Retrouvez ici Sentiers et Circuits de Randonnée de découverte du Patrimoine de la commune de Nozay 44 en Loire-Atlantique. Deux sentiers sont référencés sur https://www.komoot.fr/discover voir leurs tracés A et F sur le site.
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Avertissement : Ces circuits de randonnée n'ont aucun caractère officiel,
ils ne sont pas balisés,
ils sont seulement le fruit de recherches personnelles en vue de proposer au lecteur la possibilité de voyager virtuellement dans le Patrimoine de la région et éventuellement de les essayer.
Si vous souhaitez les parcourir, vous vous engagez à utiliser l'itinéraire mentionné en respectant les limites de Propriété.
En effet, certaines photos illustrant les circuits ont été réalisées sur des propriétés privées, grâce à l'autorisation particulière des propriétaires lorsqu'elles ont nécessité le passage sur ces propriétés. Merci de ne pas franchir ces limites de propriétés.
A) Circuit Ouest : Patrimoine
Eglise du Vieux-bourg de Nozay :
Avant l’époque de Charlemagne, un édifice religieux, sans doute
modeste, est construit à proximité d’un cimetière. Du XIe au
XIIIe siècle, l’église paroissiale prolonge ses maçonneries
carolingiennes (dites en épis) par des éléments romans (subsiste
une petite fenêtre en grès roussin).
A l’approche du XVe siècle,
l’église est considérablement agrandie et remaniée dans le style
gothique. La nouvelle construction n’hésite pas à mordre sur une
partie du cimetière pour y placer une longue nef avec une charpente
de chêne en forme de vaisseau renversé .
Servant de chapelle seigneuriale, le
transept nord de l’église du Vieux-Bourg est construit avec du
schiste bleu en style gothique flamboyant.
Quelques décennies plus tard, ce
transept s’enrichit de peintures murales illustrant les martyres de
St Etienne et de St Blaise, et, dans un style roman, d’un saint
abbé tenant dans ses mains un livre.
Saint Blaise, évêque, subit
l’écorchement par un bourreau grimaçant, dans un panneau très
coloré. Un autre panneau, large, représente la lapidation de St
Etienne par des lapidateurs en splendides costumes de l’époque de
François Ier.
En 1828, on agrandit l’édifice
avec un vaste chevet circulaire. Encore trop exigüe pour la
nouvelle population de Nozay qui s’accroît, elle est abandonnée
après 1869 : date de l’achèvement de la nouvelle église.
Croix Lerat : Croix de bois avec
christ sur socle de pierre bleue
La Maison, autrefois appelé Maison
Cadet est un bel exemple des possibilités architecturales offertes
par la pierre bleue. Façade en appareillage de schiste jointoyé
avec porte centrale cintrée, entièrement encadrée par du schiste
taillé (remarquables claveaux constituant l’arc cintré).
Les Communs du château de la
Touche, servaient à loger l'importante domesticité des
propriétaires. Ces dépendances possèdent une magnifique charpente
qui a justifié l’inscription de cet ensemble à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques.
Le Château actuel de la Touche est
plus récent, bâti en tuffeau, en 1827, sous la Restauration. Il
remplace un château qui était dans un tel état de délabrement en
1821 que François Monti de Rezé le fit raser pour construire
l’actuel Château de la Touche.
Il est accessible par deux portails
de construction plus ancienne. La Porte d'entrée monumentale, faite
pour frapper le visiteur qui la franchit, est surmontée par une
rangée de faux mâchicoulis uniquement ornementaux, qui symbolisent
la puissance du seigneur des lieux. Portail en tuffeau, matériau
traditionnellement utilisé dans le Val de Loire.
Sainte Rita : Croix de granit gris,
récente et composite
Jardin public aménagé dans un
terrain autrefois dépendant du Domaine de la Touche. Cadran solaire
géant, constitué d’une colonne en schiste, dont l’ombre se
profile au cours de la journée sur plusieurs autres pierres
distribuées selon la course du soleil, installé au beau milieu de
cet espace de verdure. De nombreux arbres, plusieurs étangs et
éléments de patrimoine de pays en schiste agrémentent joliment
l’ensemble.
Près de la Fontaine St Pierre,
alimentant aujourd’hui un lavoir, au VIème siècle, un ermite
serait venu évangéliser Nozay. La première communauté chrétienne
se serait ainsi formée aux abords de la fontaine qui est placée
sous la protection de Saint Pierre-aux-Liens.
Par la suite, une chapelle aurait
été fondée à l’abri des zones marécageuses, c’est l’origine
de l’enclos du Vieux Bourg. La Fontaine St Joseph possède un
linteau de pierre de Nozay évidé en anse de panier. Il est orné
de belles moulures. De beaux palis recouvrent l’ensemble. Par les
années sèches, on venait de très loin pour puiser à cette
fontaine.
Croix d’Ebeaupin : Grande et fine
croix de pierre bleue rectangulaire
Construite en schiste et tuffeau en
1869 à l’emplacement de marais, l’Eglise St Pierre aux liens est
de style Néo-roman. (en témoigne les ouvertures étroites).
L’église du Vieux-bourg était devenue trop étroite face à
l’accroissement de la population au milieu du XIX siècle.
Croix de la Bâtisse : Très belle
petite croix de pierre bleue avec christ.
La « Bâtisse », en bordure de la
Grand’route, incrustée dans le Parc de la Touche est un ancien
relais de Poste du XVIIIe siècle.
Ce relais de Poste, de la famille
Heureux jouissait, à la période de la Révolution d’une grande
renommée. Toussaint Heureux, maître de Poste à Nozay, fut l’agent
attitré du Nouveau Régime pour le canton, son rôle fut bénéfique
car le secteur fut plutôt calme.
Le Château de la Touche est
entouré d’un parc d’une cinquantaine d’hectares possédant un
massif boisé aux belles essences d’arbres.
La carrière du parc est un ancien
site d'exploitation du schiste, aménagé afin d’ apprécier le
savoir-faire des carriers qui ont extrait cette pierre. Cette
activité a presque totalement disparu. Ne reste plus qu’une seule
carrière en activité avec une nouvelle méthode d’extraction.
Elle longe le parc du château de la
Touche. Fermée voilà 50 ans, achetée par la commune en 1999, elle
est animée par l’Association de Sauvegarde du Patrimoine
Historique et Artistique de Nozay et sa région (ASPHAN) et constitue
avec l'enclos paroissial du Vieux Bourg de Nozay, le centre
d'interprétation du patrimoine en schiste de la région.
Croix Laurent : Croix de pierre
bleue plate et droite
La création d’une ligne de chemin
de fer à la fin du XIXe siècle (Ligne Sablé-sur-Sarthe,
Château-Gontier, Segré, Châteaubriant, Nozay, Montoir-de-Bretagne
inaugurée dans son ensemble en 1885) entraîne le développement des
activités minières et au début du siècle, des centaines de
personnes vivent des métiers de carriers.
Grustière : Vieille demeure cachée
dans un bois, elle abritait, il y a une trentaine d’années,
Eugène Aubrée, au talent de peintre animalier.
En 1678, la Grustière fait partie
des fiefs et seigneuries dépendantes de la châtellenie de Nozay,
déclarés dans un aveu du Prince de Condé, seigneur de la dite
châtellenie. La maison de la Grustière est alors tenue par Maistre
Pierre Simon, alloué en la juridiction de Nozay .
Croix de la Grustière : Petite
croix de pierre bleue à ergots, socle unique
Croix de la Tardivière : Croix de
pierre bleue rectangulaire et pattée.
La véritable originalité du Pays
de la Pierre bleue est le palis, pierre de schiste plate, plus ou
moins grande, plus ou moins régulière, fichée en terre pour faire
des clôtures, des enclos à cochons, des bergeries et des petits
hangars et que l’on retrouve à la Tardivière.
Sur les hauteurs du Plateau de
Vay-Nozay où culminent les hauts du Creuset à 97 m d’altitude, se
situe l’ancienne frairie de Gâtine. Ce beau village, bien
restauré, avec ses maisons de Granit, qui affleure sur place, est
largement fleuri.
Croix de la Houizière : Croix de
fonte sur piédestal de pierre bleue
L’hostel de Mérel est mentionné
comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans l’acte de
réformation de la noblesse en 1429. Il appartient au ‘‘filz
pierre de Meriel, et y a un metayer’’.
Croix du Haut Mérel : Petite croix
de pierre bleue carrée et trapue
Formée d’après le latin
''villa'' : domaine, maison rurale, Ville-Ville pourrait signifier la
vieille ville, c'est à dire: la vieille villa, la vieille maison.
Comme de nombreuses demeures nobles
de la commune, l’entrée du Château de la Pinsonnais est flanquée
de deux grands piliers en Pierre bleue. Celui-ci est un édifice de
tuffeau, d’inspiration vaguement néo-gothique, notamment dans le
traitement des lucarnes. Il est augmenté d’un pavillon carré ,
décoré d’une échauguette.
Certains arbres de la Pinsonnais
comme les thuyas du Japon appartiennent aux collections d’arbres
exotiques plantés au XIXe dans les parcs des grandes propriétés de
Nozay. Ils accompagnent une cépée de charme classée arbre
remarquable de Loire-Atlantique, non loin de la chapelle XIXe du
Château.
Désaffectée depuis 1971,
l’ancienne gare a longtemps été le siège du Centre
Médico-Social, qui depuis s’est installé à la Maison de Santé.
Les locaux sont maintenant le siège d’une association.
La Rue de la ferrière possède de
beaux exemples de maisons à parement de pierre de Nozay apparente.
L’une d’entre elles arbore une baie de schiste avec chanfreins et
accolade, caractéristiques du XVIe siècle.
La chapelle qui a donné son nom à
la rue St Jean a été détruite pendant la Révolution et
l’aumônerie fût alors divisée en de nombreuses parties.
Autrefois aumônerie fondée au XIIe
siècle à l’époque des croisades par l’ordres des Hospitaliers
de St Jean de Jérusalem, elle était destinée à accueillir des
pèlerins, des voyageurs et des pauvres. Pourvue de lits et de
paillasses, elle pouvait recevoir 15 à 20 personnes.
Croix des curés : Très grande
croix de pierre bleue et tréflée.
Le travail de sculpture de la pierre
bleue est visible sur cette ancienne chapelle funéraire dans le
cimetière de Nozay et la finesse des motifs pour ces chapiteaux
surmontant deux colonnes sculptées dans une même pierre de schiste
témoigne de la virtuosité du sculpteur.
On a choisi le meilleur pour le
tombeau de la famille Franck souvent citée lorsque l’on évoque
l’histoire des carriers à Nozay. Arrivé de Meurthe-et-Moselle en
1861, le père de famille qui construisait des moulins dans son
département d’origine va réussir à adapter des machines à la
taille de cette pierre, tels que des scies et des appareils de
tournage.
B) Circuit Nord : Patrimoine
La Grande Haie
Le Bois de la Croix-Merhan (Bois
privé de 55 hectares) est le plus grand massif boisé de la commune,
il présente avec la tourbière et les étangs adjacents des
particularités faunistiques et floristiques notables.
Le boisement (taillis sous futaie) à
Conifères, Chênes, Châtaigniers et Bouleaux dominants constitue un
milieu très favorable à l’accueil d’espèces sylvicoles telles
que Pics, Rapaces, Columbidés, bécasse, mais aussi Chevreuil et
Sanglier.
Les plans d’eau sont utilisés
temporairement par quelques palmipèdes (parfois insolites comme le
Fuligule Milouinan).
Mais la particularité majeure de
tout cet ensemble est représentée par la petite tourbière jouxtant
le bois au Nord et les étangs à l’Ouest, dont l’âge a pu être
déterminé en 1975 par une analyse pollinique.
Four à pain de Bellevue
Ce four à pain situé au lieu-dit
Bellevue est isolé, il ne possède pas de fournil. En forme de fer à
cheval avec une toiture en ardoise à deux pentes arrondie sur
l’arrière, il dispose d’une gueule autrefois munie d’une porte
en fonte. L’habitat traditionnel est par ses matériaux de
construction le reflet de la géologie locale, comme pour les fours à
pain. Les pierres utilisées dans la maçonnerie sont celles
disponible localement. La maçonnerie est composée essentiellement
de schiste bleu-gris.
Les voûtes, elles, sont en briques.
La sole est également réalisée avec des briques ou dalles de terre
cuite, Les couvertures des fours à pain sont ici traditionnellement
très souvent réalisées en ardoises
L’hostel de Rosabouct est
mentionné comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans
l’acte de réformation de la noblesse en 1429. Il appartient à
Jehan Grimaut, et y a une métairie et un metayer .
Le manoir de Rosabonnet comprend
deux corps de logis bâtis en équerre, sans étage, avec tourelle
octogonale à l’angle interne, mais engagée dans la construction.
A la base de cette tourelle, large
porte à chambranles et linteau monolithes en schiste, au pied de
l’escalier hélicoïdal, très large, à noyau et degrés de
schiste. Deux autres portes accoladées faisaient communiquer cet
escalier avec chacune des deux ailes.
Dans la façade orientale du
bâtiment Ouest, large porte au linteau orné d’accolades, fenêtre
autrefois à meneaux croisés. Sur les corniches de schiste s’élèvent
deux lucarnes en schiste, avec appui mouluré, surmontées d’un
fronton triangulaire avec épi terminal.
En 1535, le nom de Beaujouet
apparaît dans un acte d'achat de Pierre Pirault, secrétaire de Jean
de Laval, gouverneur de Bretagne sous François Ier.
La veuve de Pierre Pirault, remariée
à Toussaint de Commailles, énumère dans une déclaration de ses
biens au Connétable de Montmorency en 1545, sa propriété sur le
manoir de Beaujouet, avec sa métairie, ses droits de pêche, et ses
deux moulins : l’un d’eux servait à moudre le grain, et l’autre
établi un peu au dessus du premier servait à fouler le drap .
Actuellement, la rivière n’actionne
plus le Moulin de Beaujouet, domaine privé, bien que les équipements
semblent encore être à leur place.
Le Don, ici présent à Beaujouet,
en bordure de la commune de Jans au nord de Nozay, traverse le nord
de la Loire-Atlantique sur une longueur de 90 km.
Il prend sa source dans la commune
de Saint-Michel-et-Chanveaux dans le Maine-et-Loire et rejoint la
Vilaine à hauteur des Marais de Murin sur la commune de Massérac.
Le Don s’écoule au nord de la
commune de Nozay en limite communale avec Jans et ses berges sont
accessibles au lieu-dit Beaujouet sur un espace communal où il est
possible de pêcher et de pique-niquer.
Le site de Beaujouet, propriété de
l'association des Pêcheurs du Don, comprend une frayère
artificielle, une zone de pêche aménagée et des espaces naturels.
La frayère artificielle a été restaurée en 2009 par le syndicat
du bassin-versant du Don, avec l'appui technique, de la fédération
de pêche et la police de l'eau.
Le Logis de Cardunel était
autrefois la demeure des demoiselles Billot, petites filles d’un
professeur de l’Ecole d’Agriculture de Grandjouan.
Elles se consacraient à l’élevage
de moutons de race au joli confluent du Don et du ruisseau de
Sauzignac, pour une race ovine introduite par Jules Rieffel, la race
« South down ».
Dans la région de Nozay, ici, à
Cardunel, se retrouvent le plus souvent des puits carrés à
couverture à un seul versant tout à fait typiques. L’architecture,
simple et rustique, utilise largement le schiste local.
Des arbres singuliers appartenant
aux essences régionales agrémentent les abords de Cardunel et la
route qui s’en éloigne.
Le Domaine de Rieffeland et la
Maison de maître édifiée en 1840 par Jules Rieffel abritent un
magnifique Pin de Corse, sans doute l’un des plus vieux et le plus
beau de Loire-Atlantique, selon André Guéry, l’un des auteurs d’
« Arbres remarquables de Loire-Atlantique ».
La Jumenterie était l’une des dix
métairies du domaine de Grandjouan chacune spécialisée dans une
activité plus spécifique que l’on devine dans l’intitulé des
appellations : Fontaine au beurre, Bouvrie, Vacherie.
Le Château de l’Angle, en lisière
d’un parc boisé, a été construit par le négociant Edouard de
Mars, beau-frère de Jules Rieffel, promoteur de Grandjouan, domaine
de 500 hectares de landes, défrichées et transformées, notamment,
en dizaine de métairies et une école d’agriculture.
De Mars, nommé trésorier de
Grandjouan en 1834, en remplacement de Haentjens, armateur nantais,
ancien propriétaire de ces terres, récupère la propriété de
l’ouest du domaine divisé en quatre lots.
Une voie, dite à tort romaine,
longe la route de Rennes au Moulin de l’Angle. Les dalles de
schiste placées sur chant ont résisté aux assauts du temps comme
celles du Gué de PontVeix en Conquereuil.
Sur la Grande Haie, en 1891, pas
moins de six carrières appartenant toutes à Monsieur de Maquillé
étaient exploitées, pour deux d’entre-elles par J.M. Launay, pour
deux autres par Nicolas Franck et pour les deux dernières par
François Bouvet
La Haie Poil de Grue, domaine noble,
avait pour seigneur, Jean du Bec, en 1375, du chef de sa femme,
Jeanne Poil de Grue.
Légende du Serpent de Toulon :
Autrefois, les bois de la Croix-Merhan, entre Nozay et Marsac,
étaient infestés de vipères. Le fermier de la Croix Merhan étant
un jour à chauffer son four, vit venir à lui un vieux mendiant, qui
lui demanda si les reptiles l’incommodaient toujours.
Sur sa réponse affirmative, il lui
dit qu’il connaissait un moyen de l’en débarrasser, mais que
pour cela il fallait que le fermier nomme les fiefs de la châtellenie
sans en omettre un seul. Celui-ci procéda donc à leur
appel, en nommant toutes les terres.
À chaque nom qu’il appelait, les
reptiles venaient se précipiter dans le four embrasé, mais il eut
la malchance d'en oublier un, fréquenté par un serpent ailé
gigantesque.
Ce serpent, pour venger la mort de
ses congénères, poursuivit le mendiant jusqu’au moulin à vent de
Toulon et il se gava de son sang. Quand Pierre de Cornulier, seigneur
de Toulon, reconstruisit au XVIe s le moulin seigneurial, il fit
sculpter l'histoire au linteau de la porte.
Bel-Air Eoliennes de la Vallée du
Don : constituées de cinq turbines de 2000 KW d’u diamètre de 90
mètres, deux sont sur la commune de Nozay, deux sur Vay et la
dernière sur Marsac/Don
L’hostel de Mérel est mentionné
comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans l’acte de
réformation de la noblesse en 1429. Il appartient au ‘‘filz
pierre de Meriel, et y a un metayer’’.
Croix de la Houizière : Croix de
fonte ronde sur piédestal et embase
Sur les hauteurs du Plateau de
Vay-Nozay où culminent les hauts du Creuset à 97 m d’altitude, se
situe l’ancienne frairie de Gâtine. Ce beau village, bien
restauré, avec ses maisons de Granit, qui affleure sur place, est
largement fleuri.
Croix de Launay : Croix de pierre
bleue plate avec christ
Avant la dernière guerre, le four,
comme ici à Launay, était encore le lieu essentiel d’animation
d’un hameau. On venait y faire cuire, non seulement son pain, mais
aussi la charcuterie, les gâteaux, les rôtis.
Au Petit Tertre et à la Brianderie,
on trouve des traces d’exploitation du minerai de fer qui titrait
55% de fer pour seulement 5,5% de silice. Haie Poil de Grue Grande
Haie
Circuit Est C : Patrimoine
Colonne des Grées : Ensemble
atypique de pierre bleue
Croix des Buffais : Très belle
petite croix de pierre bleue, plate et pattée, avec christ.
Ancienne Voie ferrée : De Sablé à
Montoir-de-Bretagne cette ligne ferroviaire, permettait de relier la
région du Mans à la côte Atlantique, sans passer par Nantes. Mise
en service en 1885, elle favorise le développement de l’activité
des carrières de schiste notamment, dès la fin du XIXe siècle.
Cette maison de Garde-Barrières
conserve le souvenir des trains de la ligne
Montoir-Châteaubriant-Segré, désaffectée dans les années 1970.
Croix de Ligou : Belle croix de
pierre bleue, droite, avec christ.
La Pile à Ligou Pont
La Vallée du Cétrais est une zone
diversifiée constituée d'espaces de landes et de pelouses sur
affleurements rocheux, de vallons semi-boisés et d' un petit
ruisseau d'eau courante. On y observe une flore intéressante
comprenant plusieurs plantes rares ou peu communes et une
intéressante diversité faunistique (Oiseaux, reptiles,
insectes...).
Le cours des ruisseaux du Cétrais
et de Sauzignac dans sa partie aval, abrite une faune de poissons
dont certaines espèces, rares ou peu courantes pour le département,
sont indicatrices d'un milieu aquatique de qualité en bon équilibre.
Les Marais de Cétrais (38 ha), en
grande partie boisés, profitent régulièrement des échanges de
gros gibier entre forêts du Gâvre, de Saffré et de l’Arche :
Chevreuils, Sangliers, mais aussi Cerfs et Biches à l’occasion.
Ils s’accompagnent d’une petite
zone marécageuse actuellement colonisée par une saulaies-bétulaie
en pleine expansion. La Molinie y est omniprésente, de même que la
Callune, la Bourdaine, le Saule rampant … Les odonates semblent
y être particulièrement nombreux et variés.
Maisonnette Route de
Blonnière Chemin
Station de compression sur le
Gazoduc en provenance de Montoir de Bretagne vers la Bretagne, située
à intervalles réguliers (tous les 120 à 150 km) sur les gazoducs
pour compenser les pertes de pression liées au déplacement du gaz
naturel dans les canalisations.
Croix Daviaud : Croix palis (unique
à Nozay)
On franchit le Sauzignac, qui grossi
des affluents de Paradel et de la Deneuzerie sur Abbaretz, conflue
avec le Don près de Cardunel en Nozay.
L’Etang de Gruellau, entre la
rivière du Don et le ruisseau de Sauzignac, est situé au sein
d’une vaste zone dépressionnaire alimentée par des sources et des
eaux pluviales. Il correspond à un effondrement de tourbières et
est entouré de landes dites secondaires.
L’étang de Gruellau et ses
abords, site aujourd’hui communal, est constitué d’ un vaste
espace naturel d’une cinquantaine d’hectares.
Cet étang artificiel ancien, peu
profond, bordé de boisements divers et de landes humides présente
d'intéressantes formations végétales, avec des plantes d'intérêt
patrimonial et une intéressante diversité faunistique, avec divers
oiseaux nicheurs peu communs. C’est un site de stationnement
d'intérêt départemental pour les oiseaux d'eau au cours des
transits migratoire et durant l'hiver, muni d’observatoire
ornithologique.
À Treffieux, après la Révolution,
le manoir de la Fleuriais est acheté par les Bouteiller, puis par
les Carmickaël, qui, au vu de la vétusté des bâtiments, préfèrent
construire un nouveau logis, le Château de Bégly.
Enjambant le Sauzignac, le Pont
d’Inde marque la limite entre Treffieux, Abbaretz et Nozay. Il
possède une seule arche avec une voûte en larges blocs de pierre
bleue. Deux petits trottoirs latéraux permettent de traverser. La
légende dit qu’il menait à l’ancienne ville d’Inde, jadis
cité prospère, engloutie dans les eaux dormantes de l’étang de
Gruellau.
Croix du Pont-d’Inde : Belle
petite croix de pierre bleue plate et tréflée
Croix du Bois Hubert : Imposante
croix de pierre bleue tréflée
On retrouve encore en nombre
important à la Touche de Boissais, les Palis, caractéristiques du
Pays de Nozay. Ces dalles de schistes en guise de clôture, d’une
hauteur comprise entre 0.60 et 1.5 mètres, enfoncés dans le sol et
pouvant être assemblés par du fil de fer ou des tresses en
châtaignier, séparaient les propriétés, et entouraient les soues
à cochons et les jardins…
Ce beau village possède des
exemples de bâtiments construit en pierre de Nozay, parfois sur le
« perron », endroit où affleure le schiste local.
Croix Manœuvrier : Croix de béton
et gravier, tréflée
Fragment de Croix : Tête de croix
de pierre bleue avec christ
Croix de Haute-Roche : Belle petite
croix de pierre bleue, droite.
Les fours à pain, comme ici à la
Colle, sont souvent de grande dimension et les voûtes font
régulièrement entre 2,50 m et 3 m de profondeur pour 2,80 m à 3,20
m de large et une hauteur de 1 m à 1,20 m. La sole est réalisée
avec des briques ou dalles de terre cuite. Les couvertures des fours
à pain sont traditionnellement réalisées en ardoises.
De nombreuses maisons du village ont
été bien restaurées et leurs murs en pierre apparente soulignent
le travail soigné des ancien bâtisseurs.
Croix de la Colle : Petite croix de
pierre bleue, droite et plate.
Le Long de la route du Haut Nozay,
on découvrait encore autrefois, à droite et à gauche, de profondes
carrières remplies d’eau sombre. C’est là que fut extraite la
« Pierre de Nozay », avec ses grandes dalles robustes et
faciles à travailler, très employées alors, dans les constructions
et leur donnant un caractère très local, ou ses barrettes de
schiste utilisées comme échalas pour la vigne ou collecteurs
d’huitres
Les principales carrières de Nozay
étaient situées près des villages de la Villatte, des Grées, de
la Ville-au-chef, la Colle et la Touche de Boissais.
Ecole de Ville-au-Chef : En
accueillant dès 1941 au sein de l’école primaire de la
Ville-au-chef des membres des premiers groupes armés formés dans la
région, Marcel Viaud, instituteur, éloigné de Châteaubriant pour
ses sympathies communistes, prendra une part active à la Résistance
à l'occupant. Il sera fusillé en février 1943 à Nantes, victime
de la répression allemande contre les « Terroristes ».
Le Château de « Villocher »
fut un rendez-vous de chasse pour les Rieux, puis pour les Laval.
Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, Gouverneur de Bretagne, en
avait fait une maison de plaisance, au temps de François Ier.
La cour y séjourna en 1532, et de
grandes chasses et fêtes diverses y furent données.
La grande ceinture de murs en pierre
de Nozay qui entourait les Garennes de la Ville-au-Chef témoigne
encore de l’importance de cette réserve de chasse, avec
d’abondantes réserves de faisans, de perdrix..
Les abords rocheux de la vallée du
Cétrais, entre la Ville-au-Chef, le Fayel,et le Coudray, sont
abondamment colonisés par Callune, Bruyère ciliée, Ajonc d’Europe,
Ajonc nain, Genêt, Sedum, Asphodèles, Jacinthes, Astragale à
feuilles de Réglisse, Herbe-au-lait.
Réservée en partie aux épreuves
de Motocross, c’est une Zone dont les intérêts écologiques et
paysagers sont considérables.
Elle constitue un milieu encore très
sauvage et original, aussi bien sur le plan herpétologique et
mammalogique (reptiles, blaireaux et très importante population de
lapins), qu’ornithologique (nidification certaine et régulière de
la Fauvette Pitchou, mais présence également des Bruants Jaunes et
Zizi, de la Linotte mélodieuse, des Fauvettes de jardin et Grisette,
du Pouillot fitis, de l’Hyppolaïs Polyglotte, …) Dame Olive
Manoir des Grées
On a dit, longtemps, abusivement,
que le manoir des Grées était pendant la Renaissance le siège de
la châtellenie de Nozay, qui fut administrée dans la première
moitié du XVIe s. par Pierre Pirault.
Mort en 1541, il aura dirigé le
centre local administratif et financier de la seigneurie de la
Ville-au-chef, mais le siège ne se situait pas aux Grées.
Anobli en 1538, il était originaire
de Carquefou, issu d’une famille bourgeoise. Entre temps, il aura
eu le temps de s’enrichir au service de Jean de Laval de 1530 à
1534 comme secrétaire particulier, dont il jouissait de toute la
confiance. En 1534, il achète la Touche pour 400 écus d’or, dont
il sera le seigneur de 1534 à 1541.
Le manoir de plan rectangulaire,
restauré au XVIe, présente des additions du XVIIIe au nord. Sur
cette façade se situe la remarquable tourelle en avant corps du
logis.
Elle possède un escalier hélicoïdal
fort large, et les meurtrières disposent de sièges. Les ouvertures
du manoir, disposées symétriquement, sont chanfreinées sur les
chambranles, et les linteaux accoladés. Les fenêtres, notamment,
sont à meneaux chanfreinés aux arêtes adoucies.
Circuit Sud-Est D : Patrimoine
Dans le milieu rural, le logis
familial est souvent accompagné d’un certain nombre d’annexes.
Leur nombre est d’autant plus important que la richesse des
propriétaires est conséquente. Ces remises, hangars et granges
servaient au rangement des charrettes et des outils agricoles.
Jusqu’au XVIIIe siècle, les
pierres de construction sont issues de la région, excepté sur les
édifices nobles civils ou religieux. L’utilisation des matériaux
en présence dans un lieu engendre une forte identité
architecturale, comme ici dans le village du Maire.
L'architecture traditionnelle
reflète toute la richesse géologique du sous-sol. Les schistes
ardoisiers et autres pierres bleues tranchent par leur linéarité
dans les appareillages alors que les grès ocres se distinguent par
leurs teintes plus chaudes.
Le Manoir du Maire est une maison
agrandie fin XVIe siècle comme le prouve la présence de meurtrières
en schiste (qui apparaissent dans les constructions dans le dernier
quart du XVIe siècle). Comme les autres manoirs, il a connu de
profondes modifications au cours des siècles.
Le Plan du Manoir est rectangulaire,
avec rez-de-chaussée divisé par un corridor aboutissant à
l’escalier droit en schiste, contenu dans un pavillon trapu, sur
plan carré, éclairé de baies en schiste et meurtrières. La
tourelle dispose d’un important colombier dans sa partie
supérieure.
L’intérêt du manoir réside dans
sa richesse architecturale : porte en schiste à linteaux accoladés,
porte extérieure ouvrant sur le corridor avec à son linteau un écu
effacé par le temps (sur lequel reste visible un animal), une
lucarne en schiste à fronton, des baies en schiste avec chambranles,
chanfreins et meneaux croisés frustes en pierre de Nozay. Au
pignon Ouest, des latrines sur triple encorbellement.
Chemin
Sur la Lande de Beaulieu, la Foire
de Beaulieu était aussi connue dans les annales du Moyen-âge que
celle de Béré. Elle durait trois jours et l’on y venait de
Bretagne, d’Anjou et du Poitou.
Jadis, la foire de Beaulieu se
prolongeait au-delà des trois jours, car les baladins, les
saltimbanques, les guérisseurs, les colporteurs, les diseurs de
bonne aventure ne quittaient pas facilement la place.
La deuxième journée était la
foire aux brebis et aux porcs, les moutons noirs dits de lande
étaient particulièrement nombreux. Le troisième jour était
réservé aux bêtes à cornes et aux chevaux.
La foire de Beaulieu s’accompagnait
d’un pèlerinage à ND de Pitié, chapelle vénérée avec vierge
guérisseuse.
La route de Beaulieu possède un
nombre impressionnant de beaux spécimens d’arbres singuliers.
Ils sont en bordure de route ou à
proximité d’une ancienne propriété dont l’histoire est liée à
la foire de Beaulieu, aussi célèbre dans les annales du Moyen-âge
que sa voisine de Béré sur Châteaubriant.
Ce four à pain protégé par un
toit en fibrociment à Sainte Anne de Beaulieu est, comme nombre de
fours à pain, en forme de fer à cheval et utilise pour sa
construction les pierres disponibles localement.
Sainte Anne Mine du Bé
La cassitérite ou l’étain est un
minerai qui était utilisé dès l’époque celte pour la
fabrication du bronze, alliage de cuivre et d’étain. Durant
l’Antiquité, des celtes aux gallo-romains, le minerai fut
exploité. Le minerai noir et caillouteux se reconnaissait dans les
filons de quartz qui étaient en saillie dans la roche schisteuse
tendre de couleur gris-clair .
Le matériel schisteux de
remplissage était déblayé puis transporté sur les bords de la
fosse. Une fois ce schiste enlevé, les filons de quartz renfermant
l’étain se trouvaient dégagés, ou mieux, déchaussés. Pour
obtenir la cassitérite enfermée au sein de la roche, il fallait
attaquer la roche par le feu et l'eau.
Le quartz était chauffé au moyen
de feux de bois brusquement refroidis par des jets d'eau grâce à
quoi le quartz se fendait, ou éclatait.
Une seconde opération consistait à
introduire des coins de bois effilés et secs dans les fissures , et
à les mouiller pour achever de détacher les blocs de quartz sous la
pression due au gonflement de la fibre végétale.
Un travail de concassage à l'aide
de masses de fer pouvait être effectué, et était quelquefois
précédé d'un second traitement par l'eau.
Le Château du Bé est une butte de
terre de 45 mètres de diamètre qui culmine à 43,50 mètres au
dessus d’un terrain situé lui à 40 mètres d’altitude. Elle est
en forme de cratère entourée de talus de trois mètres, cernée par
des fossés d’un à deux mètres de profondeur.
Il ne s’agit ni d’une motte
féodale, ni d’un tumulus et la présence de combustible (charbon
de bois) au sein de la structure indique une destination
métallurgique bien qu’aucun indice certain ne nous permette de
savoir s’il s’agissait d’une métallurgie de l’étain ou du
fer.
Ces buttes pourraient être liées
avec l’exploitation de la cassitérite et serait en quelque sorte
des magasins fortifiés en même temps que des miradors permettant de
surveiller à la fois les alentours et la mine.
Le Torque du Bé, collier en or,
argent et cuivre est constitué d'une tige massive de section carrée
et torsadée, s'effilant vers les extrémités. Il se termine par des
fermoirs, simples crochets obtenus par martelage.
Il mesure 14,5 cm de hauteur sur 16
cm de largeur. Son poids est d’à peine 107 grammes. Ce torque
appartenait à la collection privée Fortuné Parenteau cédée en
1882 au musée archéologique de Nantes où il est visible
actuellement.
Le torque en or fut découvert en
1878 par un fermier qui ne voulut jamais révéler l’endroit exact
de sa trouvaille et se contenta d’indique vaguement le pied du
château de terre du Bé.
Le Bois du Feu-Geslin, comme de
nombreux bois de pins du Pays de Châteaubriant, occupe les terres
ingrates, sur l’étroite crête des grès d’Abbaretz, entre
Abbaretz et Beaulieu vers le plateau de Nozay.
Croix de la Mignonnerie
Route de la Crête
Exploitation du Minerai d’étain
Les Gallo-romains exploitaient déjà
la cassitérite, le minerai d’étain à abbaretz. Après avoir
creusé des tranchées qui pouvaient atteindre 100 mètres de long et
18 mètres de profondeur, ils dégageaient le quartz du schiste. Une
fois cette séparation obtenue, le quartz, attaqué par le feu et
l’eau, éclatait sous l’action de coins de bois.
Il était ensuite concassé à
l’aide de masses de fer puis lavé. On a estimé que cette méthode
aurait permis l’extraction sur le site de 900 tonnes d’étain.
De 1952 à 1957, l’exploitation a repris à l’échelle
industrielle pour extraire 4000 tonnes d'étain de la mine.
Pendant six ans (1952-1957), la SNMO
emploiera jusqu’à 350 mineurs ; un lotissement de pavillons
individuels a été construit en 1951, à proximité, la cité
« Hector Pétin », du nom d'un des administrateurs de la
société, pour les héberger. Elle est composée de 14 pavillons
simples et 4 pavillons doubles soit 22 logements.
Croix de la cité minière
Avec son vieux porche en plein
cintre, ses portes gothiques et ses fenêtres d’étage à meneaux
en schiste travaillé, cette demeure est un des exemples
caractéristiques de l’architecture médiévale civile du canton.
Elle abrite au XVIe siècle les
recteurs Jean Barbe, Julien Piace et les frères Guillaume et
Bertrand de Listré, qui l’aménagent et sont à l’origine du
bâtiment actuel. Au sommet du portail cintré est gravé sur le
schiste "un croissant accompagné en chef de 2 bottines et en
pointe d’une houssette" (armoiries du recteur de Listré).
Le Logis de la Barre, à l’origine,
des XVe siècle ou XVIe siècle, situé à l'angle du principal
carrefour dont subsistent les fenêtres à meneaux et la tourelle
octogonale, fut vassal de la seigneurie de la Rivière.
Le propriétaire de la Barre était
sujet à l’un des droits féodaux dénoncés par Abbaretz dans son
Cahier de Doléances.
Route de Nozay Route du
terril Chemin Route Bois-vert
Cette petite montagne blanche
désignée comme « Le Terril », est le point le
plus haut de la Loire-Atlantique ! Elle se dresse au-dessus de
la campagne abbaroise et culmine à près de 121 mètres au dessus du
niveau de la mer.
Mais elle n’a rien de naturel. Le
terril, et l’étang qui le jouxte, sont les marques laissées par
l’extraction de l’étain dans les années 1950. Formé par
l’accumulation des déchets stériles sortis de la mine (argile,
schiste, quartz...), le terril offre une vue imprenable sur le pays.
Ruisseau de la Mare de l’Aulne Les
Calonnes (Four à pain)
Le Cerisier (Four à pain,
Puits) Chemin du Bé
Située sur le chemin du Bé, cette
petite futaie d’essences régionales mériterait également d’être
mentionnée dans les arbres singuliers de la commune. Elle n’a pas
cependant le caractère exotique des collections d’arbres plantés
au XIXe siècle dans les parcs des grandes propriétés.
Les dépendances du logis familial
comprennent des remises, hangars et granges. Pour les hangars les
plus grands palis (plusieurs mètres) servent également de pilier
pour soutenir la charpente. Ils habillent les murs avec d’autres
palis de tailles moins importante. La partie haute des murs est
bardée de lattes de bois de châtaignier le plus souvent.
Les Fours avec fournil, comme ici au
Bé, sont précédés d’une petite bâtisse appelée aussi
boulangerie dans laquelle le boulanger préparait la pâte. Chemin
du Maire
Autour du Vivier du Maire, qui
possède une mare entourée de saules et un pin très singulier, en
direction du village du Bé, plusieurs chênes centenaires arborent
un tronc à la circonférence notable.
Circuit Sud E : Patrimoine
Une motte de Beurre sculptée dans
le schiste par Aimé Maurice, artisan et sculpteur du XIXe siècle,
repose sur un piédestal en schiste et témoigne de l’activité
traditionnelle de cette « Place de la Beurrerie ».
Maisons de la Ville de Nozay
Comme les nombreux petits manoirs de
la région, l’ancien Hôtel du Grand-Monarque, aujourd’hui siège
d’un restaurant : le Tostato, possède une tour d’escalier
permettant d’accéder aux étages. Celle-ci est hexagonale , mais,
ailleurs elles peuvent également être rondes ou carrées.
Le Grand-Monarque est construit en
schiste, avec une façade percée d’ouvertures décorées
d’accolades en tuffeau. Une date, 2013, indique l’année de
restauration de cette façade.
La tradition rapporte qu’Anne de
Bretagne, puis François Ier ensuite seraient venus au
Grand-Monarque, domaine digne de les recevoir. Une pierre sculptée à
l’effigie d’Anne de Bretagne, ainsi qu’une autre représentant
un soldat casqué figurent au pignon du restaurant.
La route de Marsac-sur-Don
n’existait pas alors et les bâtiments de l’actuelle pharmacie,
avec la porte cochère et la porte piétonne ne faisaient qu’un
avec l’Hôtellerie du Grand-Monarque. Les voitures à cheval
pouvait séjourner dans la cour autrefois ouverte.
Reconstruite en 1852 en schiste et
Tuffeau, la mairie de Nozay remplace un ensemble de bâtiments qui
abritaient autrefois la mairie, mais aussi les halles et la prison
seigneuriale. Un blason en schiste sculpté par Pierre Labarre en
1994 représente les armoiries de la ville avec des lions, emblèmes
de la famille de Nozay, non originaire de la région.
La croix du Marché est la seule
croix de Nozay en granit, mais le socle comprend plusieurs niveaux en
schiste. Bien que ses dimensions soient imposantes, ce n’est pas un
calvaire qui doit au moins avoir trois personnages sur la croix
(Jésus, La Vierge et St Jean généralement).
Route de Nort Château de la
Chênaie : Maison bourgeoise de la famille Leroux devenue maison de
retraite avec le parc attenant.
Ce parc possède quelques arbres
remarquables.
Croix Leroux : Petite croix de
pierre bleue ronde sur socle trapu
Route de Puceul Ancien Abattoir
Le manoir du hameau de Beauvais ne
correspond pas aux standards du classicisme des XVIIe et XVIIIe
siècle avec des façades organisées symétriquement en travées
régulières avec alignement des baies au même niveau.
Bien que de taille respectable les
ouvertures ne sont pas disposées symétriquement et offrent des
entourages de baies en schiste plus proches des demeures du XVIe
siècle. La présence d’un système défensif semble indiquer une
restauration de la fin du XVIe siècle, période de troubles dans la
région.
Le Domaine de Créviac a été
constitué par les Symon, originaires de Jans, tout au long des XVIe
et XVIIe siècles. Disposant de charges importantes à la Cour de
Nantes et siégeant aux Etats de Bretagne, ils ont acquis fortune et
pouvoir avec au final un domaine noble à leur nom, aujourd’hui
entouré de bois avec de beaux arbres centenaires.
De l’ancien manoir de Créviac, il
ne reste que la tourelle quadrangulaire qui contient un escalier
droit en pierre du XVIIIe. Si elle paraît si imposante, c’est que
le manoir a été diminué en hauteur, puis transformé, agrandi en
largeur à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe.
Créviac, grand domaine de 165 ha,
appartint toujours au XVIIe s. à la branche des Simon de
Créviac. Après l’acquisition du domaine, vers 1855, par Colas de
la Noue,ancien sénateur et beau-frère du ministre de Napoléon III
, Adolphe Billault, sous le Second-Empire, le vieux manoir a été
délaissé au profit de la nouvelle maison de maître.
Le Calvaire de Créviac est une très
belle œuvre, riche en personnages, avec, au sommet : le Christ, la
Vierge et Saint-Jean. Au dessous, une descente de croix, avec
Madeleine tenant la main du Seigneur. Plus bas, c'est la vie du
Christ : les rois mages, l'atelier du Charpentier et Sainte Anne, la
mère de la vierge en sa compagnie, jeune fille avec des nattes.
Un saint Michel terrassant un démon
coiffé d'un casque allemand fait allusion à un événement qui
faillit être tragique pour la famille.
Aux jours terribles du « Maquis de
Saffré », les Allemands perquisitionnaient pour saisir les
« terroristes » et six maquisards dormaient au manoir.
Mme Récipon, propriétaire, fit un
vœu, et parlementa avec la troupe casquée. Les jeunes Français
eurent le temps de s'enfuir.
En souvenir de cet événement et de
ce vœu a été érigé ce calvaire à Créviac même.
Croix Colas : Petite croix de pierre
bleue à ergots, plate et rustique.
Route de Puceul Les Vallées Route
du Grand Perray
Village du Grand-Perrais :
Nombreuses maisons en pierre de Nozay apparente, anciens sièges
d’exploitations agricoles
Ce four à pain du village du Grand
Perrais a malheureusement été délaissé. Il est accolé à une
boulangerie dont la maçonnerie a été réalisée avec des moellons
de grès et de schiste et des palis de schiste, matériaux
disponibles localement.
Les bâtiments annexes étaient
exclusivement utilisés pour les diverses fonctions liées à
l’activité agricole : étable, crèche, grange, four, rarement
écuries, etc. Ils sont souvent devenus des bâtiments de stockage
aujourd’hui. Ici au Grand-Perrais.
Les bâtiments d'exploitation sont
le reflet de l'évolution des conditions de vie dans les campagnes et
surtout de celle des activités agricoles. Ici au Grand Perrais et à
Rouans, granges et remises d’exploitations.
La composition de façade découle
d’un besoin fonctionnel d’éclairage de certaines pièces. Les
ouvertures sont généralement de dimensions très variées afin de
répondre à un besoin purement utilitaire, en dehors de toute
considération d’esthétique de la façade depuis l’extérieur.
Croix du Grand-Perrais : Belle croix
de pierre bleue, plate avec christ.
Croix de Bellevue : Petite croix de
pierre bleue rectangulaire et pattée.
Dans le Bois de Beaulieu (privé),
des blocs de quartz, dont l’un est debout ont été signalés comme
les débris d’un dolmen au XIXe, mais, plus vraisemblablement,
Chapron, en 1901, les estime d’origine naturelle.
Croix Aubert : Belle croix de pierre
bleue rectangulaire
Sur la Lande de Beaulieu, la Foire
de Beaulieu était aussi connue dans les annales du Moyen-âge que
celle de Béré. Elle durait trois jours et l’on y venait de
Bretagne, d’Anjou et du Poitou.
La première trace écrite de
Beaulieu remonte au XIe siècle, elle concerne l’oratoire de
Beaulieu qui fût vendu avec ses dépendances comme Biens National
après la Révolution. En 1837 le nouveau propriétaire fit démolir
la chapelle pour construire l’actuel Château de Beaulieu.
La route de Beaulieu possède un
nombre impressionnant de spécimens d’arbres singuliers. Ils sont
en bordure de route ou à proximité d’une ancienne propriété
dont l’histoire est liée à la foire de Beaulieu.
Route de Rouans
Notre Dame du Chêne : Au sommet du
coteau, près du village de Rouans et de l’allée qui descend vers
le Petit Perret se dresse un chêne qui abrite dans son tronc une
statuette de la sainte vierge.
Bien que le pèlerinage de ND du
Chêne n’ait pas connu la célébrité ni les foules de son
puissant voisin de Ste Anne de Beaulieu, les paroissiens de Nozay s’y
rendaient en procession.
A la Révolution, la Madone fut
retirée de sa demeure et la tourmente passée , elle fut remise à
sa place. Une branche du chêne en tombant brisa la statue. Une autre
la remplaça, due à la générosité d’une famille de Rouans, mise
à l’abri dans une niche de bois posée sur le tronc.
Village de Rouans : Ancien corps de
ferme en schiste apparent
Le Perray :Le Hangar, démonté et
réinstallé dans le jardin public, se situait devant cette ferme
située sur les hauteurs du Perray.
La Renardière Route de Puceul
Route de Nantes Nozay
En bordure du chemin vers Nantes,
dans cet oratoire, sans doute du XVIIe siècle, Louis Guerry, notaire
de profession, a entrepris, en 1806 de restaurer, peut-être de
reconstruire, pour s’y faire enterrer.
F) Circuit central : Patrimoine
L’Enclos du Vieux-bourg, avec
l’ancienne église paroissiale du Vieux-bourg de Nozay et
l’ancienne cure attenante, forme un ensemble médiéval unique en
Loire-Atlantique. Pour confirmer le caractère religieux de l’édifice
une porte ogivale à encadrement de schiste chanfreiné, témoigne
comme les autres ouvertures de l’architecture du XVIe siècle.
Croix Lerat : Croix de bois avec
christ sur un socle de pierre bleue
Le Château de la Touche est
entouré d’un parc d’une cinquantaine d’hectares possédant un
massif boisé aux belles essences d’arbres.
Croix du Parc : Grande croix de
pierre bleue fine et élégante
La Naulière, comme les nombreux
manoirs de la région de Nozay possèdent une tour qui abrite
l’escalier permettant d’accéder aux étages. Elle peut-être
ronde, carrée, ou hexagonale. Le matériau le plus souvent employé
pour la construction est le schiste.
La forte concentration de manoirs
sur la commune a pu être utile lors du séjour de la cour du roi de
France en 1532. La Ville-au-Chef était, en effet, l’ancien
rendez-vous de chasse de Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant,
gouverneur de Bretagne au temps de François Ier.
La Grande Villatte est un vieux
manoir nozéen dans un parc orné d’un étang. Le manoir pourrait
conserver des murs du XIVe siècle. La partie sur 3 niveaux aurait
été reconstruite fin XVIe-début XVIIe. L’extérieur du bâtiment
de la Grande-Villatte n’a presque pas changé avec la maçonnerie
en pierre bleue et les linteaux chanfreinés.
Voie ferrée
Cette maison de Garde-Barrières
conserve le souvenir des trains de la ligne
Montoir-Châteaubriant-Segré, désaffectée dans les années 1970.
Le Manoir de l’Aurière, à plan
rectangulaire, est l’un des plus beaux de Nozay. Comme la plupart
des manoirs de Nozay, il a été profondément remanié et embelli au
XVIe, mais il remonte, en partie au XVe siècle.
Sa façade Est est flanquée d’une
haute tourelle carrée contenant un escalier hélicoïdal en schiste,
ajourée de petites baies en schiste à chanfrein. La porte d’entrée
est surmontée d’un linteau en arc surbaissé orné d’une frise
d’ornements délicats en rosace.
Croix de l’Aurière : Très
vieille croix de pierre bleue, carrée et trapue.
Village des Mernais : Ancien village
de carriers abritant de beaux exemples de maisons en pierre bleue
Croix des Mernais : Très fine croix
de pierre bleue rectangulaire, droite.
Croix Jarry : Croix de pierre bleue,
rectangulaire et pattée.
Le Moulin de la Villatte, appelé
aussi des Grées, situé entre Le Fayel et La Croix Jarry est l’un
des quatre moulins à vent cités pour Nozay dans le Dictionnaire des
lieux habités de Loire-inférieure indique en 1857, avec les Moulins
du Clairet, de Grandjouan et de Toulon et.
Le toit conique pivotait et
entraînait l’arbre autour duquel ont tourné les ailes. Elles ont
été retirées au XIXe s. avec l’arrêt du moulin, pour économiser
les taxes portant sur leurs ailes, soumises à l’impôt.
Il est aujourd’hui seul à
subsister avec l’autre moulin décoiffé de Villatte
Visible sur le bords de la route, à
la Villatte, une caractéristique du Pays de Nozay réside dans
l’utilisation de dalles de schistes en guise de clôture : les
palis. D’une hauteur comprise entre 0.60 et 1.5 mètres, ils
étaient enfoncés dans le sol et assemblés par du fil de fer ou des
tresses en châtaignier.
Ils séparaient les propriétés,
entouraient les soues à cochons et les jardins… L’absence
d’entretien, l’agrandissement des parcelles mettent aujourd’hui
en péril ce patrimoine original.
Le manoir de la Villatte pourrait
remonter en partie au XVe, car il est désigné en 1429 comme
l’hostel de Jean Guihenneuc, avec une métairie en dépendant.
Pierre Pirault le rachète en 1535 au sieur Jean Rocaz, et
l’embellit. C’est de cette période que datent les linteaux avec
accolade.
Jean Rocaz, propriétaire foncier à
Nozay, appartenait à une famille de négociants espagnols installés
à Nantes. Il est anobli à Nozay en 1444.
L’ancien propriétaire l’avait
acquis en 1976 de la famille Romefort. Il était également le
propriétaire de la maison XVIe à côté, qui possède un linteau de
schiste orné d’un motif gravé dans la pierre bleue et une très
belle cheminée avec un blason gravé sur la tablette
L’ancien étang de la villatte, de
30 ha de superficie alimentait autrefois, un moulin à eau comme en
témoigne un aveu du XVIe siècle.
Un incendie détruisit en 1910 le
moulin qui existait alors, et il fut reconstruit et mécanisé dans
les années 1920-25, car l’étang était alors asséché. Il brûla
à nouveau en1936, fût réparé et rouvert len1945. Il a été
repris en 1973, par la famille Bourseau, meuniers depuis 1825, pour
en faire une minoterie moderne.
Route de la Malhaie
Croix de Linel : Croix de pierre
bleue rectangulaire et pattée
Dans le village de Linel le schiste
est à l’honneur à l’entrée de cette ancienne ferme dont le
jardin est clos de palis de schiste joints par une lisse en bois.
Croix des Landes : Belle croix de
pierre bleue à ergots avec christ.
Dans le hameau de Coisbrac, cette
grange montée en moellons de schiste incarne la mémoire des fermes
d’autrefois par son ancienneté.
Bel exemple de soues à cochons en
pierre de Nozay
Le manoir du Coudray est un ancien
manoir du XVe, la plus ancienne mention du manoir se situant en 1426,
lors des actes de réformation de la noblesse, propriété de Dom
Jean Gicquel prêtre, mais inhabité.
Le manoir est presque entièrement
démoli et reconstruit vers 1830. Seuls quelques éléments
subsistent, comme la tourelle cylindrique du XVIe, terminée par un
colombier, portant une lucarne en chien assis sur le toit, et
contenant un escalier hélicoïdal en schiste. L’aire de la cour
était pavée de palis de schiste sur chant.
Croix de mission : Très grande et
fine croix de pierre bleue ronde.
Le menhir de Couëbrac est un
mégalithe en quartz blanc, veiné de rose avec quelques petites
inclusions de cassitérite. De 2,80 m, de haut, il mesure 60 à 75 cm
d'épaisseur et 2,15 m de largeur.
Le menhir est proche de Coisbrac, à
l'extrémité d'un large promontoire couvert de lande, se terminant
au-dessus d'une petite gorge rocheuse. Cette brèche dans la roche
est un site d'extraction de schiste où passe le ruisseau de Cétrais,
qui se jette dans un affluent de la rivière du Don. Le monument est
classé au titre des monuments historiques en 1928.
Les principales carrières de Nozay
étaient situées près des villages de la Villatte, des Grées et de
la Ville-au-chef.
Il ne reste plus qu’une seule
carrière en activité à Coisbrac où les carriers ont totalement
changé de méthode d’extraction. Chemin de Coisbrac Route
d’Abbaretz
Croix Huet : Très belle croix de
pierre bleue rectangulaire avec christ.
Dans le milieu rural, le logis
familial est souvent accompagné d’un certain nombre d’annexes.
Leur nombre est d’autant plus important que la richesse des
propriétaires est conséquente. Ces remises, hangars et granges
servaient au rangement des charrettes et des outils agricoles.
Pour les hangars, des palis de
schiste de taille plus ou moins importante servent alors pour
habiller les murs. Les plus grand palis servent de mur et de pilier
pour soutenir la charpente. La partie haute des murs est bardée de
latte de bois, le plus souvent en châtaignier.
Jusqu’au XVIIIe siècle, les
pierres de construction sont issues de la région, exceptées sur les
édifices nobles civils ou religieux. L’utilisation des matériaux
en présence dans un lieu engendre une forte identité
architecturale.
L'architecture traditionnelle
reflète toute la richesse géologique du sous-sol. Les schistes
ardoisiers et autres pierres bleues tranchent par leur linéarité
dans les appareillages alors que les grès ocre se distinguent par
leurs teintes plus chaudes.
Croix des Garennes : Belle croix de
pierre bleue droite avec christ
Route du Maire La Mahaie Route
d’Abbaretz
Le Châtelet Chemin du Perret
Croix Perret : Croix rectangulaire
de pierre bleue sur socle imposant.
Le Petit Perret .On y voyait encore
il y a une vingtaine années le vieux manoir de Jehan du Fresche,
seigneur du Perray au XVIe siècle, domaine noble possédant son
colombier et son four banal.
Route du Perret
Croix des curés : Très grande
croix de pierre bleue rectangulaire, tréflée
Le cimetière de Nozay abrite de
nombreux témoignages des possibilités du travail de sculpture de
la pierre bleue, notamment sur la chapelle abritant la famille
Franck, avec de belles colonnettes aux chapiteaux ouvragés.
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