7 Randonnées à vélo sur Puceul La Chevallerais La Grigonnais

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Dans cette rubrique, retrouvez  Les circuits de randonnée des communes de La Chevallerais, La Grigonnais et Puceul. ( Sept circuits de randonnée de découverte du Patrimoine) Quatre circuits sont référencés sur  https://www.komoot.fr/discover Découvrez leurs tracés sur Komoot.fr

Découvrez également, dans les autres rubriques, 37 circuits de randonnée à vélo de découverte du Patrimoine dans la région de Nozay.
 
6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Nozay.
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6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Marsac/Don.
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6 Circuits du Patrimoine sur la commune d'Abbaretz.
6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Saffré
4 Circuits du Patrimoine sur la commune de Puceul
2 Circuits du Patrimoine sur la commune de La Grigonnais
1 Circuit du Patrimoine sur la commune de la Chevallerais
1 Circuit du Patrimoine sur la commune de Treffieux
5 Circuits du Patrimoine sur le commune de Vay.

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Avertissement : Ces circuits de randonnée n'ont aucun caractère officiel,  ils ne sont pas balisés,   ils sont seulement le fruit de recherches personnelles en vue de proposer au lecteur la possibilité de voyager virtuellement dans le Patrimoine de la région et éventuellement de les essayer.

Si vous souhaitez les parcourir, vous vous engagez à utiliser l'itinéraire mentionné en respectant les limites de Propriété.

En effet, certaines photos illustrant les circuits ont été réalisées sur des propriétés privées, grâce à l'autorisation particulière des propriétaires lorsqu'elles ont nécessité le passage sur ces propriétés. Merci de ne pas franchir ces limites de propriétés.


Un conseil : Cliquer sur les pages suivantes et les consulter en mode Plein-écran

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Puceul Circuit A Nord Ouest

8 Puits de la Mairie

Puceul vient du latin : puteolum c'est à dire un petits puits. Du latin puteus (=puits) + suffixe diminutif – eolum.

La localité apparaît sous le nom de Puceol (forme intermédiaire entre Puteolum et Puceul) dans un écrit du XIIIe siècle.

Le puits de la Mairie, composition décorative réalisée en l’honneur de l’étymologie du nom de Puceul, n’a pas toujours été situé à cet emplacement.

Il se trouvait avant le réaménagement du bourg en 2013 sur la place de l’église.

Pour sa construction qui fait la part belle à la pierre de Nozay, schiste local, un linteau de pierre bleue provenant des carrières de Nozay a été réutilisé. Gravée dans le schiste l’inscription suivante est lisible :

MAITRE MARTIN PLESSIX NOTAIRE ARPANTEUR

... ET FAIT BATIR CETTE MAISON EN L’AN 1758

A ETE DONNEE PAR Me Y PLESSIX N re ….


7 Fours à pain, Puits ...

Dans le village de la Mélatais, un puits commun au village subsiste avec une margelle en moellons de schiste recouvert de dalles du même matériau.

Le village de la Bourdinière a eu jusqu’à onze exploitations agricoles dans le village. 3 fours à pain étaient en activité.

Un a disparu, un autre subsiste à l’état de ruines avec une boulangerie en pisé et le dernier est en état à l’intérieur d’un bâtiment auquel il est accolé.

Plusieurs palissades en schiste agrémente le village qui possède également un puits à margelle d’appareillage en schiste surmontée de dalles du même matériau.

Un autre puits subsiste dans une des propriétés du village.

Le Village de La Rinais laisse entrevoir plusieurs maisons ou bâtiments où le schiste est largement employé et un ensemble constitué d’un ancien four à pain et d’un puits à l’état de ruine subsiste également.


8 Hangars, Granges, Palis

Le village de la Bourdinière possède plusieurs maisons en appareillage de schiste encore visible. Plusieurs bâtiments : hangars, granges, anciennes exploitations agricoles montrent les possibilités de construction de l’époque (dimensions standard des bâtiments de 6m50 sur 12 m, charpente en chêne).

La grange proche de la maison à encadrements de briques a été reconstruite dans les année 1890 en conservant la charpente en chêne suspendue grâce à des étais, mais en raccourcissant les dimensions d’un mètre.

Le Village de La Rinais laisse entrevoir plusieurs maisons ou bâtiments où le schiste est largement employé sois sous forme de moellons soit sous forme de long palis fichés verticalement pour soutenir la charpente en chêne d’un hangar.


16 Ruisseaux de Puceul

La commune de Puceul se situe en lisière sud du plateau nozéen qui se prolonge par la dorsale Abbaretz-La Meilleraye-de-Bretagne. Le territoire est partagé entre les hauteurs du plateau nozéen, qui s'étendent au nord-ouest de la commune et la plaine de Saffré au sud-est, occupée par la rivière Isac et ses affluents.

L'ensemble est situé entièrement dans le bassin versant de la rivière Isac, elle-même affluent de la Vilaine.

Plusieurs bassins versants secondaires viennent entailler le plateau de Nozay. Ils sont tous drainés par des affluents de L'Isac.

On retrouve cinq bassins versant principaux :

Le bassin versant situé à l'ouest de la commune a pour exutoire le ruisseau de la Blandinais.

Celui, situé à l'est de la RN 137 est drainé par le ruisseau passant à proximité des villages de la Drugeonnais, du Champ battu, de la Ménerais et du Landreau.

Le bassin versant situé au centre de Puceul et à proximité de son centre bourg a pour exutoire, les ruisseaux de la Rinais, des Binetières et [celui comprenant le secteur drainé] par le ruisseau de la Savinais.

Celui situé au nord et à l'est comprenant la Moulin-Eve et le Sauzay qui est drainé par le ruisseau du Pas-Sicard.


Au lieu-dit les Châtelliers,

 et sur le coteau près du ruisseau du Pas-Sicard, plusieurs structures en terre, avec fossés, scories et cendres, ont été mises en relation par Léon Maître (« Les villes disparues des Namnètes » 1893 p 268-269) avec l’exploitation du Minerai de fer.

Dès la fin du XIXe siècle, l’historien Léon Maître et l’ingénieur des mines Louis Davy furent les premiers à s’intéresser à la longue histoire de la métallurgie du fer en Bretagne.

Mais ces historiens et archéologues du XIXe siècle ont eu tendance à privilégier l’étude de la période gallo-romaine et à en surestimer par conséquent l’importance. Léon Maître a avancé notamment l’hypothèse que beaucoup de ces ateliers étaient sommairement fortifiés, c'est-à-dire installés sur un retranchement en terre de forme rectangulaire pouvant avoir plus de 100 m de longueur et protégés par un fossé et un talus.

Cependant rien n’indique que les Châtelliers, s’ils ont effectivement été des ateliers fortifiés n’aient pas été utilisés après le Ve siècle.


10 Jahan : Point culminant

Sur les hauteurs de Jahan, on aperçoit un panorama sur la dorsale topographique d’Abbaretz qui sert de limite de Bassin versant entre Le Don et l’Isac. Il s’agit du point le plus haut de la commune qui culmine à 81m sur le plateau . Le point le plus bas se situe en limite sud de commune, à proximité d'un ruisseau temporaire affluent de l’Isac, à l’ouest de Bel-Air.

Sur le plateau de Nozay dont les hauteurs s’étendent sur Puceul entre Jahan et la Grimaudière, les altitudes relevées sont respectivement de 81 m et 68 m.

Le Plateau comporte un plan sommital étroit entaillé par l’érosion. Guidée ponctuellement par des fractures, il se dessine aujourd’hui par des modelés de vallons : ruisseau de la Blandinais en limite de la Grigonnais, ruisseaux de Mélatais, de Rinais, de la Savinais et du Moulin-Eve, plus à l’est.

L'agglomération de Puceul s'est développée au pied du plateau, en bordure de la plaine de Saffré.

Plus au sud, la plaine de Saffré descend lentement vers le sud-est dans le prolongement des ruisseaux de l’Isac et du Pas-Sicard.


1 Croix de Paradis

La croix de Paradis située sur la commune de Puceul, à proximité de la route de La Rinais serait une croix dite « julienne », installée le long des chemins menant au pèlerinage à St Julien de Vouvantes.

Elle est réalisée sur un socle de petit appareil de schiste recouvert d’une dalle de pierre de Nozay et possédant une niche. Le fût mesure 2m60 de hauteur, il est de section carrée jusqu’à 0,80m, puis le reste et le croisillon sont octogonaux . Une inscription est située à l’avant du fut avec en dessous la date de 1642. Le croisillon restauré à l’aide d’une ferrure possède un christ de facture naïve très abimé . Conformément aux croix juliennes, qui sont des croix de schiste, constituées le plus souvent de deux parties de section octogonale, avec un fût d’une hauteur moyenne de 2m50, cette croix a été fragilisée en raison du matériau et de son ancienneté. La base du fût, qui est carrée, est elle-même ouvragée par des moulures et possède plusieurs inscriptions gravées.

Les croix juliennes possèdent, la plupart du temps, une représentation très sommaire d’un christ sculpté, avec souvent un simple ovale pour le visage, des bras démesurés et des mains évasées, des côtes saillantes, des jambes longues et raides, avec des pieds tout juste dégrossis, celle-ci possède un large et épais titulus.


11 Etang de la Rinais

L’étang de la Rinais, comme celui des Prés Flippes et celui du Sauzay (en bordure de la RD 121 Nort-sur-Erdre-Nozay) est géré par l’Association de Pêche Communale Puceuloise .

C’est un site non affilié à l’Association Agréée pour la Pêche et le Milieu Aquatique sur lequel on peut pêcher avec des cartes à la journée (tout public) pour quelques euros.

Pour y accéder : dans le bourg de Puceul, prenez la direction de Nozay. Au calvaire (à 50 m), tournez à gauche. L’étang est à 100 m sur la gauche.

Dans l’étang de la Rinais, on peut pêcher plusieurs types de poissons : Tanches, sandres, gardons.


9 Porte piétonne cimetière

Le cimetière de Puceul possède de beaux exemples de l’utilisation de la pierre de Nozay. Son mur d’enceinte est entièrement constitué d’un petit appareillage en pierre bleue.

L’entrée du cimetière est ornée d’une porte piétonne possédant un encadrement en pierre taillée.

Celle-ci est surmontée de chaque côté de pierres sculptées représentant des volutes.

Une superbe croix pattée sculptée avec un fut monolithe de plus de quatre mètres de haut orne le fond du cimetière.

Plusieurs tombeaux présentent de beaux exemples de dalles monolithes surmontant un socle en petit appareillage de pierres taillées dans le schiste de Nozay.

Ils sont quelquefois surmontés de belles croix sculptées dans le schiste.

D’autres croix pattées surmontent le mur d’enceinte du cimetière.


13 Monument aux morts

Sur le monument aux morts de la commune de Puceul, installé au milieu du cimetière, sont inscrits les puceulois morts pour la France lors de la Première Guerre Mondiale, 14 en 1914, 25 en 1915, (26 en réalité) 8 en 1916 (9 en réalité), 6 en 1917, 6 en 1918 (8 en réalité), plus 1 en 1919 (non inscrit) et 1 en 1920 (non inscrit). Ont été rajouté les Puceulois morts lors de la seconde guerre mondiale et lors de la guerre d’Indochine.


Puceul Circuit B Nord-Est

7 logis de bourg

Le logis de la bibliothèque en appareillage de schiste et aux baies caractéristiques du XVIe siècle s'apparente par sa construction aux demeures nobles que sont les manoirs

Bâtiment de la Bibliothèque actuelle (ancienne bâtisse à égouts retroussés ou coyaux : témoignages de son ancienneté).

Autre logis du bourg, mais publique celui-là, le bâtiment de la Mairie en petit appareillage de schiste recouvert de chaux et encadrements de baies et chaînages d’angle en tuffeau a été construit à la fin du XIXe siècle avec à ses côtés à l’équerre le bâtiment des classes de l’ancienne école publique de garçons de la commune.


6 Maison Montmorency

La Maison « Montmorency » se trouve dans le haut de la place de l’église, au bord de la route de Saffré, elle est située à proximité de l’ancien presbytère (actuel restaurant « Le séquoia »).

Elle porte le nom de la famille « Montmorency » , l’une des plus prestigieuse de la noblesse française (Ville de Montmorency dans l’actuel département du Val d’Oise).

La branche qui concerne Puceul est celle des La Neuville, par Georges de Neuville d’Abbaretz, gouverneur de Châteaubriant et fils légitimé de Georges de Montmorency d’Aumont dont le père était Claude Montmorency, Baron de Fosseux (1506-1546).

Un des propriétaires de la Maison « Montmorency » était Jean de Montmorency., seigneur de la Neuville en1653. Le nom s’est perpétué par le frère de Jean, Georges, dont le petit fils a eu une fille, Marie Anne Claude de Montmorency qu’il maria en 1733 à Louis Alexandre Xavier le Sénéchal de Carcado (mort en 1763).

Un linteau de la maison porte un blason sculpté aux armes de la famille Carcado, d’azur à 7 macles d’or avec une accolade au sommet de laquelle est l'écu armorié.

Même si l’apparence de la façade et la tour d’escalier porte la marque du XVIe siècle, cette fenêtre est du XVIIIe siècle, date de l’alliance avec les Carcado.


22 Café « Chez Tonton »

Restaurée, cette maison à deux étages est un parfait témoin de l’évolution du bourg de Puceul.

Son premier propriétaire, peut-être le constructeur, tient un débit de boisson au rez-de-chaussée.

Par la suite et pour ne pas avoir à payer l’impôt sur les ouvertures des maisons, certaines fenêtres sont bouchées.

La maison est ensuite un cabinet de médecin, l’atelier d’un tailleur de tissus, et à nouveau une buvette.

Après la guerre, elle est transformée en salon de coiffure-épicerie, avant de devenir une nouvelle fois un café.


10 Bois de la Savinais

Les boisements les plus importants de Puceul sont le Bois de la Savinais (au nord du bourg), les Bois de la Grimaudière, de la Tirlais, des Binetières et de Bohallard. D’autres boisements plus morcelés existent sur le territoire communal, comme ceux de Toubriant ou à proximité de Bel-Air. Le bois de la Savinais, communal, est un élément remarquable. Il est composé de deux parcelles, une de 19,58 hectares en taillis simples et une autre, au sud, de 2008 m2, en taillis sous futaie.

Le boisement est constitué essentiellement de chênes, avec du châtaignier, du hêtre, du merisier et du charme. Le Houx et le fragon sont également présents.


12 Légende du Serpent

Autrefois, les bois de la Croix-Merhan, entre Nozay et Marsac, étaient infestés de vipères.

Le fermier de la Croix Merhan étant un jour à chauffer son four, vit venir à lui un vieux mendiant inconnu, qui lui demanda si les reptiles l’incommodaient toujours.

Sur sa réponse affirmative, il lui dit qu’il connaissait un moyen de l’en débarrasser, mais que pour cela il fallait nommer les fiefs de la châtellenie sans en omettre un seul.

Il procéda donc à leur appel, en nommant tour à tour toutes les terres de la région et notamment le fief de la Savinaye. À chaque nom qu’il appelait, un certain nombre de reptiles venaient se précipiter dans le four embrasé, mais il eut la malchance d'en oublier une, où fréquentait un serpent gigantesque.

Ce serpent, pour venger la mort de ses congénères, poursuivit le mendiant jusqu’au moulin à vent de Toulon.

Notre homme, consentit à laisser prendre à son ennemi quelques gouttes de son sang et le serpent put ainsi se gaver du sang du mendiant, qui resta presque mort.

Quand Pierre de Cornulier, seigneur de Toulon, reconstruisit au 16e le moulin seigneurial, il fit sculpter l'histoire au linteau de la porte.


27 Manoir de la Savinais

Plusieurs petites seigneuries dont La Bellière, La Savinaie et Bohallard avec droit de moyenne justice occupaient jadis le territoire de Puceul et dépendaient de la châtellenie de Nozay.

Le manoir de La Savinaie ou Savinaye (XVIe-XVIIIe-XIXe siècle) est une ancienne dépendance de la châtellenie de Nozay.

Propriété de la famille Du Matz, héritiers des marquis de L'Estourbeillon, alliés à la famille La Neufville. . Il ne subsiste de l'ancien édifice, qu'une tourelle quadrangulaire du XVIIème siècle. Sur la partie nord est visible un linteau, tréflé, en schiste.


13 Manoirs de Campagne

Le manoir de La Bellière (XVIème siècle) a été remanié au XVIIe siècle avec l’ajout de lucarnes et de nouvelles ouvertures en tuffeau.

Au XVe s. le sieur BLANCHET, est seigneur de la Bellière et du Pasrobert, paroisse de Puceul, et de divers lieux des paroisses de St Herblain, Nozay, Haute Goulaine, Orvault, Derval.

Il faudrait s’attacher à reconstruire le réseau de parenté de la famille Blanchet. Pour le moment, il est difficile de voir tous leurs liens éventuels, mais leurs alliances dans le monde des finances bretonnes semblent militer pour l’appartenance à une même famille : Olivier, monnoyeur à Nozay en 1428, père de Jean, châtelain et receveur de Nozay et commissaire pour la réformation des fouages en 1429 : Pierre, procureur de Nantes en 1469; Jean, procureur-général du duc en 1482.


4 Anciennes Carrières ...

L’étang du Sauzais est établi sur le site d’une ancienne carrière de Pierre destinée à la construction, sans doute un type de schiste plus ou moins semblable à celui de Nozay.

La carrière du Sauzay est occupée par un étang bordé de saules et de toute une série d’arbustes et arbres hygrophiles dont les eaux sont peuplées notamment de tanches et autres gardons.

5 Gisement d’Attapulgite

Une prospection préliminaire, réalisée en 1981, en vue de rechercher des gisements d’attapulgite dans l’ouest de la France avait mis en évidence un indice prometteur dans le Bassin de Saffré au voisinage de Puceul.

Une poursuite de la prospection en 1983 a permis de voir que les niveaux d’argiles à attapulgite les plus purs et les plus épais semblent localisés au voisinage du contact entre argiles vertes sableuses et argiles supérieures vert-clair grumeleuses.

Ainsi un gisement possible d’e superficie de 30 ha environ a été repéré au sud de la ferme de la Hubertière à l’est de Puceul.

Les niveaux à attapulgite (teneur de l’ordre de 70%) ont une épaisseur variant entre 2 et 5 m, mais des sondages complémentaires étaient nécessaires pour savoir s’ils constituent ou non une couche continue.

Ces argiles à attapulgite étaient susceptibles de trouver un débouché pour la fabrication de granulés absorbants (90% de la consommation) malgré des caractéristiques légèrement inférieurs aux produits espagnols.

Les granulés fabriqués à partir de ces argiles présentent des caractéristiques assez proches des granulés à base de sépiolite espagnole qui représentaient près de 90% de la consommation française (150 Kt /an)


Puceul C Circuit central

1 Église Saint-Martin architecture

Comme beaucoup d’églises du département, l’église est en très mauvais état, au XIXe siècle, et trop petite pour accueillir la population.

En 1885, l’ancienne église cède la place à un édifice beaucoup plus vaste, placé sous le même vocable : St Martin.

De forme octogonale avec une voûte supportée par des colonnes, l’église est extérieurement de style néo-gothique, avec un clocher très bas reposant directement sur la nef. Dans l’église de Puceul qui est de forme octogonale, la nef est aussi réduite que les transepts.

Au dessus des colonnes des portes d’entrée, on observe des chapiteaux : Ils ont été réalisés en 2002, à l’initiative de la municipalité d’alors, par un artiste d’une entreprise de Vallet chargée de la restauration des édifices religieux. Ces chapiteaux étaient restés bruts et n’avaient jamais été sculptés.

On y voit surtout des feuilles de végétaux et des dragons.


Église St Martin mobilier

Situé dans la partie droite de la nef dans une saillie formant transept, un Tabernacle en bois de style Renaissance classé aux monuments historiques a été restauré en 1955 par Henri Wagner, artiste ayant séjourné dans la région de Nozay dans les années 1950 à 1970.

La partie centrale, très ouvragée, est ornée de colonnettes corinthiennes et flanquée, de chaque côté d’une représentation d’un saint évêque (St Martin ou St Clair) et de Jean-Baptiste. Deux panneaux équilibrent l’ensemble, décorés de fruits, de feuilles et d’angelots.

On peut également observer de nombreux vitraux datant pour la plupart de la fin du XIXe siècle et des années d’après guerre(Vie de St Martin, Histoire de France régionale, Scènes de la vie religieuse). Autres objets non visibles : Une statue en bois du 13e siècle d’un saint évêque mitré, crosse dans une main et évangiles dans l’autre., et un ciboire en argent avec une dédicace : « Donné à Puceul par Messire Jean de Montmorency, seigneur de la Neuville, 1653 »


12 Séquoia du bourg

Origine du nom : le nom séquoia a été donné à cet arbre pour honorer la mémoire du chef amérindien SEE-QUAYAH ou SEQUOYAH, métis de la tribu des Cheerokees qui joua un rôle important dans la coopération entre les Cheerokees et les blancs.

Ces arbres sont originaires de Californie, dans une région située à 180 km de San Francisco

A l’état naturel, les séquoias géants ne poussent que sur les versants ouest de la Sierra Nevada, dans des forêts de montagne.

Les séquoias les plus hauts mesurent plus de 90 mètres et la circonférence des plus gros dépassent 24 mètres .

Le séquoia du bourg se dresse dans le jardin de l’ancien presbytère, juste à côté de l’église qu’il domine de sa hauteur. Il aurait été planté à la même époque que celui de Bohallard et que celui de la cure de Saffré (aujourd'hui abattu ). C’est l’un des plus gros sujets de Loire-Atlantique, mais pas le plus haut.

Sa circonférence à un mètre du sol était de 6,30mètres, en 1990, elle est de 7,55m en 2014, sa hauteur est de 28 mètres. Ce séquoia a donc gagné 1,25 m de circonférence en 22 ans. Comme c'est une espèce qui aime bien l'eau, il se plaît bien là à proximité du puits de l'ancien presbytère.


3 Croix (Rouzioux)

Dans la commune de Puceul, lors du recensement effectué il y a déjà quelques années, on dénombrait une vingtaine de croix au total pour une superficie de 2000 hectares.

Cette croix, aussi appelée croix Rouzioux du nom de ses propriétaires au XXe siècle est de style gothique.

Elle est en schiste et possède une effigie d’un christ sculptée sur le croisillon comme celle de la route de Saffré, à la sortie du bourg.

Elles ont été conçues et exécutées, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.


4 Fontaine St Clair

Qui était St Clair ? : De Rome, Saint-Clair fut envoyé comme missionnaire en Armorique. Il s’établit d’abord à Nantes, dont il devint le premier évêque, mais St Clair est ensuite parti évangéliser les contrées qui sont devenues les diocèses de Vannes et de Rennes. La tradition veut que St Clair meurt à Réguiny (canton de Rohan, arrondissement de Pontivy).

La fontaine actuelle date du XIXe siècle, elle est située route de la Bourdinière dans une rue à sens unique.

La Statue de St Clair est dressée au dessus de la fontaine sur un monticule de pierres.

Des processions ont persisté jusque dans les années 1980. On venait s’y laver les yeux et le visage et on y amenait les enfants qui présentaient un retard à marcher.

Les villageois lors des processions partaient de l’église St Martin, précédés des croix et des bannières.

Avant le retour à l’église le prêtre prononçait son homélie du haut du monticule surplombant la fontaine.

Aujourd’hui les processions ont disparu, mais dans le jardin d’herbes médicinales, derrière la source sacrée, on retrouve la mémoire des plantes et l’énergie des cultes anciens.


9 Etangs communaux

Les étangs communaux de Puceul, comme celui des Prés Flippes et celui du Sauzay (en bordure de la RD 121 Nort-sur-Erdre-Nozay) sont gérés par l’Association de Pêche Communale Puceuloise .

Ces sites ne sont pas affiliés à l’Association Agréée pour la Pêche et le Milieu Aquatique et l’ on peut y pêcher avec des cartes à la journée (tout public) pour quelques euros.

L’étang des prés Flippe a la réputation de disposer d’une eau en abondance même dans les périodes les plus chaudes des années de sécheresse et les agriculteurs des alentours viennent y remplir leur tonneau à eau pour abreuver leur bêtes.

Des nénuphars aux fleurs blanc-rosé donnent une touche de couleur sur les eaux souvent limpides de cet étang aux eaux relativement profondes, mais malheureusement sujettes à des plantes aquatiques plutôt envahissantes au grand dam des pêcheurs.


6 Ancienne Voie romaine

« Une voie romaine connue dans le pays sous le nom de levée de Saumur, traverse le territoire de Puceul, à 1500 m environ au sud du bourg; je l’ai suivie entre la route de Saffré et les nouvelles constructions du Tertre. Sur le chemin du Rôs qu’elle traverse, elle forme un bourrelet pierreux que le passage des charrettes n’a pu détruire; de ce point, elle se dirige à l’ouest vers le moulin de la Rouaudière en servant de chemin sur une partie de ce parcours.

On parle d’un trésor caché sous les grosses pierres de cette voie et contenant près d’une barrique d’argent renfermée dans un vase entouré de cercles d’argent. A l’est, la levée se dirige vers le Pont de pierre où elle est encore assez visible ». Pitre de Lisle du Dréneuc Dictionnaire Archéologique de la Loire-inférieure 1880

Entre Vay et de Puceul, elle se voyait si distinctement il y a 50 ans, que M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les contre-fossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la catégorie des voies militaires, dites consulaires ou impériales, [telle la voie Vannes-Angers ] Compte tenu de l'emprise au sol, on peut conclure qu'il s'agissait d'un axe important, s'apparentant à une «autoroute» de l'époque.

«Une voie prioritaire pour la poste, le commerce»


Puceul D Circuit Sud

11 Stèle du Grand-Chemin

Cette stèle, installée sur la tombe d’un ancien prêtre réfractaire enterré, en ce lieu, avec son cheval, a été réalisée dans les années 1950 par Gilbert Massé, artisan local.

L’entourage de la stèle en tuffeau provient de l’ancien autel de l’église St Martin de Puceul mis à disposition par l’abbé Victor Guillé.

Le prêtre réfractaire enterré ici a semble-t-il été une des victimes de la Virée de Galerne.

La Virée de Galerne est une campagne militaire de la Guerre de Vendée pendant la Révolution française qui s'est déroulée dans le Maine, en Bretagne, en Normandie et en Anjou. Elle tire son nom de gwalarn, mot breton qui désigne le vent de noroît (nord-ouest).

Il s'agit de l'expédition effectuée par l'armée vendéenne qui, ayant traversé la Loire après la défaite de Cholet le 17 octobre 1793, se rend à Granville dans l'espoir d'y trouver des renforts en provenance d'Angleterre.

A l’issue de la Virée de Galerne, l’armée vendéenne ayant échoué devant Granville en novembre 1793 puis au Mans le 10 décembre se replie vers Savenay (Loire Atlantique) où elle est anéantie par l’armée républicaine le 23 décembre 1793.


2 Manoir de Bohallard

C'est l'un des plus anciens bâtiments de la commune, situé au centre de la paroisse de Puceul, à l'époque où elle s'étend jusqu'à l'Isac.

La première mention de Bohallart se rencontre dans un vieil inventaire du XVIe s.

Bohallart pourrait donc être à l’origine la propriété d’une famille noble qui y aurait construit un petit manoir, soit pour y résider dans un premier temps avant de l’abandonner, soit plus sûrement pour en faire directement une métairie noble, pratique courante aux XV-XVIe.

À l'étage du manoir de Bohallard, les baies de schiste avec un léger chanfrein, surmontés de linteaux en accolades, gardaient autrefois leurs meneaux horizontaux. Les meneaux croisés du rez-de-chaussée ont été enlevés.

MarieGéraud, née en 1652, fille de Jacques Géraud, sieur du Houssay (en Saffré) et du Bohallart (en Puceul) reçoit Bohallart (les seigneuries plus importantes revenant à ses ainés). Elle est mariée avec Jean Pigeaud sieur de la Belliere. Le 26 septembre 1680, Henri de Bourbon Condé, seigneur de Nozay, déclare au roi Louis XIV dans son aveu que relèvent de sa chatellenie de Nozay et lui doivent hommage « escuyer Jean Pigeault sieur de la Belliere a cause de Marie Gerault sa femme pour la maison et fief du Bois Allard».


3 Château de Bohallard

En 1893, la famille Carouge, originaire de Guémené-Penfao, achète ce domaine, dont fait partie cette demeure de maître, construite en 1833 dans un style « néo-château de la Loire ».

Pressée d'investir sa dot dans la pierre, Madame Carouge cherchait une maison assez vaste pour l'accueillir à la belle saison, avec quelques amis et la nombreuse domesticité qui accompagne la bourgeoisie parisienne en villégiature à la fin du XIXe siècle.

La partie centrale du château et les angles de chaîne sont en tuffeau, les ailes sont en petit appareil de schiste.

Vers 1850, le propriétaire, notaire menacé de faillite, avait mis le feu au Château pour le prime à l'assurance. Le bâtiment a été ensuite refait à l'identique.

Le décor intérieur, caractéristique de la fin du XIXe siècle, est en stuc, faux marbre et dorures, qui répond aux colonnes également en faux marbre.

Après le décès de Mme Carouge, le Château passa alors naturellement à sa fille qui ne lui survécut pas longtemps. Après quelques années d'indivision, le Château échut à Hubert Saint Girons (l'homme aux serpents) qui en fit son laboratoire. Hubert St Girons le petit fils meurt à Bohallard le neuf en 2000, sa femme est depuis cette date propriétaire du château.


15 Anciens Moulins à Vent

Dès 1931, il n’y avait plus aucun moulin à Puceul. Le dernier moulin à vent en activité se situait au Moulin-neuf. Il a disparu entre 1911 et 1931.

En 1951, encore, lorsqu’Annick Ballu est arrivée au Moulin-neuf, des pierres de l’ancien moulin étaient encore visibles dans le champ qui fait face à la maison d’habitation. Annick nous indique :

« Alfred Ballu, né en 1896, le père de mon mari, nous disait qu’en venant de l’Hôtel-Ferrand chez son grand-père, un jour, il a vu le moulin en feu. Le dernier meunier était un Josse. Ils étaient meuniers de génération en génération. La maison qui borde la nôtre était une minoterie ».

D’après les listes nominatives des recensements de la population, il restait seulement un moulin à vent au Moulin-neuf à Puceul en 1911 avec 2 meuniers.

Alors qu’ils étaient encore trois en 1876 pour quatre meuniers (Moulin-neuf) (Rouaudière) (Moulin de Bohallard).

Et en 1846 on en comptabilisait six et 7 meuniers (Moulin-neuf) (Rouaudière) (Moulin de Bohallard)(Moulin Hamon) (Moulin du Bois Jahan) (Moulin Mortrais) .

Peut-être même 7 si l’on comptabilise deux moulins à Jahan comme l’indique la carte de l’atlas de Tollenare en 1855.


Grigonnais Circuit A Est

5 Ancien Presbytère Mairie

A l’origine, La Grigonnais était un ancien hameau de la Paroisse de Vay dont il ne restait que quelques traces.

Dans l’année 1856, Monsieur MÉREL, prêtre de la paroisse de Vay, né à La Brunelais, y fit bâtir une petite maison de fermier. C’est après son arrivée sur La Grigonnais (en 1859) que germa l’idée de création d’une paroisse. Après la construction de l’église, inaugurée en 1862, la maison mise à disposition par l’Abbé MÉREL devint le presbytère de la paroisse en 1863. La maison de l’Abbé MÉREL n’est pas appropriée aux besoins d’une cure, Le nouveau presbytère fut construit en 1875, il est devenu la Mairie actuelle.

Le lieu d’implantation de l’église, du fait de la proximité de la maison de l’Abbé MÉREL destinée à devenir la cure, se fit en juillet 1859 pour « Les bois de La Grigonnais ». L’église est officiellement ouverte en 1862. La paroisse fut créée officiellement le 30 décembre 1863 par un décret impérial de Napoléon III et de Monseigneur JACQUEMET, évêque de Nantes.


1 Eglise Saint-Victor Architecture

La construction de l’église débuta en décembre 1859 pour une ouverture officielle le 21 septembre 1862. L’église St Victor a été construite en pierre de Nozay et tuffeau avec comme entrepreneur Monsieur Gilard.

De style néogothique, cette église en forme de croix latine possède des harpes de murs et des entourages d’ouvertures en tuffeau.

Du fait de l’absence initiale de cloches, les offices étaient annoncés par une clochette que l’on agitait à la main.

Le 9 juin 1876, le Conseil Paroissial décide de la construction du clocher.


2 Eglise St Victor Mobilier

Les six vitraux de la nef réalisés en 1890 par le Maître-Verrier Meuret, évoquent 42 scènes de l’Ancien Testament. Cette iconographie reprend, notamment, des thèmes directement liés à la libération d’Israël par le roi perse Cyrus.(20) (64)

Le Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour la famille Malo de la Grigonnais, était initialement placé sur un calvaire.

Les intempéries l’ayant abîmé, il a été réparé et abrité dans l’église.

Le maître autel est orné de cinq statues en bois polychrome, sculptées par J.-P. Fréour, représentant les saints patrons des cinq frairies de la Grigonnais, parmi lesquels saint Victor, patron de la paroisse et ermite de Campbon au VIe siècle, St Ruellin, patron de la frairie de Licouët, et évêque de Tréguier et Saint Bily, patron de la frairie de Carheil, martyrisé par les Normands dans la première moitié du Xe siècle. (20) (64)


3 Eglise St Victor Mobilier

Cette église abrite une galerie de statuettes de saints, classée le 26 août 1962 à l’Inventaire des Monuments Historiques. (64)

Posées sur les boiseries de chêne du cœur de style néogothique, ces statues représentent notamment St Vincent de Paul, Saint Rogatien et Donatien, .Saint Clair et Saint Félix de Nantes, Saint François d' Assise …(20)(53)

Les 28 statues, en plâtre polychrome, posées sur les boiseries du chœur, datent de 1879 (50)

De style néogothique, classée également, la chaire à prêcher, œuvre en chêne des établissements Barranger, est ornée de seize statues polychrome, réalisées par les établissements Barbier de Nantes. (20) (64) (voir photo)

Elles représentent, notamment, les apôtres et les évangélistes. (20)


21 Mobilier Eglise 3

De style néogothique, la chaire à prêcher, œuvre en chêne a été fabriquée par les établissements Barranger de Nantes en 1880. Classée en 1989 par le ministère des affaires culturelles, elle est ornée de seize statues polychromes représentant, notamment, les apôtres et les évangélistes. (20)

Sur la photo, les évangélistes Marc, Jean et Luc, avec respectivement un lion, un aigle et un taureau

Le Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour une famille de La Grigonnais était initialement placé sur un calvaire à La Guillaudais. Les intempéries l’ayant endommagé, il a été réparé et abrité dans l’église.


4 Croix remarquables

Sur le socle de cette croix pattée, de schiste, réalisée en 1864, un cadre vitré contient des photographies en médaillon des soldats de la commune morts lors de la Première Guerre mondiale.

Le Sculpteur de cette autre croix en schiste de 1843 est Jean Perraud. Ouvragée, avec une petite niche dans le fût pour recevoir une statue, cette croix est ornée d’un Christ sculpté dans la masse.

Elle est l’une des 35 croix réparties sur le territoire de la commune.


6 Maison de Caractère (Bédodu)

Le Manoir de Bédodu remonterait au début du XVIe siècle, il était construit en quartz et schiste.

Un acte notarié du 28 novembre 1686 mentionne les propriétaires de l’époque : Anne Mérel veuve de François Fresche sieur de Bedodu. La découverte d’ossements humains par un cultivateur dans les années 1930 confirme la thèse selon laquelle des émigrés se seraient fait tuer à cet endroit en voulant fuir pendant la Révolution. Deux supports de cheminée sculptés en têtes de bélier et des entrées voutées, désormais bouchées subsistent de l’ancien manoir.


4 Sites métallurgiques

Près des fermes de Boisdun et du Fayel, les paysans ont détruits de « petites constructions circulaires » en briques dans lesquelles L. Maître en 1893 voit des fours pour traiter le minerai de fer.

« Les cultivateurs de Boisdun et du Fayel se rappellent parfaitement qu'en défrichant leurs landes, ils ont démoli de petites constructions circulaires de 1 m. 30 de diamètre, si remplies de briques bordées et brûlées, qu'ils sont convaincus d'avoir découvert des fours.

Leur impression se traduit de la même manière partout où ils renversent des creusets ou des forges ; ils répètent également la même formule : « Nous avons démoli deux ou trois fours. »

Dès la fin du XIXe siècle, donc, l’historien Léon Maître et l’ingénieur des mines Louis Davy furent les premiers à s’intéresser à la longue histoire de la métallurgie du fer en Bretagne. Les anciennes mentions de vestiges de fours attribués à l’époque gallo-romaine sont nombreuses, et Léon Maître a en outre avancé l’hypothèse que beaucoup de ces ateliers étaient sommairement fortifiés.

Cependant rien n’indique que les Châtelliers, s’ils ont effectivement été des ateliers fortifiés n’aient pas été utilisés après le Ve siècle.


6 Ancienne Voie romaine

Léon Maître en 1886 évoque cette voie romaine : « Sur la lande de Clangaran, elle fait séparation entre les paroisses de Vay et de Puceul, et se voyait si distinctement il y a 50 ans, que M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les contre-fossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la catégorie des voies militaires, dites consulaires ou impériales»

Des voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845 :

« Ce qui m’a fait croire que la voie, depuis la fontaine Preslan, servait de limites aux communes de Vay et de Puceul, c’est qu’elle va passer en sortant de la lande de Clan-Garan, entre les villages du Fayet ou Foyet en Vay et l’Hôtel-Ferrant en Puceul.

Elle ne laisse le Fayet qu’à quelques centaines de mètres au nord puis traverse le bout septentrional du bois de Bot-Allard, et coupe aussitôt la grande route de Nantes à Rennes, à peu près à angle droit. »


Grigonnais Circuit B Ouest

23 Section de commune

Avant 1885, La Grigonnais n’était qu’un modeste village, sur lequel on implanta l’église, en raison de la proximité d’une maison construite par le curé, destinée à devenir la cure de la nouvelle paroisse.

René ORION, juge de paix à Nozay et habitant le logis de « La Rochette » (actuellement le 6 de la Route de l’Océan), bon catholique mais fervent républicain et à ce titre, hardi défenseur de l’école laïque, fut l’instigateur de l’érection de La Grigonnais en section de commune en 1885.

René ORION sera élu Adjoint-spécial de la section de commune en 1885 et battu aux élections de 1904.


10 Relief de la Commune

Le relief de la commune est peu marqué.

La commune se présente comme un plan incliné qui descend de 80 mètres au Nord-Est (La Platrouais) à 24 mètres au Sud-Ouest (L’Etriché). La Partie Sud-Est se présente comme un vaste plateau d’altitude comprise entre 40 et 50 mètres.

On distingue deux bassins versants :

- Celui du ruisseau de Pirudel pour la majorité du territoire,

Le ruisseau du Pirudel traverse la commune en suivant cette pente pour atteindre la pointe Sud-Ouest de la commune (où il devient le ruisseau du Cep).

- Celui de la Blandinais en limite est du territoire.

Le ruisseau de la Blandinais délimite la commune à l’Est. Sa vallée est plus encaissée.

Pratiquement la totalité du territoire communal est drainé par le ruisseau de Pirudel devenant le ruisseau du Cep affluent rive gauche du ruisseau du Perche qui se jette dans l’Isac en amont de la commune de Blain.

La partie Est du territoire est drainé par le ruisseau de la Blandinais qui matérialise la limite communale avec la commune de Puceul.


3 Moulin de Beautrait

Sur le territoire de la commune de la Grigonnais, on recensait en 1857 un moulin à vent, le Moulin Bautré qui appartenait à Monsieur Luce. Une ancienne minoterie de la seconde moitié du XIXe siècle et du XXe siècle, en quartz et schiste a été démolie sur le site de Beautrait. Succédant à un moulin, cette minoterie a été construite sur un tertre qui portait un nom d’origine bretonne, Bot Rieul, bot signifiant tertre, Rieul étant le saint protecteur de la frairie dont la chapelle se trouvait sur les landes à proximité.

La minoterie a appartenu à la famille Luce, dont l’un des membres, Henri, a été Directeur d’école et commandant dans la Résistance.

Francis Luce fut l’un des acteurs de la transformation de La Grigonnais en commune.


7 Maison de Caractère (Cran)

Cette maison à étage a été construite probablement aux environs de 1610, par la famille Henriet, de la Chesnaie de Cran, de religion protestante, alliée aux Rohan du Château de Blain.

Le seigneur de Rohan afferme des prés à Pierre Henriet, sieur de Cran, et le paye 9 sous par jour et par cheval quand il séjourne à Blain, celui-ci est en 1624, concierge du Château de Blain, il doit aussi nourrir les Daims du Parc.

Henri Henriet, fils ou frère de Pierre, sieur de Cran, est conseiller du roi, maître particulier et juge ordinaire des Eaux et Forêts du Gâvre et du Bas Comté


5 Carrières Sable rouge

Les sables rouges pliocènes sont des sables marins homogènes et de grains de même taille, fins à moyens, contenant une proportion notable de grains émoussés luisant, souvent mal ou pas stratifiés : leur teinte est normalement jaune, mais ils sont fréquemment rubéfiés à leur partie supérieure. (6)

La puissance des dépôts pliocènes est variable et liée à l’irrégularité naturelle de la série aussi bien qu’à l’érosion : de moins d’un mètre à 15 m à la butte de Cran. (6)

Un faciès sablo-graveleux correspond le plus souvent à la parie inférieure des « Sables rouges » : cependant, il pourrait également s’agir d’un faciès latéral de ces sables. On observe en effet localement un enrichissement des sables rouges en éléments grossiers de quartz, de grès ou de quartzites altérés et roulés. Dans ce cas les lentilles sableuses s’intercalent dans ces cailloutis.

Les gisements du Pliocène graveleux, notamment les gisements situés entre Vay et le Gâvre font l’objet d’importantes exploitations. L’épaisseur de la formation varie de 2 à 6 m, en fonction, en particulier, d’accidents tectoniques du substrat. (6)


17 Sablières de la Place Ancienne sablière possédant une flore pionnière remarquable ( 2 espèces protégées : une plante carnivore la Rossolis à feuilles rondes, et une petite fougère aquatique, la Boulette d'eau, abondante au nord de la plus petite sablière et en pleine expansion sur les vases sableuses de la plus grande. Les potentialités de ce site sont importantes au vu de l'évolution probable vers la lande humide et la présence dans des sablières proches de celles-ci, d' espèces patrimoniales pouvant coloniser le site à moyen ou long terme. Sur le plan faunistique, ce site présente une glande richesse et diversité d'odonates avec 16 espèces s'y reproduisant dont plusieurs taxons rares.


8 Zones humides à Fritillaires

La Fritillaire, parfois appelée "Gogane" ou "Œuf de pintade" est une tulipe sauvage typique des zones humides dont elle indique le caractère permanent (non semée ou retournée).

De floraison très précoce (mars et avril) et particulièrement éclatante, avec ses clochettes violines, elle se révèle être un très bon indicateur de la valeur floristique potentielle d'une prairie.

Elle se développe aussi très souvent dans des prairies qui ont un intérêt pour une espèce de faune rare ou menacée, comme le Râle des genêts ou le Tarier des prés. Ces espèces sont un enjeu majeur pour la région Pays de la Loire .

Le nom donné à cette fleur est descriptif puisque « Fritillaria » vient de « Fritillus », soit « cornet pour jeter les dés » en latin, et que « meleagris » signifie « pintade », les pétales tachetés de la Fritillaire rappelant le plumage de l’oiseau.

La floraison de la Fritillaire est précoce. Sous nos latitudes elle débute en moyenne mi-mars et dure environ un mois. Des variations peuvent cependant être observées selon la localisation et le caractère humide des stations

22 ZNIEFF du ru du Perche

Anciennes sablières en eau progressivement recolonisées par la végétation et zone bocagère constituée de prairies naturelles situées en bordure de petits ruisseaux d'eau courante. Zone présentant une intéressante diversité de formations végétales abritant plusieurs plantes rares ou peu communes.

Intéressante diversité d'odonates dont des espèces de libellules et d'agrions rares ou peu répandues dans notre région. Le cours du ruisseau du Perche, abrite une Ichtyofaune peu courante (certaines espèces, rares ou peu courantes pour le département, indiquent une eau de de bonne qualité.


La Chevallerais


1 Fontaine ND B. Nouvelles

Proche de l’actuelle église et située derrière la mairie, qui était une ancienne école., cette fontaine est liée au culte de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.

L'édifice actuel qui protège la source date de 1889, il a été réalisé en brique et couvert d'un toit à double-bâtière, il a remplacé un édicule du XVIIe siècle. Au-dessus du portillon d'accès à la source se trouve un ex-voto qui remercie la Vierge d'avoir protégé la commune durant la dernière guerre.

On raconte que c’est près de cette source qu’un chevalier blessa son compagnon de chasse au XVIIe siècle. Il fit alors un vœu de construire un oratoire pour sa guérison : origine de l’ancienne chapelle ND de Bonnes Nouvelles.

De chaque côté du portillon sont apposés des ex-voto.

Sur celui du centre est gravée la mention suivante : Reconnaissance à Notre-Dame de Bonnes Nouvelles 1939-1945.

A l'intérieur de l'édifice sur le mur du fond l'épigraphe : "Notre Dame de Bonne Nouvelle priez Dieu pour nous" est accompagnée d'une statue représentant la Vierge, l'enfant Jésus dans ses bras.



2 Église de la Chevallerais

Détruite en 1794 , lors de la débâcle des armées de Vendée la chapelle primitive est reconstruite à la Restauration. Trop petite pour le bourg alors en expansion, elle est remplacée en 1853 par cette église , qui à pour modèle l’ancienne église de St Jacques de Nantes.

La Corniche est en pierre bleue de Nozay. Par souci d’économie, la voûte de pierre initialement prévue est remplacée par une charpente de Bois. Le Clocher restauré, a une base renflée se prolongeant en une flèche légère. Une belle flèche , bien charpentée, surmonte la façade.

Vers 1794, après l’incendie de la chapelle, l’aubergiste Legoux cède une petite cloche, à la paroisse de la Chevallerais.

C’est la cloche de Dame Olive de lacci qui, comme l’indique la légende en lettre gothiques gravées sur le Bronze, l’avait offerte à l’abbaye de Bout-de-Bois, en MCCCCXLIIII, 1654.

Au fond du transept nord, cette cloche fixée au mur, issue de l’ancienne abbaye de Bout de Bois, est l’une des plus anciennes dans le département.



3 Église de la Chevallerais

L’église abrite aussi la statuette polychrome de « Notre Dame de Bonne Nouvelle ». Lors d’épisodes tragiques de la révolution, la chapelle construite à l’emplacement actuel de l’église a été brûlée, et la statuette aurait été sauvée de l’incendie par un soldat qui l’aurait confiée à une fillette de 13ans (voir vitrail dans l’église). A l’arrivée de M. FOULON Curé vers 1860 elle est restaurée et peinte. L'autel du transept gauche (nord) est dédié à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle; celui du transept droit est dédié à Saint-Joseph. . L'église est construite dans un style mêlant néo-roman et néo-gothique : les fenêtres sont en arc brisé tandis que l'abside, soutenue par des contreforts, est semi-circulaire.

Il faut noter que la chapelle des fonts baptismaux se trouvait immédiatement à gauche en entrant, sous le porche, comme l'atteste le vitrail représentant le baptême de Clovis. Cependant, contrairement à l'usage répandu, cette chapelle a été transformée en débarras et les fonts baptismaux transportés, après le concile Vatican II sans doute, à gauche de l'autel. Il est aussi assez rare de voir une horloge accrochée à la tribune, au-dessus de l'entrée.



4 Chaire de l’église

La chaire, qui appartenait primitivement à l'église abbatiale de Paimpont, date du XIII-XIVe siècle : cette chaire est restaurée en 1860.

En bois de chêne, cette Chaire appartenait à l’église abbatiale de Paimpont, elle a a été réalisée par la main d’un moine Bénédictin.

C’est le docteur Foulon, Frère du Curé de la Chevallerais, qui la retrouve, vers 1860 dans les combles de l’abbaye.

Elle est alors restaurée par un ouvrier Nantais et vernie au tampon.



5 Croix et calvaires

Les croix rustiques érigées le long des chemins, soit aux carrefours, soit dans les cimetières et qui portent, sculptée en relief l’effigie du Christ, peuvent être classées en plusieurs catégories, en se basant sur les diverses formes de croix.

Le Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en Bretagne, une assez grande fantaisie règne dans les représentations religieuses sculptées et peintes.

A part quelques rares monuments typiques des XIVe et XVe siècles, presque toutes les croix bretonnes appartiennent aux XVIe, XVIIe et XVIIIe , voire au XIXe siècle.

La sculpture bretonne est surtout populaire et par conséquent rustique et naïve; elle a été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.



6 Voie romaine (histoire)

Léon Maître en 1886 évoque cette voie romaine : « Sur la lande de Clangaran, elle fait séparation entre les paroisses de Vay et de Puceul [La Grigonnais et La Chevallerais plus précisément], et se voyait si distinctement il y a 50 ans, que M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les contre-fossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la catégorie des voies militaires, dites consulaires ou impériales, et qui se retrouve uniquement sur la voie de Blain à Port-Navalo par St Gildas des bois et Férel »

Des voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845 : « Ce qui m’a fait croire que la voie, depuis la fontaine Preslan, servait de limites aux communes de Vay et de Puceul, c’est qu’elle va passer en sortant de la lande de Clan-Garan, entre les villages du Fayet ou Foyet en Vay et l’Hôtel-Ferrant en Puceul.

Elle ne laisse le Fayet qu’à quelques centaines de mètres au nord puis traverse le bout septentrional du bois de Bot-Allard, et coupe aussitôt la grande route de Nantes à Rennes, à peu près à angle droit. »

7 Ponts en schiste

La commune, entourée en quasi-totalité de cours d'eau, a construit des ponts afin de les franchir. On en comptabilise quatre, partiellement en schiste (socles, culées, piles et tabliers) Ce sont les ponts du Domaine, de la Blandinais (« le pont misère »), de la D 27 et de la route de Coguet.

Les schistes ont été très largement employés à partir des carrières de Nozay, pour faire des moellons bruts ou équarris utilisés pour la construction des ponts sur l’Isac ou même le Canal de Nantes à Brest à proximité de La Chevallerais.



8 Canal de Nantes à Brest

Lancée par l’empereur Napoléon 1er en 1804, la construction du Canal commence en fait en 1811 et s’achève en 1842, première année de libre navigation sur toute sa longueur. La section de Nantes à Redon comporte 17 écluses dont 9 sur les communes de Blain et La Chevallerais.

Le canal est longtemps utilisé comme voie commerciale, pour le transport par péniche. Au Port de Blain, au début du siècle dernier, on déchargeait des denrées alimentaires, des barriques de vin, du sable de Loire, des engrais…

Et la péniche repartait avec un fret de pommes à cidre, de troncs de chêne, de sabots du Gâvre, de charbon de bois… A la vitesse du pas du cheval !

À la cale de La Chevallerais, dans les années 30, les bateaux y déchargeaient du sable, des sacs de chaux, des engrais entreposés dans la petit maison du syndicat.

C’est maintenant l’activité de plaisance qui, avec la pêche et la randonnée, fait la vie du canal.



9 Hangars, Granges, Palis

Le schiste est aussi utilisé dans des constructions moins imposantes, comme les fours à pain, les fontaines et puits de village, mais aussi les hangars.

Des palis de taille plus moins importante servent alors pour habiller les murs.

Les plus grand palis (quelquefois longs de quatre mètres) servent également de piliers pour soutenir la charpente.

La partie haute des murs est souvent bardée de lattes de Bois de châtaignier le plus souvent.

La charpente quant à elle est souvent en bois de chêne.



10 La Fête des Battages

Une tradition : La fête des battages.

Elle a lieu, depuis 1972, le dernier dimanche de juillet, et a pour objet de faire connaître les gestes et techniques traditionnels des battages en vigueur au début du vingtième siècle.

Les « battoux » sont, chaque année, à la peine autour de l’ancienne batteuse et de la locomotive à vapeur. Des attelages de chevaux et de bœufs assurent le transport des récoltes.

Ce jour-là, on assiste à la fabrication du pain, du beurre à la baratte, à la tonte de moutons et au travail de la laine jusqu’à la fabrication d’un couvre-lit ainsi qu’au marché campagnard.



11 Fours à pain, Puits,...

Les fours à pain , éléments quasiment incontournables d’un village ou d’une propriété, ont malheureusement été pour beaucoup délaissés ou détruits depuis de nombreuses décennies. Ces fours sont très souvent isolés, et sans cheminée. Plus rarement des fours accolés à un fournil ou à une habitation.

On dit souvent que l’habitat traditionnel est, par ses matériaux de construction, le reflet de la géologie locale. Il en est de même pour les fours à pain. Les pierres utilisées dans la maçonnerie sont celles disponibles localement.

Ainsi, la maçonnerie sera composée généralement de schiste, mais aussi parfois de grès.

Dans la région de Nozay, s'il existe quelques puits ronds, on retrouve le plus souvent des puits carrés à couverture à un seul versant tout à fait typique de ce pays.

Ils ont une architecture simple et rustique qui utilise le schiste local. C'est une petite construction avec une couverture à un seul versant descendant vers l'arrière du puits. Le toit, qui est composé de quelques grandes dalles de schiste appelées aussi palis, a pour rôle de protéger la pureté de l'eau.



12 L’Isac (Rivière)

L'Isac est une rivière française qui coule d'est en ouest dans la partie nord du département de la Loire-Atlantique.

C'est un affluent en rive gauche de la Vilaine. Son cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.

L’Isac présente un degré d’artificialisation avancé, du fait de la réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal de Nantes à Brest, construit en 1833.

Celui-ci rejoint la vallée de l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa rive droite pendant 5.6 km avec de confluer avec lui en aval de l’écluse du Gué de l’Atelier, sur la commune de Blain.

A partir de Bout-de-Bois, le lit majeur de l’Isac est partiellement tronqué par la présence du canal qui le coupe en deux, tandis que le lit mineur le longe sur sa rive droite.

Entre Bout-de-Bois et l’écluse de la Remaudais, celui-ci longe le versant et occupe ainsi une place minimum, tandis qu’en aval, il prend une place centrale dans le fond de vallée, réduisant de moitié l’espace naturellement concerné par les débordements de l’Isac.



13 Flore et faune, Canal

Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, sociale, environnementale.

Les zones voisines du Canal de Nantes à Brest à l’ouest du Pas d’Héric font l’objet d’une ZNIEFF et , par exemple on y observe un ensemble de milieux à peu près naturels avec végétation aquatique et amphibies en bordure du canal, pelouses, landes sèches et humides tourbeuses, fourrés et zones boisées diverses.

Zone très intéressante du point de vue floristique abritant diverses espèces végétales d'intérêt patrimonial (Plantes rares et protégées).

Intéressante diversité faunistique, avec entre autre la présence de plusieurs lépidoptères rhopalocères rare et ou menacés dans notre région. Intérêt mammalogique : présence très régulière de la Loutre.



14 Ancien Dépôt métallique

« … novembre 1828, les ouvriers du canal de Nantes à Brest trouvèrent, à 18 pouces au-dessous du sol, un dépôt d’armes antiques, dans une prairie nommée l’Île aux Lièvres, faisant partie du territoire de la commune de Puceul, mais limitrophe de celle d’Héric, ... »

Selon BIZEUL (1833), le dépôt de Puceul-La Chevallerais serait composé de : 1 hache à ailerons, 4 fragments de haches dont 2 à douille, 4 autres haches de type inconnu ; 2 pointes de lance ; 6 fragments de lames d’épées ; 2 fragments de poignard (ou couteau) ; 2 fragments de racloirs (dit couteau) ; 2 anneaux et fragments analogues …

Au total, le dépôt a pu regrouper une quarantaine d’objets au minimum. On reconnaît sur la photo le long fragment d'épée (cassé en deux peu après la découverte), la moitié de racloir, le fragment de lame de hache à douille, ou encore un des deux anneaux.

Ce sont là vraiment des objets typiques des dépôts de l'horizon métallique dit "à épée à pointe en langue de carpe" . Ce type d'épée est très caractéristique de la phase 950-800 avant notre ère, et présente une lame à bords droits parallèles, un bourrelet central permettant de renforcer la lame, et une pointe s'effilant .



Chapelle ND ... Nouvelles

La construction d'une chapelle, dite du Voeu, élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620.

On raconte que c’est près de cette source qu’un chevalier blessa son compagnon de chasse au XVIIe siècle.

Le Chevalier implora Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de sauver l’ami qu’il avait blessé accidentellement lors de cette chasse et fit le vœu de construire une chapelle en ce lieu.

Cet espace était couvert d’une forêt qui rejoignait celles de la Groulais et de Saffré jusqu'en 1620, date à laquelle est érigée la chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

Et cette chapelle aurait donc été édifiée à la suite de cet accident de chasse dont l'auteur involontaire avait promis son érection, si sa victime guérissait de ses blessures.

Ci-contre : Vitrail de l’église de Puceul illustrant cet événement.



Haches du Néolithique

Dans la zone de terre noire proche de la rivière Isac, une hache de pierre du Néolithique a été retrouvée.

Probablement, lors du creusement du Canal de Nantes à Brest dans les années 1830, comme a été découvert le pot en terre renfermant un dépôt métallique de la fin de l’âge du Bronze.