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Circuit A Saffré 8Km
Bourg de
Saffré
Eglise
1 Église
St Pierre et Paul
Malgré
des aménagements au cours des siècles, l’ancienne église,
construite en 1662, trop petite, fut rasée en 1854.
Le
nouvel édifice, de style néo-gothique, dont la construction s’étale
sur vingt ans (1854-1874), a comme modèle l’église St Nicolas de
Nantes, œuvre de l’architecte Lassus en 1844.
Il
comprend un cloché unique en façade. Le portail ouest est surmonté
d’une statue de la Vierge, située sur le trumeau.
Les
trois curés qui ont œuvré à la réalisation de l’église,
Jacques Bidaud, François Brunet et Joseph Revest sont représentés
sur les trois vitraux du Chœur.
Mairie
(Ancien presbytère)
Abrité
par une toiture à la Mansard, ce bâtiment possède cinq fenêtres
ouvrant sur des combles à la puissante charpente.
La
façade encadre une vaste cour fermée par une enceinte en moellons
de schiste.
Les
dépendances ouest ont été transformées en bibliothèque
municipale puis en salles pour les associations.
Le
Séquoia du Presbytère de Saffré, dont il reste une sculpture comme
témoignage, aurait été planté à la même époque que celui du
Château de Bohallard et que celui du presbytère sur Puceul (Celui
de Bohallard mesure 7,35 m de circonférence à un mètre du sol).
Le
Séquoia du Presbytère de Puceul est l’un des plus gros sujets de
Loire-Atlantique, mais pas le plus haut, sa hauteur est de 28 mètres.
Logis de
bourg (Montnoël)
Des
tuiles romaines, des fondations et des artéfacts, découverts au
début du XXe siècle, laissent à penser qu’à l’époque
gallo-romaine une villa rustica se dresse à cet emplacement.
Le
dominus; le maître de maison est peut-être Saffria, à l’origine
du nom de la Commune.
Le
Pavillon central donnant sur la cour, d’inspiration Renaissance
date de 1853
Plus
ancienne que le pavillon central, elle porte la date de 1583, cette
tourelle garde un aspect féodal et possèdes meurtrières et
arquebusades. La façade côté rue est composite.
Sur la
Hotte d’une cheminée, sculptée dans le tuffeau, un blason à
trois têtes d’épagneuls garde le souvenir de la famille de
Lespaigneul, membre de la Chambre des comptes de Bretagne au XVIe
siècle.
Les
Fours de Vaudricourt, les Pineau, conseillers et secrétaires du roi
au XVIIIe siècle, puis les Saulnier de la Prévalaye leur succèdent.
Le
Calvaire
Ruisseau
du Pas Sicard
Effondrements
karstiques
Manifestations
de nature karstique, les pertes de cours d’eau, parfois diffuses,
se dévoilent en d’autres endroits de façon plus spectaculaire par
la formation de petits effondrements ou d’entonnoirs plus ou moins
larges. Ici, le degré de karstification des calcaires oligocènes
n’est pas très poussé et il n’a rien de comparable avec ce qui
l’on observe dans les régions véritablement karstiques telles que
les Grands Causses en Lozère.
Le
phénomène de recharge très rapide de l’aquifère est à
l’origine des effondrements. Il s’agit d’un phénomène
naturel, amplifié par l’exploitation de la ressource en eau
(Alimentation en Eau Potable).
Augrain
Ancienne
voie romaine
Les
patientes recherches de l’archéologue blinois Louis Bizeul ont
permis de retrouver sept voies romaines autour de Blain. Sur Blain
et sur Vay, l’une d’elles se voyait si distinctement en 1845 que
M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m
dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les
contre-fossés.
Compte
tenu de l'emprise au sol, on peut conclure qu'il s'agissait d'un axe
important, s'apparentant à une «autoroute» de l'époque.
Description de Louis Bizeul :
[Sur
Puceul] après avoir servi de chemin rural pendant un quart de lieue,
elle entre dans un pré, puis dans la gagnerie de la Sensive qui
touche le village d’Augrain, en la commune de Saffré.
Elle
traverse ce village et deux ruisseaux qui s’y réunissent, monte au
village de la Broussauderie, descend dans des prairies qui sont au
dessous, et franchit la rivière d’Isac à 5 ou 600 mètres du
bourg de Saffré.
Après
avoir traversé l’Isac, la voie va passer à peu de distance et au
nord d’un moulin à vent nommé le Grand-Moulin, puis entre peu
après dans la forêt de Saffré. Elle est très apparente sur la
lande en deçà et au-delà de ce moulin.
Chemin
vers le Jarrier
Le
Jarrier
Disque
en Phtanite recueilli au Jarrier
Les plus
anciens vestiges d’une présence humaine sur le site de Saffré,
telles les haches polies découvertes sur la commune, remontent au
néolithique. On peut rattacher à la même époque néolithique la
lame de silex trouvée près du gouffre de la Chutenais, la
hache-marteau de Marignac et le disque en phtanite recueilli au
Jarrier.
Ce
dernier est un disque noir-verdâtre à peu près régulier, à bords
arrondis et à surface très lisse. Le diamètre est de 4,7 cm et
l’épaisseur 1,6 cm. L’aspect en est très joli et aucune
brisure, aucun défaut n’en altère la régularité. Les haches
polies découvertes sur l’extérieur de la commune sont au nombre
de cinq, l’une à Caharel, une autre au village de la Hubertière
en Puceul, une autre au village de la Marqueraie, une autre aux
environs du village de la Gréhandais, la cinquième étant une hache
marteau provenant du village de Marignac.
Sur
cette dernière une des extrémités est coupante, l’autre est
contondante. Elle paraît être en grès commun. Très régulière,
elle est très lourde de longueur 15,5 cm, de largeur : 8 cm,
d’épaisseur 6 cm (diamètre de la douille : 2,8 cm).
à
proximité : Petit Bal
La
Maison Neuve
à
proximité : le Pas Sicard
D 121
à
proximité Calvaire
Le
Moulin Rôty
Le
Moulin du Rôti fait l'objet, pour sa construction en 1857-1858, d'un
bel et rare acte notarié.
La
famille Bodin améliore plusieurs fois les capacités de son moulin,
et le refait en 1921. Dans les années 1930, et encore en 1950,
toujours conduit par des Bodin, le « Rôti » est l'un des gros
moulins du Pays de Châteaubriant. Entre temps, l'un des membres de
la famille s'est lancé dans la construction d'un « moulin à vapeur
», en 1881.
Le
nouveau moulin, nommé Pré Misère, vit deux décennies : ses portes
sont fermées vers 1907, la famille préférant développer le site
du « Rôty ».
Le
Houssais
Manoirs
de Campagne
Dans les
archives de l’Ancien Régime, sur la seigneurie de Saffré sont
présentes nombre de familles mi bourgeoises, mi nobles qui se
marient entre elles. Ces familles occupaient les charges de procureur
fiscal ou sénéchal grâce à leur instruction. Dans le bourg
figurent les Pineau du Mont-Noël en charge de Conseiller secrétaire
du roi. . Le Parrain de Marie Géraud, fille de Jacques Géraud,
sieur du Houssay, en 1652, se nomme François Raguideau, sieur du
Grémil, il est conseiller auditeur à la chambre des comptes, sa
marraine est Marie Belluen. Marie Géraud épouse en seconde noce
Jean Pigeaud sieur de la Bellière.
Le
Souchais
D 121
Route
vers Saffré
Saffré
bourg
Logis de
Bourg (Bois Allard)
Logis de
bourg le manoir du Bois-Allard appartenait à Maître Jacques Ripaud
(1721-1791), époux de Françoise Bernardeau et père de François
Ripaud de Montaudevert (1755-1814) et Benjamin Ripaud de l’Ecotais
(1754-1800). Les deux frères furent de fameux corsaires, mêlés à
l’indépendance des Etats-Unis et ennemis jurés de l’Angleterre.
François, acquis aux idées de la Révolution, a montré une ardeur
comparable à celle de Surcouf dans maints combats maritimes contre
les Anglais. En 1814, il fut blessé lors d’un combat naval et
mourut le lendemain à Bayonne, 14 ans après son frère, disparu en
mer en 1800.
Le Frêne
de Saffré
Arbre
remarquable de Loire-Atlantique, rien de moins.
Vous
imaginez bien que je suis pour le moins un vénérable centenaire
mais vous aurez du mal à deviner mon âge précis, car je suis un
arbre de croissance rapide.
En quoi
suis-je donc « remarquable » ? D’abord par ma forme, que vous
aurez remarquée de loin. Par mon implantation aussi, car je suis un
arbre de l’espace rural : on aurait dû me trouver dans une haie,
au bord d’une rivière et pas dans le parc du château où je trône
encore aujourd’hui…
On
aurait pu utiliser mon bois dur pour fabriquer des manches d’outils
ou venir « cueillir des branches », récupérer du petit bois,
comme on le faisait autrefois pour se chauffer. Mes feuilles,
également reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires et
diurétiques ont peut-être servi à faire retomber la fièvre ou à
soulager les rhumatismes de nombre de Saffréens, comme le voulait la
tradition.
Mais ce
n’est pas cela qui explique ma présence ici, ni ma longévité.
J’ai sans doute une valeur particulière, mais mon secret est bien
gardé. Une tradition, un événement précis, une légende
constituent-ils la clé du mystère ?
Vestiges
Gallo-romains
Au
lieu-dit La Fuie, à 80 m du château, à 50 m de la rivière Isac,
fût découverte une petite nécropole de la première moitié du IVe
s après JC.
A.
Leroux en 1874 a recueilli dans plusieurs fosses, régulièrement
espacées, une quarantaine de vases, dont une quinzaine en verre, des
clous en fer et une lame en fer :
[Les ]
vases étaient tous brisés, à l’exception d’une petite coupe de
couleur vert-clair, d’un travail peu achevé mais portant quelques
détails d’ornementation très simple, tels que des rayures
verticales sur le contour de la partie supérieure et de petites
facettes sur la partie convexe. Elle pouvait à peine tenir debout
sur une surface plane.
Sur des
dessins publiés en 1875 par A. Leroux, P. Galliou a reconnu en 1978
la petite coupe de couleur vert-clair comme une coupe de forme Isings
106b avec décoration du type Isings 107 (datée des années 300 à
375), un bracelet en verre bleu, un bol en céramique décorée « à
l’éponge », type V de Raimbault (daté du IVe siècle) et sans
doute un vase du type chenet 320.
Douves
du Château
On
accédait jadis au Château entouré de douves, par un pont-levis,
détruit vers 1840 par Hubert Le Loup de Beaulieu (maire de Saffré
de 1825-1830 et qui avait acquis le château en 1824).
L'aveu
de 1679 précise "le chasteau de Saffré avec ses tours, cernoyé
de ses douves et pontlevis, avec les bastiments en dehors de
l'enceinte, fuie, estang, bois, vignes, près, etc.."
Ces
tours, douves et pont-levis du château de Saffré prouvent que
c'était une maison fortifiée. Subsistant encore en 1694, le
château-fort de Saffré fut démoli au XVIIIème siècle et remplacé
à cette époque par un manoir.
Parking
de l’école
Circuit
B Saffré (14,5 Km)
Retoire
Croix de
Retoire
Plus de
60 croix sont dénombrées sur la commune. La plupart sont en schiste
(pierre de Nozay). Certaines ont été érigées à la suite d’un
voeu ou en reconnaissance, souvent pour perpétrer le souvenir des
familles qui les ont fait élever. Certaines ont été sculptées
dans le schiste.
Mais, la
sculpture bretonne est surtout populaire, rustique et naïve; elle a
été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession,
mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a
l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure
humaine.
Dans le
répertoire des christs sculptés sur les croix bretonnes, on
rencontre les plus extraordinaires et les plus déconcertantes images
que l’on puisse concevoir.
On y
voit des têtes énormes, circulaires, inexpressives, des corps
courts et trapus ou longs et maigres, des bras réduits sans muscles
avec des mains étalées, des jambes démesurées et des pieds
énormes disposés de toutes les façons. Les contours des bras et
des jambes sont simplement exprimés par deux traits parallèles.
Le plus
souvent, seuls figurent quelques détails anatomiques : l’arcature
du Thorax, les séparations parallèles et rectilignes des côtes et
le nombril.
La
Doublonnière
Caharel
Butte de
Caharel
Le
sous-sol sédimentaire est composé au nord-est de la commune de
schistes appartenant à la formation schisto-gréseuse de St
Georges-sur-Loire.
Ces
schistes constituent l’armature du Paysage avec notamment, les
buttes de Caharel, Malville et La Guerlais.
Un vaste
fossé d’effondrement, au niveau du bourg est comblé par des
matériaux détritiques de l’Eocène et du Pliocène ou par des
calcaires marins et lacustres de l’Oligocène. L’ensemble est
recouvert de matériaux détritiques plus récents : limons, sables
et argiles plioquaternaires ou graviers quaternaires.
Croix à
proximité
D 33
Route de
la Forêt
Forêt
de Saffré
L’espace
boisé représente une superficie importante sur la commune (570
hectares). Il est présent dans quatre secteurs :
Le
secteur boisé en bordure du Canal de Nantes à Brest, de nouveaux
boisements classés pour leur intérêt paysager, et divers autres
espaces boisés plus ou moins restreints disséminés sur presque
toute la commune.
Et
surtout la forêt de Saffré, qui constitue à elle seule 65 % de la
surface boisée communale.
C’est
un massif forestier mixte et ses lisières comprenant d'intéressants
secteurs de landes, avec une flore diversifiée et une avifaune
nicheuse typique comprenant un certains nombre d'oiseaux intéressants
( rapaces, pics et passereaux sylvicoles).
Parmi
les espèces d’oiseaux déterminantes on peut citer : Autour des
palombes, Engoulevent d'Europe , Busard Saint-Martin , Pic mar ,
Faucon hobereau , Pouillot de Bonelli et Pouillot fitis.
Parmi la
flore déterminante on peut citer : Muguet , Peucédan de France,
Potentille des montagnes, Serratule des teinturiers .
Le Pas
du Houx (Village)
Le pas
du Houx (Monument du Maquis de Saffré
Au
lendemain du débarquement des Alliés en Normandie, le 6 juin 1944,
la Résistance décide de constituer un maquis. C’est la vaste
forêt de Saffré qui est choisie. Le 18 juin 1944, ce maquis compte
plus de 300 jeunes gens venus de la commune et de ses environs,
ainsi que des Nantais.
Le 28
juin 1944, vers 5 heures du matin, plus de 2.000 Allemands et
miliciens équipés d’armes automatiques et de canons légers
attaque le Maquis de Saffré.
Après
une résistance courageuse, les maquisards parviennent à se replier
au prix de lourdes pertes : l’attaque fera 71 victimes.
D’une
hauteur de huit mètres, le monument, construit grâce à la collecte
d’un comité local, représente la France, enchaînée sur la croix
de Lorraine, délivrée par les maquisards qui la débarrassent de
ses chaînes l’arment d’une épée et d’un bouclier . A ses
pieds gît un jeune Nantais, le plus jeune des maquisards, Robert
Geffriaud, dix-sept ans, pupille de la nation.
Cette
sculpture monumentale, signée des Seiz Breur, a été érigée pour
maintenir le souvenir du sacrifice des résistants face aux nazis,
elle a été inauguré par le général de Gaulle le 11juin 1950.
Oratoire
des Brées
Haut
lieu du souvenir de la Seconde Guerre Mondiale, le mémorial du
Maquis de Saffré témoigne de l’épisode douloureux du 28 juin
1944 où, vers 5h00 du matin, la forêt de Saffré est encerclée par
plus de 2000 Allemands et miliciens.
A la
veille du 28 juin, le maquis de Saffré comprend environ 310 hommes;
Seulement 60 hommes sont armés
Les
jeunes gens venus de la commune et de ses environs, ainsi que des
Nantais préparent notamment une piste destinée aux parachutage
d’armes et de vivres.
Après
une résistance courageuse contre plusieurs milliers d’Allemands et
de miliciens venus de Nantes, les maquisards parviennent à se
replier au prix de lourdes pertes. Treize d’entre eux sont
finalement tués ou blessés sur place, 27 sont fusillés le 29 juin
à la Bouvardière, deux sont exécutés par les miliciens le 13
juillet et vingt neuf personnes arrêtées et déportées ne
reviendront pas des camps de la mort.
Cet
oratoire est aménagé dans les dépendances de la ferme des Brées,
quartier général du Maquis de Saffré incendié pendant l’attaque.
Il témoigne de la violence de cette bataille.
Borne 49
m
à
proximité : Les Landes
La Noue
Marignac
D1
L’étang
Neuf
Ruisseau
de l’étang neuf
La
Durantais
Ruisseau
de l’Apsiguais
à
proximité les Carrées
D33
Croix
Pichon
Ruisseau
Malville
Croix
Les
Buffets
Retoire
Circuit
C Saffré (14 Km)
Parking
du Château
Le
Château
Châtellenie
de Saffré
La
châtellenie de Saffré (qui comprenait la paroisse entière de ce
nom et s'étendait dans les paroisses voisines : Puceul,
Nort-sur-Erdre et Joué) avait droit de haute justice avec
l'auditoire et la prison. Au XIIème siècle, Alain de Saffré et
Hamelin sont les premiers seigneurs de Saffré. Les familles
Tournemine (en 1440), Laval, d'Avaugour (en 1542) et de Crux (en
1690) leurs succèdent aux siècles suivants. En 1752, la seigneurie
est acquise par la famille O'Riordan (ou Oriordan), famille d'origine
irlandaise (qui a construit en partie sa fortune sur le trafic
d'esclaves). Le dernier seigneur du lieu est Jacques Edmé Cottin en
1785.
Château
de Saffré
Subsistait
encore en 1494, le château fort, démoli au XVIIème siècle et
remplacé par un manoir. On accédait jadis au château entouré de
douves, par un pont-levis.
Au XVIe
siècle, les d’Avaugour, descendant du dernier duc de Bretagne
François II et de sa maîtresse Antoinette de Villequier, deviennent
les propriétaires du château de Saffré. René épousa en 1553
Renée de Plouer, fille de haut et puissant Pierre, seigneur du
Bois-Rouault et La Cruaudaye en Frossay et la Bastardière en Pornic.
Au XIXe
siècle, Hubert Le Loup de Beaulieu, nouveau propriétaire du domaine
fait disparaître, vers 1840, tout ce qui conférait à la
construction l’aspect d’une forteresse (douves, pont-levis, ).
Le
château de Saffré devient à cette époque une habitation «
moderne ». En 1850, un commerçant nantais, achète le château, qui
devient une demeure à un seul étage
Alexis
Ricordeau, célèbre avocat nantais, acquiert la propriété en 1895.
Il fit abattre l’aile ouest et réaménagea le bâtiment selon les
goûts de l’époque.
La
commune a acquis le château en 1990, elle en a fait une
bibliothèque et un pole multiculturel.
Auditoire
de Justice
1544 est
l'époque de la construction de l'Auditoire de Justice par les
d'Avaugour. Louis d'Avaugour aura un fils René. C'est René
d'Avaugour qui deviendra protestant et représentera souvent la
Bretagne aux états généraux.
Il
épousera Renée de Plouër (dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du
Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac).
1566-1572.
Les lieux du Culte Protestants
Les
pasteurs et plusieurs familles de Nantes , mais aussi des églises
voisines se sont réfugiés à Blain. Pas moins de quinze à seize
pasteurs résidaient au Château de Blain grâce à la large
hospitalité des Rohan.
Il
fallait pour tant de pasteurs, pour une population si nombreuse et
pour des assemblées si fréquentes, beaucoup de lieux de culte.
On se
réunissait aussi, bien souvent, à deux lieues de distance, comme à
Fresnay, au château de Plessé, de la maison de Rohan ; dans
l’auditoire de Saffré, bourgade et château appartenant à René
d’Avaugour, sieur de Kergrois.
Dial de
Saffré
Renée
de Plouer, dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de
Mauves, de Frossay, de Crossac et autres terres, est une figure
locale du Pays nantais de la seconde moitié du XVIe siècle.
Le peu
que nous savons d’elle provient d'une seule source: le dial de
Saffré, un livre de compte de la seigneurie de Saffré (1570-1631)
Le dial
de Saffré montre Renée de Plouer sur ses terres pour visiter ses
gens et remplir son rôle de «mesnagere», que l'on peut traduire
par «habile gestionnaire des biens économiques (et des valeurs
morales) de sa maisonnée».
Les
quatre registres du Dial de Saffré[2] sont rédigés de 1570 à 1630
par les notaires de la châtellenie : « Le manuscrit abonde en
renseignements sur la bibliothèque du château, dont il donne le
catalogue, les réceptions des châtelains, l’éducation de leurs
enfants, les aménagements de la maison et ses richesses, la valeur
des terres et de leurs produits, le prix des denrées, les foires du
pays et son commerce, les évènements politiques de l’époque et
enfin les nombreux indigents que secouraient les seigneurs de Saffré
».
Inscriptions
du Château
À
l’automne 2014, à l’occasion de travaux destinés à installer
une médiathèque dans le château de Saffré, sont révélées de
curieuses inscriptions en écriture gothique.
En août
2015, les inscriptions sont restaurées par Brice Moulinier,
conservateur restaurateur de peintures.
En août
2016, Jean-Yves Carluer, maître de conférences honoraire en
histoire à l’Université de Brest, diffuse un article dont le
sujet porte sur le texte figurant sur les murs de Saffré, maintenant
peut-être identifié : Il s’agirait de textes bibliques, des
psaumes et proverbes « transcrits d’anciennes versions
protestantes ».
L’identification
de l’origine protestante des inscriptions est rendue possible par
leur datation précise : 1570 « les archives du château, le fameux
Dial de Saffré, en conservent la trace en comptabilité » et la
dame du château, Renée de Plouer, épouse du seigneur protestant de
Saffré René d’Avaugour fait figure de commanditaire.
Aux
châteaux de Saffré et de Vay, peu avant que la paix de
Saint-Germain (1570) n’amène quelque répit, Renée de Plouer
exprime à sa façon une sensibilité religieuse toute imprégnée
d’une morale faite de sagesse et de raison, mais non exempte d’une
vision de femme.
Allée
du Château
Mares du
Château à proximité
Les
mares du château : site original, très riche écologiquement.
En lien
avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), une zone humide et de
prairies à proximité immédiate du château a été remise en
valeur dans les années 2000, notamment dans un objectif de
préservation de la biodiversité.
Au 18ème
siècle, un étang recouvrait les sept hectares du site actuel, il a
disparu, remplacé par des prairies bocagères.
Maintenant,
autour d’un réseau de mares de taille et de profondeur
différentes, ce lieu de balade et de détente d’intérêt
écologique (espèces protégées, tant pour la faune que la flore)
et paysager (sentier de promenade, théâtre de verdure) vaut le
détour.
Vous
pourrez y découvrir plusieurs espèces végétales et protégées,
de nombreuses libellules, une plante carnivore, des dizaines
d’oiseaux, des batraciens...
Ruisseau
de l’Apsiguais
La
Bouzenais
Croix
Le
Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en
Bretagne, les règles iconographiques sont très peu observées et
une assez grande fantaisie règne dans les représentations
religieuses sculptées et peintes.
A part
quelques rares monuments typiques des XIVe et XVe siècles, presque
toutes les croix bretonnes appartiennent aux XVIe, XVIIe et XVIIIe,
voire XIXe siècle.
Néanmoins
les sculpteurs de ces croix ont puisé suivant leur idée, goût,
inspiration ou convenances personnelles dans le vaste répertoire
iconographique des XIIIe et XIVe siècle, si bien qu’un christ
ayant toutes les caractéristiques d’un christ roman peut très
bien être reproduit sur une croix érigée à la fin du XVIIIe
siècle.
Enfin,
il ne faut pas s’attendre à trouver en Bretagne des pièces
sculpturale de premier ordre, une production raffinée et savante; la
sculpture bretonne est surtout populaire et par conséquent rustique
et naïve;
Elle a
été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession,
mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a
l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure
humaine.
Route
vers l’Apsiguais
Croix de
l’Apsiguais
L’Apsiguais
Route
vers Gâtine
à
proximité : l’Aubépine
Gâtine
La
Cadesoudière
La
Roberdière
à
proximité : Marignac
La
Grugeais
La
Bottinière Manoirs de campagne
Autour
des seigneurs de Saffré, les d’Avaugour, gravitent de nombreuses
familles mi-bourgeoises, mi-nobles, attachées au service de la
seigneurie ou à la province de Bretagne.
Ils sont
conseillers, procureurs fiscaux ou sénéchaux. Par faveur de leur
suzerain, ils obtiennent le droit d’élever des gentilhommières,
bien souvent à tourelle.
En
dehors de Mont-Noël dans le bourg, Grémil, Le Houssaye et la
Bottinière sont alors construites.
À la
Bottinière, la façade sud, avec ses tourelles, ses décrochements,
ses ouvertures disparates, sans aucun soucis d’équlibre et de
symétrie, conserve un aspect féodal, contrairement à la façade
nord.
Au XIXe
siècle, son propriétaire, M. Gauthier, alors Maire de Saffré,
refusa le passage de la ligne de chemin de fer, de Nantes à
Châteaubriant, sur ses terres, et la Halte de Saffré fut placée
sur la commune de Joué-sur-Erdre.
à
proximité : Les Tertres
à
proximité : La Grande Haie
La Praie
L’altitude
augmente d’une manière générale d’Ouest en Est : elle est de
25 m à la Blandinais et atteint 50 m dans la forêt de Saffré.
Elle
culmine cependant à 77 m au hameau de la Praie.
Ce
promontoire mis à part, le territoire communal se caractérise par
un paysage de plaine à l’Ouest (Vallée de l’Isac) et de plateau
à l’Est (forêt de Saffré).
La
différence d’altitude atteinte entre le hameau de la Praie et
l’Isac atteint 47 m sur une distance de 2 kms seulement.
Le bourg
est traversé par l’Isac qui creuse une légère vallée vers
laquelle s’écoulent les eaux de ruissellement.
L’Isac
constitue le cours d’eau principal de la commune, rejoint par
l’Apsiguais et le Pas-Sicard à l’aval du bourg.
Dans sa
partie aval, l’Isac est doublé du Canal de Nantes à Brest dans
lequel il se jette à 5 Km environ plus à l’Ouest. Le canal
constitue la limite communale méridionale de la commune.
à
proximité : le Moulin de la Praie
Anciens
Moulins à vent
Sur la
commune de Saffré en 1856, d’après le dictionnaire des lieux
habités de la Loire-Inférieure (Pinson 1857 ), on comptait deux
moulins à vent : le Moulin de la Mortraie en limite de la commune de
Puceul et le Moulin de la Praie appartenant à Monsieur Gaultier.
Aujourd’hui
subsiste un seul moulin, le Moulin Rôty, construit à la fin du
XIXe siècle. Celui de la Praie a brulé à la fin du XXe siècle.
La
Maupetitière
Grand’Lande
à
proximité : village de Grand’Lande
Route
vers le Moulin de la Praie
Chemin
vers Grémil
Grémil
Château
d’eau
Butte de
la Guerlais
La
Guerlais
Ruisseau
de l’Apsiguais
Parking
du Château
Circuit
D Saffré (11 Km)
Grand’Lande
Village
de Grand’Lande
Le Dru
à
proximité Les Brulôts
Canal de
Nantes à Brest
Le canal
de Nantes à Brest traverse la Bretagne et emprunte successivement
les cours de l’Erdre, l’Isac, de l’Oust et de l’Aulne sur 385
km de long. Les travaux ont été amorcés en 1811 sous Napoléon,
afin de relier la Loire aux arsenaux brestois et déjouer ainsi le
blocus naval anglais. Le canal et ses 238 écluses n’ont été
livrés à la navigation que le 1er janvier 1842.
Le canal
de Nantes à Brest comporte trois biefs de partage: le premier se
trouve à Bout-de-Bois (altitude 20 mètres), long de 8 km, entre les
vallées de l'Erdre et de l'Isac. 1812-1814 : construction du "bief
des Bouts-de-Bois", par des Espagnols prisonniers de guerre ;
ces forçats, logés dans le camp des Jarriais, près de Saffré,
connaissent des conditions très dures ; libérés en 1814.
Les
ouvriers, parfois des paysans , rarement des mendiants , souvent des
bagnards ou des prisonniers de guerre ( prisonniers espagnols dans
les landes des Jarriais en Loire-Inférieure, payés 30 centimes puis
un franc par jour mais une bonne part du salaire est retenu pour la
nourriture, l'habillement, le logement et les soins, ce qui provoque
révoltes et désertions, poussant les attributaires des
adjudications à les payer au volume déblayé).
à
proximité le Pas d’Héric
à
proximité St Félix
à
proximité Ste Marie
Poste de
Gaz
Borne 25
m
La Pièce
Cottin
à
proximité l’Eturmel
Route
vers le Sauzay
Croix
à
proximité Le Doux
Le
Sauzay
D 39
Croix
Croix
Les
Salles
La
Pâtisserie
Croix
Grnand’Lande
Circuit
E Saffré (14,5 Km)
Montdoucet
Croix
D27 vers
Tromer
Croix
Vers la
Noë Péguille
La Noë
Péguille
Croix
La Barre
Vers la
Jossaie
Dépôt
de haches de la Jossaie
Dépôt
de haches à talon (bronze) Saffré, La Jossaie, vers 1450-1250 av.
J.-C.
Dans un
vase de terre, ce dépôt comprenait initialement trente haches dont
vingt-huit sont conservées. La plupart sont de type breton, mais
deux viennent du Centre-Ouest, une de Normandie et une dernière de
l’Est. . D’autres ont été ébarbées, martelées, polies et
affûtées : il s’agit donc sans doute du dépôt d’un bronzier
ou d’un marchand du Bronze moyen.
A la fin
du Bronze moyen armoricain se produit un phénomène particulier, la
fabrication en grandes quantités de haches du même type, les haches
à talon avec ou sans anneau latéral, qui sont stockées en "dépôts
de marchands" qui peuvent atteindre le millier d'exemplaires.
Cette
fabrication intensive est due à une évolution dans la métallurgie
armoricaine. Elle doit être basée sur une exploitation intensive
des gisements d'étain de la péninsule armoricaine, ceux de Nord
Finistère exploités dans le Bronze moyen et ceux de la
Loire-Atlantique et du Morbihan qui semblent avoir été reconnus à
cette époque
La
Jossaie (village)
Croix
Croix
Croix
Le
Pommain
à
proximité : Etang de Bout de Bois
Cet
étang artificiel situé sur le cours d'une petite rivière, l’Isac,
avec ses ceintures de végétations constituées de roselières et de
cariçaies bordées de prairies humides inondables possède
d’intéressantes végétations aquatiques et amphibies, avec
notamment certaines plantes d'intérêt patrimonial.
L’étang
de Bout de Bois, lieu de détente et de loisirs, à proximité du
Canal de Nantes à Brest, est un endroit plaisant oú les promeneurs
sont nombreux les dimanches ensoleillés.
Ce site,
aménagé aux abords du canal de Nantes à Brest, offre de nombreuses
activités de loisirs : pêche, promenades, baignade, mini-golf,
parcours de santé, aires de pique-nique.
Espace
éminemment écologique, il propose également des réserves
botanique et ornithologique, une frayère et une hutte d’observation
de la faune aquatique.
Canal de
Nantes à Brest
Cette
voie d'eau joua alors un rôle de tout premier ordre pour désenclaver
la Bretagne et permettre ainsi son essor économique. Les péniches
apportaient en Bretagne les engrais et les amendements destinés à
enrichir des terres jusque-là très ingrates, véritable révolution
agricole.
Comme
dans les autres régions françaises, l'avènement du chemin de fer
devait être fatal au rôle économique du canal, d'autant plus que
celui-ci était d'un gabarit trop faible.
Aujourd'hui,
les plaisanciers ont remplacé les mariniers, et font revivre le
canal d'où l'on peur découvrir au fil des écluses une succession
de paysages champêtres, de bois et de villages paisibles et
accueillants.
Le canal
de Nantes à Brest est un espace naturel sensible. En effet, préservé
de l'urbanisation (à l'exception des maisons éclusières) et des
voies de circulations routières et ferrées, le canal traverse de
larges étendues colonisées par une multitude d'espèces
faunistiques et floristiques croissant à l'abri des contraintes
rencontrées par ailleurs.
Il
constitue par conséquent un formidable corridor biologique.
Route
des estuaires
route
vers La Chevallerais
Route
vers Le Moulin du Rôty
D27
à
proximité Kermaria
Croix de
Kermaria
Ruisseau
de la Blandinaie
La
Blandinaie
Thély
à
proximité Les Grasses Noës
D33
Route
des Estuaires
D33
La
Gréhandais
Croix
Landes
de Montdoucet
Circuit
F Saffré (13 Km)
Parking
du Château
à
proximité Fontaine St Pierre
Nous
disposons de peu de traces écrites sur l’histoire de la Fontaine
de Saffré, en dehors de cet article d’Alcide Leroux, publié en
1921.
La
Fontaine Saint-Pierre est un monument rustique quoique d’une
certaine importance. Les murs bâtis en moellons de poudingue forment
un puits carré ayant à peine deux mètres de côté et trois mètres
de hauteur. Le niveau de l’eau dans la fontaine se trouve à deux
mètres en contrebas et on descend, pour puiser, par des marches
grossières établies dans la paroi. L’eau est d’une limpidité
parfaite et d’un goût excellent, avec sensiblement la même
température en toute saison. L’eau se dirigeait vers l’est et
pénétrait au moyen d’une vanne dans un lavoir de 12 mètres de
côté situé en aval, pavé avec des dalles de schiste. Le lavoir et
la fontaine étaient des dépendances ou des ornements du château.
La
Fontaine Saint-Pierre fut probablement pendant longtemps l’objet
d’un culte. Ces fontaines étaient autrefois le but de processions
ou de pèlerinages fréquentés et l’on y venait demander la
guérison de certaines maladies ou la protection du saint contre les
accidents.
Croix de
Ruisseau
de l’Apsiguais
à
proximité Gué de l’Isac
Anciens
Fours à Chaux (notamment à la Chutenaie à proximité)
L’exploitation
de la chaux fut l’objet d’une industrie considérable à Saffré,
dès le XVIe siècle elle était en pleine activité. La chaux
était encore exploitée à Saffré au début du XIXe siècle comme
en témoigne Alcide Leroux en 1920 : Au commencement du siècle, une
vingtaine de fours à chaux existaient et fonctionnaient encore.
Ils
étaient répartis entre le bourg et les villages du Jarrier, de la
Marquerais, des Ormes, de la Morhonais, de la Chutenais, etc.
Leur
forme était celle d’un fût ayant plus de 2 à 3 mètres de
largeur et 4 à 5 mètres de hauteur. Le dernier qui a fonctionné
était celui de la Pécotais.
Ils
étaient construits en pierre et briques. En 1860 on pouvait en voir
un tout à fait abandonné, mais à peu près intact, celui de la
Chutenais.
La
pierre employée à la fabrication de la chaux était extraite sur
place. On la trouvait en blocs ou en rognons disséminés à quelques
pieds de profondeur et à intervalles réguliers. . La présence de
l’argile jointe au calcaire lui donnait les propriétés de la
chaux hydraulique et la rendait propre à toute sorte de
construction.
Gouffre
Vallée de l’Isac
Le
Gouffre de la Chutenaie était situé à quelques centaines de
mètres au sud des bâtiments de la ferme du même nom. Le
Gouffre consistait en un résevoir creusé presque à pic dans une
prairie assez fertile.
L’eau
arrivait presque jusqu’au bord, même en été et elle était si
limpide qu’on apercevait le fond tout autour, jusqu’à une
distance de cinq à six mètres.
La forme
du fond était celle d’un entonnoir et on perdait vite de vue les
parois inclinées, faites d’une argile grisâtre mêlée de
coquilles d’eau douce et de débris calcaires.
Le
diamètre était d’environ quarante mètres.
En
hiver, l’eau arrivait jusqu’au niveau du sol et se déversait
vers l’ouest par un canal assez régulier, de 3 à 4 mètres de
largeur, lequel rejoignait le cours de l’Isac, à 200 m environ en
aval.
Dans les
années de sécheresse, l’eau ne s’écoulait plus par le canal
alors que la rivière Isac était elle même à sec à cet endroit
pendant deux à trois mois l’été.
Le cours
de la rivière a depuis été rectifié et le cours de l’Isac passe
maintenant au travers du gouffre en contribuant à son colmatage.
Objets
néolithiques découverts près du gouffre de la Chutenaie)
Le
premier de ces objets néolithiques découvert à proximité du
gouffre de la Chutenais est une hache en pierre polie de très petite
dimension, sans doute objet votif, (Longueur : 5 cm, Largeur : 3,3
cm, épaisseur : 1 cm), d’une forme gracieuse, d’un travail très
fini, bien que la pointe soit émoussée. La pierre, probablement de
la fibrolithe, est d’un jaune brun tacheté et verdâtre; elle est
très dure, le grain en est fin.
Le
second est une hache, probablement en fibrolithe, mais beaucoup plus
rugueuse et plus commune, s’apparentant à du granit (dimensions :
Longueur : 9,6 cm, largeur 5,5 cm, épaisseur 4 cm).
Le
troisième objet est un outil ou une arme en forme de lame ou
grattoir, en silex taillé, de couleur brune; presque translucide. Il
est très mince et légèrement courbé, de longueur 11 cm, de
largeur 1,4 cm. La face concave est d’un seul éclat, l’autre
porte 3 facettes se prolongeant dans toute la longueur. Les côtés
sont très coupants, réguliers et à peine ébréchés.
Ces
trois objets ont été découverts par le même fermier aux environs
du gouffre de la Chutenais, au XIXe siècle.
Station
de Pompage
Bassin
calcaire
Le
bassin sédimentaire d’âge tertiaire de Saffré, ellipse allongée
Est-Ouest, contient des formations sédimentaires datées de l'Eocène
au Plio-Quaternaire.
Le
bassin est profondément effondré (Plus de 330 m ) dans sa partie
centrale et présente une importante dissymétrie. Il est affecté
par un réseau de failles.
Les
calcaires oligocènes constituent l'aquifère le plus intéressant :
il est exploité par les forages de la Chutenaie. Le karst favorise
le drainage du réservoir et de très bons débits peuvent être
obtenus comme c'est le cas pour les forages AEP de la Chutenaie.
Nappe
Phréatique
Parmi
les richesses figure l’eau, sous la forme d’une nappe phréatique,
qui est exploitée depuis le milieu des années 50 dans le bassin
tertiaire de Saffré.
La
première station de pompage a été installée ici vers 1954, à la
Chutenaie. Un nouvel ouvrage de production, qui l’a remplacée, est
exploité depuis 1980.
Par la
suite, un second forage d’exploitation a été réalisé non loin
du précédent en 1990 pour sécuriser l’alimentation en eau
potable et accroître la production sur le site.
Ainsi
l’aquifère des calcaires oligocènes est actuellement exploité à
proximité du lieu-dit la Chutenaie au Sud-Ouest du bourg de Saffré,
au moyen de deux forages de 120 m de profondeur capables de fournir
chacun un débit instantané de 250 m3/h.
Le débit
maximal total de prélèvement autorisé est de 500 m3/h. La capacité
nominale de la station de traitement associée est de 10 000 m3/j.
Les installations de captage et de traitement sont la propriété du
SIAEP de Nort-sur-Erdre qui en a confié l’exploitation à la SAUR.
La station de Saffré alimente en eau une trentaine de communes du
nord du département.
La
Rinais
La
Landelle
Croix
à
proximité Le Champion
Le Breil
Jahan
L’Eturmel
Le Chêne
Ruisseau
de l’Apsiguais (Pont)
L’Isac
(Pont)
Ruisseaux
de Saffré
Sur la
commune de Saffré le réseau hydrographique est composé de quatre
cours d’eau :
-
l’Isac, le cours d’eau principal qui traverse le bourg de Saffré
;Le lit mineur se présente jusqu’à Saffré comme un petit fossé
agricole de faible section.
- Le
Ruisseau de Puceul au Nord-Ouest
- et le
Pas-Sicard et qui se rejoignent au Sud du village d’Augrain. Le
Pas-Sicard se jette ensuite dans l’Isac à 2 km au Sud-Ouest du
bourg, entre la Morhonnaie et la Saulzaie ;
-
l’Apsiguais au Sud du bourg, qui rejoint l’Isac au niveau de
l’ancienne station de pompage, 1 km au Sud du bourg.
L’Isac
(Rivière)
L'Isac
est un affluent en rive gauche de la Vilaine, d'une longueur de 78.7
km traversant 2 départements et 11 communes (Abbaretz, Saffré,
Héric, La Chevallerais, Blain, Fay-de-Bretagne, Guenrouët, Plessé,
Séverac, Fégréac en Loire-Atlantique, et Théhillac en Morbihan)
Son
cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.
L’Isac
prend sa source à 45 m d’altitude sur la commune d’Abbaretz et
se déverse dans la Vilaine 79 km plus loin à Théhillac face à la
ville de Rieux qui se situe aussi dans le département du Morbihan.
l’Isac
présente un degré d’artificialisation avancé, du fait de la
réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal
de Nantes à Brest, construit en 1833. Celui-ci rejoint la vallée de
l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa rive droite pendant
5.6 km avec de confluer avec lui en aval de l’écluse du Gué de
l’Atelier, sur la commune de Blain.
A partir
de la confluence, le canal emprunte le lit mineur de l’Isac qui a
donc fait l’objet de nombreux travaux de recalibrage pour être
rendu navigable.
La
Saulzaie
Chemin
le long de l’Isac
Pont du
« Coguet »
En
Occident, le Moyen Âge voit s'édifier un nombre considérable de
ponts aux formes variées et hardies. Ces ouvrages se composent
d'arches souvent très inégales, dont les voûtes sont en arc peu
surbaissé, en plein cintre ou en ogive, cette dernière forme
permettant de diminuer les poussées ; ils reposent sur des piles
épaisses aux extrémités très saillantes au moins en amont.
Le Pont
du Coguet, pont de pierre bleue sur l’Isac n’est pas aussi
ancien, mais il permet de franchir la rivière, sur une belle
largeur, grâce à des piles aux moellons joliment taillés.
Tromer
D27
Le Bois
gouët
Le dépôt
éocène du Bois-Gouët, à Saffré, est parmi les plus célèbres
avec plus de 1000 espèces appartenant essentiellement aux mollusques
gastéropodes et bivalves. On doit la découverte du gisement de
Bois-Gouët et la réputation de sa riche faune malacologique à
Gaston Vasseur dès 1877.
Plus
récemment, en 1989, Jean-Michel PACAUD, du Muséum National
d’Histoire Naturelle, avec une équipe de 7 personnes, à
entrepris de nouvelles fouilles à grande échelle avec engins
mécaniques. 1150 espèces de Gastropoda, de Bivalvia et de
Scaphopoda ont été recensées avec de nombreuses nouvelles espèces
découvertes.
Route
vers la Pécotaie
La
Pécotaie
La
Mortrais
La
Marquerais
Zone
calcaire Ouest Saffré
Ensemble
original et diversifié constitué de bosquets ,de prairies et de
pelouses abritant une flore calcicole ,avec plusieurs espèces
végétales d'intérêt patrimonial, du fait de la rareté de ce type
d'habitats dans notre département, dont de belles populations
d'orchidées en particulier
Treize
espèces déterminantes : Laîche distante, Carex des renards, Chlore
perfoliée, Colchique d'automne, Orchis tacheté des bois,
Épipactis des marais, Genévrier commun, Oreille-d'âne, Ophrys
abeille, Orchis incarnat, Platanthère à fleurs verdâtres,
Lotier maritime, Ophioglosse Langue-de-serpent et 56 autres espèces.
13
Orchidées des Perrières
Cette
zone calcaire fait partie des Zones Naturelles d’Intérêt
Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).
Des
espèces parfois rares et menacées souffrent d’une forte
compétition végétale et risquent de disparaître lorsque les
milieux évoluent. La gestion de ce site protégé est indispensable
pour fournir chaque année des conditions favorables à leur
développement.
Cette
prairie est gérée par « Bretagne Vivante », qui est l’une des
principales associations régionales de protection de la nature en
France.
L'intérêt
du site réside principalement en la présence actuelle ou passée de
12 orchidées dont 3 sont rares à l'échelle du département de
Loire-Atlantique (Dactylorhiza incarnata, Epipactis palustris,
Platanthera chlorantha) et 3 assez rares (Dactylorhiza fuchsii,
Himantoglossum hircinum, Ophrys apifera), une espèce est considérée
comme disparue du site (Ophrys insectifera).
Entre
prunelliers, fourrés à ajoncs, aubépines et noisetiers, c'est sur
la prairie herbacée que se développent la majorité de ces espèces.
Le
Calvaire
Le Bourg
de Saffré.