Six Circuits de Randonnée sur la commune d'Abbaretz (randonnée cycliste et pédestre de découverte du Patrimoine)
Avertissement : Ces circuits de randonnée n'ont aucun caractère officiel,
ils ne sont pas balisés,
ils sont seulement le fruit de recherches personnelles en vue de proposer au lecteur la possibilité de voyager virtuellement dans le Patrimoine de la région et éventuellement de les essayer.
Si vous souhaitez les parcourir, vous vous engagez à utiliser l'itinéraire mentionné en respectant les limites de Propriété.
En effet, certaines photos illustrant les circuits ont été réalisées sur des propriétés privées, grâce à l'autorisation particulière des propriétaires lorsqu'elles ont nécessité le passage sur ces propriétés. Merci de ne pas franchir ces limites de propriétés.
Un conseil : Cliquer sur les pages suivantes et les consulter en mode Plein-écran
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Parking Salle Polyvalente
Etang
communal
Situé
près de la salle polyvalente, l’étang communal d’Abbaretz est
géré par la Société de pêche « la Gaule Abbaroise ».
On peut
y pêcher gardons, anguilles, tanches, brochets, perches, black-bass.
On y trouve également des carpes « amour blanc » qui ont été
introduites en France, et notamment ici, pour lutter contre les
plantes aquatiques envahissantes.
Le plan
d’eau s’étend sur 0,8 hectares et sa profondeur atteint 1,80
mètres. (36) SD (Sources Diverses : voir Bibliographie Site
PEPITES44)
Logis de
la Barre
Manoir
de plan rectangulaire , à l’origine, des XVe siècle ou XVIe
siècle, situé à l'angle du principal carrefour dont subsistent
une tourelle octogonale au centre de la façade nord et des baies de
schiste avec accolades au linteau et meneaux enlevés.
En 1900
existait une cheminée de schiste à manteau droit sur
encorbellements avec une plaque de foyer aux armes de la famille
Harrouis : d’Argent à trois bandes de gueules chargées
chacune de trois têtes de licornes d’or.
Elle fut
vassale de la seigneurie de la Rivière.
La
demeure a appartenu à la famille Boutard, vieille famille bourgeoise
et cultivée, alliée aux Heureux, maîtres de Poste à Nozay, et aux
Athénas, riches bourgeois nantais.
En 1789,
M. Boutard, avocat, est l’un des tous premiers membres de la toute
jeune municipalité.
Vassal
de la Seigneurie de La Rivière, le propriétaire de la Barre, par un
antique droit féodal, devait conduire à Noël, au Château de la
Rivière, à son suzerain, quatre œufs en bon état, dans une
charrette à bœufs.
Il
s’agissait de l’un de ces droits féodaux dénoncés par Abbaretz
dans son Cahier de Doléances. SD
À la
base du pignon, se voyait encore en 1900 d’anciens tombeaux faits
de paulx de pierres posés sur chant en schiste ardoisier, enterrés
à fleur de sol. Grolier
Tombeaux
mérovingiens
À la
fin du XIXe siècle, ont été détruits des tombeaux. C'est surtout
au bourg d'Abbaretz qu'abondent ces vieilles sépultures ; depuis
l'église paroissiale jusqu'à la chapelle Saint Symphorien, sur près
de 200 mètres. Quand on reconstruisit l'église, on rencontra
beaucoup de ces cercueils antiques. Ils sont invariablement composés
de six pierres d'ardoise : quatre d'environ 1m60 de long, formant les
quatre côtés de la bière, et deux petites fermant les extrémités.
Léon Maître a signalé de semblables sépultures à Carquefou et
Plessé et les pensait contemporaines des derniers mérovingiens.
Église
St Pierre
La
paroisse d’Abbaretz remonterait à l’époque mérovingienne et
faisait partie des Régaires du domaine épiscopal de Nantes, avant
les invasions Normandes qui fit perdre aux évêques de Nantes une
grande partie de leurs biens
Les
seigneurs de Châteaubriant intègrent la paroisse d’Abbaretz à
leur domaine, lors de la création de la seigneurie de Nozay formée
dans le courant des XIe ou XIIe siècle pour un cadet de la maison de
Châteaubriant surnommé Le Boeuf et frère puîné de Brient Ier,
baron de Châteaubriant .
En 1123,
le duc de Bretagne Conan confirme la dotation de l’église
d’Abbaretz à l’église de Nantes.
Au XIVe
siècle, Jean Bénigaud, curé de la paroisse, est trésorier du duc
Jean II de Bretagne.
La
nouvelle église est construite, dès 1862, d’après les plans de
M. Liberge (architecte à Nantes) sur les ruines de l’ancien
édifice religieux rasé. L’édifice actuel est de style ogival
primitif, avec un double transept, une riche abside et deux
absidioles. Elle est bénite le 22 juin 1866 .
L’ancien
édifice se composait d’une simple nef, communiquant par une arcade
romane avec un choeur à chevet droit construit au XIVème siècle.
Une singularité de l’église d’Abbaretz, c’est qu’il s’y
trouvait un puits rempli de pierre, découvert quand on démolit
l’édifice. Les possesseurs de terres nobles en Abbaretz
jouissaient de quelques prééminences dans cette même église,
telles que bancs, enfeus et armoiries : les seigneurs de la Rivière
s’y faisaient inhumer dans le choeur, ceux de la Villeneuve devant
l’autel de Notre-Dame, et les possesseurs de la Jahotière au pied
de l’autel de saint Jean-Baptiste.
A
signaler que lorsqu’on reconstruisit l’église, on trouva de
nombreux tombeaux mérovingiens en pierre d’ardoise. SD
La nef
semblait appartenir en grande partie au XIème siècle. Outre le
maître-autel, l'église ancienne d'Abbaretz avait deux autres autels
dédiés à la Sainte-Vierge et à saint Jean et placés au haut de
la nef, de chaque côté de l'arcade romane.
Dans
cette vieille église se trouvaient deux cloches : l'une fondue à
Abbaretz par Mathurin Couret, bénite le 19 mai 1641 et nommée Marie
par Laurent Gicquel et Françoise Poulain, l'autre provenant d'une
ancienne chapelle de la ville de Nozay et portant l'inscription
"Cloche de la chapelle Saint-Jean et Saint-Nicolas de la ville
de Nozay, 1668". Le seigneur de Nozay (en 1789, le prince de
Condé) prétendait avoir dans l'église d'Abbaretz tous les droits
de supériorité, patronage et fondation : on y voyait encore les
débris de sa litre seigneuriale peinte à l'extérieur du temple
quand celui-ci fut démoli. Un certain nombre de fondations pieuses
étaient, avant la Révolution, desservies dans l'église d'Abbaretz
: la chapellenie de Mortestier, la chapellenie des Dauffy, la
chapellenie de la Fouaye, le légat de la Fourcaudière, le légat
des Castières, la chapellenie de Fay, la chapellenie de la
Friardecée et la chapellenie de Montfort.
La
Vieille Cure
Avec son
vieux porche à grand cintre et claveaux de schiste avec chanfrein
en creux, sa porte ogivale et ses fenêtres d’étage chanfreinées
en schiste travaillé, autrefois ornées au linteau d’écussons
illisibles, cette demeure est un des exemples caractéristiques de
l’architecture médiévale civile du canton.
Longtemps
réservée aux seigneurs de Châteaubriant, la présentation de la
cure est, par la suite , à l’ordinaire, après avoir donné la
meilleure de ses dîmes à l’Abbaye de Melleray.
Elle
abrite au XVIe siècle les recteurs Jean Barbe, Julien Piace et les
frères Guillaume et Bertrand de Listré, qui l’aménagent et sont
à l’origine du bâtiment actuel.
Au
sommet du portail cintré est gravé dans un écu de schiste encastré
dans la maçonnerie "un croissant accompagné en chef de 2
bottines et en pointe d’une houssette" (il s’agit des
armoiries du recteur de Listré)
Les
fenêtres portaient des sculptures qui ont été martelées, mais les
houppes et les guirlandes démontrent que les recteurs de Listré se
considéraient plus comme des nobles que comme de simples bourgadins.
Sur un
des jambages d’une fenêtre était visible une date 1497 ou plutôt
1597, selon la description de Joseph Chapron en 1901.
Liste
chronologique des recteurs d'Abbaretz : Jean Barbe (en 1501 et 1509),
Guillaume de Listré (de 1517 à 1547), Bertrand de Listré (de 1547
à 1556), Julien Piace (de 1556 à 1591), Jean Martin (en 1592),
Michel Beaubras (de 1593 à 1598), François Beaubras (de 1598 à
1613), Info Bretagne
Cité
Hector Pétin
C’est
en 1882 que Louis Davy (1842-1926) découvre la cassitérite (oxyde
d’étain) dans la région d’Abbaretz.
Ce n’est
qu’en 1920 que la Société Nantaise des Minerais de l’Ouest
(SNMO) ouvre un puits qu’elle ferme six ans plus tard.
Elle en
reprend l’exploitation en 1952.
Pendant
six ans (1952-1957), elle emploiera jusqu’à 350 mineurs ; un
lotissement de pavillons individuels a même été construit à
proximité, la cité "Hector Pétin", pour les héberger.
La cité
ouvrière Hector Pétin, du nom d'un des administrateurs de la
Société nantaise des minerais de l'ouest (SNMO), a été construite
en 1951 par la SNMO pour les ouvriers travaillant dans la mine
d'étain.
La cité
est composée de 14 pavillons simples et 4 pavillons doubles soit 22
logements.
Les
formes sont similaires : maison avec un niveau coiffé d'une toiture
à longs pans en tuiles. La construction semble être en parpaing
recouvert d'un enduit ciment. L'originalité du lotissement vient de
la disposition des maisons qui forme trois espaces concentriques. SD
Etang
de la Mine
Ici sur
le site du Bois Vert , l’exploitation a repris de 1952 à 1957 et
pas moins de 4000 tonnes d’un minerai riche en oxyde d’étain ont
été extraites dans une carrière qui forme aujourd’hui un superbe
étang. (103) (104)
Reconvertie
en zone de loisirs, vous pourrez y pratiquer la randonnée et
découvrir le ski nautique. (16)
A la
fermeture de la mine du Bois Vert, en 1957, la carrière s'étendait
alors sur 1 km de long, environ 250 m de large et 70 m de profondeur.
(103)
Aujourd’hui
envahie par l’eau, elle forme un étang de près de 15 hectares,
propriété du Conseil Général de Loire-Atlantique depuis 1996. (1)
(103) SD
Dès
l’Antiquité, la cassitérite, le minerai d’étain, notamment
utilisé pour la fabrication du bronze, a été exploité à ciel
ouvert dans la région d’Abbaretz-Nozay. (103)
Des
affleurements de filons de quartz stanifères enchâssés dans des
schistes très tendres s’étendent sur environ 8Km pour 100m de
large (entre Abbaretz et Nozay).
À
l’époque romaine, l’exploitation ne fait vraisemblablement que
reprendre celle des prédécesseurs (de l’âge du Bronze).
Elle
s’effectuait en tranchées longues de 25 à 100m et profondes de 2
à 18m.
LeQuartz,
dégagé du schiste, ce qui nécessitait un travail considérable de
déblaiement, était attaqué par le feu et l’eau, et éclatait
sous l’action de coins de bois. Suivait alors le concassage avec
des masses de fer, et la lavage.
La masse
extraite de ce gisement a été évaluée à 1155 tonnes, soit 900
tonnes d’étain, soit encore la possibilité d’obtenir 9000
tonnes de bronze antique, chiffre élevé, si on le replace dans le
contexte d’une économie pré-industrielle, ce gisement eût permis
de fabrique près de 45 000 cratères de Vix.
« Source
majeure de l’étain antique », l’Armorique méridionale
ferait partie des Cassitérides au même titre que le promontoire
Cornouaillais.
Les
monnaies découvertes montrent une occupation aux trois premiers
siècles puis au VIe siècle.
Toutefois,
l’absence de traces d’habitat permanent et important à proximité
pose problème.
La
première cathédrale de Nantes a été construite sous les
épiscopats d’ Eumérius (mort en 550) et de Félix (mort en 582).
Félix avait fait venir des mines d’ Abbaretz une quantité
importante d’étain pour couvrir le toit. Ce métal donnait à la
cathédrale un éclat étonnant.
Bois de
la Mine
L'exploitation
minière ayant cessé seulement fin des années 50, les habitats
naturels ont mis du temps à se restaurer ou à s'installer.
Néanmoins, quelques espèces floristiques intéressantes ont été
recensées dont neuf types de fougères-telles que l'osmonde royale,
mais aussi le chêne des Pyrénées ou encore le sorbier des
oiseleurs. 28 espèces d'oiseaux (sur 41 recensées) nichent sur le
site. On recense par ailleurs 39 espèces d’insectes(1 bourdon peu
répandu dans l’Ouest de la France : Bombus hypnorum), des lézards
(lézard vert, lézard des murailles), plusieurs espèces
d'amphibiens dont la grenouille agile et le triton marbré. Bois de
la Mine
Croix de
la Mignonnerie
Retour
dans le bourg
Cimetière
l'ancienne
chapelle Saint-Symphorien, aujourd'hui disparue. Il s'agissait d'une
chapelle du XIème siècle, conservée intacte durant près de 800
ans et de plan rectangulaire. Elle était située près du village de
la Magdeleine (où s'élevait certainement jadis une léproserie). Le
5 mai 1832, on inaugura le cimetière paroissial d'Abbaretz autour de
la chapelle Saint-Symphorien. Depuis lors, le vieux sanctuaire roman
a disparu. Le sanctuaire a dû faire place à une chapelle funéraire
élevée par la famille de Goyon, propriétaire de la Rivière, et
bénite le 30 octobre 1879 ; Info Bretagne
Chapelle
funéraire
Cette
chapelle funéraire (XVII-XVIIIème siècle) est située au
cimetière ;
Elle
possède des chapiteaux ouvragés et de longues colonnettes taillées
et sculptées. Elle a été édifiée pour recueillir les tombeaux
des successeurs des Montmorency, et notamment les famille Goyon de
Marcé et Charrette.
En
effet, l’ancienne seigneurie de la Rivière autrefois propriété
des seigneurs de Châteaubriant, passe en 1438 entre les mains de
Charles de Montfort puis de la famille Montmorency.
Ces
Montmorency, officiers dans les armées du roi, sont seigneurs de La
Rivière, de Montjonnet et de la Touche.
Ils
s’allieront aux de Cornulier, de Carcado et de Molac.
Le
domaine est cédé plus tard au sieur Richard, lieutenant du
présidial de Nantes (à la fin de l’Ancien Régime). SD
Tombe de
Guillotin de Corson
La tombe
du chanoine Amédée Guillotin de Corson est située au cimetière
d’Abbaretz.
Amédée-Aimé
Guillotin de Corson, né à Nozay (Loire-Atlantique) le 26 mai 1837
et mort à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 7 août 1905, est un
historien français, spécialiste de l'histoire de la Bretagne.
Les
Guillotin de Corson descendent d'une famille bourgeoise originaire du
Morbihan. Son père était notaire à Varades puis à Nozay.
Après
des études classiques au collège Saint-Vincent de Rennes, il entre
en 1856 au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 7 juillet
1861 et devient vicaire à La Noë-Blanche la même année. En 1875,
il est nommé chanoine honoraire de la métropole de Rennes.
Il est
l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages d'histoire locale dont le plus
important est Le pouillé historique de l'archevêché de Rennes paru
en six volumes entre 1880 et 1886. Ce religieux est l’initiateur de
la construction de la Chapelle du Château de la Beautrais
La
famille Guillotin de Corson a également donné deux maires à la
commune : Ferdinand, sous le second Empire et Pierre, allié aux
Allard de Grand-Maison, qui le fut pendant 33 ans de 1904 à 1937.
Croix
Gare
ferroviaire
La gare
d'Abbaretz est une gare ferroviaire de la ligne de Nantes-Orléans à
Châteaubriant. La création d'une station à Abbaretz est
officiellement décidée, le 11 juillet 1874, par le ministre des
travaux publics lorsqu'il approuve le projet d'implantations de cinq
stations sur le tracé de la ligne de Nantes à Châteaubriant.
Construite
par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, la gare
d'Abbaretz est mise en service le 23 décembre 1877 lors de
l'inauguration de la ligne de Nantes à Châteaubriant. Elle est
fermée en 1980 par la Société nationale des chemins de fer
français (SNCF) et rouverte en 2014, grâce à la réactivation de
la ligne parcourue par des tram-train du TER Pays de la Loire. Dans
le cadre de la réouverture de la ligne qui eut lieu le 28 février
2014, la gare a été réaménagée à proximité de l'ancien
bâtiment devenu maison d'habitation. SD
Route
d’Abbaretz
Villeneuve
Ruisseau
de Villeneuve étang
Le
ruisseau de Villeneuve sort du bois du même nom, traverse l’étang
de Villeneuve, la route d’Abbaretz à Joué par les villages de la
Houssais, Pied, La Tonnerie, traverse la route d’Abbaretz à Saffré
et se jette dans un affluent de l’Isac qui rejoint Saffré.
Villeneuve
fief
La terre
noble de Villeneuve appartient, en 1427 et 1444, à Alain Raimbaud,
puis à sa fille Guillemette Grimaud (veuve en 1580 de François
Gascher, seigneur de la Coquerie). Cette terre passe ensuite entre
les mains successives des familles Bardoul (vers 1586) et du Matz.
En 1783
Claude du Maz est le seigneur de Villeneuve.
Pierre
François du Maz lui succède, il est conseiller au Parlement de
Bretagne, et sera le dernier seigneur du lieu. Il émigre à la
Révolution.
les
seigneurs de la Rivière s’y faisaient inhumer dans le choeur, ceux
de la Villeneuve devant l’autel de Notre-Dame, et les possesseurs
de la Jahotière au pied de l’autel de saint Jean-Baptiste. Info
Bretagne
Ville
neuve bien national
Le
Château et le Domaine de Villeneuve ont été vendus comme bien
national pour 10 800 livres le 4 fructidor an VII à Monsieur
Lebreton.
Manoir
de Villeneuve. Le même jour a été vendue la métairie de la
Duchetais à Monsieur Hardy pour 2900 livres. Ces biens appartenaient
à Monsieur du Maz émigré pendant la Révolution.
Ancien
château du XVIe siècle, reconstruit au XVIIIe siècle. La Façade
nord est accostée d’une tour quadrangulaire avec étage en
encorbellement contenant la chambre du guetteur, chauffé d’une
cheminée de schiste.
Elle est
éclairée de meurtrières. Sur la façade sud, une porte de schiste
possède à son linteau une pointe d’accolade. Un escalier
hélicoïdal en schiste occupe la tourelle.
En 1901,
des cheminées XVIIIe en tuffeau avaient des manteaux droits ornés
de sculptures. Les douves longeaient la façade nord et l’entrée
se situait à l’Est. Des Charmilles et des jardins se prolongeaient
en terrasse.
Le
manoir de Villeneuve (XVIème siècle) possédait jadis une chapelle
privée et deux moulins à vent : celui de Grand-Lande en Abbaretz et
celui de Jahan en Puceul.
En 1634,
cette seigneurie dépend de la châtellenie de Nozay et a pour
suzerain le prince de Condé. Au XVIIIe s, la terre appartient à
Pierre François du Matz qui la possède jusqu'à la Révolution.
Pierre
François du Matz est le dernier seigneur de Villeneuve. Reçu sous
Louis XVI conseiller au Parlement de Bretagne, il épouse une Locquet
de Granville dont il n'eut pas d'enfants.
Les de
Berthou-Barrin de La Galissonnière, héritiers, vendent le domaine à
la famille Marion.
Propriété
de la famille Marion (en 1832) et de la famille Leroux (en 1855).
C'est en
ce manoir à Tourelles et grand porche d'entrée que se déroule un
drame en 1832 : des chouans attaquent le propriétaire d'alors, le
citoyen Marion qui meurt tué d'un coup de feu. L’assassin, Jean
martin, chef de la bande de réfractaires qui terrorisait la région
au moment où la Duchesse de Berry essayait de soulever l’ouest de
la France, fut condamné à mort et exécuté, à Nantes, le 31
décembre 1934 sur la place Viarmes.
En 1835,
Prosper Leroux épouse Estelle Marion, née à Saint-Denis de l'Ile
Bourbon ; SD
Croix
Le
Haut-Chemin
Duchetais
Minerais
La
minière de la Duchetais présente un seul chantier de forme
semi-circulaire avec un front de taille de 60 mètres sur une hauteur
de 3 à 4 mètres. En 1929, elle occupe 20 ouvriers avec une
production est de 50 à 60 tonnes par jour.
L'année
suivante, seulement 4 ouvriers produisent 10 tonnes par jour.
Le
minerai est évacué par la voie qui relie les Nonneries à la gare
d'Abbaretz.
En 1912
déjà la minière de la Duchetais était déjà exploitée avec une
production annuelle de 6054 tonnes. Elle employait alors 17 ouvriers.
La
Métairie de la Duchetais a été vendue comme bien national à
Monsieur Hardy pour 2900 Livres le 4 fructidor de l’an VII (1798).
Les
Rainais
Croix
Les
Couerrais
La
Fichardière La Loirie La Méloiterie
Croix D35
La
Feuillée D1
Le
Bois-vert
«
Château » du Bois-Vert
Au Bois
Vert une structure en terre, en forme de fer à cheval (diam. 50 m
sur 30 m) avec talus (haut. 7 m) et fossé doit être mise en
relation avec un gisement de Cassitérite (bioxyde d’étain).
La
présence de combustible (Charbon de bois) au sein de la structure
indique une destination métallurgique, sans savoir s'il s'agissait
d'une métallurgie de l'étain ou du fer. D'abords magasins fortifiés
et peut-être habitat des mineurs, ces buttes ont pu être employées
à d'autres usages industriels d'abord, puis de siècles en siècles
militaires . Chaque occupation ayant pu détruire les traces de la
précédente. SD
Le
Bois-Vert mine d’étain
On
pratiquait sur le territoire d’Abbaretz l’extraction de la
cassitérite, le minerai d’étain, depuis 2500 ans.
Sans
doute Gaulois et Romains exploitaient-ils cette richesse de la même
manière. Après avoir creusé des tranchées qui pouvaient atteindre
100 mètres de long et 18 mètres de profondeur, ils dégageaient le
quartz du schiste.
Une fois
cette séparation obtenue, le quartz, attaqué par le feu et l’eau,
éclatait sous l’action de coins de bois.
Il était
ensuite concassé à l’aide de masses de fer puis lavé.
On a
estimé que cette méthode, pour rudimentaire qu’elle nous paraisse
aujourd’hui, aurait permis l’extraction sur le site de 900
tonnes d’étain et, par conséquent, la possibilité d’obtenir 6
à 9000 tonnes de bronze antique.
De 1952
à 1957, l’exploitation a repris à l’échelle industrielle; 350
employés ont extrait, à ciel ouvert , 4000 tonnes d'étain de la
mine, qui s'étend alors sur 1 km de long, environ 250 m de large et
70 m de profondeur.
En 1957,
non rentable par rapport aux importations , la mine est fermée. SD
Terril
de la Mine
Cette
petite montagne blanche nommément désignée comme « Le Terril »,
est le point le plus haut de la Loire-Atlantique !
Elle se
dresse au-dessus de la campagne abbaroise et culmine à près de 121
mètres au dessus du niveau de la mer et 80 au dessus du niveau du
sol.
Mais
elle n’a rien de naturel. Le terril, et l’étang qui le jouxte,
sont les marques laissées par l’extraction de l’étain dont la
dernière exploitation remonte aux années 1950.
A
l’époque de Jules César, ce site minier était l’une des plus
importantes sources d’étain du monde antique. Jusqu’au IIIe
siècle après JC, plus de 6000 tonnes de bronze auraient été
fabriquées grâce au minerai extrait.
Formé
par l’accumulation des déchets stériles sortis de la mine
(argile, schiste, quartz...), le terril vous offre, après une
ascension de plus de 200 marches, une vue imprenable sur le pays de
la Pierre Bleue. Aujourd’hui reconverti en base de loisirs, ce
site d’exception vous propose toute une palette d’activités à
partager entre amis ou en famille : Tables d’orientation au sommet
du terril , Sentiers de randonnée (VTT, pédestre), Parcours
permanent d’orientation, Ski nautique, Tables de pique-nique à
l’ombre .SD
Outils
de Mine antiques
En 1952,
La Société Nantaise des Minerais de l’Ouest a repris l’extraction
du minerai d’étain identique dans son principe à l'exploitation
ancienne et la tranchée d’alors n'est qu'un élargissement et
approfondissement de la tranchée ancienne.
Trouvaille
intéressante : des outils anciens ont été extraits du fond de la
tranchée comblée par les mineurs depuis 1952.
Ont été
trouvés 2 coins de bois notamment et une bonne douzaine de lames de
bois qui pourraient être des houes dans un remarquable état de
conservation.
Une
demi-douzaine de masses de fer pouvaient servir à casser ou à
concasser le quartz. A l'époque romaine semble acquise la
concentration des efforts sur les gisements les plus abondants de
cassitérite et les plus rentables.
L'exploitation
d'Abbaretz-Nozay a été en activité au cours des trois premiers
siècles de l'ère chrétienne comme le suggèrent les monnaies, les
outils et le culot d'amphore retrouvés dans la fouille antique. SD
Lantilloux
Le
Moulin à vent de Lantilloux se situe à l’Est de ce que l’on
appelait autrefois les buttes du Château.
Les
fermiers dépendant de Beautrais, en 1912, devaient moudre à ce
moulin sous peine d’une augmentation de 25 francs du prix de leur
loyer annuel. Grolier
Buttes
du Château
Les
Buttes du Château, près du bourg d’Abbaretz, au NO étaient
décrites, en 1895 par Eugène Orieux comme les restes de travaux en
terre sur une grande étendue, avec de grandes douves.
Charles
Bruneau en 1904 indique : au nord du bourg sont encore visibles
d’anciens retranchements en terre.
Guillotin
de Corson, dans sa monographie sur Abbaretz, en 1898 s’interroge
sur la présence, à Abbaretz, d’un Châtellier paroissial entouré
de fortifications en terre. Mais il signale qu'un châtellier
industriel semble tout voisin aux buttes du Château.
Calvaire
Salle
polyvalente
Circuit
B Nord
La
Fichardière
Le
Chemin des Noues
La
Bautrais
Au
commencement du XVIIème siècle, la terre de la Beautraye, relevant
de la seigneurie de la Rivière d'Abbaretz, appartient à René de la
Roche-Saint-André et à Marie Darot, sa femme.
Château
de Beautraye
L'ancien
manoir de la Beautraye était la propriété, jadis, de la famille de
La Roche-Saint-André, famille d'officiers de marine.
Cette
famille s'est unie ensuite aux Leborgne, membres de la Chambre des
Comptes. En 1750, l'acquéreur est Louis Hochedé de La Pinsonnais.
Peu
après, on trouve : Louis Lafond (négociant à Nantes), époux de
Mathurine Bruère. Jean Baptiste Lafond, fils des précédents, maire
de Châteaubriant, maria sa fille aînée à Joseph Guillotin de
Corson.
A la fin
du XIXème siècle, on y ajouta le nouveau logis et une chapelle,
bénite par le chanoine Guillotin de Corson ; SD
l'ancienne
chapelle du manoir de la Beautraye, aujourd'hui disparue. Elle avait
été édifiée par Ferdinand Guillotin de Corson (propriétaire de
la Beautraye), en l'honneur des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie.
La première pierre est bénite le 6 mars 1873. L'édifice est béni
le 2 octobre 1873 ; Info Bretagne
Etang de
Paradel
Le
ruisseau de Paradel, qui prend sa source dans la commune de la
Meilleraye-de-Bretagne et se jette dans le don à proximité de
Cardunel en Nozay, passe à proximité du village de La Rivière et
se jetait autrefois dans l’étang de Paradel, desséché depuis le
début du XXe siècle. Ils formait autrefois des marécages qui sont
devenus des champs et des prairies bordant un ruisseau d’à peine
deux mètres de large. Un moulin à eau y existait autrefois.
Moulin à
eau de Paradel
Dans le
dictionnaire des lieux habités de la Loire-Inférieure en 1857,
Pinson recense trois moulins à vent et un moulin à eau (Paradel)
sur la commune d’Abbaretz.
Le
Moulin à vent de Paradel est détenu par M. Richard de la Rivière,
le Moulin de Grand’Lande, par M. Perrinel et le Moulin de
l’Antilloux par M. Crahé (Craheix?). Pinson
Croix
D 35
La
Métairie de la Fréchetais a été vendue comme Bien National en
thermidor an II (1793) à Monsieur Deneuze pour 8 225 Livres. Elle
appartenait à l’Abbaye de Melleraie. Grolier
Croix
La
Marguerite
Chapelle
de la Marguerite
Chapelle
datée du XVIIes par J. Chapron en 1901.
Elle est
de plan rectangulaire avec dans ses murs des baies d’un édifice
antérieur. Ce sont des fenêtres ogivales en grès ferrugineux,
chanfreinées. Celles du Pignon Nord sont trilobées et datent du XVe
siècle. Une statue en bois peint de Sainte Marguerite y prenait
place autrefois, elle est désormais à l’abbaye de
Melleraie. Chapron
Fondation
Grange de la Marguerite
En 1230
un descendant de Brient le Boeuf , seigneur de Nozay fit don, pour le
salut de son âme, d’une terre qu’il possédait sur Abbaretz au
profit de l’Abbaye cistercienne de Notre Dame de Melleray.
Pour
rappel, ce monastère fut fondé le 28 juillet 1145.
Les
religieux de ce monastère y construisirent une grange et une
chapelle dédiée à Sainte Marguerite.
Dans le
même temps Geoffroy de Trent donna à Melleray les 2/3 de toutes les
dîmes de sa terre de la Forêt d’Abbaretz.
En 1242
Guegon la Grue et Agathe de Trent, sa femme, confirmèrent cette
dotation Grolier
Des
chouans au village de la Marguerite
Le 14
floréal an II (1793) Thomas Hamon, effectuant le recensement pour la
réquisition des cochons dans une maison du village de la Marguerite
fut molesté par une bande d’une vingtaine de brigands ou plus (des
chouans) qui le menacèrent de lui couper la tête avec un sabre et
l’ont tenu en joue jusqu’à ce qu’il jure de ne jamais aider à
les arrêter. Ces cavaliers, armés, ont ainsi pillé la commune, et
violé des femmes. Grolier
Marguerite
bien national
La
métairie de la Marguerite, avec le bois taillis de la Tonnerie de 20
ha, ont été vendus le 2 frimaire an III (1794) à Monsieur Cl.
Daniel pour un total de 24 000 Livres. Ces biens appartenaient à
l’abbaye de Melleraie. Grolier
l'ancienne
chapelle Sainte-Marguerite, aujourd'hui disparue. Edifiée non loin
de l'ancienne route d'Abbaretz à Issé, elle dépendait jadis d'une
propriété de l'abbaye de Melleray, appelée la Grange d'Abbaretz.
En 1755, la chapelle Sainte-Marguerite tombait en ruine et n'était
plus desservie. L'abbaye de Melleray se contenta alors de restaurer
Sainte-Marguerite. Naguère se tenait à l'entour une foire le 20
juillet ; Info Bretagne
Croix
On
quitte la D35
La
Herminière
Etymologie
Herminière
Le
Sous-sol d’Abbaretz est très riche en minerai de fer et certains
noms de villages sont significatifs. Houarn en Breton signifie fer
et par corruption Herminière signifierait la mine de fer. On
rencontre sur Abbaretz plusieurs noms dont l’origine tient à la
présence de fer et de forges, comme la Forge ou le Rez des
Forges. Grolier
La
Piraudais
La
Godardais
Croix
La Rose
des Landes
Croix
La
Fichardière
Circuit
C Nord-Est
Croix de
la Rivière
La
Rivière
En plus
des forêts de l’Arche et de Vioreau, Abbaretz abrite plusieurs
taillis comme celui de la rivière ou de Villeneuve.
Rivière
fief
Le siège
de la plus importante seigneurie est au château de La Rivière qui
appartient à l'origine à la famille Briant (ou Brient).
Le
Château a été incendié par la foudre en 1884. Il ne reste que les
écuries et les communs. Le bâtiment est en rez-de-chaussée avec
des lucarnes à frontons triangulaires en tuffeau (XVIIIe siècle).
les
seigneurs de la Rivière s’y faisaient inhumer dans le choeur, ceux
de la Villeneuve devant l’autel de Notre-Dame, et les possesseurs
de la Jahotière au pied de l’autel de saint Jean-Baptiste. Info
Bretagne
Chapelle
de la Rivière
L'ancienne
chapelle du manoir de la Rivière est édifiée dans la cour du
manoir. C’est un édicule rectangulaire avec abside circulaire,
orientée. La porte ouest à cintre et chambranle en grès
ferrugineux avec chanfrein creux est celle sans doute de l’édifice
antérieur (elle pourrait dater du XIIIe siècle). Elle était dotée
d’une vierge ancienne portant l’Enfant en bois polychrome.
Cette
chapelle est reconstruite peu de temps avant la Révolution, par
Pierre Richard de la Pervanchère, dernier seigneur de la Rivière.
Un bénitier de schiste est armoyé d’un écu d’azur à six
macles posées 321, sans doute les armes de Le Sénéchal. Elle est
bénite le 5 novembre 1788 sous l'invocation de Notre-Dame de
Bonne-Nouvelle. Elle est restaurée en 1820 et placée alors sous le
patronage de sainte Anne. La chapelle est abandonnée suite à
l'incendie du manoir qui ne sera pas relevé . SD
Le 21
février 1634, Roch de la Ferrière, seigneur de la Prévosté,
épousa dans ce sanctuaire Renée de la Neufville, fille du seigneur
de la Rivière. Info Bretagne
Quelques
seigneurs de la Rivière :
Etaisse
de la Rivière, fille de Briant de la Rivière épouse à la fin du
XIIIe siècle, en 1280, Geoffroy de Montfort, fils de Raoul V, sire
de Montfort et de Gaël en Ille-et-Vilaine. .
La
nièce de Charles de Montfort, un des descendants épouse Thébaud
du Matz, qualifié en 1485 de seigneur de la Rivière d'Abbaretz.
Gabrielle de la Roche-Saint-André, héritière du domaine, par sa
grand-mère, épousa, en 1604, Georges de Neuville d'Abbaretz,
gouverneur de Châteaubriant, fils légitimé de Georges de
Montmorency d'Aumont ;
En 1745,
La Rivière dépendait ainsi de la Maison montmorency depuis 1604 .
Après 3 ventes, elle appartient en 1780 à Pierre Richard de la
Pervanchère (Conseiller du roi, lieutenant civil et criminel
honoraire en la sénéchaussée et siège présidial de Nantes) dont
l’arrière petite file est Céline de GOUYON-MATIGNON de MARCÉ.
Croix
Ancienne
voie antique
Le Houx
Le Houx
école
Une
école mixte de hameau existait en 1912 au Haut-Luc. Elle avait été
fondée en 1884 et comptait alors environ 60 élèves des deux sexes.
Elle était dirigée par une institutrice.
Le
généreux donateur du terrain sur laquelle était bâtie l’école
était Monsieur Lerat, agriculteur, distingué des palmes académiques
au Haut Houx. L’homme a été le premier instituteur de la contrée
et le fondateur des cours d’adultes dans la campagne d’Abbaretz
Houx
Minières
Anciennes
Mines de fer (Houx)
La
commune d'Abbaretz possède dans son sous-sol un gisement de minerai
de fer formant une lentille de 30 à 50 mètres de large sur 5 à 6
kilomètres de long. Plusieurs sites d'extraction ont été
identifiés : La Jahotière, Les Nonneries, Le Houx, La Placière, La
Duchetais, La Lirais, La Chevrolière.
L'exploitation
s'est faite par tranches depuis le début du XIXe siècle jusqu'en
1931 avec deux phases importantes entre 1913 et 1922 et 1928 et 1930.
Plusieurs sociétés ont exploité les sites : Mines de fer de
l'Anjou et des forges de Saint-Nazaire (1882, Le Houx) Mines de fer
de Segré (1913, Le Houx, La Duchetais, Les Placières) Société
métallurgique de Basse-Loire (1920, Le Houx, Les Placières) ;
Château-Rouge (1927, Le Houx, Les Nonneries, La Duchetais)
La
minière du Houx : En 1920, 40 ouvriers travaillent en moyenne sur le
site. La production journalière est de 35 tonnes exportée par une
voie étroite de 5 kilomètres jusqu'à la gare d'Issé. En 1929,
l'évacuation se fait par des camions jusqu'à la minière des
Nonneries puis par voie decauville jusqu'à la gare d'Abbaretz .
L'abandon
des minières s'explique par le taux en silice peu stable pouvant
parfois dépasser les 20 à 25% et le coût de transport trop
important. Inventaire
Honorat
Borie (1911, Les Placières) , Compagnie minière armoricaine devenue
les mines de fer de Bretagne (1913, Les Nonneries) ; Château-Rouge
(1927, Le Houx, Les Nonneries, La Duchetais). En 1912, 118 ouvriers
extraient 27 282 tonnes de minerai.
Le
minerai de fer est expédié jusqu'à Nantes, Chantenay et
Saint-Nazaire dans les usines de Trignac par des camions ou par le
train via une voie Decauville reliant les gares d'Abbaretz et d'Issé.
En 1912,
la minière du Houx occupait 35 ouvriers (le maximum d’employés
sur une minière dans la commune) pour une production annuelle de
5899 tonnes de minerai de fer.
Le
minerai était expédié aux usines de Trignac, de Nantes et de
Chantenay. Grolier
Gisement
Ampélite (Houx)
Certains
schistes, noirs et tachant les doigts, très répandus dans l’étage
Silurien, sont totalement inutilisables pour le bâti (ampélites,
riches en matière carbonée, du Houx près d’Abbaretz en
Loire-Atlantique, naguère exploitées pour l’industrie des
colorants).
Les
"ampélites" graphitiques du Houx ont été exploitées
jusque vers 1959 pour l'industrie des colorants (V. Charrin).
Les
ampélites sont des roches à grain fin, noires, riches en matière
organique et en sulfures de fer. Elles sont issues de la
consolidation de sédiments argileux déposés dans une mer calme
anoxique. La pauvreté du milieu en oxygène a favorisé la
conservation de la matière organique qui donne à la roche sa
couleur noire.
Le
synclinal du Houx, en Abbaretz, contient des schistes ampéliteux
sans fossiles auxquels sont associés quelques rares lits de
phthanites.
Ces
ampélites sont des roches en plaquettes, friables, charbonneuses.
Elles
forment une longue bande étroite que l'on peut suivre, sans
discontinuité , sur une longueur de 25 kilomètres entre le Hou x et
Freigné .
Les
ampélites du Houx n'ont jamais livré de fossiles. Un âge
Wenlockien leur est attribué . SD
Musée
Agri-Rétro
Agri
Rétro est un musée créé en 1994, et géré depuis 1997 par
l’Association La Goutte d’huile, dont le président est Rogatien
Mortier. (62)
En
montrant une large gamme de matériels agricoles utilisés dans la
région depuis un siècle., le Musée Agri Rétro donne une bonne
idée de l’histoire de la mécanisation dans les campagnes du Pays
de Châteaubriant. (62)(59)
Même
si l’intérêt du musée ne se limite pas à celle-ci , sa
collection de tracteurs, comprend plus de 220 spécimens. (59)
Quatre-vingt-dix pour cent de ses tracteurs sont en état de marche.
(61)
Sont
visibles également machines à vapeur, moteurs industriels, tour à
sabots, trieurs, batteurs, batteuses, moissonneuses batteuses, scie
forestière, outils de forgeron, matériels de traite, et de très
nombreux outils en usage dans nos campagnes autrefois…(60)
Le but
de cette association est de montrer à toutes les personnes
intéressées par la vie paysanne et la vie des campagnes d’hier et
d’aujourd’hui, une collection également très locale : la
plupart de ses protégés ont œuvré dans les champs du département.
(60)(61)
En 2007,
le musée s'est enrichi d'un deuxième hangar qui accueille une
exposition sur la constructeur Huard, avec notamment 66 charrues de
1905 à 1975. (61) SD
La
Juliennerie
Robineau
Bois de
la Tonnerie bien national
La Joue
La
Chauvelaie
Montjounet
fief
Au
XIVème siècle, la famille de Cleuz, originaire de Saint-Nazaire,
possède la terre de Montjonnet. Vers la fin du XIVème siècle,
Perrine de Cleuz épouse Thébaud Malor et lui apporte Montjonnet.
Guillemette Malor, épousant en 1498, Jean de Rohan, seigneur de
Trégalet, fait à son tour, son mari possesseur de Montjonnet.
Leur
fille Gillette de Rohan s'unit le 25 janvier 1511 à Marc de Carné,
fils aîné de Tristan de Carné, maître d'hôtel de la reine Anne
de Bretagne. Ce dernier seigneur, en vertu d'une procuration que lui
avait donnée son fils, vend le 23 décembre 1518, les terres et
seigneurie de Montjonnet à François de Vay, seigneur de la
Fleuriaye (en Treffieuc). Les seigneurs de la Fleuriaye, Jean de Vay
(1541), Claude de Vay (1603) et Hardy de Vay (1633) conservent
Montjonnet pendant un siècle. Le dernier d'entre eux Hardy de Vay,
doit démembrer sa terre.
Abbaretz
possède un autre genre d'antiquités, des tombeaux en pierres
d'ardoise qu'on y découvre en grand nombre.
M. Pître
de Lisle indique que le fermier de Montjounet, lui a dit « avoir
détruit, il y a quelques années, une rangée de petites logettes en
pierres d'ardoise, dallées au fond et sur les côtés, et enfoncées
en terre à une profondeur de 2 mètres environ (1). (1) Dictionnaire
archéologique de la Loire-inférieure. De Corson
Vestiges
Gallo-Romains
Au
lieu-dit les Vanneries des fragments de tegulae et des tessons de
céramiques sans doute romaine vus au Musée de Châteaubriant en
1985 (collection Davy).
La revue
Archéologique publiée en 1919 aux éditions Ernest Leroux indique :
« Les découvertes de la Vannerie et du Bois-Vert sur Abbaretz
ajoutent un élément de plus. Elles font mention de tuiles à
rebords …. » SD
La
Maison Rouge
Forêt
de l’Arche
Le
ruisseau de Paradel prend naissance dans la commune de la
Meilleraye-de-Bretagne, il reçoit les eaux d’un petit affluent
dans la forêt de l’Arche. Grolier
Forêts
et Bois
Les
forêts et massifs boisés de la commune couvrent une superficie
importante. La forêt de l’Arche est l’unité boisée la plus
importante. On observe également la partie occidentale de la
Forêt de Vioreau, les Bois de la Rivière, de la Pourprince et des
abords de l’ancienne mine d’étain. Les Forêt de l’Arche et de
Vioreau sont des ZNIEFF de type 2.
La
première est un massif forestier constitué principalement de
peuplements de feuillus ou mixtes abritant une flore caractéristique
intéressante, dont certaines plantes se situant en limite nord de
leur aire de répartition dans la région. Diversité mycologique
intéressante.
Sentier
Croix de
la Rivière
Circuit
D
Nonneries
Châtaignier
des Nonneries
Le
Châtaignier des Nonneries a été classé neuvième plus vieil arbre
de France sur la liste des Arbres Remarquables inscrits au Patrimoine
Français. (62)
Jadis sa
hauteur était de 20 mètres et sa frondaison couvrait près de 1 500
mètres carrés. (62) L'arbre est mort dans un incendie le 31 juillet
1985.
Sa
circonférence est de 8 mètres à 1 mètre du sol et de 10,60 mètres
au maximum. (90)
La
particularité de cet arbre est le marcotage naturel, rare et
exceptionnel, qui s'est produit.
Cinq
branches fortement recourbées se sont enracinées à 7 et 8 mètres
de distance du tronc, et ont ainsi donné naissance à de nouveaux
arbres. (64)
L'arbre
principal est mort le 31 juillet 1985 mais des travaux de sauvegarde
et de conservation ont été réalisés en Mai 1995 : tiges
métalliques à l'intérieur du tronc creux et chevilles de bois dans
l'écorce. Quatre arbres issus du marcotage sont également morts, un
d'eux a dû être coupé en 2003. Le cinquième arbre issu du
marcotage est toujours vivant et productif..(90)
En
octobre 2000, 3 arbres ont été labellisés «Arbres Remarquables»
en Loire-Atlantique : le châtaignier des Nonneries à Abbaretz,
celui de l’Eraudière à Nantes, et le chêne Louis XIII de
Corcoué-sur-Logne..(118) SD
Les
minières des Nonneries :
En 1912
déjà les Nonneries produisait le plus gros tonnage des six minières
existantes à l’époque (7871 tonnes/an) et employait 30 ouvriers.
Le
minerai était expédié aux usines de Trignac, de Nantes et de
Chantenay.
En
1927, la société d'exploitation minière du Château Rouge exploite
quatre chantiers aux Nonneries. En 1928, 75 ouvriers dont une
trentaine "étrangers au pays" extraient 25 à 35 tonnes de
minerai par jour.
Entre
les chantiers et le déversoir situé sur le bord de la route
d'Abbaretz à la Meilleraye, la traction est assurée par des
chevaux.
Le
minerai est ensuite acheminé par une locomotive jusqu'à la gare.
En 1929,
il n'y a plus que 13 ouvriers pour une production de 16 à 20 tonnes
par jour.
Le
gisement est exploité en minière à ciel ouvert à l'aide
d'explosifs. Dans le chantier n° 1 du site des Nonneries, le front
de taille a 40 mètres de développement et 4 à 5 mètres de
hauteur. Le minerai est attaqué par gradin. Dans la partie
supérieure, le minerai se présente sous la forme de rognons puis
sous forme de gros blocs compacts. Le minerai contient 45 à 46 % de
fer pour 13 à 15 % de silice. Il ne reste plus de vestiges de cette
activité. Inventaire
La
Chênaie
a
Chevrolière
Chevrolière
Minières
Autre
centre d’extraction du minerai de fer de la commune d’Abbaretz,
la minière de la Chevrolière était l’une des plus petites avec
seulement 8 ouvriers en 1912 pour une production annuelle de 1400
tonnes. Grolier
Source
de l’Isac
St Louis
Allée La
Batterie
La
Jahotière
les
seigneurs de la Rivière s’y faisaient inhumer dans le choeur, ceux
de la Villeneuve devant l’autel de Notre-Dame, et les possesseurs
de la Jahotière au pied de l’autel de saint Jean-Baptiste. Info
Bretagne
Jahotière
fief
Les
premiers possesseurs connus de la terre de La Jahotière semblent
être Michel Biré et Guyonne Chrestien sa femme. Il semble que ce
soit Guyonne Chrestien qui ait apporté la Jahotière à son mari
Michel Biré. Info Bretagne
Manoir
de la Jahotière
La
maison de maître : La maison de maître est constituée de l'ancien
corps de logis rectangulaire avec toit à croupes, flanqué de part
et d'autre d'une tourelle demi-hors-oeuvre, construit dans la seconde
moitié du XVIe siècle ou dans la 1ère moitié du XVII siècle.
La
tourelle cylindrique très élevée était autrefois en avant corps
du logis.
Ce
bâtiment a été agrandi au milieu du XIXe siècle suivant un parti
architectural différent de celui des communs et de la forge dont la
construction est antérieure. Il fut probablement reconstruit vers
1845.
Le
Manoir de la Jahotière, ancienne demeure de maîtres de forge est
indissociable du souvenir du comte Jouffroy d’Abbans.
Outre le
haut-fourneau, celui-ci a créé sur les terres de la Jahotière une
exploitation qui entendait rivaliser avec celle des moines de la
Meilleraye .
Le
système dont l’idéal est inspiré de Charles Fourier et de son
Phalanstère, une cité idéale où l’homme devait s’épanouir
dans son travail entendait rompre avec l’archaïsme agricole de la
région.
Il a
laissé sa marque dans l’agriculture avec l’introduction du
ray-grass et d’un nouveau modèle de charrue.
Le comte
est mort ruiné et l’exploitation non rentable dut fermer cinq ans
après sa vente en 1850. SD
En
1826, le Comte Achille de Jouffroy d'Abbans se lance dans la
réalisation d'un projet métallurgique moderne et ambitieux. Il
achète le domaine de la Jahotière qui renferme d'importants
gisements de fer. Le comte souhaite exploiter le minerai selon les
méthodes anglaises en utilisant uniquement de la houille (et non du
charbon de bois), provenant des mines de charbon voisines de Languin
à Nort-sur-Erdre et de Mouzeil.
Le
projet prévoyait deux hauts fourneaux, deux affineries à
l'anglaise, douze fours à réverbère et un moulin à fer.
Mais en
1828, seule la moitié des installations des productions de fonte
sont construites et rien de l'affinerie. Plusieurs éléments
expliquent l'insuccès du comte : un contexte économique difficile,
un manque de sens pratique, un défaut de coke en qualité et
quantité et un transport beaucoup trop onéreux.
Le site
est racheté en 1831 par l'armateur nantais François-Joseph de la
Brosse qui le loue à une entreprise anglaise, exploitant aussi les
mines de houille de Languin en 1841 pour 50 ans.
De
nouvelles techniques sont introduites comme le soufflage à air chaud
dans un haut-fourneau reconstruit et probablement la machine à
vapeur. En 1845, les forges tournent à plein régime et emploient
200 ouvriers.
En 1848,
le principal actionnaire de la société exploitante est le grand
fondeur nantais Voruz qui y trouve un approvisionnement en fonte de
première fusion. En 1855, les forges dépassent les autres
établissements du département.
Suite au
traité de libre-échange, la fonte anglaise inonde le marché
français et la Jahotière voit ses commandes s'effondrer. La
production s'arrête à l'automne 1860 et l'établissement ferme
définitivement en 1863. Inventaire
Forges
La
Jahotière (Minerai de fer)
malgré
l’aide du technicien anglais Walford, la production reste bien en
deça des objectifs nécessaires.
Le fer
local, très cher et rare, doit finalement être remplacé par du
minerai de l’est de la France.
L’exploitation,
qui employait 200 personnes et produisait 350 000 francs de fontes
par an au plus fort de son activité, est rachetée en 1850, mais les
derniers foyers s’éteignent vers 1855.
Du vaste
projet de 1826, ne furent construits que quelques bâtiments.
L'ensemble réalisé ne comprend qu'une unité de production de fonte
avec la chaudière, la cheminée, le bâtiment contenant les machines
à vapeur et une grande partie de la halle de coulée. SD
La
Jahotière Bâtiments industriels
Les
magasins bâtiments annexes de la maison de maître ont pu servir
d'ateliers, de magasins ou de logements. Leur architecture soignée
surprend par son caractère original. Chaque ensemble, élevé sur
deux niveaux, s'organise autour d'une cour centrale
parallélépipédique. Le rez-de-chaussée devait être occupé par
les ateliers et les magasins, le premier étage par des logements
d'ouvriers.
On
retrouve un certain nombre de caractères architecturaux communs à
la forge : grands arcs en plein cintre et gros oeuvre en dalles de
schistes appareillées et enduites, baies géminées avec encadrement
de briques.
Le
traitement privilégié des baies (baies géminées aux arcs de
briques avec pilier en tuffeau et piédroits en bois peint au
goudron, portes ou fenêtres cintrées, doubles ou triples, inscrites
dans des arcs en plein cintre) anime les élévations. Les effets de
polychromie obtenus par l'emploi de la brique, du tuffeau du bois
peint au goudron produisent un heureux contraste avec le gros oeuvre
en maçonnerie de schiste recouverte d'enduit. L'impression
d'ensemble fait penser à des modèles architecturaux anglais et les
grands arcs brisés des façades sud des bâtiments ne sont pas sans
rappeler l'esprit du « gothic revival ». SD
Les
bâtiments sont sans doute contemporains de la forge. Ils sont
édifiés selon un plan symétrique de deux ensembles identiques de
part et d'autre d'une large allée centrale qui prolonge l'avenue
principale d'accès au domaine.
Les
façades donnant sur cette allée centrale sont fortement divergentes
par rapport à l'axe de symétrie. Elles modifient l'effet de
perspective en élargissant le champ de vision, depuis l'entrée du
domaine, sur la nouvelle maison de maître que l'on projetait
peut-être de construire dans l'axe de l'allée.
Chaque
ensemble, élevé sur deux niveaux, s'organise autour d'une cour
centrale parallélépipédique.
Le
rez-de-chaussée devait être occupé par les ateliers et les
magasins, le premier étage par des logements d'ouvriers.
L'emploi
des contreforts rythme la composition, les décrochements dans les
façades sont soulignés par des frontons triangulaires ou
semi-circulaires. Inventaire
La
minière de la Jahotière : Exploitée de 1826 à 1863, la minière
approvisionne directement les forges de la Jahotière pour la
production de fonte. La mine et la forge ferment leurs portes en 1863
ne pouvant faire face à la concurrence anglaise.
Paradel
source Meilleraie
Ruisseaux
d’Abbaretz
La
commune est parcourue par un ensemble de ruisseaux qui découpent le
plateau. Au nord, le ruisseau du Paradel et celui de la Deneuzerie
rejoignent celui de Sauzignac, limite avec Treffieux.
À
l’ouest, le ruisseau de la Mare de l’Aune est un exutoire du site
de l’ancienne mine d’étain. Au sud, les ruisseaux de l’Estival
et de l’Isac se rejoignent et sont en contact avec le Grand
réservoir de Vioreau par un petit canal d’amenée. À l’est, le
ruisseau de la Jahotière se jette dans celui de la Hazardière.
Celui-ci
marque la limite avec la Meilleraye-de-Bretagne en alimentant
l’étang de Vioreau. SD
Forêt
de l’Arche
Le
Maffay
La
Hardière appartient en 1560 à Bertrand Geliot. Launay, est uni dès
1560 à la seigneurie de Villeneuve. Info Bretagne
Forêt
de Vioreau
Cette
forêt abrite une avifaune nicheuse particulièrement intéressante
avec certaines espèces d'oiseaux rares et localisés dans notre
région( rapaces, pics, passereaux sylvicoles) et de végétations
forestières typiques avec de belles zones de chênaies accompagnées
d'une flore intéressante en sous bois. Des Zones de landes abritent
une flore très intéressante, dont un certain nombre d'espèces
végétales peu communes ou rares.
ZNIEFF
Vaste
ensemble comprenant un massif forestier étendu constitué de futaies
de feuillus ou mixtes, de zones de reboisement de conifères avec
divers types de landes et plusieurs étangs dont le plus important
est formé par un réservoir artificiel.
Intérêt
avifaunistique : Cette forêt abrite une avifaune nicheuse
particulièrement intéressante avec certaines espèces d'oiseaux
rares et localisés dans notre région (rapaces, pics, passereaux
sylvicoles). Les étangs constituent un important site d'accueil pour
l'avifaune aquatique migratrice et hivernante de notre département.
Intérêt
floristique : Végétations forestières typiques avec de belles
zones de chênaies accompagnée d'une flore intéressante en sous
bois. Zones de landes abritant une flore très intéressante, dont un
certain nombre d'espèces végétales peu communes ou rares. Riches
ceintures de végétations autour des étangs, avec entre autre
diverses plantes très rares dont certaines protégées.
Intérêt
mycologique : Riche flore mycologique, avec plusieurs champignons
rares. ZNIEFF
Arche
Les
Nonneries
Circuit
E Sud
On
rencontre les appellations suivantes : Abbaretiacum (en 1123),
Abbaret (en 1230), Abbarez (en 1270 et en 1278), Abbarrez (en 1341),
Abbaretz (en 1456), Abbaret (en 1489), La Baretz (en 1539), Abbareium
(en 1650). Info Bretagne
La
Charte de Louis Le Gros datée de 1123 mentionne Abbaretz sous le nom
latin Abbaretiacum.
Pour
certains archéologues le nom vient d’une ancienne industrie
métallurgique : Barré, Barret sont en effet d’anciens
centres métallurgiques. La Partie Ab n’aurait été ajoutée que
longtemps après la formation du nom Baret, Baraiz ou Baretz Grolier
Château
Rouge
Point
Culminant
Les
Hauteurs d’Abbaretz s’inscrivent dans la succession de plateaux
orientés E-W qui marquent le relief du nord du département. Ils
sont entaillés par les affluents de la Vilaine (Chère, Don, Isac)
et de la Loire (Erdre, Brivet, Hâvre, …).
Le
territoire de la commune se présente comme partie d’un plateau
d’une altitude moyenne de 40 à 50 mètres, découpé par une série
de lignes de crêtes d’orientation sensiblement Est-Ouest.
La plus
importante ligne haute du relief « coupe » la commune en deux au
niveau de la RD2.
Le point
naturel culminant de la commune avec 83 m d’altitude occupe pour
ainsi dire le centre géographique de son territoire.
La
commune est parcourue par un ensemble de ruisseaux occupant le fond
des talwegs qui découpent le plateau.
Au nord,
les ruisseaux de Paradel, de la Deneuzerie rejoignent celui de
Sauzignac.
À
l’ouest le ruisseau de la Mare de l’aune est l’exutoire de
l’ancienne mine d’étain.
Au sud
les ruisseaux de l’Estival et de l’Isac se rejoignent avant de
poursuivre leur chemin vers la Vilaine.
L’Isac
prend sa source au Vivier de la Belle en Abbaretz, près de la Forêt
de l’Arche et passe au nord du village de la Lirais.
Son
cours est détourné au sud par une tranchée profonde qui envoie ses
eaux au barrage de Joué pour alimenter le canal de Nantes à Brest
par l’étang de Vioreau.
À l’est
le ruisseau de la Jahotière se jette dans celui de la Hazardière
qui marque la limite avec la Meilleraye et alimente l’Etang de
Vioreau.
En plus
des forêts de l’Arche et de Vioreau et des bois de la Rivière ou
Villeneuve, plusieurs taillis à coupe réglée s’observaient sur
la commune d’Abbaretz, comme celui des Breils Clément, celui de la
Gueffrais, ou ceux du Bois-vert, des Buttes ou de la Romerie.
Croix
Chapelle
des croix bien national
La
Chapelle des Croix comprenant maison, jardin et terres a été vendue
a M. Boutard le 4 fructidor, an VII pour 380 livres.
l'ancienne
chapelle Notre-Dame des Croix, aujourd'hui disparue et dédiée jadis
à la Vierge des Sept-Douleurs. Elle était située jadis au point
culminant de la paroisse d'Abbaretz et au bord de la route de
Meilleraye. Les trois ouvertures ogivales de son chevet annonçaient
une construction du XIIIème ou XIVème siècle. Il est fait mention
en 1560 de la chapelle "Notre-Dame des Crouez" et le 4
février 1629, Jean Le Louet, seigneur du Bottan, y épousa Aliénor
du Matz, fille de la maison de Villeneuve ; Info Bretagne
C’est
près de la Chapelle des croix selon la tradition, d’après la
monographie de F. Grolier, datée de 1912, que périt de mort
violente Julien Allory, sans doute après 1794, date où son nom
disparaît des archives. Ancien moine récollet de Nantes, il fut
nommé curé constitutionnel d’Abbaretz, en 1791, après le refus
de prêter serment à la constitution du curé précédent, Chevriau
René qui fut déporté en Espagne. Abbaretz fut ainsi près de 4 ans
sans prêtre. Grolier
La
Gueffrais
Gueffrais
bien national
Les
métairies de Coulouine, Gueffraie, Les Nonneries et le Pommeraie ont
été vendues à Monsieur Dumas le 4 fructidor an VII (1798) pour un
montant total de 13 825 Livres. Le même jour les métairies de Petit
Breil St Clément et du Grand Breil St Clément ont été vendue à
Messieurs Perruchaud et Duclos pour un total de 7 400 Livres. Elles
appartenaient toute à M. du Maz émigré pendant la
Révolution. Grolier
Bois de
la Gueffrais
Moulin
de Grand’Lande
Le
Pourprince
Croix
Croix
Coulouine
Couiline
bien national (voir Guefrais)
D24
Picharderie
bien national
La
Métairie de la Picharderie a été vendue le 4 fructidor an VII à
Monsieur Le Rouge pour 550 livres
La
Lirais
Lirais
Minière
La
Minière de la Lirais était la plus petites des exploitations
d’extraction du minerai de fer sur la commune d’Abbaretz en 1912.
Elle
produisait tout de même, dans l’année, 716 tonnes de minerai en
employant 8 ouvriers..
D69
La
Roberdière
Le
Brandony
La
Chênaie
Les
Nonneries
Nonneries
minières
Forêt
de l’Arche
Ruisseau
Paradel
Château
rouge
Circuit
F Sud Ouest
Le
Cahier de Doléances d’Abbaretz indique la volonté des paysans les
plus démunis de conserver une partie des communs pour faire pâturer
leurs bêtes.
En effet
les afféagements, concessions de terres faites sur le domaine, se
multiplient au XVIIIe siècle.
En
interdisant le libre accès aux « terres vaines », terres
traditionnelles des pauvres, ils sont une véritables catastrophes
pour les plus démunis. Bordessoules
Les
fiefs composant la seigneurie d'Abbaretz appartenaient à plusieurs
châtellenies : la châtellenie de Nozay (fiefs de Fief-Racaud ou
Fief-Rouzay, la Hardière, la Gueffraye, la Houssaye, la Rouaudière,
les Hauts-Chemins, Galhard, la Pierre, la Chaussée, la Rabardière,
Montbaron, Coulouine, la Guilminière, la Bonnaudière, les Rivières,
Maffay, la Belaudaye, la Chevrollière, la Pommeraye, la Mollière,
la Vennerie, la Placière, la Pourprise, Guillote-Ouairie, la Fouaye,
la Forest, Pillet-Morel, Bouzay, Bourdon, Chesne-Trouit, la Chesnaye,
la Raimbaudière, la Rabaudière, Rebuffé, Tournel de Hameline,
Helland, le bourg d'Abbaretz,...), la châtellenie d'Issé (fiefs de
la Minière, du Houx, de la Trahannière, de la Herminière et de la
Torraye,....), la châtellenie de Vioreau (fiefs de la Liraye,
d'Estival et de la Bouchetière,...), la baronnie de Derval, l'abbaye
de Melleray (la Grange d'Abbaretz, les métairies de Sainte
Marguerite et de la Féchetaye, la Guichardaye, la Rouaudière, la
Harmenière, …)
Info
Bretagne
Croix
La Ville
en Bois
La
Croix-blanche
Ribaudais
bien national
La
métairie de la Ribaudais et ses dépendances ont été vendues à
Monsieur Boutard le 10 nivôse an V (1796) pour 8 184 Livres
Houssais
bien national
La
métairie de la Houssais a été vendue à Monsieur Dumas le 4
fructidor an VII (1798) pour 2 600 livres. Elle appartenait à
Monsieur du Maz émigré pendant la Révolution. Grolier
La
Romerie
Les
Buttes L
a Rotte
Bernard
Tramtrain
Larré
Croix
La
Pierre
La
Boulaie
La Foie
Croix
La
Boutardière
La
Chênaie
La terre
de La Chesnaye appartient en 1680 à Pierre Lespeigneul et ses
consorts, héritiers de Jacques Lespeigneul et de Louise Ménard, sa
femme. Info Bretagne
D1
Limaraud
Limaraud
fief
Jean de
Saint-Gilles, seigneur de Beaulieu, en Guérande, possède, en 1427,
"le lieu et domaine de Limarault". Aliette de Saint-Gilles
épousant Guillaume de la Muce (seigneur du dit lieu en Ligné), lui
apporte, vers 1435, la terre de Limarault dont hérite leur fils Jean
de la Muce, sire de la Muce, en 1446. Ce dernier marie, en 1459, sa
fille Françoise de la Muce avec Jean Chauvin (fils de Guillaume
Chauvin) qui devient plus tard chancelier de Bretagne. Durant les
XVIème et XVIIème siècles, la seigneurie et la terre de Limarault
demeurent entre les mains des sires de la Muce, seigneurs du Ponthus
: Pierre Chauvin, dit de la Muce (en 1530), Bonaventure de la Muce
(en 1560), David de la Muce (en 1592), autre David de la Muce (en
1612), César de la Muce (en 1646), Olivier de la Muce et Henriette
de la Muce (en 1680). Cette terre passe ensuite dans la famille
Gouyon ou Goyon par le mariage en 1678 de Henriette de la Muce avec
Claude Charles Gouyon, baron de Marcé, puis de la famille Richard de
la Pervanchère (vers 1784) et de la famille de Coustances.
Croix
La
Placière
Placières
Minières
En 1912
la minière des Placières extraient 5342 tonnes de minerai de fer
dans l’année avec 20 ouvriers. C’est la troisième en importance
dans la commune d’Abbaretz après celles du Houx et des Nonneries.
En 1912
le minerai était expédié aux usines de Trignac près de
Saint-Nazaire, de Nantes et de Chantenay. Grolier
La
minière des Placières est composée de deux sites d'extraction. Le
transport jusqu'à la gare d'Abbaretz se fait par charrettes ou
camions automobiles. Une dizaine d'ouvriers y travaille en 1920 pour
une production journalière de 10 tonnes. Inventaire
Croix
Croix
La
Rouaudière