de petit appareil de schiste recouvert d’une
dalle de pierre de Nozay et possédant une niche. Le fût mesure 2m60
de hauteur, il est de section carrée jusqu’à 0,80m, puis le reste
et le croisillon sont octogonaux . Une inscription est située à
l’avant du fut avec en dessous la date de 1642. Le croisillon
restauré à l’aide d’une ferrure possède un christ de facture
naïve très abimé . Conformément aux croix juliennes, qui sont des
croix de schiste, constituées le plus souvent de deux parties de
section octogonale, avec un fût d’une hauteur moyenne de 2m50,
cette croix a été fragilisée en raison du matériau et de son
ancienneté. La base du fût, qui est carrée, est elle-même
ouvragée par des moulures et possède plusieurs inscriptions
gravées.
Les
croix juliennes possèdent, la plupart du temps, une représentation
très sommaire d’un christ sculpté, avec souvent un simple ovale
pour le visage, des bras démesurés et des mains évasées, des
côtes saillantes, des jambes longues et raides, avec des pieds tout
juste dégrossis, celle-ci possède un large et épais titulus.
11 Etang
de la Rinais
L’étang
de la Rinais, comme celui des Prés Flippes et celui du Sauzay (en
bordure de la RD 121 Nort-sur-Erdre-Nozay) est géré par
l’Association de Pêche Communale Puceuloise .
C’est
un site non affilié à l’Association Agréée pour la Pêche et le
Milieu Aquatique sur lequel on peut pêcher avec des cartes à la
journée (tout public) pour quelques euros.
Pour y
accéder : dans le bourg de Puceul, prenez la direction de Nozay. Au
calvaire (à 50 m), tournez à gauche. L’étang est à 100 m sur la
gauche.
Dans
l’étang de la Rinais, on peut pêcher plusieurs types de poissons
: Tanches, sandres, gardons.
9 Porte
piétonne cimetière
Le
cimetière de Puceul possède de beaux exemples de l’utilisation de
la pierre de Nozay. Son mur d’enceinte est entièrement constitué
d’un petit appareillage en pierre bleue.
L’entrée
du cimetière est ornée d’une porte piétonne possédant un
encadrement en pierre taillée.
Celle-ci
est surmontée de chaque côté de pierres sculptées représentant
des volutes.
Une
superbe croix pattée sculptée avec un fut monolithe de plus de
quatre mètres de haut orne le fond du cimetière.
Plusieurs
tombeaux présentent de beaux exemples de dalles monolithes
surmontant un socle en petit appareillage de pierres taillées dans
le schiste de Nozay.
Ils sont
quelquefois surmontés de belles croix sculptées dans le schiste.
D’autres
croix pattées surmontent le mur d’enceinte du cimetière.
13
Monument aux morts
Sur le
monument aux morts de la commune de Puceul, installé au milieu du
cimetière, sont inscrits les puceulois morts pour la France lors de
la Première Guerre Mondiale, 14 en 1914, 25 en 1915, (26 en réalité)
8 en 1916 (9 en réalité), 6 en 1917, 6 en 1918 (8 en réalité),
plus 1 en 1919 (non inscrit) et 1 en 1920 (non inscrit). Ont été
rajouté les Puceulois morts lors de la seconde guerre mondiale et
lors de la guerre d’Indochine.
Puceul
Circuit B Nord-Est
7 logis
de bourg
Le logis
de la bibliothèque en appareillage de schiste et aux baies
caractéristiques du XVIe siècle s'apparente par sa construction aux
demeures nobles que sont les manoirs
Bâtiment
de la Bibliothèque actuelle (ancienne bâtisse à égouts retroussés
ou coyaux : témoignages de son ancienneté).
Autre
logis du bourg, mais publique celui-là, le bâtiment de la Mairie en
petit appareillage de schiste recouvert de chaux et encadrements de
baies et chaînages d’angle en tuffeau a été construit à la fin
du XIXe siècle avec à ses côtés à l’équerre le bâtiment des
classes de l’ancienne école publique de garçons de la commune.
6 Maison
Montmorency
La
Maison « Montmorency » se trouve dans le haut de la place de
l’église, au bord de la route de Saffré, elle est située à
proximité de l’ancien presbytère (actuel restaurant « Le séquoia
»).
Elle
porte le nom de la famille « Montmorency » , l’une des plus
prestigieuse de la noblesse française (Ville de Montmorency dans
l’actuel département du Val d’Oise).
La
branche qui concerne Puceul est celle des La Neuville, par Georges de
Neuville d’Abbaretz, gouverneur de Châteaubriant et fils légitimé
de Georges de Montmorency d’Aumont dont le père était Claude
Montmorency, Baron de Fosseux (1506-1546).
Un des
propriétaires de la Maison « Montmorency » était Jean de
Montmorency., seigneur de la Neuville en1653. Le nom s’est perpétué
par le frère de Jean, Georges, dont le petit fils a eu une fille,
Marie Anne Claude de Montmorency qu’il maria en 1733 à Louis
Alexandre Xavier le Sénéchal de Carcado (mort en 1763).
Un
linteau de la maison porte un blason sculpté aux armes de la famille
Carcado, d’azur à 7 macles d’or avec une accolade au sommet de
laquelle est l'écu armorié.
Même si
l’apparence de la façade et la tour d’escalier porte la marque
du XVIe siècle, cette fenêtre est du XVIIIe siècle, date de
l’alliance avec les Carcado.
22 Café
« Chez Tonton »
Restaurée,
cette maison à deux étages est un parfait témoin de l’évolution
du bourg de Puceul.
Son
premier propriétaire, peut-être le constructeur, tient un débit de
boisson au rez-de-chaussée.
Par la
suite et pour ne pas avoir à payer l’impôt sur les ouvertures des
maisons, certaines fenêtres sont bouchées.
La
maison est ensuite un cabinet de médecin, l’atelier d’un
tailleur de tissus, et à nouveau une buvette.
Après
la guerre, elle est transformée en salon de coiffure-épicerie,
avant de devenir une nouvelle fois un café.
10 Bois
de la Savinais
Les
boisements les plus importants de Puceul sont le Bois de la Savinais
(au nord du bourg), les Bois de la Grimaudière, de la Tirlais, des
Binetières et de Bohallard. D’autres boisements plus morcelés
existent sur le territoire communal, comme ceux de Toubriant ou à
proximité de Bel-Air. Le bois de la Savinais, communal, est un
élément remarquable. Il est composé de deux parcelles, une de
19,58 hectares en taillis simples et une autre, au sud, de 2008 m2,
en taillis sous futaie.
Le
boisement est constitué essentiellement de chênes, avec du
châtaignier, du hêtre, du merisier et du charme. Le Houx et le
fragon sont également présents.
12
Légende du Serpent
Autrefois,
les bois de la Croix-Merhan, entre Nozay et Marsac, étaient infestés
de vipères.
Le
fermier de la Croix Merhan étant un jour à chauffer son four, vit
venir à lui un vieux mendiant inconnu, qui lui demanda si les
reptiles l’incommodaient toujours.
Sur sa
réponse affirmative, il lui dit qu’il connaissait un moyen de l’en
débarrasser, mais que pour cela il fallait nommer les fiefs de la
châtellenie sans en omettre un seul.
Il
procéda donc à leur appel, en nommant tour à tour toutes les
terres de la région et notamment le fief de la Savinaye. À chaque
nom qu’il appelait, un certain nombre de reptiles venaient se
précipiter dans le four embrasé, mais il eut la malchance d'en
oublier une, où fréquentait un serpent gigantesque.
Ce
serpent, pour venger la mort de ses congénères, poursuivit le
mendiant jusqu’au moulin à vent de Toulon.
Notre
homme, consentit à laisser prendre à son ennemi quelques gouttes de
son sang et le serpent put ainsi se gaver du sang du mendiant, qui
resta presque mort.
Quand
Pierre de Cornulier, seigneur de Toulon, reconstruisit au 16e le
moulin seigneurial, il fit sculpter l'histoire au linteau de la
porte.
27
Manoir de la Savinais
Plusieurs
petites seigneuries dont La Bellière, La Savinaie et Bohallard avec
droit de moyenne justice occupaient jadis le territoire de Puceul et
dépendaient de la châtellenie de Nozay.
Le
manoir de La Savinaie ou Savinaye (XVIe-XVIIIe-XIXe siècle) est une
ancienne dépendance de la châtellenie de Nozay.
Propriété
de la famille Du Matz, héritiers des marquis de L'Estourbeillon,
alliés à la famille La Neufville. . Il ne subsiste de l'ancien
édifice, qu'une tourelle quadrangulaire du XVIIème siècle. Sur la
partie nord est visible un linteau, tréflé, en schiste.
13
Manoirs de Campagne
Le
manoir de La Bellière (XVIème siècle) a été remanié au XVIIe
siècle avec l’ajout de lucarnes et de nouvelles ouvertures en
tuffeau.
Au XVe
s. le sieur BLANCHET, est seigneur de la Bellière et du Pasrobert,
paroisse de Puceul, et de divers lieux des paroisses de St Herblain,
Nozay, Haute Goulaine, Orvault, Derval.
Il
faudrait s’attacher à reconstruire le réseau de parenté de la
famille Blanchet. Pour le moment, il est difficile de voir tous leurs
liens éventuels, mais leurs alliances dans le monde des finances
bretonnes semblent militer pour l’appartenance à une même famille
: Olivier, monnoyeur à Nozay en 1428, père de Jean, châtelain et
receveur de Nozay et commissaire pour la réformation des fouages en
1429 : Pierre, procureur de Nantes en 1469; Jean, procureur-général
du duc en 1482.
4
Anciennes Carrières ...
L’étang
du Sauzais est établi sur le site d’une ancienne carrière de
Pierre destinée à la construction, sans doute un type de schiste
plus ou moins semblable à celui de Nozay.
La
carrière du Sauzay est occupée par un étang bordé de saules et de
toute une série d’arbustes et arbres hygrophiles dont les eaux
sont peuplées notamment de tanches et autres gardons.
5
Gisement d’Attapulgite
Une
prospection préliminaire, réalisée en 1981, en vue de rechercher
des gisements d’attapulgite dans l’ouest de la France avait mis
en évidence un indice prometteur dans le Bassin de Saffré au
voisinage de Puceul.
Une
poursuite de la prospection en 1983 a permis de voir que les niveaux
d’argiles à attapulgite les plus purs et les plus épais semblent
localisés au voisinage du contact entre argiles vertes sableuses et
argiles supérieures vert-clair grumeleuses.
Ainsi un
gisement possible d’e superficie de 30 ha environ a été repéré
au sud de la ferme de la Hubertière à l’est de Puceul.
Les
niveaux à attapulgite (teneur de l’ordre de 70%) ont une épaisseur
variant entre 2 et 5 m, mais des sondages complémentaires étaient
nécessaires pour savoir s’ils constituent ou non une couche
continue.
Ces
argiles à attapulgite étaient susceptibles de trouver un débouché
pour la fabrication de granulés absorbants (90% de la consommation)
malgré des caractéristiques légèrement inférieurs aux produits
espagnols.
Les
granulés fabriqués à partir de ces argiles présentent des
caractéristiques assez proches des granulés à base de sépiolite
espagnole qui représentaient près de 90% de la consommation
française (150 Kt /an)
Puceul
C Circuit central
1 Église
Saint-Martin architecture
Comme
beaucoup d’églises du département, l’église est en très
mauvais état, au XIXe siècle, et trop petite pour accueillir la
population.
En 1885,
l’ancienne église cède la place à un édifice beaucoup plus
vaste, placé sous le même vocable : St Martin.
De forme
octogonale avec une voûte supportée par des colonnes, l’église
est extérieurement de style néo-gothique, avec un clocher très bas
reposant directement sur la nef. Dans l’église de Puceul qui est
de forme octogonale, la nef est aussi réduite que les transepts.
Au
dessus des colonnes des portes d’entrée, on observe des chapiteaux
: Ils ont été réalisés en 2002, à l’initiative de la
municipalité d’alors, par un artiste d’une entreprise de Vallet
chargée de la restauration des édifices religieux. Ces chapiteaux
étaient restés bruts et n’avaient jamais été sculptés.
On y
voit surtout des feuilles de végétaux et des dragons.
Église
St Martin mobilier
Situé
dans la partie droite de la nef dans une saillie formant transept, un
Tabernacle en bois de style Renaissance classé aux monuments
historiques a été restauré en 1955 par Henri Wagner, artiste ayant
séjourné dans la région de Nozay dans les années 1950 à 1970.
La
partie centrale, très ouvragée, est ornée de colonnettes
corinthiennes et flanquée, de chaque côté d’une représentation
d’un saint évêque (St Martin ou St Clair) et de Jean-Baptiste.
Deux panneaux équilibrent l’ensemble, décorés de fruits, de
feuilles et d’angelots.
On peut
également observer de nombreux vitraux datant pour la plupart de la
fin du XIXe siècle et des années d’après guerre(Vie de St
Martin, Histoire de France régionale, Scènes de la vie religieuse).
Autres objets non visibles : Une statue en bois du 13e siècle d’un
saint évêque mitré, crosse dans une main et évangiles dans
l’autre., et un ciboire en argent avec une dédicace : « Donné à
Puceul par Messire Jean de Montmorency, seigneur de la Neuville, 1653
»
12
Séquoia du bourg
Origine
du nom : le nom séquoia a été donné à cet arbre pour honorer la
mémoire du chef amérindien SEE-QUAYAH ou SEQUOYAH, métis de la
tribu des Cheerokees qui joua un rôle important dans la coopération
entre les Cheerokees et les blancs.
Ces
arbres sont originaires de Californie, dans une région située à
180 km de San Francisco
A l’état
naturel, les séquoias géants ne poussent que sur les versants ouest
de la Sierra Nevada, dans des forêts de montagne.
Les
séquoias les plus hauts mesurent plus de 90 mètres et la
circonférence des plus gros dépassent 24 mètres .
Le
séquoia du bourg se dresse dans le jardin de l’ancien presbytère,
juste à côté de l’église qu’il domine de sa hauteur. Il
aurait été planté à la même époque que celui de Bohallard et
que celui de la cure de Saffré (aujourd'hui abattu ). C’est l’un
des plus gros sujets de Loire-Atlantique, mais pas le plus haut.
Sa
circonférence à un mètre du sol était de 6,30mètres, en 1990,
elle est de 7,55m en 2014, sa hauteur est de 28 mètres. Ce séquoia
a donc gagné 1,25 m de circonférence en 22 ans. Comme c'est une
espèce qui aime bien l'eau, il se plaît bien là à proximité du
puits de l'ancien presbytère.
3 Croix
(Rouzioux)
Dans la
commune de Puceul, lors du recensement effectué il y a déjà
quelques années, on dénombrait une vingtaine de croix au total pour
une superficie de 2000 hectares.
Cette
croix, aussi appelée croix Rouzioux du nom de ses propriétaires au
XXe siècle est de style gothique.
Elle est
en schiste et possède une effigie d’un christ sculptée sur le
croisillon comme celle de la route de Saffré, à la sortie du bourg.
Elles
ont été conçues et exécutées, non par des sculpteurs de
profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de
pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation
de la figure humaine.
4
Fontaine St Clair
Qui
était St Clair ? : De Rome, Saint-Clair fut envoyé comme
missionnaire en Armorique. Il s’établit d’abord à Nantes, dont
il devint le premier évêque, mais St Clair est ensuite parti
évangéliser les contrées qui sont devenues les diocèses de Vannes
et de Rennes. La tradition veut que St Clair meurt à Réguiny
(canton de Rohan, arrondissement de Pontivy).
La
fontaine actuelle date du XIXe siècle, elle est située route de la
Bourdinière dans une rue à sens unique.
La
Statue de St Clair est dressée au dessus de la fontaine sur un
monticule de pierres.
Des
processions ont persisté jusque dans les années 1980. On venait s’y
laver les yeux et le visage et on y amenait les enfants qui
présentaient un retard à marcher.
Les
villageois lors des processions partaient de l’église St Martin,
précédés des croix et des bannières.
Avant
le retour à l’église le prêtre prononçait son homélie du haut
du monticule surplombant la fontaine.
Aujourd’hui
les processions ont disparu, mais dans le jardin d’herbes
médicinales, derrière la source sacrée, on retrouve la mémoire
des plantes et l’énergie des cultes anciens.
9 Etangs
communaux
Les
étangs communaux de Puceul, comme celui des Prés Flippes et celui
du Sauzay (en bordure de la RD 121 Nort-sur-Erdre-Nozay) sont gérés
par l’Association de Pêche Communale Puceuloise .
Ces
sites ne sont pas affiliés à l’Association Agréée pour la Pêche
et le Milieu Aquatique et l’ on peut y pêcher avec des cartes à
la journée (tout public) pour quelques euros.
L’étang
des prés Flippe a la réputation de disposer d’une eau en
abondance même dans les périodes les plus chaudes des années de
sécheresse et les agriculteurs des alentours viennent y remplir leur
tonneau à eau pour abreuver leur bêtes.
Des
nénuphars aux fleurs blanc-rosé donnent une touche de couleur sur
les eaux souvent limpides de cet étang aux eaux relativement
profondes, mais malheureusement sujettes à des plantes aquatiques
plutôt envahissantes au grand dam des pêcheurs.
6
Ancienne Voie romaine
« Une
voie romaine connue dans le pays sous le nom de levée de Saumur,
traverse le territoire de Puceul, à 1500 m environ au sud du bourg;
je l’ai suivie entre la route de Saffré et les nouvelles
constructions du Tertre. Sur le chemin du Rôs qu’elle traverse,
elle forme un bourrelet pierreux que le passage des charrettes n’a
pu détruire; de ce point, elle se dirige à l’ouest vers le moulin
de la Rouaudière en servant de chemin sur une partie de ce parcours.
On parle
d’un trésor caché sous les grosses pierres de cette voie et
contenant près d’une barrique d’argent renfermée dans un vase
entouré de cercles d’argent. A l’est, la levée se dirige vers
le Pont de pierre où elle est encore assez visible ». Pitre de
Lisle du Dréneuc Dictionnaire Archéologique de la Loire-inférieure
1880
Entre
Vay et de Puceul, elle se voyait si distinctement il y a 50 ans, que
M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m
dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les
contre-fossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la
catégorie des voies militaires, dites consulaires ou impériales,
[telle la voie Vannes-Angers ] Compte tenu de l'emprise au sol, on
peut conclure qu'il s'agissait d'un axe important, s'apparentant à
une «autoroute» de l'époque.
«Une
voie prioritaire pour la poste, le commerce»
Puceul
D Circuit Sud
11 Stèle
du Grand-Chemin
Cette
stèle, installée sur la tombe d’un ancien prêtre réfractaire
enterré, en ce lieu, avec son cheval, a été réalisée dans les
années 1950 par Gilbert Massé, artisan local.
L’entourage
de la stèle en tuffeau provient de l’ancien autel de l’église
St Martin de Puceul mis à disposition par l’abbé Victor Guillé.
Le
prêtre réfractaire enterré ici a semble-t-il été une des
victimes de la Virée de Galerne.
La Virée
de Galerne est une campagne militaire de la Guerre de Vendée pendant
la Révolution française qui s'est déroulée dans le Maine, en
Bretagne, en Normandie et en Anjou. Elle tire son nom de gwalarn, mot
breton qui désigne le vent de noroît (nord-ouest).
Il
s'agit de l'expédition effectuée par l'armée vendéenne qui, ayant
traversé la Loire après la défaite de Cholet le 17 octobre 1793,
se rend à Granville dans l'espoir d'y trouver des renforts en
provenance d'Angleterre.
A
l’issue de la Virée de Galerne, l’armée vendéenne ayant échoué
devant Granville en novembre 1793 puis au Mans le 10 décembre se
replie vers Savenay (Loire Atlantique) où elle est anéantie par
l’armée républicaine le 23 décembre 1793.
2 Manoir
de Bohallard
C'est
l'un des plus anciens bâtiments de la commune, situé au centre de
la paroisse de Puceul, à l'époque où elle s'étend jusqu'à
l'Isac.
La
première mention de Bohallart se rencontre dans un vieil inventaire
du XVIe s.
Bohallart
pourrait donc être à l’origine la propriété d’une famille
noble qui y aurait construit un petit manoir, soit pour y résider
dans un premier temps avant de l’abandonner, soit plus sûrement
pour en faire directement une métairie noble, pratique courante aux
XV-XVIe.
À
l'étage du manoir de Bohallard, les baies de schiste avec un léger
chanfrein, surmontés de linteaux en accolades, gardaient autrefois
leurs meneaux horizontaux. Les meneaux croisés du rez-de-chaussée
ont été enlevés.
MarieGéraud,
née en 1652, fille de Jacques Géraud, sieur du Houssay (en Saffré)
et du Bohallart (en Puceul) reçoit Bohallart (les seigneuries plus
importantes revenant à ses ainés). Elle est mariée avec Jean
Pigeaud sieur de la Belliere. Le 26 septembre 1680, Henri de Bourbon
Condé, seigneur de Nozay, déclare au roi Louis XIV dans son aveu
que relèvent de sa chatellenie de Nozay et lui doivent hommage «
escuyer Jean Pigeault sieur de la Belliere a cause de Marie Gerault
sa femme pour la maison et fief du Bois Allard».
3
Château de Bohallard
En 1893,
la famille Carouge, originaire de Guémené-Penfao, achète ce
domaine, dont fait partie cette demeure de maître, construite en
1833 dans un style « néo-château de la Loire ».
Pressée
d'investir sa dot dans la pierre, Madame Carouge cherchait une maison
assez vaste pour l'accueillir à la belle saison, avec quelques amis
et la nombreuse domesticité qui accompagne la bourgeoisie parisienne
en villégiature à la fin du XIXe siècle.
La
partie centrale du château et les angles de chaîne sont en tuffeau,
les ailes sont en petit appareil de schiste.
Vers
1850, le propriétaire, notaire menacé de faillite, avait mis le feu
au Château pour le prime à l'assurance. Le bâtiment a été
ensuite refait à l'identique.
Le
décor intérieur, caractéristique de la fin du XIXe siècle, est en
stuc, faux marbre et dorures, qui répond aux colonnes également en
faux marbre.
Après
le décès de Mme Carouge, le Château passa alors naturellement à
sa fille qui ne lui survécut pas longtemps. Après quelques années
d'indivision, le Château échut à Hubert Saint Girons (l'homme aux
serpents) qui en fit son laboratoire. Hubert St Girons le petit fils
meurt à Bohallard le neuf en 2000, sa femme est depuis cette date
propriétaire du château.
15
Anciens Moulins à Vent
Dès
1931, il n’y avait plus aucun moulin à Puceul. Le dernier moulin à
vent en activité se situait au Moulin-neuf. Il a disparu entre 1911
et 1931.
En 1951,
encore, lorsqu’Annick Ballu est arrivée au Moulin-neuf, des
pierres de l’ancien moulin étaient encore visibles dans le champ
qui fait face à la maison d’habitation. Annick nous indique :
«
Alfred Ballu, né en 1896, le père de mon mari, nous disait qu’en
venant de l’Hôtel-Ferrand chez son grand-père, un jour, il a vu
le moulin en feu. Le dernier meunier était un Josse. Ils étaient
meuniers de génération en génération. La maison qui borde la
nôtre était une minoterie ».
D’après
les listes nominatives des recensements de la population, il restait
seulement un moulin à vent au Moulin-neuf à Puceul en 1911 avec 2
meuniers.
Alors
qu’ils étaient encore trois en 1876 pour quatre meuniers
(Moulin-neuf) (Rouaudière) (Moulin de Bohallard).
Et en
1846 on en comptabilisait six et 7 meuniers (Moulin-neuf)
(Rouaudière) (Moulin de Bohallard)(Moulin Hamon) (Moulin du Bois
Jahan) (Moulin Mortrais) .
Peut-être
même 7 si l’on comptabilise deux moulins à Jahan comme l’indique
la carte de l’atlas de Tollenare en 1855.
Grigonnais Circuit A Est
5 Ancien
Presbytère Mairie
A
l’origine, La Grigonnais était un ancien hameau de la Paroisse de
Vay dont il ne restait que quelques traces.
Dans
l’année 1856, Monsieur MÉREL, prêtre de la paroisse de Vay, né
à La Brunelais, y fit bâtir une petite maison de fermier. C’est
après son arrivée sur La Grigonnais (en 1859) que germa l’idée
de création d’une paroisse. Après la construction de l’église,
inaugurée en 1862, la maison mise à disposition par l’Abbé MÉREL
devint le presbytère de la paroisse en 1863. La maison de l’Abbé
MÉREL n’est pas appropriée aux besoins d’une cure, Le nouveau
presbytère fut construit en 1875, il est devenu la Mairie actuelle.
Le lieu
d’implantation de l’église, du fait de la proximité de la
maison de l’Abbé MÉREL destinée à devenir la cure, se fit en
juillet 1859 pour « Les bois de La Grigonnais ». L’église est
officiellement ouverte en 1862. La paroisse fut créée
officiellement le 30 décembre 1863 par un décret impérial de
Napoléon III et de Monseigneur JACQUEMET, évêque de Nantes.
1 Eglise
Saint-Victor Architecture
La
construction de l’église débuta en décembre 1859 pour une
ouverture officielle le 21 septembre 1862. L’église St Victor a
été construite en pierre de Nozay et tuffeau avec comme
entrepreneur Monsieur Gilard.
De style
néogothique, cette église en forme de croix latine possède des
harpes de murs et des entourages d’ouvertures en tuffeau.
Du fait
de l’absence initiale de cloches, les offices étaient annoncés
par une clochette que l’on agitait à la main.
Le 9
juin 1876, le Conseil Paroissial décide de la construction du
clocher.
2 Eglise
St Victor Mobilier
Les six
vitraux de la nef réalisés en 1890 par le Maître-Verrier Meuret,
évoquent 42 scènes de l’Ancien Testament. Cette iconographie
reprend, notamment, des thèmes directement liés à la libération
d’Israël par le roi perse Cyrus.(20) (64)
Le
Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour la famille
Malo de la Grigonnais, était initialement placé sur un calvaire.
Les
intempéries l’ayant abîmé, il a été réparé et abrité dans
l’église.
Le
maître autel est orné de cinq statues en bois polychrome, sculptées
par J.-P. Fréour, représentant les saints patrons des cinq frairies
de la Grigonnais, parmi lesquels saint Victor, patron de la paroisse
et ermite de Campbon au VIe siècle, St Ruellin, patron de la frairie
de Licouët, et évêque de Tréguier et Saint Bily, patron de la
frairie de Carheil, martyrisé par les Normands dans la première
moitié du Xe siècle. (20) (64)
3 Eglise
St Victor Mobilier
Cette
église abrite une galerie de statuettes de saints, classée le 26
août 1962 à l’Inventaire des Monuments Historiques. (64)
Posées
sur les boiseries de chêne du cœur de style néogothique, ces
statues représentent notamment St Vincent de Paul, Saint Rogatien et
Donatien, .Saint Clair et Saint Félix de Nantes, Saint François d'
Assise …(20)(53)
Les 28
statues, en plâtre polychrome, posées sur les boiseries du chœur,
datent de 1879 (50)
De style
néogothique, classée également, la chaire à prêcher, œuvre en
chêne des établissements Barranger, est ornée de seize statues
polychrome, réalisées par les établissements Barbier de Nantes.
(20) (64) (voir photo)
Elles
représentent, notamment, les apôtres et les évangélistes. (20)
21
Mobilier Eglise 3
De style
néogothique, la chaire à prêcher, œuvre en chêne a été
fabriquée par les établissements Barranger de Nantes en 1880.
Classée en 1989 par le ministère des affaires culturelles, elle est
ornée de seize statues polychromes représentant, notamment, les
apôtres et les évangélistes. (20)
Sur la
photo, les évangélistes Marc, Jean et Luc, avec respectivement un
lion, un aigle et un taureau
Le
Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour une
famille de La Grigonnais était initialement placé sur un calvaire à
La Guillaudais. Les intempéries l’ayant endommagé, il a été
réparé et abrité dans l’église.
4 Croix
remarquables
Sur le
socle de cette croix pattée, de schiste, réalisée en 1864, un
cadre vitré contient des photographies en médaillon des soldats de
la commune morts lors de la Première Guerre mondiale.
Le
Sculpteur de cette autre croix en schiste de 1843 est Jean Perraud.
Ouvragée, avec une petite niche dans le fût pour recevoir une
statue, cette croix est ornée d’un Christ sculpté dans la masse.
Elle est
l’une des 35 croix réparties sur le territoire de la commune.
6 Maison
de Caractère (Bédodu)
Le
Manoir de Bédodu remonterait au début du XVIe siècle, il était
construit en quartz et schiste.
Un acte
notarié du 28 novembre 1686 mentionne les propriétaires de l’époque
: Anne Mérel veuve de François Fresche sieur de Bedodu. La
découverte d’ossements humains par un cultivateur dans les années
1930 confirme la thèse selon laquelle des émigrés se seraient fait
tuer à cet endroit en voulant fuir pendant la Révolution. Deux
supports de cheminée sculptés en têtes de bélier et des entrées
voutées, désormais bouchées subsistent de l’ancien manoir.
4 Sites
métallurgiques
Près
des fermes de Boisdun et du Fayel, les paysans ont détruits de «
petites constructions circulaires » en briques dans lesquelles L.
Maître en 1893 voit des fours pour traiter le minerai de fer.
« Les
cultivateurs de Boisdun et du Fayel se rappellent parfaitement qu'en
défrichant leurs landes, ils ont démoli de petites constructions
circulaires de 1 m. 30 de diamètre, si remplies de briques bordées
et brûlées, qu'ils sont convaincus d'avoir découvert des fours.
Leur
impression se traduit de la même manière partout où ils renversent
des creusets ou des forges ; ils répètent également la même
formule : « Nous avons démoli deux ou trois fours. »
Dès la
fin du XIXe siècle, donc, l’historien Léon Maître et l’ingénieur
des mines Louis Davy furent les premiers à s’intéresser à la
longue histoire de la métallurgie du fer en Bretagne. Les anciennes
mentions de vestiges de fours attribués à l’époque gallo-romaine
sont nombreuses, et Léon Maître a en outre avancé l’hypothèse
que beaucoup de ces ateliers étaient sommairement fortifiés.
Cependant
rien n’indique que les Châtelliers, s’ils ont effectivement été
des ateliers fortifiés n’aient pas été utilisés après le Ve
siècle.
6
Ancienne Voie romaine
Léon
Maître en 1886 évoque cette voie romaine : « Sur la lande de
Clangaran, elle fait séparation entre les paroisses de Vay et de
Puceul, et se voyait si distinctement il y a 50 ans, que M. Bizeul a
pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans
l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les
contre-fossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la
catégorie des voies militaires, dites consulaires ou impériales»
Des
voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845 :
« Ce
qui m’a fait croire que la voie, depuis la fontaine Preslan,
servait de limites aux communes de Vay et de Puceul, c’est qu’elle
va passer en sortant de la lande de Clan-Garan, entre les villages du
Fayet ou Foyet en Vay et l’Hôtel-Ferrant en Puceul.
Elle ne
laisse le Fayet qu’à quelques centaines de mètres au nord puis
traverse le bout septentrional du bois de Bot-Allard, et coupe
aussitôt la grande route de Nantes à Rennes, à peu près à angle
droit. »
Grigonnais
Circuit B Ouest
23
Section de commune
Avant
1885, La Grigonnais n’était qu’un modeste village, sur lequel on
implanta l’église, en raison de la proximité d’une maison
construite par le curé, destinée à devenir la cure de la nouvelle
paroisse.
René
ORION, juge de paix à Nozay et habitant le logis de « La Rochette »
(actuellement le 6 de la Route de l’Océan), bon catholique mais
fervent républicain et à ce titre, hardi défenseur de l’école
laïque, fut l’instigateur de l’érection de La Grigonnais en
section de commune en 1885.
René
ORION sera élu Adjoint-spécial de la section de commune en 1885 et
battu aux élections de 1904.
10
Relief de la Commune
Le
relief de la commune est peu marqué.
La
commune se présente comme un plan incliné qui descend de 80 mètres
au Nord-Est (La Platrouais) à 24 mètres au Sud-Ouest (L’Etriché).
La Partie Sud-Est se présente comme un vaste plateau d’altitude
comprise entre 40 et 50 mètres.
On
distingue deux bassins versants :
- Celui
du ruisseau de Pirudel pour la majorité du territoire,
Le
ruisseau du Pirudel traverse la commune en suivant cette pente pour
atteindre la pointe Sud-Ouest de la commune (où il devient le
ruisseau du Cep).
- Celui
de la Blandinais en limite est du territoire.
Le
ruisseau de la Blandinais délimite la commune à l’Est. Sa vallée
est plus encaissée.
Pratiquement
la totalité du territoire communal est drainé par le ruisseau de
Pirudel devenant le ruisseau du Cep affluent rive gauche du ruisseau
du Perche qui se jette dans l’Isac en amont de la commune de Blain.
La
partie Est du territoire est drainé par le ruisseau de la Blandinais
qui matérialise la limite communale avec la commune de Puceul.
3
Moulin de Beautrait
Sur le
territoire de la commune de la Grigonnais, on recensait en 1857 un
moulin à vent, le Moulin Bautré qui appartenait à Monsieur Luce.
Une ancienne minoterie de la seconde moitié du XIXe siècle et du
XXe siècle, en quartz et schiste a été démolie sur le site de
Beautrait. Succédant à un moulin, cette minoterie a été
construite sur un tertre qui portait un nom d’origine bretonne, Bot
Rieul, bot signifiant tertre, Rieul étant le saint protecteur de la
frairie dont la chapelle se trouvait sur les landes à proximité.
La
minoterie a appartenu à la famille Luce, dont l’un des membres,
Henri, a été Directeur d’école et commandant dans la Résistance.
Francis
Luce fut l’un des acteurs de la transformation de La Grigonnais en
commune.
7 Maison
de Caractère (Cran)
Cette
maison à étage a été construite probablement aux environs de
1610, par la famille Henriet, de la Chesnaie de Cran, de religion
protestante, alliée aux Rohan du Château de Blain.
Le
seigneur de Rohan afferme des prés à Pierre Henriet, sieur de Cran,
et le paye 9 sous par jour et par cheval quand il séjourne à Blain,
celui-ci est en 1624, concierge du Château de Blain, il doit aussi
nourrir les Daims du Parc.
Henri
Henriet, fils ou frère de Pierre, sieur de Cran, est conseiller du
roi, maître particulier et juge ordinaire des Eaux et Forêts du
Gâvre et du Bas Comté
5
Carrières Sable rouge
Les
sables rouges pliocènes sont des sables marins homogènes et de
grains de même taille, fins à moyens, contenant une proportion
notable de grains émoussés luisant, souvent mal ou pas stratifiés
: leur teinte est normalement jaune, mais ils sont fréquemment
rubéfiés à leur partie supérieure. (6)
La
puissance des dépôts pliocènes est variable et liée à
l’irrégularité naturelle de la série aussi bien qu’à
l’érosion : de moins d’un mètre à 15 m à la butte de Cran.
(6)
Un
faciès sablo-graveleux correspond le plus souvent à la parie
inférieure des « Sables rouges » : cependant, il pourrait
également s’agir d’un faciès latéral de ces sables. On observe
en effet localement un enrichissement des sables rouges en éléments
grossiers de quartz, de grès ou de quartzites altérés et roulés.
Dans ce cas les lentilles sableuses s’intercalent dans ces
cailloutis.
Les
gisements du Pliocène graveleux, notamment les gisements situés
entre Vay et le Gâvre font l’objet d’importantes exploitations.
L’épaisseur de la formation varie de 2 à 6 m, en fonction, en
particulier, d’accidents tectoniques du substrat. (6)
17
Sablières de la Place Ancienne sablière possédant une flore
pionnière remarquable ( 2 espèces protégées : une plante
carnivore la Rossolis à feuilles rondes, et une petite fougère
aquatique, la Boulette d'eau, abondante au nord de la plus petite
sablière et en pleine expansion sur les vases sableuses de la plus
grande. Les potentialités de ce site sont importantes au vu de
l'évolution probable vers la lande humide et la présence dans des
sablières proches de celles-ci, d' espèces patrimoniales pouvant
coloniser le site à moyen ou long terme. Sur le plan faunistique, ce
site présente une glande richesse et diversité d'odonates avec 16
espèces s'y reproduisant dont plusieurs taxons rares.
8 Zones
humides à Fritillaires
La
Fritillaire, parfois appelée "Gogane" ou "Œuf de
pintade" est une tulipe sauvage typique des zones humides dont
elle indique le caractère permanent (non semée ou retournée).
De
floraison très précoce (mars et avril) et particulièrement
éclatante, avec ses clochettes violines, elle se révèle être un
très bon indicateur de la valeur floristique potentielle d'une
prairie.
Elle se
développe aussi très souvent dans des prairies qui ont un intérêt
pour une espèce de faune rare ou menacée, comme le Râle des genêts
ou le Tarier des prés. Ces espèces sont un enjeu majeur pour la
région Pays de la Loire .
Le nom
donné à cette fleur est descriptif puisque « Fritillaria » vient
de « Fritillus », soit « cornet pour jeter les dés » en latin,
et que « meleagris » signifie « pintade », les pétales tachetés
de la Fritillaire rappelant le plumage de l’oiseau.
La
floraison de la Fritillaire est précoce. Sous nos latitudes elle
débute en moyenne mi-mars et dure environ un mois. Des variations
peuvent cependant être observées selon la localisation et le
caractère humide des stations
22
ZNIEFF du ru du Perche
Anciennes
sablières en eau progressivement recolonisées par la végétation
et zone bocagère constituée de prairies naturelles situées en
bordure de petits ruisseaux d'eau courante. Zone présentant une
intéressante diversité de formations végétales abritant plusieurs
plantes rares ou peu communes.
Intéressante
diversité d'odonates dont des espèces de libellules et d'agrions
rares ou peu répandues dans notre région. Le cours du ruisseau du
Perche, abrite une Ichtyofaune peu courante (certaines espèces,
rares ou peu courantes pour le département, indiquent une eau de de
bonne qualité.
La Chevallerais
1
Fontaine ND B. Nouvelles
Proche
de l’actuelle église et située derrière la mairie, qui était
une ancienne école., cette fontaine est liée au culte de
Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.
L'édifice
actuel qui protège la source date de 1889, il a été réalisé en
brique et couvert d'un toit à double-bâtière, il a remplacé un
édicule du XVIIe siècle. Au-dessus du portillon d'accès à la
source se trouve un ex-voto qui remercie la Vierge d'avoir protégé
la commune durant la dernière guerre.
On
raconte que c’est près de cette source qu’un chevalier blessa
son compagnon de chasse au XVIIe siècle. Il fit alors un vœu de
construire un oratoire pour sa guérison : origine de l’ancienne
chapelle ND de Bonnes Nouvelles.
De
chaque côté du portillon sont apposés des ex-voto.
Sur
celui du centre est gravée la mention suivante : Reconnaissance à
Notre-Dame de Bonnes Nouvelles 1939-1945.
A
l'intérieur de l'édifice sur le mur du fond l'épigraphe : "Notre
Dame de Bonne Nouvelle priez Dieu pour nous" est
accompagnée d'une statue représentant la Vierge, l'enfant Jésus
dans ses bras.
2
Église de la Chevallerais
Détruite
en 1794 , lors de la débâcle des armées de Vendée la chapelle
primitive est reconstruite à la Restauration. Trop petite pour le
bourg alors en expansion, elle est remplacée en 1853 par cette
église , qui à pour modèle l’ancienne église de St Jacques de
Nantes.
La
Corniche est en pierre bleue de Nozay. Par souci d’économie, la
voûte de pierre initialement prévue est remplacée par une
charpente de Bois. Le Clocher restauré, a une base renflée se
prolongeant en une flèche légère. Une belle flèche , bien
charpentée, surmonte la façade.
Vers
1794, après l’incendie de la chapelle, l’aubergiste Legoux cède
une petite cloche, à la paroisse de la Chevallerais.
C’est
la cloche de Dame Olive de lacci qui, comme l’indique la légende
en lettre gothiques gravées sur le Bronze, l’avait offerte à
l’abbaye de Bout-de-Bois, en MCCCCXLIIII, 1654.
Au
fond du transept nord, cette cloche fixée au mur, issue de
l’ancienne abbaye de Bout de Bois, est l’une des plus anciennes
dans le département.
3
Église de la Chevallerais
L’église
abrite aussi la statuette polychrome de « Notre Dame de Bonne
Nouvelle ». Lors d’épisodes tragiques de la révolution, la
chapelle construite à l’emplacement actuel de l’église a été
brûlée, et la statuette aurait été sauvée de l’incendie par un
soldat qui l’aurait confiée à une fillette de 13ans (voir vitrail
dans l’église). A l’arrivée de M. FOULON Curé vers 1860 elle
est restaurée et peinte. L'autel du transept gauche (nord) est dédié
à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle; celui du transept droit est dédié
à Saint-Joseph. . L'église est construite dans un style mêlant
néo-roman et néo-gothique : les fenêtres sont en arc brisé tandis
que l'abside, soutenue par des contreforts, est semi-circulaire.
Il
faut noter que la chapelle des fonts baptismaux se trouvait
immédiatement à gauche en entrant, sous le porche, comme l'atteste
le vitrail représentant le baptême de Clovis. Cependant,
contrairement à l'usage répandu, cette chapelle a été transformée
en débarras et les fonts baptismaux transportés, après le concile
Vatican II sans doute, à gauche de l'autel. Il est aussi assez rare
de voir une horloge accrochée à la tribune, au-dessus de l'entrée.
4
Chaire de l’église
La
chaire, qui appartenait primitivement à l'église abbatiale de
Paimpont, date du XIII-XIVe siècle : cette chaire est restaurée en
1860.
En
bois de chêne, cette Chaire appartenait à l’église abbatiale de
Paimpont, elle a a été réalisée par la main d’un moine
Bénédictin.
C’est
le docteur Foulon, Frère du Curé de la Chevallerais, qui la
retrouve, vers 1860 dans les combles de l’abbaye.
Elle
est alors restaurée par un ouvrier Nantais et vernie au tampon.
5
Croix et calvaires
Les
croix rustiques érigées le long des chemins, soit aux carrefours,
soit dans les cimetières et qui portent, sculptée en relief
l’effigie du Christ, peuvent être classées en plusieurs
catégories, en se basant sur les diverses formes de croix.
Le
Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en
Bretagne, une assez grande fantaisie règne dans les représentations
religieuses sculptées et peintes.
A
part quelques rares monuments typiques des XIVe et XVe siècles,
presque toutes les croix bretonnes appartiennent aux XVIe, XVIIe et
XVIIIe , voire au XIXe siècle.
La
sculpture bretonne est surtout populaire et par conséquent rustique
et naïve; elle a été conçue et exécutée, non par des sculpteurs
de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de
pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation
de la figure humaine.
6
Voie romaine (histoire)
Léon
Maître en 1886 évoque cette voie romaine : « Sur la lande de
Clangaran, elle fait séparation entre les paroisses de Vay et de
Puceul [La Grigonnais et La Chevallerais plus précisément], et se
voyait si distinctement il y a 50 ans, que M. Bizeul a pu mesurer sa
largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et
de 20 m , avec les accotements entre les contre-fossés, largeur
exceptionnelle qui la classe dans la catégorie des voies militaires,
dites consulaires ou impériales, et qui se retrouve uniquement sur
la voie de Blain à Port-Navalo par St Gildas des bois et Férel »
Des
voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845 : « Ce
qui m’a fait croire que la voie, depuis la fontaine Preslan,
servait de limites aux communes de Vay et de Puceul, c’est qu’elle
va passer en sortant de la lande de Clan-Garan, entre les villages du
Fayet ou Foyet en Vay et l’Hôtel-Ferrant en Puceul.
Elle
ne laisse le Fayet qu’à quelques centaines de mètres au nord puis
traverse le bout septentrional du bois de Bot-Allard, et coupe
aussitôt la grande route de Nantes à Rennes, à peu près à angle
droit. »
7
Ponts en schiste
La
commune, entourée en quasi-totalité de cours d'eau, a construit des
ponts afin de les franchir. On en comptabilise quatre, partiellement
en schiste (socles, culées, piles et tabliers) Ce sont les ponts du
Domaine, de la Blandinais (« le pont misère »), de la D 27 et de
la route de Coguet.
Les
schistes ont été très largement employés à partir des carrières
de Nozay, pour faire des moellons bruts ou équarris utilisés pour
la construction des ponts sur l’Isac ou même le Canal de Nantes à
Brest à proximité de La Chevallerais.
8
Canal de Nantes à Brest
Lancée
par l’empereur Napoléon 1er en 1804, la construction du Canal
commence en fait en 1811 et s’achève en 1842, première année de
libre navigation sur toute sa longueur. La section de Nantes à Redon
comporte 17 écluses dont 9 sur les communes de Blain et La
Chevallerais.
Le
canal est longtemps utilisé comme voie commerciale, pour le
transport par péniche. Au Port de Blain, au début du siècle
dernier, on déchargeait des denrées alimentaires, des barriques de
vin, du sable de Loire, des engrais…
Et
la péniche repartait avec un fret de pommes à cidre, de troncs de
chêne, de sabots du Gâvre, de charbon de bois… A la vitesse du
pas du cheval !
À
la cale de La Chevallerais, dans les années 30, les bateaux y
déchargeaient du sable, des sacs de chaux, des engrais entreposés
dans la petit maison du syndicat.
C’est
maintenant l’activité de plaisance qui, avec la pêche et la
randonnée, fait la vie du canal.
9
Hangars, Granges, Palis
Le
schiste est aussi utilisé dans des constructions moins imposantes,
comme les fours à pain, les fontaines et puits de village, mais
aussi les hangars.
Des
palis de taille plus moins importante servent alors pour habiller les
murs.
Les
plus grand palis (quelquefois longs de quatre mètres) servent
également de piliers pour soutenir la charpente.
La
partie haute des murs est souvent bardée de lattes de Bois de
châtaignier le plus souvent.
La
charpente quant à elle est souvent en bois de chêne.
10
La Fête des Battages
Une
tradition : La fête des battages.
Elle
a lieu, depuis 1972, le dernier dimanche de juillet, et a pour objet
de faire connaître les gestes et techniques traditionnels des
battages en vigueur au début du vingtième siècle.
Les
« battoux » sont, chaque année, à la peine autour de l’ancienne
batteuse et de la locomotive à vapeur. Des attelages de chevaux et
de bœufs assurent le transport des récoltes.
Ce
jour-là, on assiste à la fabrication du pain, du beurre à la
baratte, à la tonte de moutons et au travail de la laine jusqu’à
la fabrication d’un couvre-lit ainsi qu’au marché campagnard.
11
Fours à pain, Puits,...
Les
fours à pain , éléments quasiment incontournables d’un village
ou d’une propriété, ont malheureusement été pour beaucoup
délaissés ou détruits depuis de nombreuses décennies. Ces fours
sont très souvent isolés, et sans cheminée. Plus rarement des
fours accolés à un fournil ou à une habitation.
On
dit souvent que l’habitat traditionnel est, par ses matériaux de
construction, le reflet de la géologie locale. Il en est de même
pour les fours à pain. Les pierres utilisées dans la maçonnerie
sont celles disponibles localement.
Ainsi,
la maçonnerie sera composée généralement de schiste, mais aussi
parfois de grès.
Dans
la région de Nozay, s'il existe quelques puits ronds, on retrouve le
plus souvent des puits carrés à couverture à un seul versant tout
à fait typique de ce pays.
Ils
ont une architecture simple et rustique qui utilise le schiste local.
C'est une petite construction avec une couverture à un seul versant
descendant vers l'arrière du puits. Le toit, qui est composé de
quelques grandes dalles de schiste appelées aussi palis, a pour rôle
de protéger la pureté de l'eau.
12
L’Isac (Rivière)
L'Isac
est une rivière française qui coule d'est en ouest dans la partie
nord du département de la Loire-Atlantique.
C'est
un affluent en rive gauche de la Vilaine. Son cours est en grande
partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.
L’Isac
présente un degré d’artificialisation avancé, du fait de la
réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal
de Nantes à Brest, construit en 1833.
Celui-ci
rejoint la vallée de l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa
rive droite pendant 5.6 km avec de confluer avec lui en aval de
l’écluse du Gué de l’Atelier, sur la commune de Blain.
A
partir de Bout-de-Bois, le lit majeur de l’Isac est partiellement
tronqué par la présence du canal qui le coupe en deux, tandis que
le lit mineur le longe sur sa rive droite.
Entre
Bout-de-Bois et l’écluse de la Remaudais, celui-ci longe le
versant et occupe ainsi une place minimum, tandis qu’en aval, il
prend une place centrale dans le fond de vallée, réduisant de
moitié l’espace naturellement concerné par les débordements de
l’Isac.
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Flore et faune, Canal
Le
canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au
cœur d’une dynamique économique, sociale, environnementale.
Les
zones voisines du Canal de Nantes à Brest à l’ouest du Pas
d’Héric font l’objet d’une ZNIEFF et , par exemple on y
observe un ensemble de milieux à peu près naturels avec végétation
aquatique et amphibies en bordure du canal, pelouses, landes sèches
et humides tourbeuses, fourrés et zones boisées diverses.
Zone
très intéressante du point de vue floristique abritant diverses
espèces végétales d'intérêt patrimonial (Plantes rares et
protégées).
Intéressante
diversité faunistique, avec entre autre la présence de plusieurs
lépidoptères rhopalocères rare et ou menacés dans notre région.
Intérêt mammalogique : présence très régulière de la Loutre.
14
Ancien Dépôt métallique
«
… novembre 1828, les ouvriers du canal de Nantes à Brest
trouvèrent, à 18 pouces au-dessous du sol, un dépôt d’armes
antiques, dans une prairie nommée l’Île aux Lièvres, faisant
partie du territoire de la commune de Puceul, mais limitrophe de
celle d’Héric, ... »
Selon
BIZEUL (1833), le dépôt de Puceul-La Chevallerais serait composé
de : 1 hache à ailerons, 4 fragments de haches dont 2 à douille, 4
autres haches de type inconnu ; 2 pointes de lance ; 6 fragments de
lames d’épées ; 2 fragments de poignard (ou couteau) ; 2
fragments de racloirs (dit couteau) ; 2 anneaux et fragments
analogues …
Au
total, le dépôt a pu regrouper une quarantaine d’objets au
minimum. On reconnaît sur la photo le long fragment d'épée (cassé
en deux peu après la découverte), la moitié de racloir, le
fragment de lame de hache à douille, ou encore un des deux anneaux.
Ce
sont là vraiment des objets typiques des dépôts de l'horizon
métallique dit "à épée à pointe en langue de carpe" .
Ce type d'épée est très caractéristique de la phase 950-800 avant
notre ère, et présente une lame à bords droits parallèles, un
bourrelet central permettant de renforcer la lame, et une pointe
s'effilant .
Chapelle
ND ... Nouvelles
La
construction d'une chapelle, dite du Voeu, élément figurant dans
les archives de Saffré, daterait de 1620.
On
raconte que c’est près de cette source qu’un chevalier blessa
son compagnon de chasse au XVIIe siècle.
Le
Chevalier implora Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de sauver l’ami
qu’il avait blessé accidentellement lors de cette chasse et fit le
vœu de construire une chapelle en ce lieu.
Cet
espace était couvert d’une forêt qui rejoignait celles de la
Groulais et de Saffré jusqu'en 1620, date à laquelle est érigée
la chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.
Et
cette chapelle aurait donc été édifiée à la suite de cet
accident de chasse dont l'auteur involontaire avait promis son
érection, si sa victime guérissait de ses blessures.
Ci-contre
: Vitrail de l’église de Puceul illustrant cet événement.
Haches
du Néolithique
Dans
la zone de terre noire proche de la rivière Isac, une hache de
pierre du Néolithique a été retrouvée.
Probablement,
lors du creusement du Canal de Nantes à Brest dans les années 1830,
comme a été découvert le pot en terre renfermant un dépôt
métallique de la fin de l’âge du Bronze.