Un conseil : Cliquer sur les pages suivantes en tout bas de page et les consulter en mode Plein-écran
N'hésitez-pas à revenir à l'index!
Circuit A1 Nord-Est (6km)
Superficie :
2768 ha
Population
1990 : 1192 hab.
Historique
L’origine
du village remonte au tournant des IIIe et IIe siècles avant J.C.
Des
outils en silex poli et une pierre à meuler, retrouvés dans les
jardins de Marsac, témoignent en effet d’une implantation gauloise
ancienne.
Lors de
la conquête romaine, en 58 av. J.C., le hameau devient le siège du
fundus de Marcius, le domaine de Marcius, influent préfet romain.
Des documents de l’époque révèlent également l’existence d’un
certain Crassius, notable d’origine romaine, qui organisait dans
les salles de son palais de véritables orgies. Marsac s’assagit à
l’aube de l’ère chrétienne : Saint Martin serait passé
dans le bourg en 390 et y aurait fondé un monastère, dont aucune
trace n’a été retrouvée. Après le départ des Romains, au début
du Ve siècle, débute le règne des premiers comtes de Bretagne.
L’évangélisation se poursuit. Une chapelle de bois dédiée à St
Léger, évêque d’Autun au VIIe siècle, est bâti au centre du
bourg ancien.
En 888,
Alain le Grand, roi de Bretagne, fonde un prieuré à Marsac et en
fait don, en même temps que celui de Massérac, à l’abbaye
bénédictine de Saint Sauveur, sise à Redon.
Vie
civile et vie religieuse sont désormais intimement liées à Marsac.
Le prieur-curé, nommé par l’abbé de Saint Sauveur a droit de
justice et de dîme sur les habitants.
Il joue
le rôle d’un seigneur féodal, et va , à deux reprises, dispenser
ses sujets d’une pénible corvée : en 1108, il leur permet de
ne pas aller travailler au chantier du Château de Blain que le Duc
Alain IV se fait bâtir ; en 1429, il les autorise à ne pas
aller faire le guet au Château du connétable Arthur de Bretagne,
situé au Gâvre.
En 1540,
les prieurs bénédictins sont remplacés par des prieurs
commendataires nommés par le roi.
La vie
religieuse se relâche, et la Révolution ne fait, en dissolvant le
monastère, que tirer les conséquences d’une situation préétablie.
Le
village vit depuis de l’exploitation de ses carrières de schiste
et de sable, ainsi que de sa prospère agriculture. Flohic
Moulin
du Don
C’est
le plus ancien de la rivière du Don.
Monsieur
de la Haye Jousselin en est le propriétaire en 1870.
Monsieur
Charles Gautier, le frère du meunier de Bel-air en fût l’acquéreur
en 1887 pour 36000 fr.
Les
premières esquisses date de l’époque du Prince de Colbert.
En
façade, une superbe Madone à l’Enfant fut placée lors d’une
cérémonie religieuse en présence de Monsieur Bouvais Jean-Marie, à
l’époque choriste, vers 1876.
JBS
Ce
moulin produisait toutes les farines et céréales secondaires pour
les animaux.
En 1960,
fin d’activité du moulin qui était mené par Donatien Gautier.
Ce
moulin possédait une force motrice secondaire à vapeur, puis
électrique à partir de 1948.
Belle
architecture. Il conserve quelques meubles et l’incroyable
cheminement des conduits en bois, parmi les godets en cuir spécial,
ainsi que tous les ustensiles qui donneraient lieu de créer un
musée. JBS
Moulins
Du
Moyen-âge à la Révolution, l’activité meunière sur la paroisse
de Marsac/Don est liée aux moines du prieuré St Martin, à l’Abbaye
de Redon. Il est probable qu’au moins un moulin soit construit au
XIIe siècle, à l’exemple du moulin du prieuré de Mouais, cité
en 1104.
Le
Moulin du Don, comme celui de La Roche, et de la Bellinais, sont
vendus comme biens nationaux en 1791. En 1822, le meunier Julien
Bideau possède le Moulin du Don qu’il fait fonctionner avec le
moulin de la Bellinais.
Le
Moulin de Bel-Air est acquis en 1864 par la famille Gautier, qui
achète en 1888, le Moulin du Don. Un nouveau couple est formé, pour
peu de temps, car en 1904, le Moulin de Bel-air est démoli
Pendant
la Grande Guerre, la veuve de Charles Gautier fait marcher seule le
moulin. À son retour du front, le fils Donatien poursuit l’activité
jusqu’au milieu des années 1930. MPC
10
Moulin sur le Don (Circuits A)
Des
moulins qui occupaient la vallée du Don, le moulin du Don est le
plus ancien et le mieux conservé. On connaît son propriétaire en
1870, il appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de
Derval. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite
tout au long du XXe siècle et même jusqu’à nos jours. En 1960,
il dut cesser ses activités. Le moulin du Don à Marsac produisait
toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à
l’alimentation des animaux. Ses meules étaient également
actionnées par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948.
SD
Moulin
du Don
XIXe
siècle Route de Guémené
Des sept
moulins qui occupaient autrefois la commune, le Moulin du don est le
plus ancien et le mieux conservé.
Son
premier propriétaire connu appartient à la famille de La Haye
Jousselin, originaire de Derval, en 1870.
La
famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde tout au long du
XXe siècle, jusqu’en 1960, où il dut cesser ses activités.
Le
moulin produisait toutes sortes de farines et moulait les céréales
destinées à l’alimentation des animaux. Ses meules étaient
compléter par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948.
Outre ses roues à aubes et le complexe cheminement de ses conduites
en bois, le moulin a conservé une architecture classique. Le pignon
de la façade est orné d’une statue de Vierge à l’enfant,
inaugurée lors d’une cérémonie religieuse de 1876. Info Bretagne
Moulin
du Don (Moulin à eau (1 ménage (11))) VP
33 Croix
Lasne
Un
notaire de Derval y venait signer les actes des propriétés vendues
sur Marsac.
JBS
La Colle
(3 Puits, 4 Fours) (2 Croix)
Four à
pain envahi par la végétation et ruiné, visible mais non
accessible
Four à
pain envahi par la végétation (lierre), visible mais non
accessible.
Four à
pain accolé à une boulangerie visible et +ou- accessible. Toit en
ardoise très abîmé.
Four à
pain restauré, visible mais non accessible.
Puits
fiche absente
Puits
visible, mais non accessible, à l’abandon.
Puits
visible et accessible, abandonné, envahi par la végétation. PPM
La Colle
(Village (12 ménages (59))) VP
La
Colle : Nom d’origine bretonne signifiant petite colline
9 Croix
Marsac (La Colle)
Croix
latine érigée par J.M. Marsac et ses enfants en mémoire de leurs
parents défunts (1905)
10 Croix
Jouan (La colle) érigée par la famille Marsac. JBS
Grange
Schiste,
bois et tôle La Colle
L’architecture
de cette grange est exemplaire des modes de construction en vigueur
dans l’habitat rural des environs.
Elle est
édifiée en trois parties : un soubassement en schiste, une
partie haute charpentée et un toit de tôles. Il n’était pas
d’usage, en effet, de poser de lourdes fondations pour les
bâtiments des dépendances. Les granges ou les étables étaient
souvent construites d’un simple pisé, mélange d’argile séchée
et de paille, reposant sur quelques pierres. Ou bien elles étaient
soutenues comme ici, sur un « palis », série de grandes
dalles de schiste ardoisier, plantées profondément dans le sol, et
supportant une charpente légère, en bois donc, le schiste, matériau
friable, ne résistant pas aux lourdes charges. Les toits étaient
couverts à l’origine de bardeaux de bois de châtaignier, de
roseaux ou de chaume.
L’ardoise,
puis la tôle, vers les années 1940 et 1950, a progressivement
remplacé ces matériaux traditionnels. Les maisons d’habitation
utilisent davantage la pierre, du schiste au grès et sont hourdées
de poudinque ou d’autres roche de liaison.
Flohic
Le Fossé
Neuf (2 Fours, 1 Puits) (1 croix)
Four à
pain envahi par le lierre et accolé à une boulangerie, visible et
accessible.
Four à
pain à la couverure défaillante, l’élévation a été reprise en
ciment, visible et accessible.
Puits
recouvert de lierre mais en bon état, visible, mais non accessible.
PPM
8 Croix
Tourillon (Le Fossé-neuf) érigée par Louis tourillon en mémoire
de ses parents défunts. JBS
Le Fossé
Neuf (Village (14 ménages (62))) VP
Le
Rocher (Maison (1 ménage (3))) VP
Cadeux
(1 four)
Four à
pain en ruine envahi par la végétation, visible, mais non
accessible.
PPM
Cadeux
(Métairie (1 ménage (7))) VP
Maillardais
(1 Four)
Four à
pain avec autrefois une couverture en ardoise aujourd’hui cimentée,
visible et accessible. PPM
Maillarderie
(Borderie (1 ménage (4))) VP
Maillarderie :
déformation de Maladrerie, où l’on soignait les malades, c’était
une léproserie au XIe siècle.
Le
Guéfou : Mot d’origine bretonne dérivé de Gwern :
marais et Faou : hêtre.
Ce pont
situé entre la Herbretais et le Herpin en face servait à alimenter
la léproserie de la Maillarderie. JBS
Grande
Vallée (1 Puits, 1 Four)
Four à
pain:fiche absente
Four à
pain au fond d’un appentis, visible, mais non accessible.
Puits en
bon état, visible, mais non accessible
La
Grande Vallée (Village (19 ménages (80))) VP
17
Végétation Berges Don (Circuit A1)
Le Don
présente un ensemble de milieu riche et diversifié du fait du
relief marqué et de la présence contiguë de secteurs humides de
fonds de vallées, de zones xérophiles et de parties rocheuses. Plus
en aval, c’est une zone présentant une mosaïque de milieux variés
abritant une flore et une faune riche et diversifiée comprenant en
particulier de nombreuses espèces végétales et animales d'intérêt
patrimonial. On y observe notamment la fritillaire pintade, la
Bergeronnette des ruisseaux le Martin-pêcheur d'Europe et même la
loutre d’Europe. SD
Grande
et petite vallée s’appliquent à ces deux hameaux en fonction du
nombre d’habitants. JBS
Petite
Vallée (1 Fontaine, 1 Lavoir) (1 croix)
Lavoir
fontaine visible mais non accessible.
Le
Lavoir a été cimenté. PPM
Croix
Pichot (La Petite Vallée)
Croix
des Rogations JBS
La
Petite Vallée (Hameau (4 ménages (14))) VP
Marsac a
eu deux léproseries.
La
première, remontant au XIIe siècle et peut-être même au XIe
siècle, était située à l’emplacement actuel du village de la
Petite-Vallée où le cadastre de 1835 indique un ensemble de prés
dits de la Madeleine.
Cette
dénomination indique toujours une léproserie très ancienne.
La
seconde à l’endroit de l’actuelle Maillardais, près de Cadeux,
léproserie dite de la Maillarderie (Nom encore indiqué au cadastre
de 1835).
Ces deux
léproseries étaient situées à proximité d’un bois et de la
rivière du Don, et à une assez coutre distance du bourg auquel
elles étaient reliées par un chemin passant par le Pont du Guéfou,
permettant l’approvisionnement des malheureux lépreux. JBS
Marsac
possède un territoire mouvementé, en grande partie dans le Bassin
du Don.
Point de
vue remarquables. OV
Circuit
A2 Nord-Est (6Km)
Marsac/Don
Anciennement
implantés sur ce site, les Gaulois y ont laissé quelques outils de
silex poli que l’on a retrouvés, enfouis dans les jardins. Lors de
la conquête romaine, Marsac devient le domaine d’un préfet nommé
Marcius. Ce dernier a alors pour voisin un certain Crassius, lui
aussi d’origine romaine et dont les documents nous aprennent qu’il
avait fait édifier un palais, devenu le théâtre de véritables
orgies.
On
prétend qu’à la fin du IVe siècle, Saint Martin serait passé
par le bourg et y aurait fondé un monastère dont aucune trace n’a
pu être retrouvée.
Quoiqu’il
en soit, l’évangélisation des lieux se poursuit et une chapelle
de bois, dédiée à l’évêque d’Autun, est construite au centre
du bourg.
Les
grands s’associent à ce mouvement d’évangélisation et, en 888,
le roi de Bretagne Alain le Grand fonde un prieuré à Marsacet en
fait don à l’abbaye St Sauveur de Redon. La seigneurie, avec les
différents droits qui s’y rattachent, appartient donc désormais
au prieur-curé du lieu.
À la
veille de la Révolution, la moitié du territoire paroissial est
occupé par les landes. Par la suite, la commune, bien que demeurant
tributaire des produits de son agriculture exploitera ses carrières
de schiste et de sable. BL
Le 21
juin de l’an 1108, Gautier, abbé de Redon, obtint des lettres du
Duc Alain IV qui exemptaient les habitants de Marsac d’aller
travailler au Château de Blain, que ce prince faisait, alors, bâtir.
Imitant
cet exemple, trois siècles plus tard, en 1429, le 11 septembre, le
Prieur de Marsac obtint, du Connétable Arthur de Bretagne, dispense
pour les manants et les habitants de Marsac, de faire le guet à son
Château du Gâvre, corvée à laquelle voulaient les contraindre les
capitaines du connétable, alors qu’ils avaient été, le temps
passé, francs, quittes et exempts de tout guet ou garde. JBS
Moulin
du Don (Moulin)
Moulin
du Don (Moulin à eau (1 ménage (11))) VP
10
Moulin sur le Don (Circuits A2)
Des
moulins qui occupaient la vallée du Don, le moulin du Don est le
plus ancien et le mieux conservé. On connait son propriétaire en
1870, il appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de
Derval. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite
tout au long du XXe siècle et même jusqu’à nos jours. En 1960,
il dut cesser ses activités. Le moulin du Don à Marsac produisait
toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à
l’alimentation des animaux. Ses meules étaient complétés par un
moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. SD
La Noë
du Don est dérivée de la racine gauloise Noue : là où coule
l’eau. JBS
Le Don
(Rivière)
16 Le
Don (rivière) (Circuit A2)
La
Grande Déesse Dana ou Ana, mère des dieux d’Irlande, a donné son
nom à la rivière: le Don. Le Don traverse le nord de la
Loire-Atlantique sur une longueur de 90 km. Le Don s'est frayé un
chemin au milieu des schistes ardoisiers, créant une vallée sauvage
et escarpée. Après Guémené Penfao, il élargit son lit pour venir
se jeter dans la Vilaine dans une vaste zone de marais. La Rivière
du Don présente un ensemble de milieux riches et diversifiés du
fait du relief marqué, notamment à l’amont de Guémené-Penfao.
SD
La
Réauté (Manoir) (1 four)
Four,
visible de la route, non accessible facilement, restauré par un
tailleur de pierre.
PPM
La
Réauté (Hameau (4 ménages (15))) VP
La
Réauté signifie royauté, c’est un fief offert par le connétable
Arthur de Bretagne.
Le Logis
de la Réauté remonte au XVe siècle et a longtemps été habité
par la famille Fresche. Celle-ci possédait aussi le Manoir de la
Provôté, datant de la même époque. JBS
Le
Cheneau signifie là où coule l’eau dans la nature, en
architecture il reçoit les eaux d’un toit. JBS
La
Ville-Gouée (1 Puits, 1 Four) (1 croix)
Puits
visible de la route, facile d’accès, très abimé, proche d’un
lavoir bouché. PPM
La Ville
Gouée (Village (6 ménages (30))) VP
Ville
Gouée dérive de Ville pour un domaine rural (très employé au
Moyen-âge) et Goué ou coat pour les arbres (Ville au bois). JBS
Ferme
XIXe
siècle Ardoise et Schiste
La Ville
Gouée
Cette
ancienne ferme suit les modèles architecturaux propres à l’habitat
rural des environs. Les murs, dénués de fondations, s’enfoncent
directement dans le sol. Cette particularité est autorisée par la
nature rocheuse du sous-sol de la commune.
Il n’y
a donc pas de caves, et les différentes remises ou réserves sont
disposées dans la longueur du bâtiment.
Les murs
de schiste sont montés en pierre plate, mesurant environ 40 cm de
long, et les interstices remplis avec des petites pierres plates ou
comblés par un mortier de glaise ou de chaux. Les ouvertures et les
angles sont renforcés par des bandeaux de pierre verte.
Peu de
fenêtres sont ménagées, mais les portes à double battant
permettaient d’ouvrir le partie haute telle un fenêtre, tout en
laissant fermé le volet du bas afin d’empêcher les animaux
d’entrer dans la maison. Flohic
7
Maisons de Caractère (Circuit A2)
La ferme
de La Ville-Gouée suit les modèles architecturaux propre à
l’habitat rural des environs. Les murs, dénués de fondations,
s’enfoncent directement dans le sol. Il n’y a donc pas de caves,
et les différentes remises ou réserves sont disposées dans la
longueur du bâtiment.
Les murs
de schiste sont montés en pierre plate. Les ouvertures et les angles
sont renforcés par de bandeaux de pierre bleue. Peu de fenêtres
sont ménagées. SD
Le
Plessis (Manoir) (1 puits)
Puits
visible de la route, facile d’accès, maçonnerie recouverte de
lierre. PPM
Le
Plessis (Domaine (6 ménages (29)))
VP
Le
Plessis signifie ancien village fortifié entouré de Plesses. JBS
A
l'époque féodale, les juridictions étaient celles du Prieuré, du
Plessix et de la Herbretais.
Le Logis
du Plessis, tel qu’il existe actuellement, date du XVIIe siècle.
Ce
dernier a longtemps appartenu aux familles Maillard et Thomart.
À
l’époque féodale, ce fut une juridiction.
JBS
La
Guilloterie (1 Fontaine, 1 Lavoir)
Fontaine,
visible et accessible, en bon état, recouverte de dalles de schiste.
Lavoir
alimenté par la fontaine, visible et accessible, à l’abandon. PPM
La
Guilloterie (Borderie (1 ménage (6))) VP
La
Potinais
La
Potinais (Hameau (5 ménages (18))) VP
La
Rouillais (1 Four) (1 croix)
Four à
pain visible et accessible, élévation envahie par la végétation.
PPM
La
Rouillais (Village (7 ménages (28))) VP
La
Rouillais est dérivée du breton Roz signifiant petit tertre. JBS
La
Herpinais (1 Puits)
Puits
visible, mais non accessible facilement, élévation abimée. PPM
La
Herpinais (Hameau (4 ménages (24) VP
La
Herpinais : Nom d’origine bretonne signifiant pinède. JBS
La
Riallais (Château) (Calvaire) (1 Four)
Four à
pain restauré dans les années 1990, visible de la route, mais non
accessible facilement. PPM
La
Riallais (Métairie (1 ménage (8))) VP
La
Riallais est un nom d’origine bretonne avec pour dénomination le
tertre de la cour.
JBS
Chomart,
sr. de la Riallais et de la Mézais, en Marsac, — des Houmeaux, en
Mouzeil, — de la Haye, en Nozay, — du Bretins et du Portail, en
Pontchâteau, — de la Muce, de la Tenaudais et de Trénoust, en
Jans, — de Launay, — des Marais, — du Hoscat et de Kerdavy, en
Herbignac, — de la Filliaye, — de Trélan, — du Guern, en
Camoël. Ancienne extraction. — Huit générations en 1669. —
Réformes et montres de 1426 à 1544, en Marsac, Mouzeil et Nozay,
évêché de Nantes. Blason : D'or, à la bande de gueules, chargée
de 2 gantelets et de 2 molettes, le tout d'argent. Olivier Chomart,
vivant en 1424, épouse Guillemette de Mauzon. — François,
grand-maître des eaux et forêts de Bretagne, en 1653
Info-Bretagne
Le
château de la Riallais a été construit vers 1425 : une partie
notable fut démolie au début du XXème siècle au moment de la
construction du château actuel d'un style baroque. Info-Bretagne
Le
Château de la Riallais fut construit vers 1425. il comprenait un
rez-de-chaussée et un étage. On ne se rend plus bien compte de son
importance, une partie notable en ayant été démolie au début du
XXe siècle lors de la construction du château actuel.
JBS
Dans ce
qu’il en subsiste, à l’étage, du côté du Nord, existe une
petite pièce appelée la chambre du prêtre, où, pendant la
Révolution, Messire Perchais, recteur de Marsac, célébrait souvent
la messe, dans l’embrasure de la fenêtre. JBS
Les
Chomart, premiers seigneurs de la Riallais étaient « écuyers ».
Leurs descendants furent reconnus comme nobles d’ancienne
extraction.
Les
Bouvais de la Fleuriais (fief de Treffieux) leur succédèrent.
René
Bouvais de la Fleuriais fut recteur de la paroisse de Marsac de 1723
à 1756. JBS
3
Calvaire de la Riallais (Circuit A2)
Ce
Calvaire contraste avec le style des 35 autres croix de la commune.
Il fut en effet acheté dans le Finistère au début du XXe siècle
par le maire du village Emerand Bardoul et remonté sur les terres de
l’ancien Domaine de La Riallais. La posture des personnages répond
aux règles traditionnelle de la sculpture finistérienne. La Vierge,
à gauche, a les mains jointe et le visage tourné vers son fils. Des
anges recueillent le sang qui coule des plaies du crucifié dans des
vases sacrés au bas de la croix. SD
Le
calvaire de la Riallais (1910). Ce calvaire est acheté dans le
Finistère au début du XXème siècle par Emerand Bardoul, ancien
maire de Marsac-sur-Don ; Info-Bretagne
Croix de
la Riallais (1910)
Croix à
console. Unique à Marsac
La
Sainte-Vierge, à gauche, possède une attitude classique avec les
mains jointes et le visage dirigé vers son fils.
Saint
Jean tient un pan de son manteau au bas de la croix.
Les
anges qui recueillaient le précieux sang, dans des vases sacrés,
sont au nombre de deux. Ces angelots, pour obéir à leurs fonctions,
doivent le plus souvent se soutenir dans l’espace par des
mouvements gracieux et ici cela se traduit par les arabesques que
décrivent leurs corps. JBS
4
Château (Riallais) (Circuit A2)
La
Riallais présente un château construit au début du XXe siècle,
vers 1910, de style baroque. Il a été édifié à proximité d'un
ancien manoir daté de 1425. On ne se rend plus compte de
l’importance de l’ancien manoir, une partie notable ayant été
démolie au moment de la construction du château actuel. Il a été
la propriété de la famille Leroux et reste aujourd’hui dans la
famille Bardoul. Les Chomart, premiers seigneurs de la Riallais
étaient « écuyers ». Leurs descendant furent reconnus comme
nobles d’ancienne extraction. SD
Circuit
A3 Nord-Est (3, 5 Km)
Moulin
du Don (Moulin à eau (1 ménage (11)))
10
Moulin sur le Don (Circuits A3)
Des
moulins qui occupaient la vallée du Don, le moulin du Don est le
plus ancien et le mieux conservé. On connait son propriétaire en
1870, il appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de
Derval. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite
tout au long du XXe siècle et même jusqu’à nos jours. En 1960,
il dut cesser ses activités. Le moulin du Don à Marsac produisait
toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à
l’alimentation des animaux. Ses meules étaient complétés par un
moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. SD
Le
Pratel (Métairie (1 ménage (9))) VP
Le
Pratel : nom d’origine bretonne signifiant le petit pré. JBS
La
Fontaine (1 Fontaine)
Fontaine
maçonnée visible et accessibles
PPM
La
Fontaine (Métairie (2 ménages (5))) VP
La
Fontaine : endroit d’une source
La
Touche (1 Puits, 1 Four) (Bâtisse)
Puits
abîmé, envahi par le lierre, visible et accessible.
Four à
pain envahi par la végétation, visible et accessible PPM
34 Croix
de la Touche, disparue, en bois, érigée par la famille Judalet JBS
La
Touche (Hameau (2 ménages (9))) VP
La
Touche est d’origine latine et signifie bouquet de bois, futaie
d’ornement, parc.
Le
Herpin est dérivé de Pin JBS
Le
Herpin (Puits)
Puits
visible et accessible très abîmé avec un toit menaçant ruine PPM
La
Herbretais (Château) (Croix)
31 Croix
de la Herbretais, Croix pattée avec l’imbrication de la croix
latine et de la croix de Malte. JBS
La
Herbretais (Domaine (3 ménages (17))) VP
La
Herbretais est dérivée de Haye de Bretais, famille mentionnée en
1581 et Haye signifie propriété clôturée. JBS
Madame
de Fréminville, née Guérif de Launay, propriétaire de la
Herbretais en 1988, était la descendante de la famille qui possède
ce domaine depuis plusieurs siècles.
Un
ancêtre habitait déjà le Château « de la Haye de Bretais »
en 1581, Guillaume de Chaussebenat, seigneur de Chaussebenat, de la
Herbretais était gouverneur général de Bretagne pour le roi.
Il avait
épousé, le 24 septembre 1581, Judith Fresche. Celle-ci était
décédée en 1588.
Un
accord de succession avait été établi entre Guillaume de
Chaussebenat, écuyer, et la tante de la défunte : Perrine
Fresche, dame de La Johellay (La Jollais actuellement) et de la
Provôté.
1660-1670
M. Mouraud, seigneur du Dévon
1727
Gilles Guillaume Mouraud du Dévon.
Avant la
Révolution : Victor Mouraud de Callac. Mademoiselle de Callac,
héritière de la Herbretais, se marie avec M. Fruneau qui, pendant
la Révolution, au péril de sa vie, l’avait sortir de la prison du
Bouffay à Nantes.
De leur
union naquit une fille qui se maria à Monsieur Guérrif de Launay.
JBS
Le
Château de la Herbretais est la plus importante et la plus belle des
maisons anciennes de Marsac.
Il est
de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle.
Sa cour
d’honneur est close sur trois côtés au nord. Sa façade a
conservé sa physionomie primitive et est particulièrement
remarquable.
Le Parc
au devant des deux tourelles s’étend majestueux jusqu’au Don.
Une
charmille y conduit ainsi qu’une avenue de chênes dont l’un a
une très belle circonférence.
Armoiries :
D’Argent à trois feuilles de houx de sinople. Elles figurent sur
plusieurs écussons, notamment sur certains vitraux de l’église de
Marsac. ANPN
A
l'époque féodale, les juridictions étaient celles du Prieuré, du
Plessix et de la Herbretais . Info-Bretagne.
le
manoir de la Herbretais (XV-XVIème siècle).
Habité
par des alliés des armateurs nantais Montaudouin : les Morand du
Déron et les Guériff de Launay. Cette dernière famille est parente
des Guillotin de Corson, des Bouvais de La Fleuriais et de
Fréminville
Info-Bretagne.
Le
château de la Herbretais est la plus importante et la plus belle des
propriétés anciennes de Marsac-sur-Don. Il est de la fin du XVème
et du début du XVIème siècle. Visites des extérieurs possibles
l'été.
SWM
La
Herbretais fut habitée par des alliés des armateurs nantais
Montaudoin : les Moran du Déron et les Guériff de Launay ayant
pour armoiries « d’argent à trois feuilles de houx de
sinople » figurant sur plusieurs écussons des vitraux de
l’église de Marsac/Don.
Le parc
au devant des deux tourelles du XVe siècle s’étend jusqu’au
Don.
Une
charmille y conduit ainsi qu’une avenue de Châtaigniers dont l’un
compte quatre mètres de circonférence. ANPN
Croix de
la Herbretais
Fin du
XIXe siècle Manoir de la Herbretais
Cette
croix, également appelée « croix des pillards », est
située au bout d’une allée de châtaigniers plantés en 1836, à
la lisière du Manoir de la Herbretais.
Ce
château, construit entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe
siècle est la plus importante des propriétés de la commune.
Les
châtelains avaient coutume de déposer leurs restes de nourriture au
pied de la croix afin d’éviter que les mendiants pénètrent dans
l’enceinte du château.
Les
nécessiteux venaient ensuite chercher leur subsistance à la nuit
tombée, en catmini, comme des pillards.
La croix
est formée de l’imbrication d’une croix latine avec une croix de
Malte. JBS
La Haute
Herbretais (2 Puits)
Puits
rond visible et accessible en bon état.
Puits
visible et plus ou moins accessible avec un toit en mauvais état.
PPM
La Haute
Herbretais (Hameau (3 ménages (17)) VP
Route du
cimetière (Croix)
Cimetière
(Croix)
26 Croix
du cimetière, Haut fût de 5 mètres
Blason Blasonnement
:
De
gueules à la divise ployée d'hermine, surmontée d'une crosse et
d'un glaive croisés en sautoir, et soutenue d'une pomme feuillée,
le tout d'or.
Commentaires
: La divise évoque le Don qui enserre la commune. L'hermine évoque
le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant
l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. La crosse
et le glaive sont ceux de Saint Léger, patron de la paroisse ; quant
à la pomme, on trouve encore cette variété très ancienne, la «
Chaillou ». Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé
(délibération municipale du 1er octobre 1980), enregistré le 3
octobre 1980. Flohic
Eglise
l'église
Saint-Martin (1874-1931), œuvre de l'architecte M. Boismen. Cette
église est aussi dédiée à Saint-Léger. Une première église est
édifiée à Marsac-sur-Don au XIème siècle par les moines du
prieuré. L'église actuelle est consacrée à Saint Martin, qui
serait passé, dit-on, dans le village en 390. L'église est agrandie
en 1694 puis démolie et reconstruite. La première pierre de la
nouvelle église est bénie le 6 décembre 1874. La nouvelle église
est consacrée le 18 décembre 1877. L'autel date du XIXème siècle.
Le presbytère est reconstruit par l'abbé Perchais et son vicaire
Alexis Rigault en 1787. Les paroissiens de Marsac-sur-Don
recueillirent les restes de l'ancien recteur Pierre Perchais et les
déposèrent à l'ombre de l'autel, et sur la pierre qui les recouvre
est gravée "Ici repose Pierre Perchais, confesseur de la foi.
Recteur de Marsac où il vécut caché par ses paroissiens pendant la
révolution de 1793, exerçant le saint ministère, décédé en
1815" (les demoiselles Crouëzaud du bourg et René Gardé de la
Villegoué, abritèrent souvent le recteur). Le clocher n'est ajouté
qu'en 1931. La statue de la Vierge à l'Enfant, en bois, date du
XVIème siècle. L'Angelot, en pierre, date du XVIème siècle. La
lithographie "Jésus mis au tombeau" date du milieu du
XIXème siècle. Au pied de plusieurs vitraux, on retrouve souvent
parmi les écussons, les trois feuilles de houx de la famille de
Guériff du château de la Herbretais ; BL
L'église
Saint-Martin est construite dans le dernier quart du xixe siècle
pour remplacer une église datant du xie siècle devenue trop exiguë.
Une mention de cette église figure dans un écrit de 1062 sous
l’intitulé « Ecclesia sancti Martini de Marcico ».
Le
clocher n'est ajouté qu'en 1931. Le style de l'édifice est
néo-gothique. Info-Bretagne
En dépit
d’un premier agrandissement en 1694, l’église paroissiale,
édifice du XIe siècle dédié à St Martin, ne suffit plus à
contenir les fidèles de Marsac, paroisse où au siècle dernier,
l’on ne compte pas moins de 1700 habitants.
On
décide alors de reconstruire un nouveau sanctuaire, entreprise pour
laquelle on fait appel à l’architecte Boismen. Ce dernier est à
l’origine de la construction néo-gothique que l’on voit
aujourd’hui.
La
construction du nouveau sanctuaire traîne en longueur et, si la
première pierre est bénie le 5 décembre 1874 et l’église
consacrée le 18 décembre 1877, il faudra attendre 1931 pour que
celle-ci soit pourvue d’un clocher.
Outre
une Vierge à l’Enfant et des statues d’angelots ornant le
maîte-autel, on remarque au devant de celui-ci un bas-relief
d’albâtre représentant les quatre évangélistes. Flohic
1 Eglise
St Martin (Circuit A3)
Une
chapelle primitive dédiée à saint Léger, évêque d'Autun au
VIIème siècle, aurait été édifiée dans un vallon à une
centaine de mètres du village, à l’emplacement du bourg primitif
de Marsac. Une première église est construite à Marsac au XIe
siècle par les moines bénédictins du prieuré. Quoique agrandie
en 1694, elle ne suffisait plus à contenir la masse des fidèles.
Elle est donc démolie et remplacée par cette nouvelle église de
style néogothique, consacrée le 18 décembre 1877, qui surprend par
ses dimensions. Le clocher est ajouté seulement en 1931.
SD
Eglise
Saint Léger
Jamais
on n’a, dans le diocèse, autant construit d’églises qu’au
cours du XIXe siècle : 238 au total dans un style copie du
néo-roman au néo-gothique qui était, alors, à la mode.
Il
fallait, en effet, remplacer des édifices trop anciens qui tombaient
en ruine.
C’est
le cas pour l’église St Martin de Tours, construite par les moines
au XIe siècle, qui devint, plus tard, la paroisse de St Léger,
évêque d’Autun.
À cette
époque, la population de Marsac s’élevait à 1700 habitants.
Rien
n’est alors trop beau, ni trop grand pour la maison de Dieu.
Mais il
y a aussi beaucoup de curés bâtisseurs qui ont le désir de faire
mieux que leur voisin, d’où ces grandes églises que nous
rencontrons dans notre département.
Dans les
campagnes, les habitants transportent les matériaux nécessaires,
fournissent les bois de charpente et participent aux gros travaux,
les plus riches d’entre-eux offrant le mobilier et les vitraux.
JBS
En 1874,
le 6 décembre, l’abbé Martel est délégué par Monseigneur
l’évêque pour bénir la première pierre de la nouvelle église
de Marsac.
M.
Boismenn, architecte du Diocèse et de cette nouvelle église était
présent.
L’église
fut définitivement bénie et livrée au culte, trois ans après la
pose de la première pierre, le 18 décembre 1877.
Ce n’est
que 54 ans plus tard, en 1931, que fut édifié le clocher.
Les
cloches sonnèrent pour la première fois au baptême de Gérard
Tardivel.
Marsac
comptait alors 1469 habitants. JBS
Une
plaque dans le pilier du choeur porte une inscription avec la date de
la pose de la première pierre (6 décembre 1874), sous le pontificat
de Pie IX, avec Jean-Baptiste Allereau, curé de la paroisse et M.
Frémont, maire de la commune.
L’architecture
de l’église St Léger est du style néo-gothique, à arcs brisés,
reposant sur des piliers cylindriques qui prennent assise sur des
socles en granit et surmontés de chapiteaux eux-mêmes soutenant des
jambages surélevés de chapiteaux moins importants.
Les
sculptures sont toutes différentes.
Les
confessionnaux sont en saillie sur l’extérieur et couverts en
appentis avec un oculus pour éclairer. JBS
Très
bel autel avec un bas-relief en albâtre
Vierge à
l’Enfant en bois sculpté du XVIe s.
Chemin
de croix en lithographie rehaussé d’aquarelle du XIXe siècle.
Angelots
du XVIe siècle, restaurés au XXe.
Vitraux
de 1922, signés Henri Uzureau (avec notamment St Isidore, Jeanne
d’Arc, Sainte Monique et Sainte Germaine) JBS
Eglise
1694
en 1694
Etienne François de Beauvais, prestre, abbé de Montmorel, Prieur et
seigneur de Marsac, agrandit l’église en faisant édifier la
chapelle de la Sainte Vierge « en l’honneur de Jésus et
Marie » comme porte l’inscription qui se voit dans la
chapelle, en face de l’autel. JBS
Eglise
Saint Martin
1874-1931
Architecte M. Boismen
Une
première église est construite à Marsac au XIe siècle par les
moines bénédictins du prieuré. Elle est consacrée, tout comme
l’abbaye à St Martin de Tours qui, selon la légende, serait passé
dans le village en 390.
Mais
l’église, quoique agrandie en 1694, ne suffit bientôt plus à
contenir la masse des fidèles (Marsac compte au XIXe siècle 1700
habitants). Elle est donc démolie et remplacée par l’église St
Martin, dédiée à l’ancien évêque d’Autun, qui reprend la
dénomination d’une antique chapelle, en ruine à l’époque,
établie dans un vallon à une centaine de mètres du village, à
l’emplacement du bourg primitif de Marsac.
La
nouvelle église surprend par ses dimensions.une forte émulation
existait alors entre les différentes paroisses du diocèse. C’était
à qui possèderait la plus haute et la plus majestueuse église.
L’édifice
est bâti suivant le style néo-gothique à arcs brisés. Les murs
sont soutenus par des piliers cylindriques reposant sur des socles en
granit, prolongés de jambages et rythmés par des chapiteaux
sculptés. La première pierre du sanctuaire est bénite le 6
décembre 1874, mais le clocher ajouté seulement en 1931. Flohic
Vierge à
l’enfant
XVIe
siècle Bois Eglise St Martin
Cette
statue figurait sans doute dans l’ancien sanctuaire du prieuré
Saint Martin.
Sa
facture aux draperies soulignées est caractéristique de la
Renaissance, tout comme le léger déhanchement de la Vierge.
Flohic
Angelot
XVIe
siècle Pierre Eglise St Martin
Deux
angelots ornent de part et d’autre le retable du maître-autel. Ils
sont tous les deux de facture classique. Flohic
Autel
XIXe
siècle Albâtre Eglise St Martin
Le
bas-relief en albâtre de l’autel représente les pères
évangélistes et leurs manuscrits.
Flohic
24
Eglise St Martin (mobilier) (Circuit A3)
Une
statue de vierge à l’enfant, en bois, du XVIe siècle, figurait
probablement dans l’ancien sanctuaire. Sa facture aux draperies
soulignées est caractéristique de la Renaissance, tout comme le
léger déhanchement de la Vierge. Deux angelots de facture classique
ornent de part et d’autre le retable du maître-autel. Le
bas-relief en albâtre de l’autel représente les pères
évangélistes avec leurs manuscrits. L’albâtre, variété de
gypse, se caractérise par sa blancheur immaculée (Il est plus
souvent utilisé pour sculpter de petits objets). SD
6 Croix
Renaud (Croix)
Croix
latine, dernière des stations le jour de la Procession de la
Fête-Dieu.
La Croix
Renaud : Croix autrefois placée auprès de la close et déplacée
sur la route de Guénouvry. JBS
La
Grande Croix Renaud (Métairie (1 ménage (5))) VP
La
Petite Croix Renaud (Borderie (1 ménage (4)) VP
Mairie
(Ancien Presbytère) (1 Four) (1 blason)
Presbytère
( Maison (1 ménage (3))) VP
Le
Presbytère, mairie actuelle, fut construit en 1605 par Messire
Geffroy Devay, prêtre, recteur de la paroisse, comme en fait foi
cette indication qui se trouve sur la page de garde du registres des
baptêmes de 1573 à 1605 : « En l’an mil six cent cinq,
le mardi dixième de mai, fut, à la salle du bâtiment neuf du
presbytère de Marsac, la première pierre assise par Messire Geffroy
Devay, prêtre-recteur. Le tout du bâtiment fut fait à ses frais
tant en édifice que superficie. »
La même
indication est reproduite en 1605 en marge d’un baptême du mois de
Mai et est signée par Messire Geffroy Devay, recteur.JBS
Cheminée
XIXe
siècle Schiste Mairie
Les
cheminées de la région sont toutes comparables. Elles sont toujours
placées au centre du mur latéral de la pièce principale.
Elles
sont le lieux de la convivialité, là où l’on cause et l’on
veille, là où sont cuits les aliments et mises à fumer les viandes
destinées à la conservation.
Traditionnellement,
la cheminée ne possède pas de piédroit pour la soutenir.
Elle est
construite dans le prolongement du mur et surmontée d’un faux
manteau d’ardoise, coiffée d’une hotte droite sur laquelle sont
accrochés les souvenirs de famille. Le foyer est légèrement
surélevé.
JBS
La Noë
du Don (1 Four)
Les Noës
du Don (Borderie (1 ménage (4))) VP
18
Relief de la commune (Circuit A3)
C’est
un territoire mouvementé, en grande partie, dans le bassin du Don,
sauf une petite lisière dans le bassin de l’Isac sur la crête du
plateau de Nozay-Abbaretz. Le point culminant de la commune se
trouve entre la Barre de Hingué et les carrières de Beausoleil à
95 m d’altitude. La commune est arrosée au nord, par le Don, puis
par ses tributaires de gauche : le petit ruisseau de la Herbretais et
celui de la Roche, qui traverse l’étang du même nom. On y trouve
des points de vue remarquables, notamment à la Mérais. SD
Circuit
B Sud-Est (12Km)
Bourg
(Logis de Bourg)
Marsac-sur-Don
vient de l'anthroponyme latin Marcius. Don est le nom du cours d'eau.
L'origine
du village remonte vers le III-IVème siècle avant Jésus-Christ.
Lors de la conquête romaine en l'an 58 avant Jésus-Christ, le
hameau devient le siège du fundus de Marcius, influent préfet
romain. IB
Marsac
est mentionné dans un écrit de 888 sous l’intitulé « Plebicula
Marczac ». Chalet
Dans le
bourg, une demeure à l’origine du XIIIème siècle (où il
n'existe plus que la maison du milieu avec son puits) qui fut au
XIXème siècle une école.
A
l'emplacement de la pharmacie, existait la cour du couvent du
Prieuré. SWM
Marsac
est un prieuré qui a une haute-justice, qui est de la dépendance de
Saint-Sauveur de Redon. Le prieur est seigneur de la paroisse.
Si le
Prieuré de Marsac subsista jusqu’à la Révolution française, les
moines quittèrent ce prieuré avant ce moment.
Ils y
demeurèrent tant que le prieuré eut à sa tête un prieur
bénédictin nommé par l’abbé de Saint Sauveur de Redon dont il
dépendait. Il en fut ainsi jusque vers l’an 1540, mais il n’existe
pas de document connu indiquant la date exacte de leur départ de
Marsac.
Ce
furent, ensuite, des prieurs commendataires, c’est à dire nommés
par le roi. Ces nouveaux supérieurs, n’agréant pas toujours aux
religieux, ce fut, dans beaucoup de cas, comme à Marsac, la cause de
la déchéance des abbayes et des prieurés.
Le
Prieuré de Marsac ne fut donc plus qu’un bénéfice, dont
jouissait le prieur commendataire, il avait cependant à s’acquitter
de quelques taxes et obligations.
JBS
19
Prieuré St Martin (Circuit B)
En l’an
888, un prieuré fut fondé à Marsac par Alain-le-Grand, Roi de
Bretagne. Son second fils ayant été très gravement malade, il pria
les moines de l’abbaye St Sauveur de Redon, de demander à Dieu sa
guérison. Son fils guéri, le roi donna Marsac et Massérac à cette
abbaye.
Alain-le-Grand,
en donnant Marsac aux moines de Redon en fait une seigneurie
ecclésiastique dépendant de St Sauveur. La paroisse de Marsac
restera fief de l’Abbaye de Redon jusqu’à la Révolution
Française. Le Prieuré, à l’arrivée des moines, fut construit là
où s’élève le bourg actuel. SD
Le
domaine du prieuré, d’ une superficie de un hectare 79 ares, et
ses bâtiments étaient entourés d’un mur d’enceinte.
Il ne
reste plus aucune trace de ce mur.
Par
contre, des bâtiments du prieuré, qui avaient été restaurés en
1607, demeurent encore quelques maisons de la place, elles ont été,
depuis, plus ou moins transformées.
C’est,
notamment, la demeure actuelle de F. Jahény, datant, à l’origine
du XIIe siècle, et un ensemble de maisons basses munies de portes
brisées qui étaient jadis desservies par une ruelle.
N’existe
plus la maison du milieu avec son puits attenant.
La
demeure sus nommée a dû servir d’école au XIXe siècle (Dessin)
JBS
Détail
de l’implantation du Prieuré St Martin .
Logement
des moines (du bureau de tabac au boulanger).
Cuisine
(actuelle épicerie)
Salle
des Chapitres : Salle à manger (actuel café-tabac).
Jardin
des Moines (de l’ancienne cure au laboratoire de charcuterie)
Porte du
couvent (elle accostait le logement à tourelle carrée)
Cuisines
du Prieuré (Sous-sol du menuisier)
Un
logement (à droite du café charcuterie)
Cour du
couvent (elle occupait la place)
L’ancienne
église. JBS
L’église
du prieuré s’élevait à l’endroit de l’église actuelle, mais
orientée différemment, le choeur à l’Est, la porte de la nef à
l’ouest.
Un
nouveau cimetière fut créé autour de cette église et y subsista
jusqu’en février 1874. JBS
20
Fundus de Marcius (Circuit B)
Marsac-sur-Don
vient de l'anthroponyme latin Marcius. Après la conquête romaine de
l'an 58 avant Jésus-Christ, le hameau devient le siège du fundus de
Marcius, influent préfet romain. Marsac s’appela primitivement
Marcicum le fundus, c’est-à-dire le domaine de Marcius.
Un
manuscrit révèle également l’existence d’un certain Crassius,
un des premiers seigneurs du pays, notable d’origine romaine, qui
organisait dans les salles de son palais de véritables orgies. SD
21
Légende de St Martin (Circuit B)
Selon
une légende locale, Saint Martin serait passé dans le bourg en 390
et y aurait fondé un monastère. L’évangélisation des lieux se
poursuit par la suite et une chapelle de bois, dédiée à Saint
Léger, évêque d’Autun, est construite dans un vallon à quelques
centaines de mètres du bourg actuel. En 888, le roi de Bretagne
Alain le Grand fonde un prieuré à Marsac-sur-Don et en fait don à
l’Abbaye Saint-Sauveur de Redon. La seigneurie, avec les différents
doits qui s’y rattachent, appartient donc au prieur-curé du lieu,
seigneur de la paroisse.
SD
5 Logis
de bourg (Circuit B)
Il reste
certains bâtiments sur la place centrale du bourg qui témoigne de
l’existence passée de l’ancien prieuré. Aussi, auprès de la
pharmacie, existait la cour du couvent du Prieuré, qui occupait
l’emplacement de la place actuelle. La demeure à tour carrée,
date, pour une part, du XIIe siècle. Elle a dû servir d’école
au XIXe siècle et elle accostait la porte du couvent aujourd’hui
démolie. La demeure du Martray située plus loin est postérieure,
elle s’ouvre par une porte surmontée d’un fronton triangulaire
italianisant. SD
Route de
Vay (Croix, Calvaire)
30 Croix
de la Grotte : croix latine
En 1880,
une habitante, dame Frémont de Tréveleux, décédée, fut mise en
bière. Lors de son transport vers l’église, à dos d’homme, un
bruit suspect se fit entendre aux porteurs. La défunte n’était
pas décédée. Elle fit ériger une croix à l’emplacement où
elle ressuscita et eut ensuite plusieurs enfants. JBS
La
tradition rapporte que l’on conduisait à sa dernière demeure une
noble dame, née de Castellan lorsqu’elle s’agita. Les porteurs
firent halte, ouvrirent la bière et depuis cette résurrection elle
eût quatre enfants.
« Faute
d’un pêt » dit-on, il n’y aurait plus eu de Beauvallon.
Les Gaultier de Beauvallon furent notaires à Jans. ANPN
20
Statue de Saint Léger Elle se logeait sous un baldaquin couvert de
Zinc et surmonté d’une croix. JBS
11
Calvaire de St Léger : Ancienne croix en bois reconstruite en
maçonnerie. JBS
Tréveleuc
(Manoir) (1 Lavoir, 1 fontaine, 1 Four)
Lavoir
fiche absente
Fontaine
visible et accessible en bon état, proche d’un lavoir.
Four à
pain +ou- visible et accessible. Adossé à une boulangerie donnant
sur la voirie, four envahi par la végétation. PPM
Tréveleux
(Village (13 ménages (76))) VP
Tréveleuc,
terre ayant appartenu en 1445 à Guillaume de Vay, a été anoblie en
1459 en faveur de Jean de Vay, auditeur des comptes. Elle appartenait
en 1857 à Monsieur Frémont. Cornulier
Tréveleuc
est une terre noble ayant successivement appartenu aux Gaultier de
Beauvallon et aux Frémont de la Merveillère. Ces derniers avaient
des biens à St Domingue et différentes études sur les
« habitations négrières » de cette île ont été
publiées grâce aux archives de cette famille.
ANPN
La
gentilhommière de Tréveleuc est bien conservée. Le corps du
bâtiment est du XVe siècle, on pense que la tour ronde et trapue
est même antérieure à cette date.
Dans
cette tour, un grand escalier, en pierre verte, monte en spirale, il
est coiffé d’une charpente en forme de roue.
Cette
demeure conserve une grande cheminée datant des origines de la
maison et deux autres remaniées sous Louis XVI ont des trumeaux de
cette époque.
Les
premiers seigneurs de ce domaine sont des Devay. De cette famille, la
paroisse de Marsac aura deux recteurs :
Messire
Jean Devay de 1572 à 1589
Messire
Geffroy Devay de 1589 à 1639.
C’est
ce dernier recteur qui a construit le presbytère de Marsac dont « la
première pierre fut assise par lui-même le 10 mai 1605 ». La
propriété de Tréveleuc passa
des
Devay, aux Fresche, puis aux Gaultier de Beauvallon, puis aux
Frémont.
Le 10
janvier 1826, mariage de Victoire Marguerite Gaultier de Beauvallon
avec Marie Joseph Alexandre Frémont. JBS
Tréveleuc :
gentilhommière du XVe siècle d’origine bretonne (Tré :
Village) (Leu : Cour) JBS
L'ancienne
terre noble de Tréveleuc. Propriété successive des familles
Gaultier de Beauvallon, Frémont de La Merveillère.
Info-Bretagne
6
Manoirs de campagne (Circuit B)
Les
manoirs se signalent par leurs murs épais, leurs vastes cheminées,
leurs hautes fenêtres aux encadrements de pierres de taille.
Certains sont même dotés d’une tour hors d’œuvre, d’époque
Renaissance où monte un escalier à vis. La gentilhommière de
Tréveleuc est bien conservée. Le corps du bâtiment est du XVe
siècle et l’on pense que la tour serait même antérieure à cette
date. Elle abrite un grand escalier en schiste, montée en spirale et
coiffée d’une charpente en forme de roue. SD
La
Châtaignerais (Bâtisse)
La
Châtaigneraie (Borderie (1 ménage (6))) VP
Le
Verger (1 Four, 1 Puits)
Four à
pain, visible et accessible, four envahi par la végétation et très
abimé
Puits en
bon état visible et accessible
PPM
Le
Verger (Hameau (3 ménages (18))) VP
Le
Verger : Lieu où les moines détenaient leurs arbres fruitiers.
JBS
23
Enclos quadrangulaires (Circuit B)
Les
enclos quadrangulaires emboîtés du Verger à Marsac-sur-Don
s’étendent sur une superficie de 8460 m2 dont seulement 40% ont
fait l’objet d’une fouille. Le mobilier concernant le comblement
de l’enclos interne est attribuable à la fin de La Tène C2 et le
début de La Tène D1 (150 av. J.-C.). Le mobilier provenant du
comblement de l’enclos externe est datable du début de la Tène D1
(150 – 100 av. J.-C.). Ce dernier comporte un nombre numériquement
élevé d’amphores vinaires de transition. Ce type de mobilier
rare sur les sites d’occupation ruraux pourrait laisser suggérer
l’hypothèse d’une activité cultuelle. SD
Le
Calvaire (Croix)
4 Croix
de Mission ( janvier 1897)
Le Bas
Morvel (Village ( 6 ménages (23))) VP
Le
Haut-Morvel (Village ( 5 ménages (28))) VP
Morvel :
Nom d’origine bretonne signifiant très grand tombeau. JBS
Le
Martray (Logis)
La
Martrais (Hameau (2 ménages (4))) VP
Manoir
du Martray
XVIe
siècle schiste Le Martray
De
nombreuses seigneuries sont édifiées sur la commune de Marsac à
partir du XVe siècle. Aucune n’atteint l’opulence de l’ancien
prieuré dont il reste certains bâtiments sur la place centrale du
bourg.
Toutes
se signalent par leurs murs épais, leurs vastes cheminées, leurs
hautes fenêtres aux encadrements de pierre de taille. Certains
manoirs sont même dotés d’une tour en hors d’œuvre d’époque
Renaissance où monte un escalier à vis.
La
demeure du Martray, plus sobre, s’ouvre par une porte surmontée
d’un fronton triangulaire italianisant. SD
Le
Manoir du Martray est du XVIe siècle.
JBS
Le
Barel : nom d’origine bretonne signifiant le haut du tertre.
JBS
Le
Barrel (Borderie (1 ménage (4))) VP
Fouy (3
Puits, 1 Four, 1 Lavoir)
Puits
visible mais non accessible en +ou- bon état
Puits en
bon état ,visible et plus ou moins accessible
Puits
visible et accessible en plus ou moins bon état
Four à
pain visible et accessible à l’état de vestiges, adossé à une
boulangerie.
Lavoir
visible et accessible, mais envahi par la végétation. PPM
Fouy
(Village (9 ménages (48))) VP
Fouy
dérive du breton faou signifiant le hêtre
Croix (2
croix)
35 Croix
Couroussé (Fouy) 1922 érigée à la mémoire des poilus décédés
pendant la Première Guerre mondiale
2 Croix
Lemasson (Route de Nozay) érigée à la mémoire de leur frère mort
pour la France.
3 Croix
Bizeul (Route de Nozay) : Croix latine placée par Pierre
Tardivel de Fouy et sa famille en 1888. JBS
Beausoleil
Beausoleil :
lieu dit créé au XIXe siècle, en dont le nom est en relation avec
son exposition au soleil couchant
Carrières
Beausoleil (Carrières de schiste)
12
Carrières de schiste (Circuit B)
Plusieurs
carrières sont exploitées à Marsac entre le XVIIIe siècle et le
début du XXe siècle. La Plupart appartenaient à Pierre Doucet, au
milieu du XXe siècle un propriétaire d’autres carrières de
pierre bleue de Nozay. Les piquets de schiste extraits étaient
principalement destinés aux vignerons qui y taillaient leur poteaux
à vigne avant l’arrivée des poteaux en ciment au XXe siècle. La
reconstruction du vignoble détruit par le phylloxéra nécessita
l'ouverture de nouvelles carrières dans les landes désertes de
Marsac. Le déclin de l’activité s’amorce dès les années 1930,
avec l’arrivée du béton SD
Ancienne
carrière de schistes
La
Châtaigneraie
Plusieurs
carrières sont exploitées à Marsac entre le XVIIIe et le début du
XXe siècle. Elles appartiennent toutes à Pierre Doucet, notable de
Nozay.
Les
plaques de schiste extraites étaient principalement destinées aux
vignerons qui y taillaient leurs poteaux à vigne avant l’arrivée
des poteaux en ciment au XIXe siècle, aux ostréiculteurs de
Marennes qui y fabriquaient leurs parc à huîtres, aux agriculteurs
pour l’empierrement des sols et les clôtures.
La
carrière de Lessart fournissait notamment un schiste de taille
facile pour la maçonnerie. Aux abords des anciennes carrières, se
dressent encore les petites cabanes qui servaient d’abri aux
ardoisiers pendant les repas ou en cas d’intempéries.
Flohic
Carrières.
À
Marsac, les carrières étaient exploitées à ciel ouvert. Pierre
Doucet, de Nozay, en était le propriétaire.
La
commercialisation de ces schistes se faisait auprès :
- Des
vignerons (poteaux à vignes de 0,70 à 1,00 mètre) avant l’arrivée
des poteaux préfabriqués en ciment.
- Des
ostréiculteurs de Marennes en grande partie pour les collecteurs
d’huîtres.
- Des
agriculteurs pour l’empierrement.
La
carrière de Lessart fournissait pour la maçonnerie du schiste de
bonne qualité à taille facile.
Les
sieurs Bouvais exploitaient la carrière qui était devenue en 1988,
un dépôt d’ordures.
La
région du muscadet commandaient des piquets en schiste pour soutenir
les fis de fer de ses rangs de vigne et les régions ostréicoles
utilisaient des collecteurs en schiste pour les parcs à huîtres.
Les
cabanes servaient à l’abri des ardoisiers pour le « casse-croûte »
ou se préserver des intempéries pour fendre la pierre avec un
« têtu ». JBS
Des
réserves d’eau maçonnées étaient utilisées pour le sciage des
pierres.
Eoliennes
La
Mérais (1 Fontaine, 4 Puits, 1 Four)
La
Basse-Mérais (Hameau (2 ménages (9))) VP
La
Haute-Mérais (Village (5 ménages (30)) VP
Mérais
est dérivée des noms bretons Maez (Campagne) et Re (Colline) JBS
18
Relief de la commune (Circuit B)
C’est
un territoire mouvementé, en grande partie, dans le bassin du Don,
sauf une petite lisière dans le bassin de l’Isac sur la crête du
plateau de Nozay-Abbaretz. Le point culminant de la commune se
trouve entre la Barre de Hingué et les carrières de Beausoleil à
95 m d’altitude. La commune est arrosée au nord, par le Don, puis
par ses tributaires de gauche : le petit ruisseau de la Herbretais et
celui de la Roche, qui traverse l’étang du même nom. On y trouve
des points de vue remarquables, notamment à la Mérais. SD
Bel-Air
(1 Four)
Bel-air
est un des points culminants de Marsac/Don (avec 90 m d’altitude)
OV
Moulin
de Bel-Air (Moulin à Vent)
Il
appartenait à M.J. Gautier depuis 1914
Suite à
un incendie, il ne fonctionne plus
Il avait
la particularité de marcher au vent et avec une seconde force
motrice à vapeur.
JBS
La
Herpinais (1 Puits)
La
Herpinais (Hameau (4 ménages (24)) VP
La
Rouillais (1 Four) (1 croix)
32 Croix
Cadorel (la Rouillais) érigée pour les enfants de Louis Cadorel et
Jeanne-Marie Tardivel son épouse (morts du Croup)
JBS
La
Rouillais (Village (7 ménages (28))) VP
La
Riallais (Château, Calvaire , Four)
La
Riallais (Métairie (1 ménage (8))) VP
La
Riallais est d’origine bretonne et sa dénomination est le tertre
de la Cour. JBS
4
Château (Riallais) (Circuit B)
La
Riallais présente un château construit au début du XXe siècle,
vers 1910, de style baroque. Il a été édifié à proximité d'un
ancien manoir daté de 1425. On ne se rend plus compte de
l’importance de l’ancien manoir, une partie notable ayant été
démolie au moment de la construction du château actuel. Il a été
la propriété de la famille Leroux et reste aujourd’hui dans la
famille Bardoul. Les Chomart, premiers seigneurs de la Riallais
étaient « écuyers ». Leurs descendant furent reconnus comme
nobles d’ancienne extraction. SD
La
Riallais est une Terre noble où résidaient en 1426, Olivier
Chomart, en 1548, Syvestre Chomart et, en 1675, Henri Guéhenneuc.
Cornulier
3
Calvaire de la Riallais (Circuit B)
Ce
Calvaire contraste avec le style des 35 autres croix de la commune.
Il fut en effet acheté dans le Finistère au début du XXe siècle
par le maire du village Emerand Bardoul et remonté sur les terres de
l’ancien Domaine de La Riallais. La posture des personnages répond
aux règles traditionnelle de la sculpture finistérienne. La Vierge,
à gauche, a les mains jointe et le visage tourné vers son fils. Des
anges recueillent le sang qui coule des plaies du crucifié dans des
vases sacrés au bas de la croix. SD
Route de
Guénouvry
29 Croix
de la Jollais (1874), placée par la Veuve Moreau et ses enfants. JBS
Une
chapelle primitive dédiée à saint Léger, évêque d'Autun au
VIIème siècle, aurait été édifiée au centre de l'ancien bourg.
Info-Bretagne.
l'ancienne
chapelle Saint-Léger, près de laquelle jaillissait jadis une source
ferrugineuse ; ANPN
Quand le
christianisme s’implanta à Marsac, une modeste chapelle en bois
fut érigée sous le patronage de St Léger, évêque d’Autun, dans
un vallon, à quelques centaines de mètres du bourg actuel, près
d’une fontaine, au milieu de quelques maisons qui formait
l’agglomération.
Autour
de cette chapelle fut établi le premier cimetière connu à Marsac.
Lorsqu’en
1815, on arracha de grands arbres en ce lieu, on y trouva de nombreux
cercueils en pierre. JBS
Cette
première église fut par la suite reconstruite en pierre.
Lorsque
l’église du prieuré devint peu à peu l’église paroissiale,
l’église St Léger ne fut plus qu’un centre de dévotion qui
subsista au-delà même du XIXe siècle.
Elle
tomba alors en ruine, les fonds paroissiaux absorbés par la
construction de l’église actuelle, commencée en décembre 1874,
ne permettant plus de faire les réparations nécessaires.JBS
Circuit
C Sud-Ouest (12Km)
19 Croix
Poupard (Croix latine) érigée en 1907 par Louis Jean et Pierre
Poupard en souvenirs de leurs parents défunts. JBS
Marsac
est un territoire mouvementé, en grande partie dans le Bassin du
Don.
Les
points de vue sont remarquables.
L’altitude
à la Croix Poupard est de 90 m tandis que le point culminant de la
commune se trouve entre la Barre-de-Hingué et les carrières à 95
m, alors que le bourg à l’église est à 50 m d’altitude. JBS
La
Pihourdais (Manoir)
La
Pihourdais (Métairie (1 ménage (9)) VP
Le
manoir de la Pihourdais est du XVe siècle. JBS
La
Pihourdais est d’origine bretonne dérivée de Pilhouer
(Chiffonnier) et Dy (Maison)
JBS
Launay
de Bourgueil (2 Fours)
Four à
pain fiche manquante
Four à
pain visible et plus ou moins accessible, à l’abandon, menacé.PPM
Launay
de Bourieul (Village (5 ménages (27))) VP
Launay
de Bourgueil dérive du latin alnus (l’aulne) suivi du Patronyme du
villageois.
JBS
Treffegan
(1 Four)
Four à
pain visible et accessible, mais envahi par la végétation. PPM
Treffegan
est d’origine bretonne, signifiant la trêve de St Fragan (Saint
breton), succursale de la paroisse. JBS
Tréfégant
(Métairies (3 ménages (15)) VP
Coquelin
(1 Puits)
Visible
et accessible, couverture envahie par le lierre. PPM
Coquelin
(Borderie (1 ménage (3)))
Pré-Rocher
( 1 Four)
Four à
pain visible et plus ou moins accessible, commence à s’abîmer PPM
Le Pré
Rocher (Village (4 ménages (20)))
a
l’origine le pré rocher est un pré dominé par une butte de terre
dénommée rocher
Le
Houssay : endroit abritant du houx
JBS
La
Houssais (Hameau (5 ménages (15))) VP
La
Calvernais (3 Croix, 1 Lavoir, 3 Puits, 2 Fours)
Lavoir
fiche absente
Fontaine
visible et accessible, recouverte de ronces.
Four à
pain visible de la route et accessible, élévation écroulée et
envahie par la végétation.
Four à
pain visible et accessible, était envahi par le lierre, dégagé
dans les années 2000, toiture d’ardoises très abimée.
Puits
visible mais non accessible, bon état, restaurés
Puits
visible et accessible en bon état.PPM
15 Croix
Lépine (La Calvernais) érigée en 1903, en souvenir de leur frère
René.
16 Croix
Bouvet (La Calvernais) placée en 1902 par Pierre Geffriaud et Marie
Bouvet en souvenir de leurs parents défunts.
17 Croix
Sénéchal placée par Mme Sénéchal pour Pierre Lemariou son mari
et son fils Auguste morts pour la France.
18 Croix
du Chesneau (La Calvernais) érigée sur le chemin de Carheix. JBS
La
Calvernais (Village (22 ménages (97))) VP
La
Calvernais : village du marais (Car-Gwerneg) JBS
La
Chênaie (Métairie (1 ménage (6))) VP
La
Chênaie (hameau (2 ménages (8))) VP
Hingué
(1 Four, 1 Puits)
Puits
visible et accessible en bon état, en schiste et moellons de
schiste.
Four à
pain fiche absente PPM
8 Anc.
Exploitations Minerai Fer (Circuit C)
Le fer
sous toutes ses formes a été exploité depuis au moins l'époque
gallo-romaine.
Aux
lieux-dits, la Barre d’Hingué, la Rimbaudais (le long de la route
de Marsac à Guénouvry), existait toute une série de structures en
terre en liaison avec l’exploitation du minerai de fer (aucune
datation ne peut-être proposée) selon P. de Lisle du Tréneuc en
1883. À la Barre-d’Hingué, elles formaient deux buttes entourées
de douves et de très fort talus sur une longueur de plus de 200m. SD
La ligne
de défense suivie dans les communes de Vay-Nozay-Abbaretz se
continue au point dit la Barre à Gué (talus).
JBS
Le Bas
Hingué (Hameau (2 ménages (9))) VP
Le
Haut-Hingué (Hameau (3 ménages (11))) VP
Jarriais
(Métairie (1 ménage (6))) VP
La
Jarriais : Puits visible et accessible en bon état (schiste :
moellons et plaques) PPM
Barre de
Hingué (1 Croix, 1 Puits)
Puits
très abîmé, visible et plus ou moins accessible. PPM
La Barre
de Hingué (Métairie (1 ménage (7) PV
La
Rigauderie (Maison (1 ménage (2))) PV
Le
Sautais
Le
Sautais : nom d’origine bretonne signifiant l’étable, la
maison du bétail. JBS
La
Mérais (1 Fontaine, 4 Puits, 1 Four)
Fontaine
visible et accessible, recouverte de végétation.
Puits en
parpaings , visible, plus ou moins accessible.
Four à
pain, visible et accessible dans un bâtiment très abimé
Puits
visible et accessible en bon état mais dans un bâtiment très abimé
2 Puits
visibles et plus ou moins accessibles en bon état. PPM
La
Basse-Mérais (Hameau (2 ménages (9))) VP
La
Haute-Mérais (Village (5 ménages (30)) VP
La
Mérais est une terre ayant appartenu en 1426 à Eonnet Chomart et
figure dans le dictionnaire des terres et seigneuries du Comté
Nantais et du département de Loire-Atlantique publié en 1857 par
Ernest de Cornulier
Bel-Air
( 1 Four)
Four à
pain, visible, mais non accessible facilement, accolé à une
boulangerie, envahi par la végétation. PPM
Moulin
de Bel-Air (Moulin à Vent)
11
Anciens Moulins (Circuit C)
Selon
Jean Baptiste Supiot Marsac comportait jadis 7 moulins. Sur les
hauteurs dominant l’étang de la Roche, deux moulins étaient
présents, l’un, le moulin « Georges » est devenu belvédère.
Près de l’étang, un moulin à eau est devenu l’auberge de la
Roche. Le moulin de la Bellinais figurait sur le cadastre de 1836. Le
Moulin de Bel-Air appartenait à MJ Gautier depuis 1914. Depuis un
incendie il ne fonctionne plus. Le Moulin du Don est le plus ancien
de la rivière du Don. SD
Moulin
de Bel-Air
En 1822,
le meunier François Beaudouin détient le Moulin de la Roche, qu’il
fait marcher avec le Moulin à vent de Bel-Air, récemment construit.
Le
Moulin de Bel-Air est acquis en 1864 par la famille Gautier, qui
achète en 1888, le Moulin du Don. Un nouveau couple est formé, pour
peu de temps, car en 1904, le Moulin de Bel-air est démoli. MPC
Circuit
D Nord-Ouest (11Km)
Etang de
la Roche (1 Four, 1 Puits) (Etang)
Puits et
four à pain faciles d’accès PPM
15 Etang
de la Roche (Circuit D)
Le
Domaine de la Roche à Marsac sur Don est un domaine vert et boisé
de 22 hectares dont 9 ha de plan d’eau. Ce plan d’eau ceinturé
de châtaigniers offre des rives fraîches et boisées. Sa faible
profondeur dominante fait de lui un milieu riche en végétaux
aquatiques, ce qui permet aux poissons de grossir très rapidement !
C’est
un lieu idéal de détente et de loisirs avec tout un panel
d’activités nature : randonnées pédestres, équestres, pêche,
parcours de santé, VTT, … Ce site exceptionnel accueillait un
camping sur une partie du domaine qui ne sera bientôt plus
accessible au public. SD
Four à
pain
XIXe
siècle Schiste et brique
Etang de
la Roche
Il
existait auparavant 60 à 70 fours disséminés sur la commune de
Marsac. Tous étaient semblables à celui-ci, constitués d’une
voûte arrondie en briques de terre cuite, coiffée d’un toit de
schiste ardoisier. L’usage du four, autrefois collectif, se
particularise durant le XIXe siècle.
Le four
de l’étang de la Roche dépendait du moulin à vent ;
d’autres appartenaient aux premiers « boulangers » ou à
de riches particuliers. Le four servait à la cuisson du pain, mais
aussi à la confection d’autres plats. Il est parfois précédé
d’un petit appentis couvert, le fournil, réservé au rangement du
bois, où des bancs étaient aménagés pour la causerie. Flohic
L’étang
des roches est dominé par un moulin à vent perché sur un rocher,
tout entouré de pins et transformé en belvédère.
ANPN
La Roche
est en relation avec la colline rocheuse qui domine le plan d’eau
18
Relief de la commune (Circuit D)
C’est
un territoire mouvementé, en grande partie, dans le bassin du Don,
sauf une petite lisière dans le bassin de l’Isac sur la crête du
plateau de Nozay-Abbaretz. Le point culminant de la commune se
trouve entre la Barre de Hingué et les carrières de Beausoleil à
95 m d’altitude. La commune est arrosée au nord, par le Don, puis
par ses tributaires de gauche : le petit ruisseau de la Herbretais et
celui de la Roche, qui traverse l’étang du même nom. On y trouve
des points de vue remarquables, notamment à la Mérais. SD
Moulins
de la Roche.
À la
Roche, deux moulins à vent existaient.
L’un,
le moulin à Tenin, le commandeur, a servi à construire une maison.
L’autre,
sur la Barre, le Moulin « Georges » est devenu belvédère.
Un
moulin à eau est devenu l’auberge de la Roche. Les Moulins de la
Roche ont cessé leurs activités vers 1937.
Ils
appartenaient à la famille Baudouin Baptiste. JBS
Moulin
de la Roche (Moulin à eau)
11
Anciens Moulins (Circuit D)
Selon
Jean Baptiste Supiot, Marsac comportait jadis 7 moulins. Sur les
hauteurs dominant l’étang de la Roche, deux moulins étaient
présents, l’un, le moulin « Georges » est devenu belvédère.
Près de l’étang, un moulin à eau est devenu l’auberge de la
Roche. Le moulin de la Bellinais figurait sur le cadastre de 1836. Le
Moulin de Bel-Air appartenait à MJ Gautier depuis 1914. Depuis un
incendie il ne fonctionne plus. Le Moulin du Don est le plus ancien
de la rivière du Don. SD
La Roche
(Maison) (1 ménage (7)) VP
Moulins
de la Roche
En 1822,
le meunier François Beaudouin détient le Moulin de la Roche, qu’il
fait marcher avec le Moulin à vent de Bel-Air, récemment construit.
La famille Beaudouin conserve le Moulin de la Roche jusque dans les
années 1920, puis elle l’abandonne au profit du Moulin de
Plaisance sur Guémené-Penfao.
Dans la
seconde moitié du XIXe siècle, le site de la Roche est très
convoité en raison de son potentiel d’implantation de moulins,
tant à eau qu’à vent (un grand étang, une vallée encaissée et
des buttes). En 1864, deux nantais investissent dans un moulin à eau
dénommé la Provotais : l’affaire n’est pas concluante car
le moulin est désaffecté en 1891. En 1869, la famille Beaudouin,
déjà meunière au Moulin à eau de la Roche, n’ayant plus le
Moulin de Bel-air, fait construire un moulin à vent sur la butte de
la Roche afin de reconstituer un couple qu’elle arrête dans les
années 1920. MPC
En 1886,
toujours sur la Butte de la Roche, s’élève un autre moulin à
vent, construit par la famille Marion, aussi meunière à Lusanger,
mais l’opération est catastrophique car le moulin est arrêté dix
ans plus tard.
En 1886,
le dernier moulin à eau construit au Pays de Châteaubriant naît
près de celui de la Provotais. Ce Moulin de la Roche ne semble guère
plus rentable, puisqu’il est fermé avant 1910. MPC
La
Portais (Four)
Four à
pain visible mais non accessible, dôme protégé par de la tôle,
adossé à une boulangerie. PPM
La
Portais dénommait la maison de la cour.
JBS
Le
Portais (Village (14 ménages (51)) VP
Le Vieux
Moulin (Lavoir)
Lavoir
visible et accessible ayant fait l’objet d’une restauration dans
les années 2000 en bordure de l’étang de la Roche. PPM
Le
Vieux-Moulin ou Sabot d’or Maison (0) VP
Nous ne
savons rien du Vieux Moulin situé au sud de l’étang de la Roche.
Ne nous est parvenu que son nom. MPC
Le Sabot
d’or (Hameau) (2 ménages (6)) VP
Croix
Pivard (Croix)
23 Croix
Pivard (Croix ancrée) (1850-70)
Croix
pivard 1850-70
La croix
pivard est située au carrefour du chemin dit du Pâtis aux oiseaux
et de la route de Guénouvry. Un christ naïvement sculpté en relief
à même la pierre apparaît entre les branches ancrées de la croix,
aux extrémités élargies. JBS
La
Jaunais (Croix) (Fontaine, 2 Fours, Puits)
Four à
pain visible de la route mais non accessible, restauré dans les
années 2000.
Puits
visible de la route mais non accessible. PPM
21 Croix
des rogations (Croix échue de Jean-Marie Bouvais mort en 1907 placée
en 1930 dans le village de la Jaunais. JBS
Le
Janais (Village (12 ménages (61)) PV
La
Jaunais signifie lieu couvert d’ajoncs. JBS
Puits à
vire
XIXe
siècle Schiste La Jaunais
Il
subsiste 70 puits de ce type sur le territoire de la commune. Le
Puits à vire est d’origine très ancienne et obéit à un
fonctionnement primitif. Le cylindre est monté sur deux axes, qui
actionnent deux barres opposées et font monter et descendre la
chaîne.
Le puits
seigneurial, puis collectif après la Révolution, devient peu à peu
propriété privée. Cependant les personnes qui ne possédaient pas
de puits allaient puiser leur eau chez le voisin qui était obligé
de leur laisser l’accès libre. L’usage du puits s’est éteint
dans les années 1950 avec l’installation de l’eau courante.
Flohic
La Roche
aux loups (Four) (Croix)
22 Croix
de la Roche aux Loups placée en l’honneur de Prudent Bouvais en
1894. JBS
Voie
romaine
La voie
romaine qui de Pont-Veix se dirige vers Blain longe la limite
occidentale de la commune, à l’Est.
Cette
voie reliant Condate à Condevineum par Blain passe par Pont-Veix, la
Croix des Belles Contrées, puis par le chemin du Pâtis aux oiseaux
vers Le Gâvre. JBS
9
Ancienne Voie romaine (Circuit D)
À
l'époque gallo-romaine, Blain étant un centre secondaire (un vicus)
de la cité des Namnetes, la voie romaine Nantes(Condevincum)-Rennes
(Condate) traversait l'actuel territoire de Blain d'où elle gagnait
Conquereuil par Grand Pont Veix (pons vetus, vieux pont) sur le Don.
En provenance de Vay, après la Croix des Quatre Contrées, Bizeul en
1845 décrit la voie, avec toute sa puissance ici, avec ses 24
mètres entre contre-fossés sur la lande de l'Epine des Haies. Sur
le cadastre napoléonien de Marsac, la route actuelle porte le nom
d'Ancienne Route de Rennes à Nantes entre les Croix des Quatre
Contrées et Plantard près des terres du Trié. SD
Grand
Pontveix (Hôtellerie, Château, Chapelle)
Pontveix
fût la résidence d’été de la Comtesse deMartel qui a signé ses
romans GYP en décrivant les plus beaux paysages de la région.
Une
allée de chênes centenaires conduit au château qui borde le Don.
Une
chapelle jouxte un vieux bâtiment qui fût une hôtellerie, un
relais pour les pèlerins lors des grands voyages religieux du
Moyen-âge. ANPN
La Noë
(Croix) (2 Fours)
27 Croix
(La Noë) réalisée par Pierre Bouvais avec une croix octogonale en
provenance du calvaire de l’ancien cimetière. JBS
La Noë
(Village (12 ménages (46))
La Noë
dérive de Noue, racine signifiant là où coule l’eau. JBS
La Barre
(Métairies 2 ménages (14) VP
La Barre
est un fief du XVe siècle, qui fût un tribunal en relation avec la
Provôté (résidence d’administrateurs ou de la maréchaussée au
temps du prieuré de Marsac/Don) et dont le nom signifie sommet du
tertre. JBS
Le
Souchay) (1 Four, 1 Puits)
Four à
pain, visible de la route, non facile d’accès en schiste et
brique, autrefois couvert d’ardoises, très abimé.
Puits
visible de la route, non facile d’accès, en schiste, chaux et
sable, recouvert de palis de schiste superposés, à une seule pente,
commence à s’abimer. PPM
Launay
de Bouin (2 Fours, 2 Puits)
Puits
visible et accessible, recouvert de lierre taillé.
Four à
pain visible et accessible, à la voûte affaissée et bâchée, très
abimé.
Puits
visible de la route, peu facile d’accès, envahi par la végétation.
Four à
pain, visible de la route et accessible, élévation envahie par la
végétation, commence à être abimé. PPM
Launay
de Bouin (Village (6 ménages (33) VP
Launay
de Bouin signifie l’aulnaie des Bouin. JBS
La
Bellinais (Métairie (1 ménage (7)). VP
En 1822,
le meunier Julien Bideau possède le Moulin du Don qu’il fait
fonctionner avec le moulin de la Bellinais. Le Moulin à vent de la
Bellinais est construit peu avant 1669, sur la butte, à l’est du
Moulin de la Roche.
Le
Moulin de la Bellinais est arrêté vers 1850. MPC
à la
Bellinais, à signaler, les fouilles d’agriculteurs découvrant des
objets du 2e siècle avant J.-C. JBS
22
Outils silex poli (circuit D)
Anciennement
implantés sur ce site, les premiers habitants de Marsac, y ont
laissé quelques outils de silex poli que l’on a retrouvés,
enfouis dans les jardins. À la Bellinais, Etienne a eu la chance de
récupérer, dans ses champs, des outils en silex poli (haches)
datant du 2e siècle avant J.-C. et début du 3e
siècle, ainsi qu’une pierre à meuler. JBS
La Basse
Roche (Puits, Four, Fontaine) (croix)
Puits
visible mais non accessible , envahi par le lierre.
Four à
pain, visible et accessible mais entièrement envahi par la
végétation, ruiné.
Fontaine
visible de la route mais non accessible, derrière un grillage et
envahie par la végétation. PPM
28 Croix
(Basse Roche) placée en 1904 par Ferdinand Marsac et son épouse en
souvenir de leurs parents défunts. JBS
La
Basse-Roche (Borderie) (2 ménages (7)) VP
Etang de
la Roche