Nozay-Marsac : 6 Circuits de randonnée à vélo Patrimoine

Retrouvez, dans cette rubrique des sentiers de randonnée de la commune de Marsac-sur-Don (6 Circuits de découverte du Patrimoine de Marsac/Don)
Deux circuits sont référencés sur  https://www.komoot.fr/discover
Découvrez les Circuits A3 et B sur le site

Découvrez,  également, dans les autres rubriques, 37 circuits de randonnée à vélo de découverte du Patrimoine dans la région de Nozay  :

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6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Nozay.
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6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Marsac/Don.
       
6 Circuits du Patrimoine sur la commune d'Abbaretz.
6 Circuits du Patrimoine sur la commune de Saffré.
4 Circuits du patrimoine sur la commune de Puceul.
2 Circuits sur la commune de La Grigonnais.
1 Circuit sur la commune de La Chevallerais.
5 Circuits du Patrimoine sur la commune de Vay.
1 Circuit sur le Patrimoine de la commune de Treffieux.

Avertissement : Ces circuits de randonnée n'ont aucun caractère officiel,  ils ne sont pas balisés,   ils sont seulement le fruit de recherches personnelles en vue de proposer au lecteur la possibilité de voyager virtuellement dans le Patrimoine de la région et éventuellement de les essayer.

Si vous souhaitez les parcourir, vous vous engagez à utiliser l'itinéraire mentionné en respectant les limites de Propriété.

En effet, certaines photos illustrant les circuits ont été réalisées sur des propriétés privées, grâce à l'autorisation particulière des propriétaires lorsqu'elles ont nécessité le passage sur ces propriétés. Merci de ne pas franchir ces limites de propriétés.




Voici quelques circuits de randonnée vélo de découverte du Patrimoine de la commune de Marsac/Don. 
Entre Marsac/Don et Nozay un circuit plus long (24Km) peut se faire en deux heures ou plus.


Plus d'infos sur les circuits de Marsac et leur patrimoine sur :  http://www.didierteffo.fr/450560801



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Circuit A1 Nord-Est (6km)

Superficie : 2768 ha   Population 1990 : 1192 hab.

Historique

L’origine du village remonte au tournant des IIIe et IIe siècles avant J.C.

Des outils en silex poli et une pierre à meuler, retrouvés dans les jardins de Marsac, témoignent en effet d’une implantation gauloise ancienne.

Lors de la conquête romaine, en 58 av. J.C., le hameau devient le siège du fundus de Marcius, le domaine de Marcius, influent préfet romain. Des documents de l’époque révèlent également l’existence d’un certain Crassius, notable d’origine romaine, qui organisait dans les salles de son palais de véritables orgies. Marsac s’assagit à l’aube de l’ère chrétienne : Saint Martin serait passé dans le bourg en 390 et y aurait fondé un monastère, dont aucune trace n’a été retrouvée. Après le départ des Romains, au début du Ve siècle, débute le règne des premiers comtes de Bretagne. L’évangélisation se poursuit. Une chapelle de bois dédiée à St Léger, évêque d’Autun au VIIe siècle, est bâti au centre du bourg ancien.

En 888, Alain le Grand, roi de Bretagne, fonde un prieuré à Marsac et en fait don, en même temps que celui de Massérac, à l’abbaye bénédictine de Saint Sauveur, sise à Redon.

Vie civile et vie religieuse sont désormais intimement liées à Marsac. Le prieur-curé, nommé par l’abbé de Saint Sauveur a droit de justice et de dîme sur les habitants.

Il joue le rôle d’un seigneur féodal, et va , à deux reprises, dispenser ses sujets d’une pénible corvée : en 1108, il leur permet de ne pas aller travailler au chantier du Château de Blain que le Duc Alain IV se fait bâtir ; en 1429, il les autorise à ne pas aller faire le guet au Château du connétable Arthur de Bretagne, situé au Gâvre.

En 1540, les prieurs bénédictins sont remplacés par des prieurs commendataires nommés par le roi.

La vie religieuse se relâche, et la Révolution ne fait, en dissolvant le monastère, que tirer les conséquences d’une situation préétablie.

Le village vit depuis de l’exploitation de ses carrières de schiste et de sable, ainsi que de sa prospère agriculture. Flohic


Moulin du Don

C’est le plus ancien de la rivière du Don.

Monsieur de la Haye Jousselin en est le propriétaire en 1870.

Monsieur Charles Gautier, le frère du meunier de Bel-air en fût l’acquéreur en 1887 pour 36000 fr.  Les premières esquisses date de l’époque du Prince de Colbert.

En façade, une superbe Madone à l’Enfant fut placée lors d’une cérémonie religieuse en présence de Monsieur Bouvais Jean-Marie, à l’époque choriste, vers 1876.

JBS


Ce moulin produisait toutes les farines et céréales secondaires pour les animaux.

En 1960, fin d’activité du moulin qui était mené par Donatien Gautier.

Ce moulin possédait une force motrice secondaire à vapeur, puis électrique à partir de 1948.

Belle architecture. Il conserve quelques meubles et l’incroyable cheminement des conduits en bois, parmi les godets en cuir spécial, ainsi que tous les ustensiles qui donneraient lieu de créer un musée. JBS


Moulins

Du Moyen-âge à la Révolution, l’activité meunière sur la paroisse de Marsac/Don est liée aux moines du prieuré St Martin, à l’Abbaye de Redon. Il est probable qu’au moins un moulin soit construit au XIIe siècle, à l’exemple du moulin du prieuré de Mouais, cité en 1104.

Le Moulin du Don, comme celui de La Roche, et de la Bellinais, sont vendus comme biens nationaux en 1791. En 1822, le meunier Julien Bideau possède le Moulin du Don qu’il fait fonctionner avec le moulin de la Bellinais.

Le Moulin de Bel-Air est acquis en 1864 par la famille Gautier, qui achète en 1888, le Moulin du Don. Un nouveau couple est formé, pour peu de temps, car en 1904, le Moulin de Bel-air est démoli

Pendant la Grande Guerre, la veuve de Charles Gautier fait marcher seule le moulin. À son retour du front, le fils Donatien poursuit l’activité jusqu’au milieu des années 1930. MPC


10 Moulin sur le Don (Circuits A)

Des moulins qui occupaient la vallée du Don, le moulin du Don est le plus ancien et le mieux conservé. On connaît son propriétaire en 1870, il appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de Derval. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite tout au long du XXe siècle et même jusqu’à nos jours. En 1960, il dut cesser ses activités. Le moulin du Don à Marsac produisait toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à l’alimentation des animaux. Ses meules étaient également actionnées par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. SD


Moulin du Don

XIXe siècle Route de Guémené

Des sept moulins qui occupaient autrefois la commune, le Moulin du don est le plus ancien et le mieux conservé.

Son premier propriétaire connu appartient à la famille de La Haye Jousselin, originaire de Derval, en 1870.

La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde tout au long du XXe siècle, jusqu’en 1960, où il dut cesser ses activités.

Le moulin produisait toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à l’alimentation des animaux. Ses meules étaient compléter par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. Outre ses roues à aubes et le complexe cheminement de ses conduites en bois, le moulin a conservé une architecture classique. Le pignon de la façade est orné d’une statue de Vierge à l’enfant, inaugurée lors d’une cérémonie religieuse de 1876. Info Bretagne


Moulin du Don (Moulin à eau (1 ménage (11))) VP

33 Croix Lasne

Un notaire de Derval y venait signer les actes des propriétés vendues sur Marsac.

JBS


La Colle (3 Puits, 4 Fours) (2 Croix)


Four à pain envahi par la végétation et ruiné, visible mais non accessible

Four à pain envahi par la végétation (lierre), visible mais non accessible.

Four à pain accolé à une boulangerie visible et +ou- accessible. Toit en ardoise très abîmé.

Four à pain restauré, visible mais non accessible.

Puits fiche absente

Puits visible, mais non accessible, à l’abandon.

Puits visible et accessible, abandonné, envahi par la végétation. PPM


La Colle (Village (12 ménages (59))) VP


La Colle : Nom d’origine bretonne signifiant petite colline

9 Croix Marsac (La Colle)

Croix latine érigée par J.M. Marsac et ses enfants en mémoire de leurs parents défunts (1905)

10 Croix Jouan (La colle) érigée par la famille Marsac. JBS

Grange

Schiste, bois et tôle La Colle

L’architecture de cette grange est exemplaire des modes de construction en vigueur dans l’habitat rural des environs.

Elle est édifiée en trois parties : un soubassement en schiste, une partie haute charpentée et un toit de tôles. Il n’était pas d’usage, en effet, de poser de lourdes fondations pour les bâtiments des dépendances. Les granges ou les étables étaient souvent construites d’un simple pisé, mélange d’argile séchée et de paille, reposant sur quelques pierres. Ou bien elles étaient soutenues comme ici, sur un « palis », série de grandes dalles de schiste ardoisier, plantées profondément dans le sol, et supportant une charpente légère, en bois donc, le schiste, matériau friable, ne résistant pas aux lourdes charges. Les toits étaient couverts à l’origine de bardeaux de bois de châtaignier, de roseaux ou de chaume.

L’ardoise, puis la tôle, vers les années 1940 et 1950, a progressivement remplacé ces matériaux traditionnels. Les maisons d’habitation utilisent davantage la pierre, du schiste au grès et sont hourdées de poudinque ou d’autres roche de liaison.

Flohic


Le Fossé Neuf (2 Fours, 1 Puits) (1 croix)

Four à pain envahi par le lierre et accolé à une boulangerie, visible et accessible.

Four à pain à la couverure défaillante, l’élévation a été reprise en ciment, visible et accessible.

Puits recouvert de lierre mais en bon état, visible, mais non accessible. PPM


8 Croix Tourillon (Le Fossé-neuf) érigée par Louis tourillon en mémoire de ses parents défunts. JBS


Le Fossé Neuf (Village (14 ménages (62))) VP

Le Rocher (Maison (1 ménage (3))) VP


Cadeux (1 four)

Four à pain en ruine envahi par la végétation, visible, mais non accessible.

PPM


Cadeux (Métairie (1 ménage (7))) VP


Maillardais (1 Four)

Four à pain avec autrefois une couverture en ardoise aujourd’hui cimentée, visible et accessible. PPM


Maillarderie (Borderie (1 ménage (4))) VP


Maillarderie : déformation de Maladrerie, où l’on soignait les malades, c’était une léproserie au XIe siècle.

Le Guéfou : Mot d’origine bretonne dérivé de Gwern : marais et Faou : hêtre.

Ce pont situé entre la Herbretais et le Herpin en face servait à alimenter la léproserie de la Maillarderie. JBS

Grande Vallée (1 Puits, 1 Four)

Four à pain:fiche absente

Four à pain au fond d’un appentis, visible, mais non accessible.

Puits en bon état, visible, mais non accessible

La Grande Vallée (Village (19 ménages (80))) VP


17 Végétation Berges Don (Circuit A1)

Le Don présente un ensemble de milieu riche et diversifié du fait du relief marqué et de la présence contiguë de secteurs humides de fonds de vallées, de zones xérophiles et de parties rocheuses. Plus en aval, c’est une zone présentant une mosaïque de milieux variés abritant une flore et une faune riche et diversifiée comprenant en particulier de nombreuses espèces végétales et animales d'intérêt patrimonial. On y observe notamment la fritillaire pintade, la Bergeronnette des ruisseaux le Martin-pêcheur d'Europe et même la loutre d’Europe. SD


Grande et petite vallée s’appliquent à ces deux hameaux en fonction du nombre d’habitants. JBS


Petite Vallée (1 Fontaine, 1 Lavoir) (1 croix)

Lavoir fontaine visible mais non accessible.

Le Lavoir a été cimenté. PPM

Croix Pichot (La Petite Vallée)

Croix des Rogations JBS

La Petite Vallée (Hameau (4 ménages (14))) VP


Marsac a eu deux léproseries.

La première, remontant au XIIe siècle et peut-être même au XIe siècle, était située à l’emplacement actuel du village de la Petite-Vallée où le cadastre de 1835 indique un ensemble de prés dits de la Madeleine.

Cette dénomination indique toujours une léproserie très ancienne.

La seconde à l’endroit de l’actuelle Maillardais, près de Cadeux, léproserie dite de la Maillarderie (Nom encore indiqué au cadastre de 1835).

Ces deux léproseries étaient situées à proximité d’un bois et de la rivière du Don, et à une assez coutre distance du bourg auquel elles étaient reliées par un chemin passant par le Pont du Guéfou, permettant l’approvisionnement des malheureux lépreux. JBS


Marsac possède un territoire mouvementé, en grande partie dans le Bassin du Don.

Point de vue remarquables. OV


Circuit A2 Nord-Est (6Km)

Marsac/Don

Anciennement implantés sur ce site, les Gaulois y ont laissé quelques outils de silex poli que l’on a retrouvés, enfouis dans les jardins. Lors de la conquête romaine, Marsac devient le domaine d’un préfet nommé Marcius. Ce dernier a alors pour voisin un certain Crassius, lui aussi d’origine romaine et dont les documents nous aprennent qu’il avait fait édifier un palais, devenu le théâtre de véritables orgies.


On prétend qu’à la fin du IVe siècle, Saint Martin serait passé par le bourg et y aurait fondé un monastère dont aucune trace n’a pu être retrouvée.

Quoiqu’il en soit, l’évangélisation des lieux se poursuit et une chapelle de bois, dédiée à l’évêque d’Autun, est construite au centre du bourg.

Les grands s’associent à ce mouvement d’évangélisation et, en 888, le roi de Bretagne Alain le Grand fonde un prieuré à Marsacet en fait don à l’abbaye St Sauveur de Redon. La seigneurie, avec les différents droits qui s’y rattachent, appartient donc désormais au prieur-curé du lieu.

À la veille de la Révolution, la moitié du territoire paroissial est occupé par les landes. Par la suite, la commune, bien que demeurant tributaire des produits de son agriculture exploitera ses carrières de schiste et de sable. BL


Le 21 juin de l’an 1108, Gautier, abbé de Redon, obtint des lettres du Duc Alain IV qui exemptaient les habitants de Marsac d’aller travailler au Château de Blain, que ce prince faisait, alors, bâtir.


Imitant cet exemple, trois siècles plus tard, en 1429, le 11 septembre, le Prieur de Marsac obtint, du Connétable Arthur de Bretagne, dispense pour les manants et les habitants de Marsac, de faire le guet à son Château du Gâvre, corvée à laquelle voulaient les contraindre les capitaines du connétable, alors qu’ils avaient été, le temps passé, francs, quittes et exempts de tout guet ou garde. JBS


Moulin du Don (Moulin)

Moulin du Don (Moulin à eau (1 ménage (11))) VP


10 Moulin sur le Don (Circuits A2)

Des moulins qui occupaient la vallée du Don, le moulin du Don est le plus ancien et le mieux conservé. On connait son propriétaire en 1870, il appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de Derval. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite tout au long du XXe siècle et même jusqu’à nos jours. En 1960, il dut cesser ses activités. Le moulin du Don à Marsac produisait toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à l’alimentation des animaux. Ses meules étaient complétés par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. SD


La Noë du Don est dérivée de la racine gauloise Noue : là où coule l’eau. JBS


Le Don (Rivière)


16 Le Don (rivière) (Circuit A2)

La Grande Déesse Dana ou Ana, mère des dieux d’Irlande, a donné son nom à la rivière: le Don. Le Don traverse le nord de la Loire-Atlantique sur une longueur de 90 km. Le Don s'est frayé un chemin au milieu des schistes ardoisiers, créant une vallée sauvage et escarpée. Après Guémené Penfao, il élargit son lit pour venir se jeter dans la Vilaine dans une vaste zone de marais. La Rivière du Don présente un ensemble de milieux riches et diversifiés du fait du relief marqué, notamment à l’amont de Guémené-Penfao. SD


La Réauté (Manoir) (1 four)

Four, visible de la route, non accessible facilement, restauré par un tailleur de pierre.

PPM


La Réauté (Hameau (4 ménages (15))) VP


La Réauté signifie royauté, c’est un fief offert par le connétable Arthur de Bretagne.


Le Logis de la Réauté remonte au XVe siècle et a longtemps été habité par la famille Fresche. Celle-ci possédait aussi le Manoir de la Provôté, datant de la même époque. JBS


Le Cheneau signifie là où coule l’eau dans la nature, en architecture il reçoit les eaux d’un toit. JBS

La Ville-Gouée (1 Puits, 1 Four) (1 croix)

Puits visible de la route, facile d’accès, très abimé, proche d’un lavoir bouché. PPM

La Ville Gouée (Village (6 ménages (30))) VP


Ville Gouée dérive de Ville pour un domaine rural (très employé au Moyen-âge) et Goué ou coat pour les arbres (Ville au bois). JBS


Ferme

XIXe siècle Ardoise et Schiste

La Ville Gouée

Cette ancienne ferme suit les modèles architecturaux propres à l’habitat rural des environs. Les murs, dénués de fondations, s’enfoncent directement dans le sol. Cette particularité est autorisée par la nature rocheuse du sous-sol de la commune.

Il n’y a donc pas de caves, et les différentes remises ou réserves sont disposées dans la longueur du bâtiment.

Les murs de schiste sont montés en pierre plate, mesurant environ 40 cm de long, et les interstices remplis avec des petites pierres plates ou comblés par un mortier de glaise ou de chaux. Les ouvertures et les angles sont renforcés par des bandeaux de pierre verte.

Peu de fenêtres sont ménagées, mais les portes à double battant permettaient d’ouvrir le partie haute telle un fenêtre, tout en laissant fermé le volet du bas afin d’empêcher les animaux d’entrer dans la maison. Flohic


7 Maisons de Caractère (Circuit A2)

La ferme de La Ville-Gouée suit les modèles architecturaux propre à l’habitat rural des environs. Les murs, dénués de fondations, s’enfoncent directement dans le sol. Il n’y a donc pas de caves, et les différentes remises ou réserves sont disposées dans la longueur du bâtiment.

Les murs de schiste sont montés en pierre plate. Les ouvertures et les angles sont renforcés par de bandeaux de pierre bleue. Peu de fenêtres sont ménagées. SD


Le Plessis (Manoir) (1 puits)

Puits visible de la route, facile d’accès, maçonnerie recouverte de lierre. PPM

Le Plessis (Domaine (6 ménages (29)))

VP

Le Plessis signifie ancien village fortifié entouré de Plesses. JBS


A l'époque féodale, les juridictions étaient celles du Prieuré, du Plessix et de la Herbretais.

Le Logis du Plessis, tel qu’il existe actuellement, date du XVIIe siècle.

Ce dernier a longtemps appartenu aux familles Maillard et Thomart.

À l’époque féodale, ce fut une juridiction.

JBS


La Guilloterie (1 Fontaine, 1 Lavoir)

Fontaine, visible et accessible, en bon état, recouverte de dalles de schiste.

Lavoir alimenté par la fontaine, visible et accessible, à l’abandon. PPM


La Guilloterie (Borderie (1 ménage (6))) VP

La Potinais

La Potinais (Hameau (5 ménages (18))) VP


La Rouillais (1 Four) (1 croix)

Four à pain visible et accessible, élévation envahie par la végétation. PPM


La Rouillais (Village (7 ménages (28))) VP


La Rouillais est dérivée du breton Roz signifiant petit tertre. JBS


La Herpinais (1 Puits)

Puits visible, mais non accessible facilement, élévation abimée. PPM


La Herpinais (Hameau (4 ménages (24) VP


La Herpinais : Nom d’origine bretonne signifiant pinède. JBS


La Riallais (Château) (Calvaire) (1 Four)

Four à pain restauré dans les années 1990, visible de la route, mais non accessible facilement. PPM


La Riallais (Métairie (1 ménage (8))) VP


La Riallais est un nom d’origine bretonne avec pour dénomination le tertre de la cour.

JBS


Chomart, sr. de la Riallais et de la Mézais, en Marsac, — des Houmeaux, en Mouzeil, — de la Haye, en Nozay, — du Bretins et du Portail, en Pontchâteau, — de la Muce, de la Tenaudais et de Trénoust, en Jans, — de Launay, — des Marais, — du Hoscat et de Kerdavy, en Herbignac, — de la Filliaye, — de Trélan, — du Guern, en Camoël. Ancienne extraction. — Huit générations en 1669. — Réformes et montres de 1426 à 1544, en Marsac, Mouzeil et Nozay, évêché de Nantes. Blason : D'or, à la bande de gueules, chargée de 2 gantelets et de 2 molettes, le tout d'argent. Olivier Chomart, vivant en 1424, épouse Guillemette de Mauzon. — François, grand-maître des eaux et forêts de Bretagne, en 1653

Info-Bretagne


Le château de la Riallais a été construit vers 1425 : une partie notable fut démolie au début du XXème siècle au moment de la construction du château actuel d'un style baroque. Info-Bretagne


Le Château de la Riallais fut construit vers 1425. il comprenait un rez-de-chaussée et un étage. On ne se rend plus bien compte de son importance, une partie notable en ayant été démolie au début du XXe siècle lors de la construction du château actuel.

JBS


Dans ce qu’il en subsiste, à l’étage, du côté du Nord, existe une petite pièce appelée la chambre du prêtre, où, pendant la Révolution, Messire Perchais, recteur de Marsac, célébrait souvent la messe, dans l’embrasure de la fenêtre. JBS


Les Chomart, premiers seigneurs de la Riallais étaient « écuyers ». Leurs descendants furent reconnus comme nobles d’ancienne extraction.

Les Bouvais de la Fleuriais (fief de Treffieux) leur succédèrent.

René Bouvais de la Fleuriais fut recteur de la paroisse de Marsac de 1723 à 1756. JBS


3 Calvaire de la Riallais (Circuit A2)

Ce Calvaire contraste avec le style des 35 autres croix de la commune. Il fut en effet acheté dans le Finistère au début du XXe siècle par le maire du village Emerand Bardoul et remonté sur les terres de l’ancien Domaine de La Riallais. La posture des personnages répond aux règles traditionnelle de la sculpture finistérienne. La Vierge, à gauche, a les mains jointe et le visage tourné vers son fils. Des anges recueillent le sang qui coule des plaies du crucifié dans des vases sacrés au bas de la croix. SD


Le calvaire de la Riallais (1910). Ce calvaire est acheté dans le Finistère au début du XXème siècle par Emerand Bardoul, ancien maire de Marsac-sur-Don ; Info-Bretagne


Croix de la Riallais (1910)

Croix à console. Unique à Marsac

La Sainte-Vierge, à gauche, possède une attitude classique avec les mains jointes et le visage dirigé vers son fils.

Saint Jean tient un pan de son manteau au bas de la croix.

Les anges qui recueillaient le précieux sang, dans des vases sacrés, sont au nombre de deux. Ces angelots, pour obéir à leurs fonctions, doivent le plus souvent se soutenir dans l’espace par des mouvements gracieux et ici cela se traduit par les arabesques que décrivent leurs corps. JBS


4 Château (Riallais) (Circuit A2)

La Riallais présente un château construit au début du XXe siècle, vers 1910, de style baroque. Il a été édifié à proximité d'un ancien manoir daté de 1425. On ne se rend plus compte de l’importance de l’ancien manoir, une partie notable ayant été démolie au moment de la construction du château actuel. Il a été la propriété de la famille Leroux et reste aujourd’hui dans la famille Bardoul. Les Chomart, premiers seigneurs de la Riallais étaient « écuyers ». Leurs descendant furent reconnus comme nobles d’ancienne extraction. SD


Circuit A3 Nord-Est (3, 5 Km)

Moulin du Don (Moulin à eau (1 ménage (11)))

10 Moulin sur le Don (Circuits A3)

Des moulins qui occupaient la vallée du Don, le moulin du Don est le plus ancien et le mieux conservé. On connait son propriétaire en 1870, il appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de Derval. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite tout au long du XXe siècle et même jusqu’à nos jours. En 1960, il dut cesser ses activités. Le moulin du Don à Marsac produisait toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à l’alimentation des animaux. Ses meules étaient complétés par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. SD


Le Pratel (Métairie (1 ménage (9))) VP

Le Pratel : nom d’origine bretonne signifiant le petit pré. JBS


La Fontaine (1 Fontaine)

Fontaine maçonnée visible et accessibles

PPM


La Fontaine (Métairie (2 ménages (5))) VP


La Fontaine : endroit d’une source

La Touche (1 Puits, 1 Four) (Bâtisse)

Puits abîmé, envahi par le lierre, visible et accessible.

Four à pain envahi par la végétation, visible et accessible PPM



34 Croix de la Touche, disparue, en bois, érigée par la famille Judalet JBS


La Touche (Hameau (2 ménages (9))) VP


La Touche est d’origine latine et signifie bouquet de bois, futaie d’ornement, parc.

Le Herpin est dérivé de Pin JBS


Le Herpin (Puits)

Puits visible et accessible très abîmé avec un toit menaçant ruine PPM


La Herbretais (Château) (Croix)

31 Croix de la Herbretais, Croix pattée avec l’imbrication de la croix latine et de la croix de Malte. JBS


La Herbretais (Domaine (3 ménages (17))) VP

La Herbretais est dérivée de Haye de Bretais, famille mentionnée en 1581 et Haye signifie propriété clôturée. JBS


Madame de Fréminville, née Guérif de Launay, propriétaire de la Herbretais en 1988, était la descendante de la famille qui possède ce domaine depuis plusieurs siècles.

Un ancêtre habitait déjà le Château « de la Haye de Bretais » en 1581, Guillaume de Chaussebenat, seigneur de Chaussebenat, de la Herbretais était gouverneur général de Bretagne pour le roi.

Il avait épousé, le 24 septembre 1581, Judith Fresche. Celle-ci était décédée en 1588.

Un accord de succession avait été établi entre Guillaume de Chaussebenat, écuyer, et la tante de la défunte : Perrine Fresche, dame de La Johellay (La Jollais actuellement) et de la Provôté.

1660-1670 M. Mouraud, seigneur du Dévon

1727 Gilles Guillaume Mouraud du Dévon.

Avant la Révolution : Victor Mouraud de Callac. Mademoiselle de Callac, héritière de la Herbretais, se marie avec M. Fruneau qui, pendant la Révolution, au péril de sa vie, l’avait sortir de la prison du Bouffay à Nantes.

De leur union naquit une fille qui se maria à Monsieur Guérrif de Launay. JBS


Le Château de la Herbretais est la plus importante et la plus belle des maisons anciennes de Marsac.

Il est de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle.

Sa cour d’honneur est close sur trois côtés au nord. Sa façade a conservé sa physionomie primitive et est particulièrement remarquable.

Le Parc au devant des deux tourelles s’étend majestueux jusqu’au Don.

Une charmille y conduit ainsi qu’une avenue de chênes dont l’un a une très belle circonférence.

Armoiries : D’Argent à trois feuilles de houx de sinople. Elles figurent sur plusieurs écussons, notamment sur certains vitraux de l’église de Marsac. ANPN


A l'époque féodale, les juridictions étaient celles du Prieuré, du Plessix et de la Herbretais . Info-Bretagne.


le manoir de la Herbretais (XV-XVIème siècle).

Habité par des alliés des armateurs nantais Montaudouin : les Morand du Déron et les Guériff de Launay. Cette dernière famille est parente des Guillotin de Corson, des Bouvais de La Fleuriais et de Fréminville

Info-Bretagne.


Le château de la Herbretais est la plus importante et la plus belle des propriétés anciennes de Marsac-sur-Don. Il est de la fin du XVème et du début du XVIème siècle. Visites des extérieurs possibles l'été.

SWM


La Herbretais fut habitée par des alliés des armateurs nantais Montaudoin : les Moran du Déron et les Guériff de Launay ayant pour armoiries « d’argent à trois feuilles de houx de sinople » figurant sur plusieurs écussons des vitraux de l’église de Marsac/Don.

Le parc au devant des deux tourelles du XVe siècle s’étend jusqu’au Don.

Une charmille y conduit ainsi qu’une avenue de Châtaigniers dont l’un compte quatre mètres de circonférence. ANPN


Croix de la Herbretais

Fin du XIXe siècle Manoir de la Herbretais

Cette croix, également appelée « croix des pillards », est située au bout d’une allée de châtaigniers plantés en 1836, à la lisière du Manoir de la Herbretais.

Ce château, construit entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle est la plus importante des propriétés de la commune.

Les châtelains avaient coutume de déposer leurs restes de nourriture au pied de la croix afin d’éviter que les mendiants pénètrent dans l’enceinte du château.

Les nécessiteux venaient ensuite chercher leur subsistance à la nuit tombée, en catmini, comme des pillards.

La croix est formée de l’imbrication d’une croix latine avec une croix de Malte. JBS


La Haute Herbretais (2 Puits)

Puits rond visible et accessible en bon état.

Puits visible et plus ou moins accessible avec un toit en mauvais état. PPM


La Haute Herbretais (Hameau (3 ménages (17)) VP

Route du cimetière (Croix)


Cimetière (Croix)

26 Croix du cimetière, Haut fût de 5 mètres


Blason Blasonnement :

De gueules à la divise ployée d'hermine, surmontée d'une crosse et d'un glaive croisés en sautoir, et soutenue d'une pomme feuillée, le tout d'or.

Commentaires : La divise évoque le Don qui enserre la commune. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. La crosse et le glaive sont ceux de Saint Léger, patron de la paroisse ; quant à la pomme, on trouve encore cette variété très ancienne, la « Chaillou ». Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du 1er octobre 1980), enregistré le 3 octobre 1980. Flohic

Eglise


l'église Saint-Martin (1874-1931), œuvre de l'architecte M. Boismen. Cette église est aussi dédiée à Saint-Léger. Une première église est édifiée à Marsac-sur-Don au XIème siècle par les moines du prieuré. L'église actuelle est consacrée à Saint Martin, qui serait passé, dit-on, dans le village en 390. L'église est agrandie en 1694 puis démolie et reconstruite. La première pierre de la nouvelle église est bénie le 6 décembre 1874. La nouvelle église est consacrée le 18 décembre 1877. L'autel date du XIXème siècle. Le presbytère est reconstruit par l'abbé Perchais et son vicaire Alexis Rigault en 1787. Les paroissiens de Marsac-sur-Don recueillirent les restes de l'ancien recteur Pierre Perchais et les déposèrent à l'ombre de l'autel, et sur la pierre qui les recouvre est gravée "Ici repose Pierre Perchais, confesseur de la foi. Recteur de Marsac où il vécut caché par ses paroissiens pendant la révolution de 1793, exerçant le saint ministère, décédé en 1815" (les demoiselles Crouëzaud du bourg et René Gardé de la Villegoué, abritèrent souvent le recteur). Le clocher n'est ajouté qu'en 1931. La statue de la Vierge à l'Enfant, en bois, date du XVIème siècle. L'Angelot, en pierre, date du XVIème siècle. La lithographie "Jésus mis au tombeau" date du milieu du XIXème siècle. Au pied de plusieurs vitraux, on retrouve souvent parmi les écussons, les trois feuilles de houx de la famille de Guériff du château de la Herbretais ; BL



L'église Saint-Martin est construite dans le dernier quart du xixe siècle pour remplacer une église datant du xie siècle devenue trop exiguë. Une mention de cette église figure dans un écrit de 1062 sous l’intitulé « Ecclesia sancti Martini de Marcico ».

Le clocher n'est ajouté qu'en 1931. Le style de l'édifice est néo-gothique. Info-Bretagne


En dépit d’un premier agrandissement en 1694, l’église paroissiale, édifice du XIe siècle dédié à St Martin, ne suffit plus à contenir les fidèles de Marsac, paroisse où au siècle dernier, l’on ne compte pas moins de 1700 habitants.

On décide alors de reconstruire un nouveau sanctuaire, entreprise pour laquelle on fait appel à l’architecte Boismen. Ce dernier est à l’origine de la construction néo-gothique que l’on voit aujourd’hui.

La construction du nouveau sanctuaire traîne en longueur et, si la première pierre est bénie le 5 décembre 1874 et l’église consacrée le 18 décembre 1877, il faudra attendre 1931 pour que celle-ci soit pourvue d’un clocher.

Outre une Vierge à l’Enfant et des statues d’angelots ornant le maîte-autel, on remarque au devant de celui-ci un bas-relief d’albâtre représentant les quatre évangélistes. Flohic


1 Eglise St Martin (Circuit A3)

Une chapelle primitive dédiée à saint Léger, évêque d'Autun au VIIème siècle, aurait été édifiée dans un vallon à une centaine de mètres du village, à l’emplacement du bourg primitif de Marsac. Une première église est construite à Marsac au XIe siècle par les moines bénédictins du prieuré. Quoique agrandie en 1694, elle ne suffisait plus à contenir la masse des fidèles. Elle est donc démolie et remplacée par cette nouvelle église de style néogothique, consacrée le 18 décembre 1877, qui surprend par ses dimensions. Le clocher est ajouté seulement en 1931. SD


Eglise Saint Léger

Jamais on n’a, dans le diocèse, autant construit d’églises qu’au cours du XIXe siècle : 238 au total dans un style copie du néo-roman au néo-gothique qui était, alors, à la mode.

Il fallait, en effet, remplacer des édifices trop anciens qui tombaient en ruine.

C’est le cas pour l’église St Martin de Tours, construite par les moines au XIe siècle, qui devint, plus tard, la paroisse de St Léger, évêque d’Autun.

À cette époque, la population de Marsac s’élevait à 1700 habitants.

Rien n’est alors trop beau, ni trop grand pour la maison de Dieu.

Mais il y a aussi beaucoup de curés bâtisseurs qui ont le désir de faire mieux que leur voisin, d’où ces grandes églises que nous rencontrons dans notre département.

Dans les campagnes, les habitants transportent les matériaux nécessaires, fournissent les bois de charpente et participent aux gros travaux, les plus riches d’entre-eux offrant le mobilier et les vitraux.

JBS


En 1874, le 6 décembre, l’abbé Martel est délégué par Monseigneur l’évêque pour bénir la première pierre de la nouvelle église de Marsac.

M. Boismenn, architecte du Diocèse et de cette nouvelle église était présent.

L’église fut définitivement bénie et livrée au culte, trois ans après la pose de la première pierre, le 18 décembre 1877.

Ce n’est que 54 ans plus tard, en 1931, que fut édifié le clocher.

Les cloches sonnèrent pour la première fois au baptême de Gérard Tardivel.

Marsac comptait alors 1469 habitants. JBS


Une plaque dans le pilier du choeur porte une inscription avec la date de la pose de la première pierre (6 décembre 1874), sous le pontificat de Pie IX, avec Jean-Baptiste Allereau, curé de la paroisse et M. Frémont, maire de la commune.

L’architecture de l’église St Léger est du style néo-gothique, à arcs brisés, reposant sur des piliers cylindriques qui prennent assise sur des socles en granit et surmontés de chapiteaux eux-mêmes soutenant des jambages surélevés de chapiteaux moins importants.

Les sculptures sont toutes différentes.

Les confessionnaux sont en saillie sur l’extérieur et couverts en appentis avec un oculus pour éclairer. JBS


Très bel autel avec un bas-relief en albâtre

Vierge à l’Enfant en bois sculpté du XVIe s.

Chemin de croix en lithographie rehaussé d’aquarelle du XIXe siècle.

Angelots du XVIe siècle, restaurés au XXe.

Vitraux de 1922, signés Henri Uzureau (avec notamment St Isidore, Jeanne d’Arc, Sainte Monique et Sainte Germaine) JBS


Eglise 1694

en 1694 Etienne François de Beauvais, prestre, abbé de Montmorel, Prieur et seigneur de Marsac, agrandit l’église en faisant édifier la chapelle de la Sainte Vierge « en l’honneur de Jésus et Marie » comme porte l’inscription qui se voit dans la chapelle, en face de l’autel. JBS


Eglise Saint Martin

1874-1931 Architecte M. Boismen

Une première église est construite à Marsac au XIe siècle par les moines bénédictins du prieuré. Elle est consacrée, tout comme l’abbaye à St Martin de Tours qui, selon la légende, serait passé dans le village en 390.

Mais l’église, quoique agrandie en 1694, ne suffit bientôt plus à contenir la masse des fidèles (Marsac compte au XIXe siècle 1700 habitants). Elle est donc démolie et remplacée par l’église St Martin, dédiée à l’ancien évêque d’Autun, qui reprend la dénomination d’une antique chapelle, en ruine à l’époque, établie dans un vallon à une centaine de mètres du village, à l’emplacement du bourg primitif de Marsac.

La nouvelle église surprend par ses dimensions.une forte émulation existait alors entre les différentes paroisses du diocèse. C’était à qui possèderait la plus haute et la plus majestueuse église.

L’édifice est bâti suivant le style néo-gothique à arcs brisés. Les murs sont soutenus par des piliers cylindriques reposant sur des socles en granit, prolongés de jambages et rythmés par des chapiteaux sculptés. La première pierre du sanctuaire est bénite le 6 décembre 1874, mais le clocher ajouté seulement en 1931. Flohic


Vierge à l’enfant

XVIe siècle Bois Eglise St Martin

Cette statue figurait sans doute dans l’ancien sanctuaire du prieuré Saint Martin.

Sa facture aux draperies soulignées est caractéristique de la Renaissance, tout comme le léger déhanchement de la Vierge.

Flohic


Angelot

XVIe siècle Pierre Eglise St Martin

Deux angelots ornent de part et d’autre le retable du maître-autel. Ils sont tous les deux de facture classique. Flohic


Autel

XIXe siècle Albâtre Eglise St Martin

Le bas-relief en albâtre de l’autel représente les pères évangélistes et leurs manuscrits.

Flohic


24 Eglise St Martin (mobilier) (Circuit A3)

Une statue de vierge à l’enfant, en bois, du XVIe siècle, figurait probablement dans l’ancien sanctuaire. Sa facture aux draperies soulignées est caractéristique de la Renaissance, tout comme le léger déhanchement de la Vierge. Deux angelots de facture classique ornent de part et d’autre le retable du maître-autel. Le bas-relief en albâtre de l’autel représente les pères évangélistes avec leurs manuscrits. L’albâtre, variété de gypse, se caractérise par sa blancheur immaculée (Il est plus souvent utilisé pour sculpter de petits objets). SD


6 Croix Renaud (Croix)

Croix latine, dernière des stations le jour de la Procession de la Fête-Dieu.

La Croix Renaud : Croix autrefois placée auprès de la close et déplacée sur la route de Guénouvry. JBS


La Grande Croix Renaud (Métairie (1 ménage (5))) VP

La Petite Croix Renaud (Borderie (1 ménage (4)) VP


Mairie (Ancien Presbytère) (1 Four) (1 blason)

Presbytère ( Maison (1 ménage (3))) VP


Le Presbytère, mairie actuelle, fut construit en 1605 par Messire Geffroy Devay, prêtre, recteur de la paroisse, comme en fait foi cette indication qui se trouve sur la page de garde du registres des baptêmes de 1573 à 1605 : « En l’an mil six cent cinq, le mardi dixième de mai, fut, à la salle du bâtiment neuf du presbytère de Marsac, la première pierre assise par Messire Geffroy Devay, prêtre-recteur. Le tout du bâtiment fut fait à ses frais tant en édifice que superficie. »

La même indication est reproduite en 1605 en marge d’un baptême du mois de Mai et est signée par Messire Geffroy Devay, recteur.JBS


Cheminée

XIXe siècle Schiste Mairie

Les cheminées de la région sont toutes comparables. Elles sont toujours placées au centre du mur latéral de la pièce principale.

Elles sont le lieux de la convivialité, là où l’on cause et l’on veille, là où sont cuits les aliments et mises à fumer les viandes destinées à la conservation.

Traditionnellement, la cheminée ne possède pas de piédroit pour la soutenir.

Elle est construite dans le prolongement du mur et surmontée d’un faux manteau d’ardoise, coiffée d’une hotte droite sur laquelle sont accrochés les souvenirs de famille. Le foyer est légèrement surélevé.

JBS


La Noë du Don (1 Four)

Les Noës du Don (Borderie (1 ménage (4))) VP


18 Relief de la commune (Circuit A3)

C’est un territoire mouvementé, en grande partie, dans le bassin du Don, sauf une petite lisière dans le bassin de l’Isac sur la crête du plateau de Nozay-Abbaretz. Le point culminant de la commune se trouve entre la Barre de Hingué et les carrières de Beausoleil à 95 m d’altitude. La commune est arrosée au nord, par le Don, puis par ses tributaires de gauche : le petit ruisseau de la Herbretais et celui de la Roche, qui traverse l’étang du même nom. On y trouve des points de vue remarquables, notamment à la Mérais. SD

Circuit B Sud-Est (12Km)

Bourg (Logis de Bourg)


Marsac-sur-Don vient de l'anthroponyme latin Marcius. Don est le nom du cours d'eau.


L'origine du village remonte vers le III-IVème siècle avant Jésus-Christ. Lors de la conquête romaine en l'an 58 avant Jésus-Christ, le hameau devient le siège du fundus de Marcius, influent préfet romain. IB


Marsac est mentionné dans un écrit de 888 sous l’intitulé « Plebicula Marczac ». Chalet


Dans le bourg, une demeure à l’origine du XIIIème siècle (où il n'existe plus que la maison du milieu avec son puits) qui fut au XIXème siècle une école.

A l'emplacement de la pharmacie, existait la cour du couvent du Prieuré. SWM


Marsac est un prieuré qui a une haute-justice, qui est de la dépendance de Saint-Sauveur de Redon. Le prieur est seigneur de la paroisse.


Si le Prieuré de Marsac subsista jusqu’à la Révolution française, les moines quittèrent ce prieuré avant ce moment.

Ils y demeurèrent tant que le prieuré eut à sa tête un prieur bénédictin nommé par l’abbé de Saint Sauveur de Redon dont il dépendait. Il en fut ainsi jusque vers l’an 1540, mais il n’existe pas de document connu indiquant la date exacte de leur départ de Marsac.

Ce furent, ensuite, des prieurs commendataires, c’est à dire nommés par le roi. Ces nouveaux supérieurs, n’agréant pas toujours aux religieux, ce fut, dans beaucoup de cas, comme à Marsac, la cause de la déchéance des abbayes et des prieurés.

Le Prieuré de Marsac ne fut donc plus qu’un bénéfice, dont jouissait le prieur commendataire, il avait cependant à s’acquitter de quelques taxes et obligations.

JBS


19 Prieuré St Martin (Circuit B)

En l’an 888, un prieuré fut fondé à Marsac par Alain-le-Grand, Roi de Bretagne. Son second fils ayant été très gravement malade, il pria les moines de l’abbaye St Sauveur de Redon, de demander à Dieu sa guérison. Son fils guéri, le roi donna Marsac et Massérac à cette abbaye.

Alain-le-Grand, en donnant Marsac aux moines de Redon en fait une seigneurie ecclésiastique dépendant de St Sauveur. La paroisse de Marsac restera fief de l’Abbaye de Redon jusqu’à la Révolution Française. Le Prieuré, à l’arrivée des moines, fut construit là où s’élève le bourg actuel. SD


Le domaine du prieuré, d’ une superficie de un hectare 79 ares, et ses bâtiments étaient entourés d’un mur d’enceinte.

Il ne reste plus aucune trace de ce mur.

Par contre, des bâtiments du prieuré, qui avaient été restaurés en 1607, demeurent encore quelques maisons de la place, elles ont été, depuis, plus ou moins transformées.

C’est, notamment, la demeure actuelle de F. Jahény, datant, à l’origine du XIIe siècle, et un ensemble de maisons basses munies de portes brisées qui étaient jadis desservies par une ruelle.

N’existe plus la maison du milieu avec son puits attenant.

La demeure sus nommée a dû servir d’école au XIXe siècle (Dessin) JBS


Détail de l’implantation du Prieuré St Martin .

Logement des moines (du bureau de tabac au boulanger).

Cuisine (actuelle épicerie)

Salle des Chapitres : Salle à manger (actuel café-tabac).

Jardin des Moines (de l’ancienne cure au laboratoire de charcuterie)

Porte du couvent (elle accostait le logement à tourelle carrée)

Cuisines du Prieuré (Sous-sol du menuisier)

Un logement (à droite du café charcuterie)

Cour du couvent (elle occupait la place)

L’ancienne église. JBS


L’église du prieuré s’élevait à l’endroit de l’église actuelle, mais orientée différemment, le choeur à l’Est, la porte de la nef à l’ouest.

Un nouveau cimetière fut créé autour de cette église et y subsista jusqu’en février 1874. JBS


20 Fundus de Marcius (Circuit B)

Marsac-sur-Don vient de l'anthroponyme latin Marcius. Après la conquête romaine de l'an 58 avant Jésus-Christ, le hameau devient le siège du fundus de Marcius, influent préfet romain. Marsac s’appela primitivement Marcicum le fundus, c’est-à-dire le domaine de Marcius.

Un manuscrit révèle également l’existence d’un certain Crassius, un des premiers seigneurs du pays, notable d’origine romaine, qui organisait dans les salles de son palais de véritables orgies. SD


21 Légende de St Martin (Circuit B)


Selon une légende locale, Saint Martin serait passé dans le bourg en 390 et y aurait fondé un monastère. L’évangélisation des lieux se poursuit par la suite et une chapelle de bois, dédiée à Saint Léger, évêque d’Autun, est construite dans un vallon à quelques centaines de mètres du bourg actuel. En 888, le roi de Bretagne Alain le Grand fonde un prieuré à Marsac-sur-Don et en fait don à l’Abbaye Saint-Sauveur de Redon. La seigneurie, avec les différents doits qui s’y rattachent, appartient donc au prieur-curé du lieu, seigneur de la paroisse.

SD


5 Logis de bourg (Circuit B)

Il reste certains bâtiments sur la place centrale du bourg qui témoigne de l’existence passée de l’ancien prieuré. Aussi, auprès de la pharmacie, existait la cour du couvent du Prieuré, qui occupait l’emplacement de la place actuelle. La demeure à tour carrée, date, pour une part, du XIIe siècle. Elle a dû servir d’école au XIXe siècle et elle accostait la porte du couvent aujourd’hui démolie. La demeure du Martray située plus loin est postérieure, elle s’ouvre par une porte surmontée d’un fronton triangulaire italianisant. SD


Route de Vay (Croix, Calvaire)



30 Croix de la Grotte : croix latine

En 1880, une habitante, dame Frémont de Tréveleux, décédée, fut mise en bière. Lors de son transport vers l’église, à dos d’homme, un bruit suspect se fit entendre aux porteurs. La défunte n’était pas décédée. Elle fit ériger une croix à l’emplacement où elle ressuscita et eut ensuite plusieurs enfants. JBS


La tradition rapporte que l’on conduisait à sa dernière demeure une noble dame, née de Castellan lorsqu’elle s’agita. Les porteurs firent halte, ouvrirent la bière et depuis cette résurrection elle eût quatre enfants.

« Faute d’un pêt » dit-on, il n’y aurait plus eu de Beauvallon. Les Gaultier de Beauvallon furent notaires à Jans. ANPN


20 Statue de Saint Léger Elle se logeait sous un baldaquin couvert de Zinc et surmonté d’une croix. JBS


11 Calvaire de St Léger : Ancienne croix en bois reconstruite en maçonnerie. JBS


Tréveleuc (Manoir) (1 Lavoir, 1 fontaine, 1 Four)

Lavoir fiche absente

Fontaine visible et accessible en bon état, proche d’un lavoir.

Four à pain +ou- visible et accessible. Adossé à une boulangerie donnant sur la voirie, four envahi par la végétation. PPM


Tréveleux (Village (13 ménages (76))) VP


Tréveleuc, terre ayant appartenu en 1445 à Guillaume de Vay, a été anoblie en 1459 en faveur de Jean de Vay, auditeur des comptes. Elle appartenait en 1857 à Monsieur Frémont. Cornulier


Tréveleuc est une terre noble ayant successivement appartenu aux Gaultier de Beauvallon et aux Frémont de la Merveillère. Ces derniers avaient des biens à St Domingue et différentes études sur les « habitations négrières » de cette île ont été publiées grâce aux archives de cette famille.

ANPN


La gentilhommière de Tréveleuc est bien conservée. Le corps du bâtiment est du XVe siècle, on pense que la tour ronde et trapue est même antérieure à cette date.

Dans cette tour, un grand escalier, en pierre verte, monte en spirale, il est coiffé d’une charpente en forme de roue.

Cette demeure conserve une grande cheminée datant des origines de la maison et deux autres remaniées sous Louis XVI ont des trumeaux de cette époque.

Les premiers seigneurs de ce domaine sont des Devay. De cette famille, la paroisse de Marsac aura deux recteurs :

Messire Jean Devay de 1572 à 1589

Messire Geffroy Devay de 1589 à 1639.

C’est ce dernier recteur qui a construit le presbytère de Marsac dont « la première pierre fut assise par lui-même le 10 mai 1605 ». La propriété de Tréveleuc passa

des Devay, aux Fresche, puis aux Gaultier de Beauvallon, puis aux Frémont.

Le 10 janvier 1826, mariage de Victoire Marguerite Gaultier de Beauvallon avec Marie Joseph Alexandre Frémont. JBS


Tréveleuc : gentilhommière du XVe siècle d’origine bretonne (Tré : Village) (Leu : Cour) JBS


L'ancienne terre noble de Tréveleuc. Propriété successive des familles Gaultier de Beauvallon, Frémont de La Merveillère.

Info-Bretagne


6 Manoirs de campagne (Circuit B)

Les manoirs se signalent par leurs murs épais, leurs vastes cheminées, leurs hautes fenêtres aux encadrements de pierres de taille. Certains sont même dotés d’une tour hors d’œuvre, d’époque Renaissance où monte un escalier à vis. La gentilhommière de Tréveleuc est bien conservée. Le corps du bâtiment est du XVe siècle et l’on pense que la tour serait même antérieure à cette date. Elle abrite un grand escalier en schiste, montée en spirale et coiffée d’une charpente en forme de roue. SD


La Châtaignerais (Bâtisse)

La Châtaigneraie (Borderie (1 ménage (6))) VP

Le Verger (1 Four, 1 Puits)

Four à pain, visible et accessible, four envahi par la végétation et très abimé

Puits en bon état visible et accessible

PPM


Le Verger (Hameau (3 ménages (18))) VP


Le Verger : Lieu où les moines détenaient leurs arbres fruitiers. JBS


23 Enclos quadrangulaires (Circuit B)

Les enclos quadrangulaires emboîtés du Verger à Marsac-sur-Don s’étendent sur une superficie de 8460 m2 dont seulement 40% ont fait l’objet d’une fouille. Le mobilier concernant le comblement de l’enclos interne est attribuable à la fin de La Tène C2 et le début de La Tène D1 (150 av. J.-C.). Le mobilier provenant du comblement de l’enclos externe est datable du début de la Tène D1 (150 – 100 av. J.-C.). Ce dernier comporte un nombre numériquement élevé d’amphores vinaires de transition. Ce type de mobilier rare sur les sites d’occupation ruraux pourrait laisser suggérer l’hypothèse d’une activité cultuelle. SD


Le Calvaire (Croix)

4 Croix de Mission ( janvier 1897)


Le Bas Morvel (Village ( 6 ménages (23))) VP

Le Haut-Morvel (Village ( 5 ménages (28))) VP

Morvel : Nom d’origine bretonne signifiant très grand tombeau. JBS


Le Martray (Logis)

La Martrais (Hameau (2 ménages (4))) VP


Manoir du Martray

XVIe siècle schiste Le Martray

De nombreuses seigneuries sont édifiées sur la commune de Marsac à partir du XVe siècle. Aucune n’atteint l’opulence de l’ancien prieuré dont il reste certains bâtiments sur la place centrale du bourg.

Toutes se signalent par leurs murs épais, leurs vastes cheminées, leurs hautes fenêtres aux encadrements de pierre de taille. Certains manoirs sont même dotés d’une tour en hors d’œuvre d’époque Renaissance où monte un escalier à vis.

La demeure du Martray, plus sobre, s’ouvre par une porte surmontée d’un fronton triangulaire italianisant. SD


Le Manoir du Martray est du XVIe siècle.

JBS


Le Barel : nom d’origine bretonne signifiant le haut du tertre. JBS

Le Barrel (Borderie (1 ménage (4))) VP


Fouy (3 Puits, 1 Four, 1 Lavoir)

Puits visible mais non accessible en +ou- bon état

Puits en bon état ,visible et plus ou moins accessible

Puits visible et accessible en plus ou moins bon état

Four à pain visible et accessible à l’état de vestiges, adossé à une boulangerie.

Lavoir visible et accessible, mais envahi par la végétation. PPM


Fouy (Village (9 ménages (48))) VP


Fouy dérive du breton faou signifiant le hêtre

Croix (2 croix)

35 Croix Couroussé (Fouy) 1922 érigée à la mémoire des poilus décédés pendant la Première Guerre mondiale

2 Croix Lemasson (Route de Nozay) érigée à la mémoire de leur frère mort pour la France.

3 Croix Bizeul (Route de Nozay) : Croix latine placée par Pierre Tardivel de Fouy et sa famille en 1888. JBS


Beausoleil

Beausoleil : lieu dit créé au XIXe siècle, en dont le nom est en relation avec son exposition au soleil couchant


Carrières Beausoleil (Carrières de schiste)


12 Carrières de schiste (Circuit B)

Plusieurs carrières sont exploitées à Marsac entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle. La Plupart appartenaient à Pierre Doucet, au milieu du XXe siècle un propriétaire d’autres carrières de pierre bleue de Nozay. Les piquets de schiste extraits étaient principalement destinés aux vignerons qui y taillaient leur poteaux à vigne avant l’arrivée des poteaux en ciment au XXe siècle. La reconstruction du vignoble détruit par le phylloxéra nécessita l'ouverture de nouvelles carrières dans les landes désertes de Marsac. Le déclin de l’activité s’amorce dès les années 1930, avec l’arrivée du béton SD


Ancienne carrière de schistes

La Châtaigneraie

Plusieurs carrières sont exploitées à Marsac entre le XVIIIe et le début du XXe siècle. Elles appartiennent toutes à Pierre Doucet, notable de Nozay.

Les plaques de schiste extraites étaient principalement destinées aux vignerons qui y taillaient leurs poteaux à vigne avant l’arrivée des poteaux en ciment au XIXe siècle, aux ostréiculteurs de Marennes qui y fabriquaient leurs parc à huîtres, aux agriculteurs pour l’empierrement des sols et les clôtures.

La carrière de Lessart fournissait notamment un schiste de taille facile pour la maçonnerie. Aux abords des anciennes carrières, se dressent encore les petites cabanes qui servaient d’abri aux ardoisiers pendant les repas ou en cas d’intempéries.

Flohic


Carrières.

À Marsac, les carrières étaient exploitées à ciel ouvert. Pierre Doucet, de Nozay, en était le propriétaire.

La commercialisation de ces schistes se faisait auprès :

- Des vignerons (poteaux à vignes de 0,70 à 1,00 mètre) avant l’arrivée des poteaux préfabriqués en ciment.

- Des ostréiculteurs de Marennes en grande partie pour les collecteurs d’huîtres.

- Des agriculteurs pour l’empierrement.

La carrière de Lessart fournissait pour la maçonnerie du schiste de bonne qualité à taille facile.

Les sieurs Bouvais exploitaient la carrière qui était devenue en 1988, un dépôt d’ordures.

La région du muscadet commandaient des piquets en schiste pour soutenir les fis de fer de ses rangs de vigne et les régions ostréicoles utilisaient des collecteurs en schiste pour les parcs à huîtres.

Les cabanes servaient à l’abri des ardoisiers pour le « casse-croûte » ou se préserver des intempéries pour fendre la pierre avec un « têtu ». JBS


Des réserves d’eau maçonnées étaient utilisées pour le sciage des pierres.


Eoliennes


La Mérais (1 Fontaine, 4 Puits, 1 Four)


La Basse-Mérais (Hameau (2 ménages (9))) VP

La Haute-Mérais (Village (5 ménages (30)) VP

Mérais est dérivée des noms bretons Maez (Campagne) et Re (Colline) JBS


18 Relief de la commune (Circuit B)

C’est un territoire mouvementé, en grande partie, dans le bassin du Don, sauf une petite lisière dans le bassin de l’Isac sur la crête du plateau de Nozay-Abbaretz. Le point culminant de la commune se trouve entre la Barre de Hingué et les carrières de Beausoleil à 95 m d’altitude. La commune est arrosée au nord, par le Don, puis par ses tributaires de gauche : le petit ruisseau de la Herbretais et celui de la Roche, qui traverse l’étang du même nom. On y trouve des points de vue remarquables, notamment à la Mérais. SD


Bel-Air (1 Four)


Bel-air est un des points culminants de Marsac/Don (avec 90 m d’altitude) OV


Moulin de Bel-Air (Moulin à Vent)

Il appartenait à M.J. Gautier depuis 1914

Suite à un incendie, il ne fonctionne plus

Il avait la particularité de marcher au vent et avec une seconde force motrice à vapeur.

JBS


La Herpinais (1 Puits)


La Herpinais (Hameau (4 ménages (24)) VP


La Rouillais (1 Four) (1 croix)


32 Croix Cadorel (la Rouillais) érigée pour les enfants de Louis Cadorel et Jeanne-Marie Tardivel son épouse (morts du Croup)

JBS


La Rouillais (Village (7 ménages (28))) VP


La Riallais (Château, Calvaire , Four)

La Riallais (Métairie (1 ménage (8))) VP


La Riallais est d’origine bretonne et sa dénomination est le tertre de la Cour. JBS


4 Château (Riallais) (Circuit B)

La Riallais présente un château construit au début du XXe siècle, vers 1910, de style baroque. Il a été édifié à proximité d'un ancien manoir daté de 1425. On ne se rend plus compte de l’importance de l’ancien manoir, une partie notable ayant été démolie au moment de la construction du château actuel. Il a été la propriété de la famille Leroux et reste aujourd’hui dans la famille Bardoul. Les Chomart, premiers seigneurs de la Riallais étaient « écuyers ». Leurs descendant furent reconnus comme nobles d’ancienne extraction. SD


La Riallais est une Terre noble où résidaient en 1426, Olivier Chomart, en 1548, Syvestre Chomart et, en 1675, Henri Guéhenneuc.

Cornulier


3 Calvaire de la Riallais (Circuit B)

Ce Calvaire contraste avec le style des 35 autres croix de la commune. Il fut en effet acheté dans le Finistère au début du XXe siècle par le maire du village Emerand Bardoul et remonté sur les terres de l’ancien Domaine de La Riallais. La posture des personnages répond aux règles traditionnelle de la sculpture finistérienne. La Vierge, à gauche, a les mains jointe et le visage tourné vers son fils. Des anges recueillent le sang qui coule des plaies du crucifié dans des vases sacrés au bas de la croix. SD


Route de Guénouvry


29 Croix de la Jollais (1874), placée par la Veuve Moreau et ses enfants. JBS


Une chapelle primitive dédiée à saint Léger, évêque d'Autun au VIIème siècle, aurait été édifiée au centre de l'ancien bourg.

Info-Bretagne.


l'ancienne chapelle Saint-Léger, près de laquelle jaillissait jadis une source ferrugineuse ; ANPN


Quand le christianisme s’implanta à Marsac, une modeste chapelle en bois fut érigée sous le patronage de St Léger, évêque d’Autun, dans un vallon, à quelques centaines de mètres du bourg actuel, près d’une fontaine, au milieu de quelques maisons qui formait l’agglomération.

Autour de cette chapelle fut établi le premier cimetière connu à Marsac.

Lorsqu’en 1815, on arracha de grands arbres en ce lieu, on y trouva de nombreux cercueils en pierre. JBS

Cette première église fut par la suite reconstruite en pierre.


Lorsque l’église du prieuré devint peu à peu l’église paroissiale, l’église St Léger ne fut plus qu’un centre de dévotion qui subsista au-delà même du XIXe siècle.

Elle tomba alors en ruine, les fonds paroissiaux absorbés par la construction de l’église actuelle, commencée en décembre 1874, ne permettant plus de faire les réparations nécessaires.JBS

Circuit C Sud-Ouest (12Km)


19 Croix Poupard (Croix latine) érigée en 1907 par Louis Jean et Pierre Poupard en souvenirs de leurs parents défunts. JBS



Marsac est un territoire mouvementé, en grande partie dans le Bassin du Don.

Les points de vue sont remarquables.

L’altitude à la Croix Poupard est de 90 m tandis que le point culminant de la commune se trouve entre la Barre-de-Hingué et les carrières à 95 m, alors que le bourg à l’église est à 50 m d’altitude. JBS


La Pihourdais (Manoir)

La Pihourdais (Métairie (1 ménage (9)) VP


Le manoir de la Pihourdais est du XVe siècle. JBS


La Pihourdais est d’origine bretonne dérivée de Pilhouer (Chiffonnier) et Dy (Maison)

JBS

Launay de Bourgueil (2 Fours)

Four à pain fiche manquante

Four à pain visible et plus ou moins accessible, à l’abandon, menacé.PPM


Launay de Bourieul (Village (5 ménages (27))) VP

Launay de Bourgueil dérive du latin alnus (l’aulne) suivi du Patronyme du villageois.

JBS


Treffegan (1 Four)

Four à pain visible et accessible, mais envahi par la végétation. PPM

Treffegan est d’origine bretonne, signifiant la trêve de St Fragan (Saint breton), succursale de la paroisse. JBS


Tréfégant (Métairies (3 ménages (15)) VP


Coquelin (1 Puits)

Visible et accessible, couverture envahie par le lierre. PPM


Coquelin (Borderie (1 ménage (3)))


Pré-Rocher ( 1 Four)

Four à pain visible et plus ou moins accessible, commence à s’abîmer PPM


Le Pré Rocher (Village (4 ménages (20)))

a l’origine le pré rocher est un pré dominé par une butte de terre dénommée rocher

Le Houssay : endroit abritant du houx

JBS

La Houssais (Hameau (5 ménages (15))) VP


La Calvernais (3 Croix, 1 Lavoir, 3 Puits, 2 Fours)

Lavoir fiche absente

Fontaine visible et accessible, recouverte de ronces.

Four à pain visible de la route et accessible, élévation écroulée et envahie par la végétation.

Four à pain visible et accessible, était envahi par le lierre, dégagé dans les années 2000, toiture d’ardoises très abimée.

Puits visible mais non accessible, bon état, restaurés

Puits visible et accessible en bon état.PPM


15 Croix Lépine (La Calvernais) érigée en 1903, en souvenir de leur frère René.

16 Croix Bouvet (La Calvernais) placée en 1902 par Pierre Geffriaud et Marie Bouvet en souvenir de leurs parents défunts.

17 Croix Sénéchal placée par Mme Sénéchal pour Pierre Lemariou son mari et son fils Auguste morts pour la France.

18 Croix du Chesneau (La Calvernais) érigée sur le chemin de Carheix. JBS


La Calvernais (Village (22 ménages (97))) VP

La Calvernais : village du marais (Car-Gwerneg) JBS

La Chênaie (Métairie (1 ménage (6))) VP

La Chênaie (hameau (2 ménages (8))) VP



Hingué (1 Four, 1 Puits)

Puits visible et accessible en bon état, en schiste et moellons de schiste.

Four à pain fiche absente PPM


8 Anc. Exploitations Minerai Fer (Circuit C)

Le fer sous toutes ses formes a été exploité depuis au moins l'époque gallo-romaine.

Aux lieux-dits, la Barre d’Hingué, la Rimbaudais (le long de la route de Marsac à Guénouvry), existait toute une série de structures en terre en liaison avec l’exploitation du minerai de fer (aucune datation ne peut-être proposée) selon P. de Lisle du Tréneuc en 1883. À la Barre-d’Hingué, elles formaient deux buttes entourées de douves et de très fort talus sur une longueur de plus de 200m. SD




La ligne de défense suivie dans les communes de Vay-Nozay-Abbaretz se continue au point dit la Barre à Gué (talus).

JBS


Le Bas Hingué (Hameau (2 ménages (9))) VP

Le Haut-Hingué (Hameau (3 ménages (11))) VP

Jarriais (Métairie (1 ménage (6))) VP


La Jarriais : Puits visible et accessible en bon état (schiste : moellons et plaques) PPM


Barre de Hingué (1 Croix, 1 Puits)

Puits très abîmé, visible et plus ou moins accessible. PPM


La Barre de Hingué (Métairie (1 ménage (7) PV

La Rigauderie (Maison (1 ménage (2))) PV


Le Sautais

Le Sautais : nom d’origine bretonne signifiant l’étable, la maison du bétail. JBS


La Mérais (1 Fontaine, 4 Puits, 1 Four)

Fontaine visible et accessible, recouverte de végétation.

Puits en parpaings , visible, plus ou moins accessible.

Four à pain, visible et accessible dans un bâtiment très abimé

Puits visible et accessible en bon état mais dans un bâtiment très abimé

2 Puits visibles et plus ou moins accessibles en bon état. PPM


La Basse-Mérais (Hameau (2 ménages (9))) VP

La Haute-Mérais (Village (5 ménages (30)) VP


La Mérais est une terre ayant appartenu en 1426 à Eonnet Chomart et figure dans le dictionnaire des terres et seigneuries du Comté Nantais et du département de Loire-Atlantique publié en 1857 par Ernest de Cornulier


Bel-Air ( 1 Four)

Four à pain, visible, mais non accessible facilement, accolé à une boulangerie, envahi par la végétation. PPM


Moulin de Bel-Air (Moulin à Vent)


11 Anciens Moulins (Circuit C)

Selon Jean Baptiste Supiot Marsac comportait jadis 7 moulins. Sur les hauteurs dominant l’étang de la Roche, deux moulins étaient présents, l’un, le moulin « Georges » est devenu belvédère. Près de l’étang, un moulin à eau est devenu l’auberge de la Roche. Le moulin de la Bellinais figurait sur le cadastre de 1836. Le Moulin de Bel-Air appartenait à MJ Gautier depuis 1914. Depuis un incendie il ne fonctionne plus. Le Moulin du Don est le plus ancien de la rivière du Don. SD


Moulin de Bel-Air

En 1822, le meunier François Beaudouin détient le Moulin de la Roche, qu’il fait marcher avec le Moulin à vent de Bel-Air, récemment construit.

Le Moulin de Bel-Air est acquis en 1864 par la famille Gautier, qui achète en 1888, le Moulin du Don. Un nouveau couple est formé, pour peu de temps, car en 1904, le Moulin de Bel-air est démoli. MPC


Circuit D Nord-Ouest (11Km)

Etang de la Roche (1 Four, 1 Puits) (Etang)

Puits et four à pain faciles d’accès PPM


15 Etang de la Roche (Circuit D)

Le Domaine de la Roche à Marsac sur Don est un domaine vert et boisé de 22 hectares dont 9 ha de plan d’eau. Ce plan d’eau ceinturé de châtaigniers offre des rives fraîches et boisées. Sa faible profondeur dominante fait de lui un milieu riche en végétaux aquatiques, ce qui permet aux poissons de grossir très rapidement !

C’est un lieu idéal de détente et de loisirs avec tout un panel d’activités nature : randonnées pédestres, équestres, pêche, parcours de santé, VTT, … Ce site exceptionnel accueillait un camping sur une partie du domaine qui ne sera bientôt plus accessible au public. SD


Four à pain

XIXe siècle Schiste et brique

Etang de la Roche

Il existait auparavant 60 à 70 fours disséminés sur la commune de Marsac. Tous étaient semblables à celui-ci, constitués d’une voûte arrondie en briques de terre cuite, coiffée d’un toit de schiste ardoisier. L’usage du four, autrefois collectif, se particularise durant le XIXe siècle.

Le four de l’étang de la Roche dépendait du moulin à vent ; d’autres appartenaient aux premiers « boulangers » ou à de riches particuliers. Le four servait à la cuisson du pain, mais aussi à la confection d’autres plats. Il est parfois précédé d’un petit appentis couvert, le fournil, réservé au rangement du bois, où des bancs étaient aménagés pour la causerie. Flohic


L’étang des roches est dominé par un moulin à vent perché sur un rocher, tout entouré de pins et transformé en belvédère.

ANPN


La Roche est en relation avec la colline rocheuse qui domine le plan d’eau


18 Relief de la commune (Circuit D)

C’est un territoire mouvementé, en grande partie, dans le bassin du Don, sauf une petite lisière dans le bassin de l’Isac sur la crête du plateau de Nozay-Abbaretz. Le point culminant de la commune se trouve entre la Barre de Hingué et les carrières de Beausoleil à 95 m d’altitude. La commune est arrosée au nord, par le Don, puis par ses tributaires de gauche : le petit ruisseau de la Herbretais et celui de la Roche, qui traverse l’étang du même nom. On y trouve des points de vue remarquables, notamment à la Mérais. SD


Moulins de la Roche.

À la Roche, deux moulins à vent existaient.

L’un, le moulin à Tenin, le commandeur, a servi à construire une maison.

L’autre, sur la Barre, le Moulin « Georges » est devenu belvédère.

Un moulin à eau est devenu l’auberge de la Roche. Les Moulins de la Roche ont cessé leurs activités vers 1937.

Ils appartenaient à la famille Baudouin Baptiste. JBS


Moulin de la Roche (Moulin à eau)


11 Anciens Moulins (Circuit D)

Selon Jean Baptiste Supiot, Marsac comportait jadis 7 moulins. Sur les hauteurs dominant l’étang de la Roche, deux moulins étaient présents, l’un, le moulin « Georges » est devenu belvédère. Près de l’étang, un moulin à eau est devenu l’auberge de la Roche. Le moulin de la Bellinais figurait sur le cadastre de 1836. Le Moulin de Bel-Air appartenait à MJ Gautier depuis 1914. Depuis un incendie il ne fonctionne plus. Le Moulin du Don est le plus ancien de la rivière du Don. SD


La Roche (Maison) (1 ménage (7)) VP


Moulins de la Roche

En 1822, le meunier François Beaudouin détient le Moulin de la Roche, qu’il fait marcher avec le Moulin à vent de Bel-Air, récemment construit. La famille Beaudouin conserve le Moulin de la Roche jusque dans les années 1920, puis elle l’abandonne au profit du Moulin de Plaisance sur Guémené-Penfao.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le site de la Roche est très convoité en raison de son potentiel d’implantation de moulins, tant à eau qu’à vent (un grand étang, une vallée encaissée et des buttes). En 1864, deux nantais investissent dans un moulin à eau dénommé la Provotais : l’affaire n’est pas concluante car le moulin est désaffecté en 1891. En 1869, la famille Beaudouin, déjà meunière au Moulin à eau de la Roche, n’ayant plus le Moulin de Bel-air, fait construire un moulin à vent sur la butte de la Roche afin de reconstituer un couple qu’elle arrête dans les années 1920. MPC

En 1886, toujours sur la Butte de la Roche, s’élève un autre moulin à vent, construit par la famille Marion, aussi meunière à Lusanger, mais l’opération est catastrophique car le moulin est arrêté dix ans plus tard.

En 1886, le dernier moulin à eau construit au Pays de Châteaubriant naît près de celui de la Provotais. Ce Moulin de la Roche ne semble guère plus rentable, puisqu’il est fermé avant 1910. MPC


La Portais (Four)

Four à pain visible mais non accessible, dôme protégé par de la tôle, adossé à une boulangerie. PPM


La Portais dénommait la maison de la cour.

JBS

Le Portais (Village (14 ménages (51)) VP


Le Vieux Moulin (Lavoir)

Lavoir visible et accessible ayant fait l’objet d’une restauration dans les années 2000 en bordure de l’étang de la Roche. PPM


Le Vieux-Moulin ou Sabot d’or Maison (0) VP


Nous ne savons rien du Vieux Moulin situé au sud de l’étang de la Roche. Ne nous est parvenu que son nom. MPC


Le Sabot d’or (Hameau) (2 ménages (6)) VP


Croix Pivard (Croix)


23 Croix Pivard (Croix ancrée) (1850-70)


Croix pivard 1850-70

La croix pivard est située au carrefour du chemin dit du Pâtis aux oiseaux et de la route de Guénouvry. Un christ naïvement sculpté en relief à même la pierre apparaît entre les branches ancrées de la croix, aux extrémités élargies. JBS


La Jaunais (Croix) (Fontaine, 2 Fours, Puits)

Four à pain visible de la route mais non accessible, restauré dans les années 2000.

Puits visible de la route mais non accessible. PPM


21 Croix des rogations (Croix échue de Jean-Marie Bouvais mort en 1907 placée en 1930 dans le village de la Jaunais. JBS


Le Janais (Village (12 ménages (61)) PV

La Jaunais signifie lieu couvert d’ajoncs. JBS


Puits à vire

XIXe siècle Schiste La Jaunais

Il subsiste 70 puits de ce type sur le territoire de la commune. Le Puits à vire est d’origine très ancienne et obéit à un fonctionnement primitif. Le cylindre est monté sur deux axes, qui actionnent deux barres opposées et font monter et descendre la chaîne.

Le puits seigneurial, puis collectif après la Révolution, devient peu à peu propriété privée. Cependant les personnes qui ne possédaient pas de puits allaient puiser leur eau chez le voisin qui était obligé de leur laisser l’accès libre. L’usage du puits s’est éteint dans les années 1950 avec l’installation de l’eau courante. Flohic



La Roche aux loups (Four) (Croix)

22 Croix de la Roche aux Loups placée en l’honneur de Prudent Bouvais en 1894. JBS


Voie romaine


La voie romaine qui de Pont-Veix se dirige vers Blain longe la limite occidentale de la commune, à l’Est.

Cette voie reliant Condate à Condevineum par Blain passe par Pont-Veix, la Croix des Belles Contrées, puis par le chemin du Pâtis aux oiseaux vers Le Gâvre. JBS


9 Ancienne Voie romaine (Circuit D)

À l'époque gallo-romaine, Blain étant un centre secondaire (un vicus) de la cité des Namnetes, la voie romaine Nantes(Condevincum)-Rennes (Condate) traversait l'actuel territoire de Blain d'où elle gagnait Conquereuil par Grand Pont Veix (pons vetus, vieux pont) sur le Don. En provenance de Vay, après la Croix des Quatre Contrées, Bizeul en 1845 décrit la voie, avec toute sa puissance ici, avec ses 24 mètres entre contre-fossés sur la lande de l'Epine des Haies. Sur le cadastre napoléonien de Marsac, la route actuelle porte le nom d'Ancienne Route de Rennes à Nantes entre les Croix des Quatre Contrées et Plantard près des terres du Trié. SD


Grand Pontveix (Hôtellerie, Château, Chapelle)


Pontveix fût la résidence d’été de la Comtesse deMartel qui a signé ses romans GYP en décrivant les plus beaux paysages de la région.

Une allée de chênes centenaires conduit au château qui borde le Don.

Une chapelle jouxte un vieux bâtiment qui fût une hôtellerie, un relais pour les pèlerins lors des grands voyages religieux du Moyen-âge. ANPN


La Noë (Croix) (2 Fours)


27 Croix (La Noë) réalisée par Pierre Bouvais avec une croix octogonale en provenance du calvaire de l’ancien cimetière. JBS


La Noë (Village (12 ménages (46))

La Noë dérive de Noue, racine signifiant là où coule l’eau. JBS


La Barre (Métairies 2 ménages (14) VP


La Barre est un fief du XVe siècle, qui fût un tribunal en relation avec la Provôté (résidence d’administrateurs ou de la maréchaussée au temps du prieuré de Marsac/Don) et dont le nom signifie sommet du tertre. JBS


Le Souchay) (1 Four, 1 Puits)

Four à pain, visible de la route, non facile d’accès en schiste et brique, autrefois couvert d’ardoises, très abimé.

Puits visible de la route, non facile d’accès, en schiste, chaux et sable, recouvert de palis de schiste superposés, à une seule pente, commence à s’abimer. PPM


Launay de Bouin (2 Fours, 2 Puits)

Puits visible et accessible, recouvert de lierre taillé.

Four à pain visible et accessible, à la voûte affaissée et bâchée, très abimé.

Puits visible de la route, peu facile d’accès, envahi par la végétation.

Four à pain, visible de la route et accessible, élévation envahie par la végétation, commence à être abimé. PPM


Launay de Bouin (Village (6 ménages (33) VP

Launay de Bouin signifie l’aulnaie des Bouin. JBS


La Bellinais (Métairie (1 ménage (7)). VP


En 1822, le meunier Julien Bideau possède le Moulin du Don qu’il fait fonctionner avec le moulin de la Bellinais. Le Moulin à vent de la Bellinais est construit peu avant 1669, sur la butte, à l’est du Moulin de la Roche.

Le Moulin de la Bellinais est arrêté vers 1850. MPC


à la Bellinais, à signaler, les fouilles d’agriculteurs découvrant des objets du 2e siècle avant J.-C. JBS


22 Outils silex poli (circuit D)

Anciennement implantés sur ce site, les premiers habitants de Marsac, y ont laissé quelques outils de silex poli que l’on a retrouvés, enfouis dans les jardins. À la Bellinais, Etienne a eu la chance de récupérer, dans ses champs, des outils en silex poli (haches) datant du 2e siècle avant J.-C. et début du 3e siècle, ainsi qu’une pierre à meuler. JBS



La Basse Roche (Puits, Four, Fontaine) (croix)

Puits visible mais non accessible , envahi par le lierre.

Four à pain, visible et accessible mais entièrement envahi par la végétation, ruiné.

Fontaine visible de la route mais non accessible, derrière un grillage et envahie par la végétation. PPM


28 Croix (Basse Roche) placée en 1904 par Ferdinand Marsac et son épouse en souvenir de leurs parents défunts. JBS


La Basse-Roche (Borderie) (2 ménages (7)) VP


Etang de la Roche