6 circuits de randonnée Patrimoine croix de Nozay 44

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Retrouvez ici Sentiers et Circuits de Randonnée de découverte du Patrimoine de la commune de Nozay 44 en Loire-Atlantique. Deux sentiers sont référencés sur https://www.komoot.fr/discover voir leurs tracés A et F sur le site.

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Autre rubrique des sentiers des croix de Nozay en plus lisible sur : http://www.tresorsdupaysdechateaubriant.fr/450173454

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Avertissement : Ces circuits de randonnée n'ont aucun caractère officiel,  ils ne sont pas balisés,   ils sont seulement le fruit de recherches personnelles en vue de proposer au lecteur la possibilité de voyager virtuellement dans le Patrimoine de la région et éventuellement de les essayer.

Si vous souhaitez les parcourir, vous vous engagez à utiliser l'itinéraire mentionné en respectant les limites de Propriété.

En effet, certaines photos illustrant les circuits ont été réalisées sur des propriétés privées, grâce à l'autorisation particulière des propriétaires lorsqu'elles ont nécessité le passage sur ces propriétés. Merci de ne pas franchir ces limites de propriétés.

A) Circuit Ouest : Patrimoine

Eglise du Vieux-bourg de Nozay : Avant l’époque de Charlemagne, un édifice religieux, sans doute modeste, est construit à proximité d’un cimetière. Du XIe au XIIIe siècle, l’église paroissiale prolonge ses maçonneries carolingiennes (dites en épis) par des éléments romans (subsiste une petite fenêtre en grès roussin).

A l’approche du XVe siècle, l’église est considérablement agrandie et remaniée dans le style gothique. La nouvelle construction n’hésite pas à mordre sur une partie du cimetière pour y placer une longue nef avec une charpente de chêne en forme de vaisseau renversé .

Servant de chapelle seigneuriale, le transept nord de l’église du Vieux-Bourg est construit avec du schiste bleu en style gothique flamboyant.

Quelques décennies plus tard, ce transept s’enrichit de peintures murales illustrant les martyres de St Etienne et de St Blaise, et, dans un style roman, d’un saint abbé tenant dans ses mains un livre.

Saint Blaise, évêque, subit l’écorchement par un bourreau grimaçant, dans un panneau très coloré. Un autre panneau, large, représente la lapidation de St Etienne par des lapidateurs en splendides costumes de l’époque de François Ier.

En 1828, on agrandit l’édifice avec un vaste chevet circulaire. Encore trop exigüe pour la nouvelle population de Nozay qui s’accroît, elle est abandonnée après 1869 : date de l’achèvement de la nouvelle église.

Croix Lerat : Croix de bois avec christ sur socle de pierre bleue

La Maison, autrefois appelé Maison Cadet est un bel exemple des possibilités architecturales offertes par la pierre bleue. Façade en appareillage de schiste jointoyé avec porte centrale cintrée, entièrement encadrée par du schiste taillé (remarquables claveaux constituant l’arc cintré).

Les Communs du château de la Touche, servaient à loger l'importante domesticité des propriétaires. Ces dépendances possèdent une magnifique charpente qui a justifié l’inscription de cet ensemble à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Le Château actuel de la Touche est plus récent, bâti en tuffeau, en 1827, sous la Restauration. Il remplace un château qui était dans un tel état de délabrement en 1821 que François Monti de Rezé le fit raser pour construire l’actuel Château de la Touche.

Il est accessible par deux portails de construction plus ancienne. La Porte d'entrée monumentale, faite pour frapper le visiteur qui la franchit, est surmontée par une rangée de faux mâchicoulis uniquement ornementaux, qui symbolisent la puissance du seigneur des lieux. Portail en tuffeau, matériau traditionnellement utilisé dans le Val de Loire.

Sainte Rita : Croix de granit gris, récente et composite

Jardin public aménagé dans un terrain autrefois dépendant du Domaine de la Touche. Cadran solaire géant, constitué d’une colonne en schiste, dont l’ombre se profile au cours de la journée sur plusieurs autres pierres distribuées selon la course du soleil, installé au beau milieu de cet espace de verdure. De nombreux arbres, plusieurs étangs et éléments de patrimoine de pays en schiste agrémentent joliment l’ensemble.

Près de la Fontaine St Pierre, alimentant aujourd’hui un lavoir, au VIème siècle, un ermite serait venu évangéliser Nozay. La première communauté chrétienne se serait ainsi formée aux abords de la fontaine qui est placée sous la protection de Saint Pierre-aux-Liens.

Par la suite, une chapelle aurait été fondée à l’abri des zones marécageuses, c’est l’origine de l’enclos du Vieux Bourg. La Fontaine St Joseph possède un linteau de pierre de Nozay évidé en anse de panier. Il est orné de belles moulures. De beaux palis recouvrent l’ensemble. Par les années sèches, on venait de très loin pour puiser à cette fontaine.

Croix d’Ebeaupin : Grande et fine croix de pierre bleue rectangulaire

Construite en schiste et tuffeau en 1869 à l’emplacement de marais, l’Eglise St Pierre aux liens est de style Néo-roman. (en témoigne les ouvertures étroites). L’église du Vieux-bourg était devenue trop étroite face à l’accroissement de la population au milieu du XIX siècle.

Croix de la Bâtisse : Très belle petite croix de pierre bleue avec christ.

La « Bâtisse », en bordure de la Grand’route, incrustée dans le Parc de la Touche est un ancien relais de Poste du XVIIIe siècle.

Ce relais de Poste, de la famille Heureux jouissait, à la période de la Révolution d’une grande renommée. Toussaint Heureux, maître de Poste à Nozay, fut l’agent attitré du Nouveau Régime pour le canton, son rôle fut bénéfique car le secteur fut plutôt calme.

Le Château de la Touche est entouré d’un parc d’une cinquantaine d’hectares possédant un massif boisé aux belles essences d’arbres.



La carrière du parc est un ancien site d'exploitation du schiste, aménagé afin d’ apprécier le savoir-faire des carriers qui ont extrait cette pierre. Cette activité a presque totalement disparu. Ne reste plus qu’une seule carrière en activité avec une nouvelle méthode d’extraction.

Elle longe le parc du château de la Touche. Fermée voilà 50 ans, achetée par la commune en 1999, elle est animée par l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Historique et Artistique de Nozay et sa région (ASPHAN) et constitue avec l'enclos paroissial du Vieux Bourg de Nozay, le centre d'interprétation du patrimoine en schiste de la région.

Croix Laurent : Croix de pierre bleue plate et droite

La création d’une ligne de chemin de fer à la fin du XIXe siècle (Ligne Sablé-sur-Sarthe, Château-Gontier, Segré, Châteaubriant, Nozay, Montoir-de-Bretagne inaugurée dans son ensemble en 1885) entraîne le développement des activités minières et au début du siècle, des centaines de personnes vivent des métiers de carriers.

Grustière : Vieille demeure cachée dans un bois, elle abritait, il y a une trentaine d’années, Eugène Aubrée, au talent de peintre animalier.

En 1678, la Grustière fait partie des fiefs et seigneuries dépendantes de la châtellenie de Nozay, déclarés dans un aveu du Prince de Condé, seigneur de la dite châtellenie. La maison de la Grustière est alors tenue par Maistre Pierre Simon, alloué en la juridiction de Nozay .

Croix de la Grustière : Petite croix de pierre bleue à ergots, socle unique

Croix de la Tardivière : Croix de pierre bleue rectangulaire et pattée.

La véritable originalité du Pays de la Pierre bleue est le palis, pierre de schiste plate, plus ou moins grande, plus ou moins régulière, fichée en terre pour faire des clôtures, des enclos à cochons, des bergeries et des petits hangars et que l’on retrouve à la Tardivière.

Sur les hauteurs du Plateau de Vay-Nozay où culminent les hauts du Creuset à 97 m d’altitude, se situe l’ancienne frairie de Gâtine. Ce beau village, bien restauré, avec ses maisons de Granit, qui affleure sur place, est largement fleuri.

Croix de la Houizière : Croix de fonte sur piédestal de pierre bleue

L’hostel de Mérel est mentionné comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans l’acte de réformation de la noblesse en 1429. Il appartient au ‘‘filz pierre de Meriel, et y a un metayer’’.



Croix du Haut Mérel : Petite croix de pierre bleue carrée et trapue

Formée d’après le latin ''villa'' : domaine, maison rurale, Ville-Ville pourrait signifier la vieille ville, c'est à dire: la vieille villa, la vieille maison.

Comme de nombreuses demeures nobles de la commune, l’entrée du Château de la Pinsonnais est flanquée de deux grands piliers en Pierre bleue. Celui-ci est un édifice de tuffeau, d’inspiration vaguement néo-gothique, notamment dans le traitement des lucarnes. Il est augmenté d’un pavillon carré , décoré d’une échauguette.

Certains arbres de la Pinsonnais comme les thuyas du Japon appartiennent aux collections d’arbres exotiques plantés au XIXe dans les parcs des grandes propriétés de Nozay. Ils accompagnent une cépée de charme classée arbre remarquable de Loire-Atlantique, non loin de la chapelle XIXe du Château.

Désaffectée depuis 1971, l’ancienne gare a longtemps été le siège du Centre Médico-Social, qui depuis s’est installé à la Maison de Santé. Les locaux sont maintenant le siège d’une association.

La Rue de la ferrière possède de beaux exemples de maisons à parement de pierre de Nozay apparente. L’une d’entre elles arbore une baie de schiste avec chanfreins et accolade, caractéristiques du XVIe siècle.

La chapelle qui a donné son nom à la rue St Jean a été détruite pendant la Révolution et l’aumônerie fût alors divisée en de nombreuses parties.

Autrefois aumônerie fondée au XIIe siècle à l’époque des croisades par l’ordres des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem, elle était destinée à accueillir des pèlerins, des voyageurs et des pauvres. Pourvue de lits et de paillasses, elle pouvait recevoir 15 à 20 personnes.

Croix des curés : Très grande croix de pierre bleue et tréflée.

Le travail de sculpture de la pierre bleue est visible sur cette ancienne chapelle funéraire dans le cimetière de Nozay et la finesse des motifs pour ces chapiteaux surmontant deux colonnes sculptées dans une même pierre de schiste témoigne de la virtuosité du sculpteur.

On a choisi le meilleur pour le tombeau de la famille Franck souvent citée lorsque l’on évoque l’histoire des carriers à Nozay. Arrivé de Meurthe-et-Moselle en 1861, le père de famille qui construisait des moulins dans son département d’origine va réussir à adapter des machines à la taille de cette pierre, tels que des scies et des appareils de tournage.



B) Circuit Nord : Patrimoine

La Grande Haie

Le Bois de la Croix-Merhan (Bois privé de 55 hectares) est le plus grand massif boisé de la commune, il présente avec la tourbière et les étangs adjacents des particularités faunistiques et floristiques notables.

Le boisement (taillis sous futaie) à Conifères, Chênes, Châtaigniers et Bouleaux dominants constitue un milieu très favorable à l’accueil d’espèces sylvicoles telles que Pics, Rapaces, Columbidés, bécasse, mais aussi Chevreuil et Sanglier.

Les plans d’eau sont utilisés temporairement par quelques palmipèdes (parfois insolites comme le Fuligule Milouinan).

Mais la particularité majeure de tout cet ensemble est représentée par la petite tourbière jouxtant le bois au Nord et les étangs à l’Ouest, dont l’âge a pu être déterminé en 1975 par une analyse pollinique.

Four à pain de Bellevue

Ce four à pain situé au lieu-dit Bellevue est isolé, il ne possède pas de fournil. En forme de fer à cheval avec une toiture en ardoise à deux pentes arrondie sur l’arrière, il dispose d’une gueule autrefois munie d’une porte en fonte. L’habitat traditionnel est par ses matériaux de construction le reflet de la géologie locale, comme pour les fours à pain. Les pierres utilisées dans la maçonnerie sont celles disponible localement. La maçonnerie est composée essentiellement de schiste bleu-gris.

Les voûtes, elles, sont en briques. La sole est également réalisée avec des briques ou dalles de terre cuite, Les couvertures des fours à pain sont ici traditionnellement très souvent réalisées en ardoises

L’hostel de Rosabouct est mentionné comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans l’acte de réformation de la noblesse en 1429. Il appartient à Jehan Grimaut, et y a une métairie et un metayer .

Le manoir de Rosabonnet comprend deux corps de logis bâtis en équerre, sans étage, avec tourelle octogonale à l’angle interne, mais engagée dans la construction.

A la base de cette tourelle, large porte à chambranles et linteau monolithes en schiste, au pied de l’escalier hélicoïdal, très large, à noyau et degrés de schiste. Deux autres portes accoladées faisaient communiquer cet escalier avec chacune des deux ailes.

Dans la façade orientale du bâtiment Ouest, large porte au linteau orné d’accolades, fenêtre autrefois à meneaux croisés. Sur les corniches de schiste s’élèvent deux lucarnes en schiste, avec appui mouluré, surmontées d’un fronton triangulaire avec épi terminal.

En 1535, le nom de Beaujouet apparaît dans un acte d'achat de Pierre Pirault, secrétaire de Jean de Laval, gouverneur de Bretagne sous François Ier.

La veuve de Pierre Pirault, remariée à Toussaint de Commailles, énumère dans une déclaration de ses biens au Connétable de Montmorency en 1545, sa propriété sur le manoir de Beaujouet, avec sa métairie, ses droits de pêche, et ses deux moulins : l’un d’eux servait à moudre le grain, et l’autre établi un peu au dessus du premier servait à fouler le drap .

Actuellement, la rivière n’actionne plus le Moulin de Beaujouet, domaine privé, bien que les équipements semblent encore être à leur place.

Le Don, ici présent à Beaujouet, en bordure de la commune de Jans au nord de Nozay, traverse le nord de la Loire-Atlantique sur une longueur de 90 km.

Il prend sa source dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveaux dans le Maine-et-Loire et rejoint la Vilaine à hauteur des Marais de Murin sur la commune de Massérac.

Le Don s’écoule au nord de la commune de Nozay en limite communale avec Jans et ses berges sont accessibles au lieu-dit Beaujouet sur un espace communal où il est possible de pêcher et de pique-niquer.

Le site de Beaujouet, propriété de l'association des Pêcheurs du Don, comprend une frayère artificielle, une zone de pêche aménagée et des espaces naturels. La frayère artificielle a été restaurée en 2009 par le syndicat du bassin-versant du Don, avec l'appui technique, de la fédération de pêche et la police de l'eau.

Le Logis de Cardunel était autrefois la demeure des demoiselles Billot, petites filles d’un professeur de l’Ecole d’Agriculture de Grandjouan.

Elles se consacraient à l’élevage de moutons de race au joli confluent du Don et du ruisseau de Sauzignac, pour une race ovine introduite par Jules Rieffel, la race « South down ».

Dans la région de Nozay, ici, à Cardunel, se retrouvent le plus souvent des puits carrés à couverture à un seul versant tout à fait typiques. L’architecture, simple et rustique, utilise largement le schiste local.

Des arbres singuliers appartenant aux essences régionales agrémentent les abords de Cardunel et la route qui s’en éloigne.

Le Domaine de Rieffeland et la Maison de maître édifiée en 1840 par Jules Rieffel abritent un magnifique Pin de Corse, sans doute l’un des plus vieux et le plus beau de Loire-Atlantique, selon André Guéry, l’un des auteurs d’ « Arbres remarquables de Loire-Atlantique ».

La Jumenterie était l’une des dix métairies du domaine de Grandjouan chacune spécialisée dans une activité plus spécifique que l’on devine dans l’intitulé des appellations : Fontaine au beurre, Bouvrie, Vacherie.

Le Château de l’Angle, en lisière d’un parc boisé, a été construit par le négociant Edouard de Mars, beau-frère de Jules Rieffel, promoteur de Grandjouan, domaine de 500 hectares de landes, défrichées et transformées, notamment, en dizaine de métairies et une école d’agriculture.

De Mars, nommé trésorier de Grandjouan en 1834, en remplacement de Haentjens, armateur nantais, ancien propriétaire de ces terres, récupère la propriété de l’ouest du domaine divisé en quatre lots.

Une voie, dite à tort romaine, longe la route de Rennes au Moulin de l’Angle. Les dalles de schiste placées sur chant ont résisté aux assauts du temps comme celles du Gué de PontVeix en Conquereuil.

Sur la Grande Haie, en 1891, pas moins de six carrières appartenant toutes à Monsieur de Maquillé étaient exploitées, pour deux d’entre-elles par J.M. Launay, pour deux autres par Nicolas Franck et pour les deux dernières par François Bouvet

La Haie Poil de Grue, domaine noble, avait pour seigneur, Jean du Bec, en 1375, du chef de sa femme, Jeanne Poil de Grue.

Légende du Serpent de Toulon : Autrefois, les bois de la Croix-Merhan, entre Nozay et Marsac, étaient infestés de vipères. Le fermier de la Croix Merhan étant un jour à chauffer son four, vit venir à lui un vieux mendiant, qui lui demanda si les reptiles l’incommodaient toujours.

Sur sa réponse affirmative, il lui dit qu’il connaissait un moyen de l’en débarrasser, mais que pour cela il fallait que le fermier nomme les fiefs de la châtellenie sans en omettre un seul. Celui-ci procéda donc à leur appel, en nommant toutes les terres.

À chaque nom qu’il appelait, les reptiles venaient se précipiter dans le four embrasé, mais il eut la malchance d'en oublier un, fréquenté par un serpent ailé gigantesque.

Ce serpent, pour venger la mort de ses congénères, poursuivit le mendiant jusqu’au moulin à vent de Toulon et il se gava de son sang. Quand Pierre de Cornulier, seigneur de Toulon, reconstruisit au XVIe s le moulin seigneurial, il fit sculpter l'histoire au linteau de la porte.

Bel-Air Eoliennes de la Vallée du Don : constituées de cinq turbines de 2000 KW d’u diamètre de 90 mètres, deux sont sur la commune de Nozay, deux sur Vay et la dernière sur Marsac/Don

L’hostel de Mérel est mentionné comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans l’acte de réformation de la noblesse en 1429. Il appartient au ‘‘filz pierre de Meriel, et y a un metayer’’.

Croix de la Houizière : Croix de fonte ronde sur piédestal et embase

Sur les hauteurs du Plateau de Vay-Nozay où culminent les hauts du Creuset à 97 m d’altitude, se situe l’ancienne frairie de Gâtine. Ce beau village, bien restauré, avec ses maisons de Granit, qui affleure sur place, est largement fleuri.

Croix de Launay : Croix de pierre bleue plate avec christ

Avant la dernière guerre, le four, comme ici à Launay, était encore le lieu essentiel d’animation d’un hameau. On venait y faire cuire, non seulement son pain, mais aussi la charcuterie, les gâteaux, les rôtis.

Au Petit Tertre et à la Brianderie, on trouve des traces d’exploitation du minerai de fer qui titrait 55% de fer pour seulement 5,5% de silice. Haie Poil de Grue Grande Haie



Circuit Est C : Patrimoine

Colonne des Grées : Ensemble atypique de pierre bleue

Croix des Buffais : Très belle petite croix de pierre bleue, plate et pattée, avec christ.

Ancienne Voie ferrée : De Sablé à Montoir-de-Bretagne cette ligne ferroviaire, permettait de relier la région du Mans à la côte Atlantique, sans passer par Nantes. Mise en service en 1885, elle favorise le développement de l’activité des carrières de schiste notamment, dès la fin du XIXe siècle.

Cette maison de Garde-Barrières conserve le souvenir des trains de la ligne Montoir-Châteaubriant-Segré, désaffectée dans les années 1970.

Croix de Ligou : Belle croix de pierre bleue, droite, avec christ.

La Pile à Ligou Pont

La Vallée du Cétrais est une zone diversifiée constituée d'espaces de landes et de pelouses sur affleurements rocheux, de vallons semi-boisés et d' un petit ruisseau d'eau courante. On y observe une flore intéressante comprenant plusieurs plantes rares ou peu communes et une intéressante diversité faunistique (Oiseaux, reptiles, insectes...).

Le cours des ruisseaux du Cétrais et de Sauzignac dans sa partie aval, abrite une faune de poissons dont certaines espèces, rares ou peu courantes pour le département, sont indicatrices d'un milieu aquatique de qualité en bon équilibre.

Les Marais de Cétrais (38 ha), en grande partie boisés, profitent régulièrement des échanges de gros gibier entre forêts du Gâvre, de Saffré et de l’Arche : Chevreuils, Sangliers, mais aussi Cerfs et Biches à l’occasion.

Ils s’accompagnent d’une petite zone marécageuse actuellement colonisée par une saulaies-bétulaie en pleine expansion. La Molinie y est omniprésente, de même que la Callune, la Bourdaine, le Saule rampant … Les odonates semblent y être particulièrement nombreux et variés.

Maisonnette Route de Blonnière Chemin

Station de compression sur le Gazoduc en provenance de Montoir de Bretagne vers la Bretagne, située à intervalles réguliers (tous les 120 à 150 km) sur les gazoducs pour compenser les pertes de pression liées au déplacement du gaz naturel dans les canalisations.

Croix Daviaud : Croix palis (unique à Nozay)

On franchit le Sauzignac, qui grossi des affluents de Paradel et de la Deneuzerie sur Abbaretz, conflue avec le Don près de Cardunel en Nozay.

L’Etang de Gruellau, entre la rivière du Don et le ruisseau de Sauzignac, est situé au sein d’une vaste zone dépressionnaire alimentée par des sources et des eaux pluviales. Il correspond à un effondrement de tourbières et est entouré de landes dites secondaires.

L’étang de Gruellau et ses abords, site aujourd’hui communal, est constitué d’ un vaste espace naturel d’une cinquantaine d’hectares.

Cet étang artificiel ancien, peu profond, bordé de boisements divers et de landes humides présente d'intéressantes formations végétales, avec des plantes d'intérêt patrimonial et une intéressante diversité faunistique, avec divers oiseaux nicheurs peu communs. C’est un site de stationnement d'intérêt départemental pour les oiseaux d'eau au cours des transits migratoire et durant l'hiver, muni d’observatoire ornithologique.

À Treffieux, après la Révolution, le manoir de la Fleuriais est acheté par les Bouteiller, puis par les Carmickaël, qui, au vu de la vétusté des bâtiments, préfèrent construire un nouveau logis, le Château de Bégly.

Enjambant le Sauzignac, le Pont d’Inde marque la limite entre Treffieux, Abbaretz et Nozay. Il possède une seule arche avec une voûte en larges blocs de pierre bleue. Deux petits trottoirs latéraux permettent de traverser. La légende dit qu’il menait à l’ancienne ville d’Inde, jadis cité prospère, engloutie dans les eaux dormantes de l’étang de Gruellau.

Croix du Pont-d’Inde : Belle petite croix de pierre bleue plate et tréflée

Croix du Bois Hubert : Imposante croix de pierre bleue tréflée

On retrouve encore en nombre important à la Touche de Boissais, les Palis, caractéristiques du Pays de Nozay. Ces dalles de schistes en guise de clôture, d’une hauteur comprise entre 0.60 et 1.5 mètres, enfoncés dans le sol et pouvant être assemblés par du fil de fer ou des tresses en châtaignier, séparaient les propriétés, et entouraient les soues à cochons et les jardins…

Ce beau village possède des exemples de bâtiments construit en pierre de Nozay, parfois sur le « perron », endroit où affleure le schiste local.

Croix Manœuvrier : Croix de béton et gravier, tréflée

Fragment de Croix : Tête de croix de pierre bleue avec christ

Croix de Haute-Roche : Belle petite croix de pierre bleue, droite.

Les fours à pain, comme ici à la Colle, sont souvent de grande dimension et les voûtes font régulièrement entre 2,50 m et 3 m de profondeur pour 2,80 m à 3,20 m de large et une hauteur de 1 m à 1,20 m. La sole est réalisée avec des briques ou dalles de terre cuite. Les couvertures des fours à pain sont traditionnellement réalisées en ardoises.

De nombreuses maisons du village ont été bien restaurées et leurs murs en pierre apparente soulignent le travail soigné des ancien bâtisseurs.

Croix de la Colle : Petite croix de pierre bleue, droite et plate.

Le Long de la route du Haut Nozay, on découvrait encore autrefois, à droite et à gauche, de profondes carrières remplies d’eau sombre. C’est là que fut extraite la « Pierre de Nozay », avec ses grandes dalles robustes et faciles à travailler, très employées alors, dans les constructions et leur donnant un caractère très local, ou ses barrettes de schiste utilisées comme échalas pour la vigne ou collecteurs d’huitres

Les principales carrières de Nozay étaient situées près des villages de la Villatte, des Grées, de la Ville-au-chef, la Colle et la Touche de Boissais.

Ecole de Ville-au-Chef : En accueillant dès 1941 au sein de l’école primaire de la Ville-au-chef des membres des premiers groupes armés formés dans la région, Marcel Viaud, instituteur, éloigné de Châteaubriant pour ses sympathies communistes, prendra une part active à la Résistance à l'occupant. Il sera fusillé en février 1943 à Nantes, victime de la répression allemande contre les « Terroristes ».

Le Château de « Villocher » fut un rendez-vous de chasse pour les Rieux, puis pour les Laval. Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, Gouverneur de Bretagne, en avait fait une maison de plaisance, au temps de François Ier.

La cour y séjourna en 1532, et de grandes chasses et fêtes diverses y furent données.

La grande ceinture de murs en pierre de Nozay qui entourait les Garennes de la Ville-au-Chef témoigne encore de l’importance de cette réserve de chasse, avec d’abondantes réserves de faisans, de perdrix..

Les abords rocheux de la vallée du Cétrais, entre la Ville-au-Chef, le Fayel,et le Coudray, sont abondamment colonisés par Callune, Bruyère ciliée, Ajonc d’Europe, Ajonc nain, Genêt, Sedum, Asphodèles, Jacinthes, Astragale à feuilles de Réglisse, Herbe-au-lait.

Réservée en partie aux épreuves de Motocross, c’est une Zone dont les intérêts écologiques et paysagers sont considérables.

Elle constitue un milieu encore très sauvage et original, aussi bien sur le plan herpétologique et mammalogique (reptiles, blaireaux et très importante population de lapins), qu’ornithologique (nidification certaine et régulière de la Fauvette Pitchou, mais présence également des Bruants Jaunes et Zizi, de la Linotte mélodieuse, des Fauvettes de jardin et Grisette, du Pouillot fitis, de l’Hyppolaïs Polyglotte, …) Dame Olive

Manoir des Grées

On a dit, longtemps, abusivement, que le manoir des Grées était pendant la Renaissance le siège de la châtellenie de Nozay, qui fut administrée dans la première moitié du XVIe s. par Pierre Pirault.

Mort en 1541, il aura dirigé le centre local administratif et financier de la seigneurie de la Ville-au-chef, mais le siège ne se situait pas aux Grées.

Anobli en 1538, il était originaire de Carquefou, issu d’une famille bourgeoise. Entre temps, il aura eu le temps de s’enrichir au service de Jean de Laval de 1530 à 1534 comme secrétaire particulier, dont il jouissait de toute la confiance. En 1534, il achète la Touche pour 400 écus d’or, dont il sera le seigneur de 1534 à 1541.

Le manoir de plan rectangulaire, restauré au XVIe, présente des additions du XVIIIe au nord. Sur cette façade se situe la remarquable tourelle en avant corps du logis.

Elle possède un escalier hélicoïdal fort large, et les meurtrières disposent de sièges. Les ouvertures du manoir, disposées symétriquement, sont chanfreinées sur les chambranles, et les linteaux accoladés. Les fenêtres, notamment, sont à meneaux chanfreinés aux arêtes adoucies.



Circuit Sud-Est D : Patrimoine

Dans le milieu rural, le logis familial est souvent accompagné d’un certain nombre d’annexes. Leur nombre est d’autant plus important que la richesse des propriétaires est conséquente. Ces remises, hangars et granges servaient au rangement des charrettes et des outils agricoles.

Jusqu’au XVIIIe siècle, les pierres de construction sont issues de la région, excepté sur les édifices nobles civils ou religieux. L’utilisation des matériaux en présence dans un lieu engendre une forte identité architecturale, comme ici dans le village du Maire.

L'architecture traditionnelle reflète toute la richesse géologique du sous-sol. Les schistes ardoisiers et autres pierres bleues tranchent par leur linéarité dans les appareillages alors que les grès ocres se distinguent par leurs teintes plus chaudes.

Le Manoir du Maire est une maison agrandie fin XVIe siècle comme le prouve la présence de meurtrières en schiste (qui apparaissent dans les constructions dans le dernier quart du XVIe siècle). Comme les autres manoirs, il a connu de profondes modifications au cours des siècles.

Le Plan du Manoir est rectangulaire, avec rez-de-chaussée divisé par un corridor aboutissant à l’escalier droit en schiste, contenu dans un pavillon trapu, sur plan carré, éclairé de baies en schiste et meurtrières. La tourelle dispose d’un important colombier dans sa partie supérieure.

L’intérêt du manoir réside dans sa richesse architecturale : porte en schiste à linteaux accoladés, porte extérieure ouvrant sur le corridor avec à son linteau un écu effacé par le temps (sur lequel reste visible un animal), une lucarne en schiste à fronton, des baies en schiste avec chambranles, chanfreins et meneaux croisés frustes en pierre de Nozay. Au pignon Ouest, des latrines sur triple encorbellement.

Chemin

Sur la Lande de Beaulieu, la Foire de Beaulieu était aussi connue dans les annales du Moyen-âge que celle de Béré. Elle durait trois jours et l’on y venait de Bretagne, d’Anjou et du Poitou.

Jadis, la foire de Beaulieu se prolongeait au-delà des trois jours, car les baladins, les saltimbanques, les guérisseurs, les colporteurs, les diseurs de bonne aventure ne quittaient pas facilement la place.

La deuxième journée était la foire aux brebis et aux porcs, les moutons noirs dits de lande étaient particulièrement nombreux. Le troisième jour était réservé aux bêtes à cornes et aux chevaux.

La foire de Beaulieu s’accompagnait d’un pèlerinage à ND de Pitié, chapelle vénérée avec vierge guérisseuse.

La route de Beaulieu possède un nombre impressionnant de beaux spécimens d’arbres singuliers.

Ils sont en bordure de route ou à proximité d’une ancienne propriété dont l’histoire est liée à la foire de Beaulieu, aussi célèbre dans les annales du Moyen-âge que sa voisine de Béré sur Châteaubriant.

Ce four à pain protégé par un toit en fibrociment à Sainte Anne de Beaulieu est, comme nombre de fours à pain, en forme de fer à cheval et utilise pour sa construction les pierres disponibles localement.

Sainte Anne Mine du Bé

La cassitérite ou l’étain est un minerai qui était utilisé dès l’époque celte pour la fabrication du bronze, alliage de cuivre et d’étain. Durant l’Antiquité, des celtes aux gallo-romains, le minerai fut exploité. Le minerai noir et caillouteux se reconnaissait dans les filons de quartz qui étaient en saillie dans la roche schisteuse tendre de couleur gris-clair .

Le matériel schisteux de remplissage était déblayé puis transporté sur les bords de la fosse. Une fois ce schiste enlevé, les filons de quartz renfermant l’étain se trouvaient dégagés, ou mieux, déchaussés. Pour obtenir la cassitérite enfermée au sein de la roche, il fallait attaquer la roche par le feu et l'eau.

Le quartz était chauffé au moyen de feux de bois brusquement refroidis par des jets d'eau grâce à quoi le quartz se fendait, ou éclatait.

Une seconde opération consistait à introduire des coins de bois effilés et secs dans les fissures , et à les mouiller pour achever de détacher les blocs de quartz sous la pression due au gonflement de la fibre végétale.

Un travail de concassage à l'aide de masses de fer pouvait être effectué, et était quelquefois précédé d'un second traitement par l'eau.



Le Château du Bé est une butte de terre de 45 mètres de diamètre qui culmine à 43,50 mètres au dessus d’un terrain situé lui à 40 mètres d’altitude. Elle est en forme de cratère entourée de talus de trois mètres, cernée par des fossés d’un à deux mètres de profondeur.

Il ne s’agit ni d’une motte féodale, ni d’un tumulus et la présence de combustible (charbon de bois) au sein de la structure indique une destination métallurgique bien qu’aucun indice certain ne nous permette de savoir s’il s’agissait d’une métallurgie de l’étain ou du fer.

Ces buttes pourraient être liées avec l’exploitation de la cassitérite et serait en quelque sorte des magasins fortifiés en même temps que des miradors permettant de surveiller à la fois les alentours et la mine.

Le Torque du Bé, collier en or, argent et cuivre est constitué d'une tige massive de section carrée et torsadée, s'effilant vers les extrémités. Il se termine par des fermoirs, simples crochets obtenus par martelage.

Il mesure 14,5 cm de hauteur sur 16 cm de largeur. Son poids est d’à peine 107 grammes. Ce torque appartenait à la collection privée Fortuné Parenteau cédée en 1882 au musée archéologique de Nantes où il est visible actuellement.

Le torque en or fut découvert en 1878 par un fermier qui ne voulut jamais révéler l’endroit exact de sa trouvaille et se contenta d’indique vaguement le pied du château de terre du Bé.

Le Bois du Feu-Geslin, comme de nombreux bois de pins du Pays de Châteaubriant, occupe les terres ingrates, sur l’étroite crête des grès d’Abbaretz, entre Abbaretz et Beaulieu vers le plateau de Nozay.

Croix de la Mignonnerie

Route de la Crête

Exploitation du Minerai d’étain

Les Gallo-romains exploitaient déjà la cassitérite, le minerai d’étain à abbaretz. Après avoir creusé des tranchées qui pouvaient atteindre 100 mètres de long et 18 mètres de profondeur, ils dégageaient le quartz du schiste. Une fois cette séparation obtenue, le quartz, attaqué par le feu et l’eau, éclatait sous l’action de coins de bois.

Il était ensuite concassé à l’aide de masses de fer puis lavé. On a estimé que cette méthode aurait permis l’extraction sur le site de 900 tonnes d’étain. De 1952 à 1957, l’exploitation a repris à l’échelle industrielle pour extraire 4000 tonnes d'étain de la mine.

Pendant six ans (1952-1957), la SNMO emploiera jusqu’à 350 mineurs ; un lotissement de pavillons individuels a été construit en 1951, à proximité, la cité « Hector Pétin », du nom d'un des administrateurs de la société, pour les héberger. Elle est composée de 14 pavillons simples et 4 pavillons doubles soit 22 logements.

Croix de la cité minière

Avec son vieux porche en plein cintre, ses portes gothiques et ses fenêtres d’étage à meneaux en schiste travaillé, cette demeure est un des exemples caractéristiques de l’architecture médiévale civile du canton.

Elle abrite au XVIe siècle les recteurs Jean Barbe, Julien Piace et les frères Guillaume et Bertrand de Listré, qui l’aménagent et sont à l’origine du bâtiment actuel. Au sommet du portail cintré est gravé sur le schiste "un croissant accompagné en chef de 2 bottines et en pointe d’une houssette" (armoiries du recteur de Listré).

Le Logis de la Barre, à l’origine, des XVe siècle ou XVIe siècle, situé à l'angle du principal carrefour dont subsistent les fenêtres à meneaux et la tourelle octogonale, fut vassal de la seigneurie de la Rivière.

Le propriétaire de la Barre était sujet à l’un des droits féodaux dénoncés par Abbaretz dans son Cahier de Doléances.

Route de Nozay Route du terril Chemin Route Bois-vert

Cette petite montagne blanche désignée comme « Le Terril »,  est le point le plus haut de la Loire-Atlantique ! Elle se dresse au-dessus de la campagne abbaroise et culmine à près de 121 mètres au dessus du niveau de la mer.

Mais elle n’a rien de naturel. Le terril, et l’étang qui le jouxte, sont les marques laissées par l’extraction de l’étain dans les années 1950.  Formé par l’accumulation des déchets stériles sortis de la mine (argile, schiste, quartz...), le terril offre une vue imprenable sur le pays.

Ruisseau de la Mare de l’Aulne Les Calonnes (Four à pain)

Le Cerisier (Four à pain, Puits) Chemin du Bé

Située sur le chemin du Bé, cette petite futaie d’essences régionales mériterait également d’être mentionnée dans les arbres singuliers de la commune. Elle n’a pas cependant le caractère exotique des collections d’arbres plantés au XIXe siècle dans les parcs des grandes propriétés.

Les dépendances du logis familial comprennent des remises, hangars et granges. Pour les hangars les plus grands palis (plusieurs mètres) servent également de pilier pour soutenir la charpente. Ils habillent les murs avec d’autres palis de tailles moins importante. La partie haute des murs est bardée de lattes de bois de châtaignier le plus souvent.

Les Fours avec fournil, comme ici au Bé, sont précédés d’une petite bâtisse appelée aussi boulangerie dans laquelle le boulanger préparait la pâte. Chemin du Maire

Autour du Vivier du Maire, qui possède une mare entourée de saules et un pin très singulier, en direction du village du Bé, plusieurs chênes centenaires arborent un tronc à la circonférence notable.



Circuit Sud E : Patrimoine

Une motte de Beurre sculptée dans le schiste par Aimé Maurice, artisan et sculpteur du XIXe siècle, repose sur un piédestal en schiste et témoigne de l’activité traditionnelle de cette « Place de la Beurrerie ».

Maisons de la Ville de Nozay

Comme les nombreux petits manoirs de la région, l’ancien Hôtel du Grand-Monarque, aujourd’hui siège d’un restaurant : le Tostato, possède une tour d’escalier permettant d’accéder aux étages. Celle-ci est hexagonale , mais, ailleurs elles peuvent également être rondes ou carrées.

Le Grand-Monarque est construit en schiste, avec une façade percée d’ouvertures décorées d’accolades en tuffeau. Une date, 2013, indique l’année de restauration de cette façade.

La tradition rapporte qu’Anne de Bretagne, puis François Ier ensuite seraient venus au Grand-Monarque, domaine digne de les recevoir. Une pierre sculptée à l’effigie d’Anne de Bretagne, ainsi qu’une autre représentant un soldat casqué figurent au pignon du restaurant.

La route de Marsac-sur-Don n’existait pas alors et les bâtiments de l’actuelle pharmacie, avec la porte cochère et la porte piétonne ne faisaient qu’un avec l’Hôtellerie du Grand-Monarque. Les voitures à cheval pouvait séjourner dans la cour autrefois ouverte.

Reconstruite en 1852 en schiste et Tuffeau, la mairie de Nozay remplace un ensemble de bâtiments qui abritaient autrefois la mairie, mais aussi les halles et la prison seigneuriale. Un blason en schiste sculpté par Pierre Labarre en 1994 représente les armoiries de la ville avec des lions, emblèmes de la famille de Nozay, non originaire de la région.

La croix du Marché est la seule croix de Nozay en granit, mais le socle comprend plusieurs niveaux en schiste. Bien que ses dimensions soient imposantes, ce n’est pas un calvaire qui doit au moins avoir trois personnages sur la croix (Jésus, La Vierge et St Jean généralement).

Route de Nort Château de la Chênaie : Maison bourgeoise de la famille Leroux devenue maison de retraite avec le parc attenant.

Ce parc possède quelques arbres remarquables.

Croix Leroux : Petite croix de pierre bleue ronde sur socle trapu

Route de Puceul Ancien Abattoir

Le manoir du hameau de Beauvais ne correspond pas aux standards du classicisme des XVIIe et XVIIIe siècle avec des façades organisées symétriquement en travées régulières avec alignement des baies au même niveau.

Bien que de taille respectable les ouvertures ne sont pas disposées symétriquement et offrent des entourages de baies en schiste plus proches des demeures du XVIe siècle. La présence d’un système défensif semble indiquer une restauration de la fin du XVIe siècle, période de troubles dans la région.

Le Domaine de Créviac a été constitué par les Symon, originaires de Jans, tout au long des XVIe et XVIIe siècles. Disposant de charges importantes à la Cour de Nantes et siégeant aux Etats de Bretagne, ils ont acquis fortune et pouvoir avec au final un domaine noble à leur nom, aujourd’hui entouré de bois avec de beaux arbres centenaires.

De l’ancien manoir de Créviac, il ne reste que la tourelle quadrangulaire qui contient un escalier droit en pierre du XVIIIe. Si elle paraît si imposante, c’est que le manoir a été diminué en hauteur, puis transformé, agrandi en largeur à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe.

Créviac, grand domaine de 165 ha, appartint toujours au XVIIe s. à la branche des Simon de Créviac. Après l’acquisition du domaine, vers 1855, par Colas de la Noue,ancien sénateur et beau-frère du ministre de Napoléon III , Adolphe Billault, sous le Second-Empire, le vieux manoir a été délaissé au profit de la nouvelle maison de maître.

Le Calvaire de Créviac est une très belle œuvre, riche en personnages, avec, au sommet : le Christ, la Vierge et Saint-Jean. Au dessous, une descente de croix, avec Madeleine tenant la main du Seigneur. Plus bas, c'est la vie du Christ : les rois mages, l'atelier du Charpentier et Sainte Anne, la mère de la vierge en sa compagnie, jeune fille avec des nattes.

Un saint Michel terrassant un démon coiffé d'un casque allemand fait allusion à un événement qui faillit être tragique pour la famille.

Aux jours terribles du « Maquis de Saffré », les Allemands perquisitionnaient pour saisir les « terroristes » et six maquisards dormaient au manoir.

Mme Récipon, propriétaire, fit un vœu, et parlementa avec la troupe casquée. Les jeunes Français eurent le temps de s'enfuir.

En souvenir de cet événement et de ce vœu a été érigé ce calvaire à Créviac même.

Croix Colas : Petite croix de pierre bleue à ergots, plate et rustique.

Route de Puceul Les Vallées Route du Grand Perray

Village du Grand-Perrais : Nombreuses maisons en pierre de Nozay apparente, anciens sièges d’exploitations agricoles

Ce four à pain du village du Grand Perrais a malheureusement été délaissé. Il est accolé à une boulangerie dont la maçonnerie a été réalisée avec des moellons de grès et de schiste et des palis de schiste, matériaux disponibles localement.

Les bâtiments annexes étaient exclusivement utilisés pour les diverses fonctions liées à l’activité agricole : étable, crèche, grange, four, rarement écuries, etc. Ils sont souvent devenus des bâtiments de stockage aujourd’hui. Ici au Grand-Perrais.

Les bâtiments d'exploitation sont le reflet de l'évolution des conditions de vie dans les campagnes et surtout de celle des activités agricoles. Ici au Grand Perrais et à Rouans, granges et remises d’exploitations.

La composition de façade découle d’un besoin fonctionnel d’éclairage de certaines pièces. Les ouvertures sont généralement de dimensions très variées afin de répondre à un besoin purement utilitaire, en dehors de toute considération d’esthétique de la façade depuis l’extérieur.

Croix du Grand-Perrais : Belle croix de pierre bleue, plate avec christ.

Croix de Bellevue : Petite croix de pierre bleue rectangulaire et pattée.

Dans le Bois de Beaulieu (privé), des blocs de quartz, dont l’un est debout ont été signalés comme les débris d’un dolmen au XIXe, mais, plus vraisemblablement, Chapron, en 1901, les estime d’origine naturelle.

Croix Aubert : Belle croix de pierre bleue rectangulaire

Sur la Lande de Beaulieu, la Foire de Beaulieu était aussi connue dans les annales du Moyen-âge que celle de Béré. Elle durait trois jours et l’on y venait de Bretagne, d’Anjou et du Poitou.

La première trace écrite de Beaulieu remonte au XIe siècle, elle concerne l’oratoire de Beaulieu qui fût vendu avec ses dépendances comme Biens National après la Révolution. En 1837 le nouveau propriétaire fit démolir la chapelle pour construire l’actuel Château de Beaulieu.

La route de Beaulieu possède un nombre impressionnant de spécimens d’arbres singuliers. Ils sont en bordure de route ou à proximité d’une ancienne propriété dont l’histoire est liée à la foire de Beaulieu.

Route de Rouans

Notre Dame du Chêne : Au sommet du coteau, près du village de Rouans et de l’allée qui descend vers le Petit Perret se dresse un chêne qui abrite dans son tronc une statuette de la sainte vierge.

Bien que le pèlerinage de ND du Chêne n’ait pas connu la célébrité ni les foules de son puissant voisin de Ste Anne de Beaulieu, les paroissiens de Nozay s’y rendaient en procession.

A la Révolution, la Madone fut retirée de sa demeure et la tourmente passée , elle fut remise à sa place. Une branche du chêne en tombant brisa la statue. Une autre la remplaça, due à la générosité d’une famille de Rouans, mise à l’abri dans une niche de bois posée sur le tronc.

Village de Rouans : Ancien corps de ferme en schiste apparent

Le Perray :Le Hangar, démonté et réinstallé dans le jardin public, se situait devant cette ferme située sur les hauteurs du Perray.

La Renardière Route de Puceul

Route de Nantes Nozay

En bordure du chemin vers Nantes, dans cet oratoire, sans doute du XVIIe siècle, Louis Guerry, notaire de profession, a entrepris, en 1806 de restaurer, peut-être de reconstruire, pour s’y faire enterrer.



F) Circuit central : Patrimoine

L’Enclos du Vieux-bourg, avec l’ancienne église paroissiale du Vieux-bourg de Nozay et l’ancienne cure attenante, forme un ensemble médiéval unique en Loire-Atlantique. Pour confirmer le caractère religieux de l’édifice une porte ogivale à encadrement de schiste chanfreiné, témoigne comme les autres ouvertures de l’architecture du XVIe siècle.

Croix Lerat : Croix de bois avec christ sur un socle de pierre bleue

Le Château de la Touche est entouré d’un parc d’une cinquantaine d’hectares possédant un massif boisé aux belles essences d’arbres.

Croix du Parc : Grande croix de pierre bleue fine et élégante

La Naulière, comme les nombreux manoirs de la région de Nozay possèdent une tour qui abrite l’escalier permettant d’accéder aux étages. Elle peut-être ronde, carrée, ou hexagonale. Le matériau le plus souvent employé pour la construction est le schiste.

La forte concentration de manoirs sur la commune a pu être utile lors du séjour de la cour du roi de France en 1532. La Ville-au-Chef était, en effet, l’ancien rendez-vous de chasse de Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, gouverneur de Bretagne au temps de François Ier.

La Grande Villatte est un vieux manoir nozéen dans un parc orné d’un étang. Le manoir pourrait conserver des murs du XIVe siècle. La partie sur 3 niveaux aurait été reconstruite fin XVIe-début XVIIe. L’extérieur du bâtiment de la Grande-Villatte n’a presque pas changé avec la maçonnerie en pierre bleue et les linteaux chanfreinés.

Voie ferrée

Cette maison de Garde-Barrières conserve le souvenir des trains de la ligne Montoir-Châteaubriant-Segré, désaffectée dans les années 1970.

Le Manoir de l’Aurière, à plan rectangulaire, est l’un des plus beaux de Nozay. Comme la plupart des manoirs de Nozay, il a été profondément remanié et embelli au XVIe, mais il remonte, en partie au XVe siècle.

Sa façade Est est flanquée d’une haute tourelle carrée contenant un escalier hélicoïdal en schiste, ajourée de petites baies en schiste à chanfrein. La porte d’entrée est surmontée d’un linteau en arc surbaissé orné d’une frise d’ornements délicats en rosace.

Croix de l’Aurière : Très vieille croix de pierre bleue, carrée et trapue.

Village des Mernais : Ancien village de carriers abritant de beaux exemples de maisons en pierre bleue

Croix des Mernais : Très fine croix de pierre bleue rectangulaire, droite.

Croix Jarry : Croix de pierre bleue, rectangulaire et pattée.

Le Moulin de la Villatte, appelé aussi des Grées, situé entre Le Fayel et La Croix Jarry est l’un des quatre moulins à vent cités pour Nozay dans le Dictionnaire des lieux habités de Loire-inférieure indique en 1857, avec les Moulins du Clairet, de Grandjouan et de Toulon et.

Le toit conique pivotait et entraînait l’arbre autour duquel ont tourné les ailes. Elles ont été retirées au XIXe s. avec l’arrêt du moulin, pour économiser les taxes portant sur leurs ailes, soumises à l’impôt.

Il est aujourd’hui seul à subsister avec l’autre moulin décoiffé de Villatte

Visible sur le bords de la route, à la Villatte, une caractéristique du Pays de Nozay réside dans l’utilisation de dalles de schistes en guise de clôture : les palis. D’une hauteur comprise entre 0.60 et 1.5 mètres, ils étaient enfoncés dans le sol et assemblés par du fil de fer ou des tresses en châtaignier.

Ils séparaient les propriétés, entouraient les soues à cochons et les jardins… L’absence d’entretien, l’agrandissement des parcelles mettent aujourd’hui en péril ce patrimoine original.

Le manoir de la Villatte pourrait remonter en partie au XVe, car il est désigné en 1429 comme l’hostel de Jean Guihenneuc, avec une métairie en dépendant. Pierre Pirault le rachète en 1535 au sieur Jean Rocaz, et l’embellit. C’est de cette période que datent les linteaux avec accolade.

Jean Rocaz, propriétaire foncier à Nozay, appartenait à une famille de négociants espagnols installés à Nantes. Il est anobli à Nozay en 1444.

L’ancien propriétaire l’avait acquis en 1976 de la famille Romefort. Il était également le propriétaire de la maison XVIe à côté, qui possède un linteau de schiste orné d’un motif gravé dans la pierre bleue et une très belle cheminée avec un blason gravé sur la tablette

L’ancien étang de la villatte, de 30 ha de superficie alimentait autrefois, un moulin à eau comme en témoigne un aveu du XVIe siècle.

Un incendie détruisit en 1910 le moulin qui existait alors, et il fut reconstruit et mécanisé dans les années 1920-25, car l’étang était alors asséché. Il brûla à nouveau en1936, fût réparé et rouvert len1945. Il a été repris en 1973, par la famille Bourseau, meuniers depuis 1825, pour en faire une minoterie moderne.

Route de la Malhaie

Croix de Linel : Croix de pierre bleue rectangulaire et pattée

Dans le village de Linel le schiste est à l’honneur à l’entrée de cette ancienne ferme dont le jardin est clos de palis de schiste joints par une lisse en bois.

Croix des Landes : Belle croix de pierre bleue à ergots avec christ.

Dans le hameau de Coisbrac, cette grange montée en moellons de schiste incarne la mémoire des fermes d’autrefois par son ancienneté.

Bel exemple de soues à cochons en pierre de Nozay

Le manoir du Coudray est un ancien manoir du XVe, la plus ancienne mention du manoir se situant en 1426, lors des actes de réformation de la noblesse, propriété de Dom Jean Gicquel prêtre, mais inhabité.

Le manoir est presque entièrement démoli et reconstruit vers 1830. Seuls quelques éléments subsistent, comme la tourelle cylindrique du XVIe, terminée par un colombier, portant une lucarne en chien assis sur le toit, et contenant un escalier hélicoïdal en schiste. L’aire de la cour était pavée de palis de schiste sur chant.

Croix de mission : Très grande et fine croix de pierre bleue ronde.

Le menhir de Couëbrac est un mégalithe en quartz blanc, veiné de rose avec quelques petites inclusions de cassitérite. De 2,80 m, de haut, il mesure 60 à 75 cm d'épaisseur et 2,15 m de largeur.

Le menhir est proche de Coisbrac, à l'extrémité d'un large promontoire couvert de lande, se terminant au-dessus d'une petite gorge rocheuse. Cette brèche dans la roche est un site d'extraction de schiste où passe le ruisseau de Cétrais, qui se jette dans un affluent de la rivière du Don. Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1928.

Les principales carrières de Nozay étaient situées près des villages de la Villatte, des Grées et de la Ville-au-chef.

Il ne reste plus qu’une seule carrière en activité à Coisbrac où les carriers ont totalement changé de méthode d’extraction. Chemin de Coisbrac Route d’Abbaretz

Croix Huet : Très belle croix de pierre bleue rectangulaire avec christ.

Dans le milieu rural, le logis familial est souvent accompagné d’un certain nombre d’annexes. Leur nombre est d’autant plus important que la richesse des propriétaires est conséquente. Ces remises, hangars et granges servaient au rangement des charrettes et des outils agricoles.

Pour les hangars, des palis de schiste de taille plus ou moins importante servent alors pour habiller les murs. Les plus grand palis servent de mur et de pilier pour soutenir la charpente. La partie haute des murs est bardée de latte de bois, le plus souvent en châtaignier.

Jusqu’au XVIIIe siècle, les pierres de construction sont issues de la région, exceptées sur les édifices nobles civils ou religieux. L’utilisation des matériaux en présence dans un lieu engendre une forte identité architecturale.

L'architecture traditionnelle reflète toute la richesse géologique du sous-sol. Les schistes ardoisiers et autres pierres bleues tranchent par leur linéarité dans les appareillages alors que les grès ocre se distinguent par leurs teintes plus chaudes.

Croix des Garennes : Belle croix de pierre bleue droite avec christ

Route du Maire La Mahaie Route d’Abbaretz

Le Châtelet Chemin du Perret

Croix Perret : Croix rectangulaire de pierre bleue sur socle imposant.

Le Petit Perret .On y voyait encore il y a une vingtaine années le vieux manoir de Jehan du Fresche, seigneur du Perray au XVIe siècle, domaine noble possédant son colombier et son four banal.

Route du Perret

Croix des curés : Très grande croix de pierre bleue rectangulaire, tréflée

Le cimetière de Nozay abrite de nombreux témoignages des possibilités du travail de sculpture de la pierre bleue, notamment sur la chapelle abritant la famille Franck, avec de belles colonnettes aux chapiteaux ouvragés.



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