L’oenanthe safranée (Oenanthe crocata)est une plante herbacée vivace de la famille des Ombellifères, à odeur de persil, qui peut atteindre 1,5 m en été. Elle pousse dans les milieux humides, en particulier les fossés, et est très répandue dans l’Ouest de la France où elle est souvent appellée pimpin ou pensacre. Elle fleurit en juin-juillet, avec des petites fleurs blanches organisées en ombelle.
L’oenanthe possède de grandes racines renflées souterraines qui laissent exsuder un liquide jaune à la coupe (d’où le nom de safranée). Toute la plante est toxique, mais les racines le sont beaucoup plus que les tiges et les feuilles, et ce sont elles qui sont généralement à l’origine des intoxications chez les animaux.
https://www.centre-antipoison-animal.com/oenanthe-safranee.html
Renoncule rampante:
Les signes distinctifs qui nous permettent de reconnaître Ranunculus repens sont ses feuilles composées en trois lobes, dont le principal semblant avoir un mini pétiole (un pétiolule); et surtout, ses longs stolons (tiges rampantes) qui lui permette de se dupliquer et de s'étendre sur de grands territoires, comme le ferait un fraisier.
Ranunculus repens est toxique lorsqu'elle est fraîche, mais perd de sa dangerosité une fois coupée et séchée. Elle peut être incorporée, après fauchage, dans les foins donnés aux animaux de ferme. Elle fut parfois consommée cuite par l'homme lors de périodes de famines... On lui reconnaît des qualités analgésiques (diminution de la sensation de la douleur), mais sa toxicité réserve définitivement son usage au corps médical. Toutes les Ranunculus sont d'ailleurs inscrites à la liste B de la pharmacopée française qui recense les plantes médicinales dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu!
La Renoncule âcre (Ranunculus acris) est une vivace au port dressé et ramifié, aux feuilles palmatifides, mais sans pétiolule. Elle illumine les prairies fraiches, les lisières et les fossés au printemps.
https://www.sauvagesdupoitou.com/49/363
Renoncule âcre (Ranunculus acris L.)
Plante de la famille des Ranunculaceae, aussi appelée Bouton d'or. Elle fleurit de mai à juillet.
Les feuilles sont simples. Elles sont profondément découpées, pétiolées, avec un pétiole très allongé dans le cas des feuilles basales.
Elles ont un limbe mince. Leur face supérieure est poilue, leur face inférieure glabre ou poilue :
http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/descriptions/Renoncule_acre.html
Le bouton d’or est une petite fleur jaune que tout le monde connait, un terme utilisé depuis des générations pour qualifier une petite fleur simple et dorée, qui pousse dans les prairies. Mais plusieurs espèces de renoncules se rassemblent sous ce nom d’usage, proches et difficiles à différencier : notamment, la renoncule acre, Ranunculus acris et la renoncule rampante, Ranunculus repens, dont les fleurs se ressemblent. Botaniquement parlant, le véritable bouton d’or est la renoncule acre, moins répandue, et surtout non envahissante.
Description de la renoncule rampante
C’est une plante ayant une taille très variable, de 5 à 30 cm de hauteur, suivant son milieu de vie ; petite dans une zone piétinée comme la pelouse, ou haute dans une prairie ou en bordure de chemin. Les feuilles sont disposées en rosette basale ; Ce sont des feuilles à trois folioles lobés de trois à 8 cm , portées par un long pédoncule.
La Renoncule rampante est toxique lors qu’elle est fraiche : lorsqu’elle est écrasée, donc mâchée, elle libère des enzymes qui elles-mêmes ouvrent les vésicules stockant l’anémonine, une toxine irritante au toucher, et provoquant des indigestions, inflammation du tube digestif et diarrhée. C’est un stratagème pour se protéger de la prédation, cette réaction chimique rend la plante amère, et les animaux l’évitent. Une fois sèche ou cuite la plante perd sa toxicité. Elle peut donc être incorporée dans le foin pour les animaux.
Elle possède également la particularité d’inhiber la croissance des plantes voisines, surtout des fabacées (par ex le trèfle). Du point de vue médicinal, la plante peut être utilisée pour un usage analgésique.
https://www.aujardin.info/plantes/ranunculus-repens.php
Trèfle, trèfle commun, trèfle rouge, herbe à vache, trèfle pourpre, trèfle d'Espagne, trèfle rose, trèfle violet, trèfle des prés3,4.
Les feuilles sont formées de trois folioles elliptiques à ovales, à marge entière, vertes avec en général un croissant blanchâtre caractéristique.
Connu et apprécié depuis l'antiquité, le trèfle violet cultivé est probablement originaire d'Espagne . Il est commun dans différents pays d'Europe et dans toute la France métropolitaine en particulier. C'est une des principales espèces fourragères en Scandinavie, au Canada, mais il est également présent sur le pourtour du Bassin méditerranéen
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_des_pr%C3%A9s
Trifolium pratense (Trèfle des prés ou Trifa en poitevin-saintongeais) appartient à la famille Fabaceae (c'est une Légumineuse). Cette Sauvage vivace est à l'origine de variétés appréciées et cultivées par l'homme; Trifolium pratense se démaque par ses capacités à capter l'azote de l'air pour le stocker dans le sol (engrais vert), à offrir un couvert tout en améliorant la capacité de drainage du sol, et surtout par la haute teneur en protéine de ses célèbres feuilles trifoliées (fourrage pour le bétail).
https://www.sauvagesdupoitou.com/83/359
La Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), est une petite plante à fleurs bleues appartenant au genre Veronica, fréquente dans les prés et les bois clairs, souvent en zones montagneuses. Elle est parfois appelée Fausse Germandrée (nom vernaculaire).
Plante herbacée basse, le plus souvent rampante, à tiges fines rougeâtres et velues. Feuilles également velues, opposées, ovales et dentées, sessiles ou à très court pétiole. Ses feuilles sont sinuées à la façon de celles du chêne, d'où son nom chamaedrys en latin scientifique (du grec khamaidrus « petit chêne », formé de khamai « à terre » c'est-à-dire « petit » et drus, « chêne »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%AAne
De toutes les véroniques, la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys) est ma préférée. C'est celle aux grandes fleurs d'un bleu intense et profond, celle que mes amis les Naturalistes Parisiens m'ont appris à reconnaître, non pas par ses fleurs, ses sépales ou ses feuilles, mais bien grâce aux poils de sa tige! La caractéristique de la véronique petit-chêne est que sa tige porte 2 lignes de poils diamétralement opposées.
http://notesdeterrain.over-blog.com/2016/05/veronique-petit-chene.html
Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), est une plante (annuelle ou bisannuelle) de la famille des Géraniacées.
Son nom proviendrait davantage de sa couleur rougeâtre, ruber en latin, qui par corruption a donné « robert », que du nom du premier évêque de Salzbourg, Rupert qui — dit-on — utilisait les vertus médicinales de cette plante contre les hémorragies en raison de sa richesse en tanins
Très odorant, le géranium robert dégage une odeur fétide très forte et âcre encore plus intense lorsqu'on froisse ses feuilles entre les doigts. Les poils rendent la plante poisseuse tant leurs glandes sont remplies d'essence aromatique.
Toutes les parties de la plante ont été utilisées en pharmacopée traditionnelle, grâce à la présence de différents composés (tanins, huile essentielle, acide citrique, principe amer, la géraniine). Selon le principe de la théorie des signatures, une plante qui possède des pigments rouges est censée régénérer le sang ou soigner les maux liés à la circulation sanguine (usage comme hémostatique, cicatrisant, problèmes cardiaques), certaines des propriétés du Géranium ayant reçu une confirmation scientifique.
Son huile essentielle est réputée antiseptique. Associée à la bistorte, l’aigremoine et le chêne, elle devait guérir la diarrhée de l'enfant ou de l'adulte.
Les extraits de cette plante contiennent des quantités importantes de vitamines A, B et C ainsi que des sels minéraux (calcium, potassium, magnésium, fer, phosphore, et germanium utilisé en médecine alternative pour ses propriétés cytotoxiques)
Sa racine était utilisée pour tanner les cuirs (richesse en tanin). Les feuilles fraîchement cueillies dégagent une odeur, liée à la présence d'huile essentielle, rappelant celle des pneus brûlants lorsqu'elles sont froissées ou écrasées. Si elles sont frottées sur le corps, leur odeur désagréable est censée repousser les insectes de toutes sortes (moustiques, guêpes, frelons). C'est la raison pour laquelle certaines espèces de Géranium à forte odeur sont disposées sur les balcons, le long des terrasses et des piscines
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_Herbe_%C3%A0_Robert
Le Geranium robertianum possède des propriétés antioxydantes, antihémorragiques, protectrices des muqueuses, astringentes, antibactériennes et antifongiques, anti-inflammatoires, hypoglycémiantes, cytotoxiques et diurétiques.
Il a été démontré que les propriétés antioxydantes des plantes sont étroitement liées à la présence de composés phénoliques. Parmi les composés phénoliques du géranium herbe à Robert, on trouve en partie des flavonoïdes dont les quantités peuvent être importantes. Certains flavonoïdes qui prédominent sont des molécules antioxydantes. L’activité antioxydante de cette espèce est d’un intérêt particulier compte tenu de son effet bénéfique sur la santé humaine
https://www.leveilsauvage.fr/2018/06/07/le-g%C3%A9ranium-herbe-%C3%A0-robert/
La
bugle rampante (Ajuga reptans), également appelée petite consoude
ou herbe de saint Laurent, est une petite plante vivace parfaitement
rustique, persistante, rhizomateuse, dont on trouve l’espèce
sauvage dans les bois, les lieux ombragés et les prés humides, avec
une tendance envahissante puisque ses stolons s’enracinent de place
en place.
Sa
tige est velue, avec des feuilles vert foncé, opposées, allongées
et arrondies, un peu gaufrées. Des fleurs bleu vif à deux lèvres
forment des épis terminaux au milieu de feuilles et de bractées
pourprées, qui attirent les abeilles.
Durant
très longtemps, notamment à la Renaissance, la bugle rampante était
le remède de base du médecin qui l’utilisait pour soigner les
plaies, les hémorragies, les affections pulmonaires ainsi que pour
ses propriétés anti-inflammatoires et antirhumatismales du fait de
l’harpagocide qu’elle contient.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1293-bugle-rampante-ajuga-reptans.html
La
primevère officinale, expectorant
Primula
officinalis, coucou, primevère officinale, primevère commune, herbe
de Saint Pierre ou herbe à la paralysie est une plante vivace de 10
à 30cm de hauteur qui pousse en bord de routes et de chemins, dans
les prés, pâturages, clairières et bois clairs ensoleillés.
Essentiellement sauvage, elle peut être cultivée pour orner le
jardin, mais généralement, les primevères hybrides aux fleurs plus
grosses de différentes couleurs lui sont préférées.
Ses
feuilles vert clair, gaufrées, forment une rosette dense sur le sol.
Du cœur de cette rosette se développe une tige solitaire d'une
vingtaine de centimètres qui arbore, à son sommet, une ombelle de
fleurs jaune d'or munies de 5 taches orange à la base des pétales
soudés entre eux. La floraison, souvent dès mars, est un indicateur
printanier ! Elles dégagent un doux et léger parfum tandis que les
racines exhalent un parfum anisé marqué, dès la moindre blessure.
La
plante contient des flavonoïdes, dont la gossypétine, des
saponosides triterpéniques, des hétérosides phénoliques, et la
racine renferme une huile essentielle.
Les
vertus médicinales de la primevère officinale
Ce
sont les vertus expectorantes de la racine qui font la renommée de
la primevère officinale en phytothérapie. En cas de toux grasse, de
bronchite, de pneumonie, de coqueluche, elle aide à fluidifier les
sécrétions bronchiques permettant une expectoration plus facile.
Les
fleurs de primevère officinale ont également ces mêmes propriétés
mais de façon moins marquée. En revanche, elles sont
antispasmodiques, sédatives et anti-inflammatoires ce qui les rend
utiles pour lutter contre les troubles du sommeil, l'asthme, les
névralgies et maux de tête.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-3285-primevere-officinale.html
L'orchis
mâle (Orchis mascula), encore appelée satyrion mâle, est une
espèce d'orchidées terrestres européenne.
Les
feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent
tachées de brun-pourpre. L'inflorescence est un épi allongé de
fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l'aisselle
de bractées aussi longues que l'ovaire. Les sépales latéraux sont
écartés vers l'extérieur alors que le sépale supérieur et les
deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle
trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et
tacheté. L'éperon est dressé et aussi long que l'ovaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_m%C3%A2le
L’Orchis
mâle est une espèce commune des fossés et bords de route. Ses
milieux naturels en praires ou landes sont par contre en voie de
disparition. Ses feuilles sont majoritairement tachetées.
https://www.sauvagesorchidees.com/genres/orchis/
La
violette odorante croît naturellement dans la France entière. C'est
une petite plante vivace facile à reconnaître avec ses feuilles
largement ovales, en coeur à la base, et ses fleurs à cinq pétales
caractéristiquement disposés : les deux pétales latéraux sont
rapprochés de l'inférieur, qui est muni d'un éperon à la base.
Les
fleurs de la variété la plus courante sont d'un magnifique violet
foncé et très odorantes. Elles étaient jadis couramment employées
dans la cuisine à cause de leur parfum subtil et de leurs qualités
décoratives.
Les
feuilles et les fleurs de violette sont extrêmement riches en
vitamines. Les feuilles contiennent quatre fois plus de vitamine C
que les oranges (qui en sont habituellement considérées comme l'une
des meilleures sources) et les fleurs trois fois plus.
Quant
à la vitamine A, les feuilles de violette en sont plus riches que
les épinards (soit neuf fois plus que les tomates environ). Elles
renferment également des sels minéraux et, de même que les fleurs,
une importante proportion de mucilage.
Feuilles
et fleurs de violette sont adoucissantes, tant pour la peau que pour
les muqueuses, et expectorantes. Elles sont excellentes contre la
toux et les problèmes pulmonaires. Une couronne de violettes
odorantes est censée éloigner la migraine.
http://lesglaneureuses.blogspot.com/2015/10/violette-sauvage.html
Ce
qu’on désigne dans le langage courant comme une fleur de pissenlit
est en réalité un ensemble de fleurs, toutes ligulées (=semblent
n’avoir qu’un seul pétale). Ligule (=faux pétale) jaune or,
dentée à l’extrémité.
Fleurs
rassemblées au sommet de la tige, formant un capitule de 3 à 5 cm
de diamètre.
Les
fruits sont des Akènes rugueux, à aigrette se terminant par un «
parapluie renversé », toutes orientées vers l’extérieur de
manière à former une sphère duveteuse.
https://cuisinesauvage.org/les-plantes/voir/fiche-66-stade-0-pissenlit/
Cueillir
un pissenlit en fruit pour souffler sur la boule floconneuse est un
jeu aussi ancien qu'universel, dont l'objectif est de disperser les
graines d'un seul souffle, tel les bougies d'un gâteau
d'anniversaire. Les jeunes filles racontaient jadis que le nombre
d'expirations nécessaires pour détacher l'ensemble des plumets
correspondait au nombre d'années qu'elles devraient attendre pour se
marier... Dans le Poitou, on pensait que les flocons s'envolaient
dans la direction du futur bien-aimé!
Inutile
de revenir sur les qualités gastronomiques du Pissenlit, elles sont
connues de tous et surtout des amateurs des régimes de printemps
«détox» et revitalisants. Le sauvageon est réputé diurétique:
il est le «pisse au lit», inutile de vous faire un dessin ! Il
semblerait pourtant qu'il n'ait jamais été domestiquée et cultivée
avant le 19ème siècle; il était sans doute autrefois répandue et
récoltée à l'état sauvage.
https://www.sauvagesdupoitou.com/83/342
La
Jacinthe des bois ou Jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta) est
une espèce de plantes vivaces. Elle appartient à la famille des
Liliaceae selon la classification classique. La classification
phylogénétique la place dans la famille des Hyacinthaceae (ou
optionnellement dans celle des Asparagaceae).
Noms
régionaux : Elle est encore appelée « jacinthe sauvage »
La
jacinthe des bois est une vivace haute de 20 à 40 centimètres. Elle
a un bulbe de la taille d'une noisette qui est muni de racines
contractiles qui le font glisser plus profondément dans des couches
du sol plus humides. Ses feuilles basales linéaires, par groupe de 3
ou 6, sont dressées puis recourbées. De forme lancéolée, leur
limbe a une largeur de 7 à 16 millimètres.
Lors
de la floraison (avril à mai), les fleurs sont regroupées sur un
racème unilatéral semi-pendant (généralement 5–12 fleurs,
exceptionnellement 3–32) qui donne à la plante l'aspect de dormir.
Leurs tépales sont bleu mauve, recourbés ou enroulés à leur
extrémité, donnant à la fleur une forme d'entonnoir long de 14-18
mm, muni de deux bractées à la base. La hampe florale qui monte
jusqu'à 500 mm persiste, sèche, après la disparition des feuilles
en juin2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthoides_non-scripta
La
jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta ou Endymion non-scripta)
est une plante vivace faisant partie de la vaste famille des
Liliacées. Trois espèces composent le genre.
La
jacinthe des bois est originaire des prairies et des sous-bois de
l'Ouest européen où elle forme de vastes tapis colorés au
printemps. Cette plante bulbeuse laisse échapper de sa rosette de
feuilles élancées une hampe florale de 40 cm de hauteur portant une
grappe de petites fleurs en clochettes de couleur bleutée ou
blanche.
La
plante est toxique en cas d'ingestion, prévenez les
enfants. https://www.aujardin.info/plantes/jacinthe_bois.php
La
cardamine est un genre qui comprend beaucoup d’espèces appréciant
toutes les zones plutôt humides et ombragées. Il s’agit surtout
d’adventices dont le rhizome fibreux ou écailleux participe à son
développement rapide, la classant souvent parmi les plantes
envahissantes.
Cardamine
pratensis est la plus couramment rencontrée, on l’appelle
couramment cardamine des prés, cressonnette ou cresson des prés
parce que les feuilles de la base ressemblent à celles du cresson.
Cette vivace en rosettes a des rhizomes courts, des feuilles mesurant
entre 10 et 15 cm, gris-vert à plus foncées, lustrées, avec des
paires de folioles (2 à 8) effilées, ovales, arrondies ou en forme
de haricot. Ses plantules adventives sont peu appréciées des
jardiniers.
Ses
fleurs ont 4 pétales en croix et six étamines, elles sont blanches,
lilas ou pourpres, et font entre 1 et 3 cm de diamètre. Elle
bénéficie d’une très bonne rusticité : le gel ne l’anéantira
pas !
Ses
fleurs et ses jeunes feuilles cuites ou crues se mangent : riches en
essences sulfurées, elles ont une saveur piquante et légèrement
poivrée qui peut l’amener à remplacer la moutarde ou rappeler le
wasabi.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1530-cardamine-pres.html
Plantago
lanceolata, le Plantain lancéolé, Plantain étroit ou « Herbe à
cinq coutures ou à cinq côtes1 » est une plante herbacée vivace
de la famille des Plantaginacées.
Le
plantain est utilisé en premier lieu contre toutes les maladies des
organes respiratoires et tout particulièrement en cas d'engorgement
des poumons, de toux grasse, de coqueluche, d'asthme pulmonaire, même
en cas de tuberculose pulmonaire pour désinfecter les voies
respiratoires. Au début du XXe siècle, l'abbé Johann Künzle (de),
herboriste populaire suisse, écrit que « le plantain est utilisé,
quelle que soit l'espèce, avec la racine, la plante avec les
feuilles, la fleur et les graines. Il purifie comme aucune autre
plante ne peut le faire le sang, les poumons et l'estomac et est
indiqué pour cette raison aux personnes anémiques ou dont le sang
est de mauvaise qualité, dont les poumons et les reins sont faibles,
qui sont de pâleur maladive, qui ont des exanthèmes, des dartres ou
qui toussotent, qui sont enroués, et restent maigres comme des clous
même si on les gave comme des oies »3.
Le
plantain s'utilise par infusion (1 cuillerée à café bombée de
feuilles avec 1/4 de litre d'eau, laisser infuser brièvement), par
cataplasme de feuilles broyées ou par sirop
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plantago_lanceolata
Le
plantain lancéolé et le grand plantain
Le
plantain lancéolé (Plantago lanceolata) n’est pas à confondre
avec le grand plantain ou herbe à cinq côtes (Plantago major) mais
les deux espèces très communes dans les prés s’utilisent de
façon identique, tout comme un troisième qui est le plantain moyen
(Plantago media), ou plantain bâtard.
Le
premier mesure 10 à 30 cm de hauteur avec des feuilles lancéolées
disposées en rosette. Le second peut atteindre 40 cm, ses feuilles
également en rosettes sont plus ovales et ont un long pétiole.
Elles sont marquées par 5 nervures parallèles dans la longueur de
la feuille, ce qui explique son nom commun d’herbe à cinq côtes.
Au
cœur des rosettes, des tiges sans feuilles se dressent avec, à leur
sommet, un mince épi cylindrique formé de minuscules fleurs
blanchâtres à longues étamines saillantes. Les oiseaux se
délectent des graines qui sont produites.
Ces
deux espèces de plantain renferment des tanins, du mucilage, des
flavoïdes, des acides phénols et des iridoïdes.
Il
existe également le plantain psyllium (Plantago psyllium) appelé
aussi plantain des Indes ou herbe à puces, qui se reconnait à ses
fines tiges pointues un peu velues vert pâle, avec des épis courts
portant des petites fleurs jaune pâle durant l’été, puis des
graines minuscules.
Les
vertus médicinales du plantain
Dans
les affections respiratoires, en particulier en cas de bronchite
chronique, de toux sèche et d’allergie, le plantain montre des
effets anti-inflammatoires, anti-allergiques, antispasmodiques et
antimicrobiens particulièrement intéressants.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1217-plantain.html
Silene
latifolia (Compagnon blanc ) appartient à la famille Caryophyllaceae, au côté de
la Stellaire holostée ou de la Saponaire officinale par exemple,
déjà croisées dans les pages du blog. A l'inverse de sa fausse
jumelle aux fleurs rouges ou roses qui s'active en journée, le
Compagnon rouge (Silene dioica), le Compagnon blanc préfère la vie
nocturne: ce sont essentiellement les papillons de nuit qui assurent
sa pollinisation, attirés par le parfum et le nectar que la Sauvage
produit en plus grande quantité la nuit tombée.
Les
Silènes doivent leur nom à leur à leur calice renflé qui rend
hommage au dieu grec Seilênos — père adoptif du truculent
Dionysos — qu'on représente généralement avec un gros ventre.
https://www.sauvagesdupoitou.com/82/348
Grande Marguerite
(Botanique)
Plante herbacée vivace de la famille des astéracées originaire
d’Eurasie et dont l’inflorescence est un grand capitule composé
d’une couronne de ligules blanches autour d'un disque jaune.
https://fr.wiktionary.org/wiki/marguerite
La
marguerite commune ou grande marguerite (Leucanthemum vulgare syn.
Chrysanthemum leucanthemum) ressemble à la pâquerette mais en bien
plus grande !
Elle
réussit très bien en massif comme en bouquets grâce à ses grandes
fleurs simples pouvant atteindre 10 cm de diamètre : capitules
solitaires portant un disque de fleurons jaune vif et des ligules
blanches.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-221-marguerite-grande-chrysanthemum-leucanthemum.html
Polygala
vulgaris, le Polygale commun, est une plante herbacée de la famille
des Polygalacées, genre Polygala.
C'est
une espèce commune dans les pelouses, les prés ou parmi les
buissons. Il n'y a pas de rosette basale et les feuilles lancéolées
sont toutes alternes. Les fleurs sont bleues à violettes, parfois
roses ou blanches. La bractée médiane de chaque fleur est plus
courte que le pédoncule floral
https://canope.ac-besancon.fr/flore/Polygalaceae/especes/polygala_vulgaris.htm
Si
les Indiens d'Amérique utilisaient avant tout le polygala contre les
morsures de serpent, cette plante herbacée soigne aussi les
affections pulmonaires et respiratoires telles que la bronchite
chronique, la toux ou la sinusite. Son efficacité a également été
démontrée dans le traitement du psoriasis et de l'eczéma. Le
polygala doit cependant être utilisé avec précaution, car il est
émétique à hautes doses.
Expectorant
et fluidifiant : par son action fluidifiante sur les muqueuses
bronchiques (grâce aux saponosides qu'elle contient), la racine de
polygala favorise l'expectoration, donc la respiration. Elle est par
conséquent indiquée en cas d'affections pulmonaires comme la
pleurésie, la coqueluche ou la bronchite chronique, mais aussi de
toux sèche ou grasse et d'asthme.
Anti-inflammatoire
: le polygala soigne les affections respiratoires comme le rhume et
la sinusite. Cette plante est également utile en cas d'inflammation
de l'estomac ou de l'intestin.
https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/polygala.htm
Asphodèle
Abondante
dans la partie ouest de la France, la Sauvage colonise les lisières forestières
et les landes, préférant les sols acides, dégradés par le surpâturage, le
piétinement, le soleil brulant ou les incendies répétés...
L'Asphodèle
blanche est une plante pyrophyte (qui aime le feu): les incendies la favorise
par rapport à la concurrence. Lorsque le feu ravage une parcelle (ou lors des
coupes forestières à blanc), les racines tuberculeuses de l'Asphodèle — qui
ressemblent à une botte de radis — supportent sans trembler le passage des
flammes.
L'Asphodèle
blanche est une vivace qui se propage efficacement via ses parties souterraines
enfoncées une vingtaine de centimètres sous le niveau du sol, un des secrets de
sa résistance au feu.
https://www.sauvagesdupoitou.com/88/594
L'Asphodèle
est une liliacée de très grande taille, puisque sa tige peut atteindre
facilement la respectable hauteur d'un mètre cinquante. Elle commence à pousser
vers la fin mars, ses feuilles d'un beau vert brillant sortant alors de terre
en laissant pousser au centre une tige drue de fort diamètre, couronnée d'un
énorme bouton marron bientôt strié de noir et de blanc. Pendant les semaines
suivantes, cette tige va alors pousser et embellir jusqu'à atteindre sa taille
nominale, entre soixante-dix centimètres et un mètre cinquante.
La
floraison débute par le bas de l'épi, et se poursuit pendant presque un mois
jusqu'en haut de la tige, les fleurs situées en bas se fanant au fur et à
mesure que les suivantes s'ouvrent. Ce sont des fleurs à six pétales (en fait
il y a trois sépales et trois pétales absolument identiques) de quatre
centimètres environ, blanches et dont les pétales sont ornés d'une unique ligne
longitudinale. Les étamines sont couronnées d'anthères orange.
https://antiopa.info/124-asphodele-asphodelus-albus-fleur-blanche-vannerie-amidon-tubercule.htm
Aubépine
L'aubépine
est un arbuste épineux à fleurs blanches ou rosées odorantes à la fin du
printemps. Elles présentent de nombreuses étamines rose vif au centre de leurs
cinq pétales fragiles. Ses petits fruits rouges, les cenelles, apparaissent au
début de l'automne et sont comestibles. Présente dans nos régions en lisières
des bois et dans les haies, ce bel arbrisseau appartient à la famille des
rosacées. Toute la plante a un intérêt thérapeutique. Les feuilles, les fleurs
et les fruits renferment des flavonoïdes, et différents acides et amines
aromatiques dont il est intéressant de tirer parti pour lutter contre la
tension artérielle et l'insuffisance cardiaque modérée.
L'aubépine
régularise le rythme cardiaque, renforce les contractions du muscle cardiaque
et améliore l'oxygénation du cœur en facilitant la circulation du sang dans les
artères coronaires. Les substances actives de la plante ont également montré
une activité régulatrice sur la pression sanguine et sur la diminution de
l'excitabilité du système nerveux. Son usage est recommandé contre les troubles
congestifs de la ménopause, les palpitations, les bouffées de chaleur,
l'insomnie, l'irritabilité et les bourdonnements d'oreille.
Les
vertus de l'aubépine sont valables autant pour lutter contre une tension trop
haute, qu'une tension trop faible. Ce sont ses flavonoïdes qui augmentent le
flux sanguin vers le cœur en dilatant les artères coronaires. L'action de la
plante est toutefois très lente à se faire sentir, mais se poursuit longtemps,
même après l'arrêt du traitement.
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2575885-aubepine-bienfaits-effets-secondaires-infusion-coeur/
Ronce
commune
La
ronce, très commune dans nos paysages, jouit d’une mauvaise réputation du fait
de son caractère invasif et de ses épines redoutables. Pour le jardinier, elle
est un vrai cauchemar car elle envahit les haies et les taillis de ses longues
tiges archées munies d’aiguillons acérés ressemblant à des dards. Elle mérite
cependant d’être mieux considérée car elle est très utile pour l’équilibre
écologique. Elle constitue, pour bon nombre de petits animaux, insectes et
plantes, un abri en toutes saisons et une réserve de nourriture. Ses feuilles
persistent durant toute l’année et ses fleurs blanches ou rose, disposées en
grappe à l’extrémité des tiges, s’épanouissent de mai à septembre. Elles
donnent naissance à des fruits comestibles appelés « mûres sauvages » ou «
mûrons » qui viennent à maturité en septembre.
En
usage interne (Préparez une infusion de feuilles séchées) : Pour traiter
les affections respiratoires (rhume, angine, bronchite), les diarrhées
chroniques, les entérites.
En
usage externe : Pour nettoyer les plaies et ulcères (Préparez une
décoction de feuilles).
Pour
soigner les angines et les affections de la cavité buccale (aphtes,
gingivites..) (Préparez une décoction concentrée de feuilles). L’usage
thérapeutique de la ronce est déconseillé aux femmes enceintes en raison de son
action sur le muscle utérin. Ne pas utiliser en cas de constipation.
https://www.cultivezvotresante.fr/cueillette-sauvage/la-ronce-redoutable-et-tres-utile-a-la-fois/
Chèvrefeuille
Le
chèvrefeuille est utilisé pour le traitement des maladies respiratoires : toux,
asthme, bronchite, grippe, tuberculose et rhume. En ce sens, ajoutez que le
chèvrefeuille contient des éléments sédatifs tels que le géraniol qui est
utilisé dans les traitements des nerfs, de l’anxiété, des troubles du sommeil
et des arythmies.
Deuxièmement,
ses caractéristiques hépato-protectrices ont été utilisées pour lutter contre
les maladies du foie telles que l’hépatite ou la jaunisse.
Troisièmement,
le chèvrefeuille agit pour la rétention d’eau, l’arthrite et les calculs rénaux
en raison de ses qualités diurétiques. Enfin, un autre des bienfaits du
chèvrefeuille est lié aux blessures et aux problèmes de peau : plaies,
ulcérations, angine, rides ou saignements des gencives.
Le
chèvrefeuille est généralement utilisé en infusion.
Les
parties de la plante utilisées sont la fleur et les feuilles du chèvrefeuille.
Rappelez-vous que ses graines sont toxiques et, leur utilisation n’est donc pas
recommandée. Comme pour toute plante médicinale, il est recommandé de
l’utiliser sous la supervision d’un professionnel de la santé. La tige et les
feuilles du chèvrefeuille rampant contiennent des saponines, un élément qui
peut avoir des effets toxiques.
https://www.plus-saine-la-vie.com/plantes-herbes-epices/les-bienfaits-medicinaux-du-chevrefeuille-pour-votre-sante/
Les
Chèvrefeuilles (genre Lonicera) sont des arbustes ou lianes de la famille des
caprifoliacées.Comme
les autres lianes, ils offrent un habitat supplémentaire aux oiseaux, et
facilitent le déplacement dans les arbres et buissons de certains insectes et
petits mammifères. Leurs fleurs sont surtout liées à diverses espèces
d'insectes de l'environnement nocturne, souvent à longue trompe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vrefeuille
Eglantier
L'Églantier
(Rosa canina L. de la famille des Rosacées). C'est un arbuste épineux (appelé
aussi Rosier des chiens) que l'on trouve principalement dans les haies. Il
produit une fleur très délicate, l'églantine, et un fruit très particulier, le
cynorrhodon.
L'Églantier
sauvage, et maintenant des variétés cultivées, sont utilisés comme porte-greffe
pour la culture de rosiers. Il est en fait à l'origine de nombreux Rosiers
cultivés.
Sur
le plan anecdotique, les poils qui se mêlent aux akènes étaient utilisés comme
"poil à gratter"
Dans
certaines régions les cynorrhodons sont utilisés pour réaliser d'excellentes
confitures.
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/arbres/eglantier.htm
Le
rosier sauvage, aussi appelé églantier (Rosa canina), possède d’étonnantes
vertus concentrées dans ses feuilles et ses racines, mais aussi dans ses
fruits, les cynorrhodons, riches en vitamine C et excellents pour l’immunité.
À
noter que « cynorrhodon » désigne tout particulièrement le réceptacle rouge
renfermant les fruits (qu'on appelle à tort « graines ») du rosier et de
l'églantier, soit la partie utilisée en cuisine ou en médecine.
Très
riche en vitamine C - toutes proportions gardées, la baie serait 20 fois plus
riche en cette vitamine que l'orange - on l'a employée pour combattre les
infections, la grippe tout particulièrement.
https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=baies_eglantier_cynorrhodon_hm
Nombril
de Vénus
Tout
comme son nom l’indique, cette plante à feuille en forme d’écuelle et de taille
allant de 6 à 20 cm, ressemble à un nombril ! Elle fait partie des végétaux
dits plantes vivaces (c’est à dire qui vivent plusieurs années) et fleurit de
juin à août.
Le
Nombril de Vénus est facilement reconnaissable avec sa tige rampante enracinée
à chacun de ses nœuds, ses très petites fleurs blanches ou rosées et ses fruits
aplatis. Elle se positionne en évidence en s’implantant dans tous les milieux
acides biens drainés comme sur les rochers, haies pierreuses sur terrain
siliceux, falaises, faîte de toits, prés, talus, vieux murs.
Manipulée
depuis longtemps pour protéger et soigner la peau, aujourd’hui elle est
utilisée par la pharmacopée populaire pour confectionner des pansements sur les
contusions. Elle peut avoir également comme usages et propriétés de purifier
l’organisme, en favorisant l’élimination des toxines et déchets organiques. A
ceci s’ajoute sa richesse en vitamine C, qui fait que certaines personnes
consomment du Nombril de Vénus en salade.
http://www.reservebaiedesaintbrieuc.com/decouvrir/le-nombril-de-venus/
Digitale
pourpre
Digitale
provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité
avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur.
La
digitale pourpre est une plante vivace bisannuelle appartenant à la famille des
Scrophulariacées pouvant atteindre 1,5 m de hauteur. Les feuilles sont
lancéolées avec des fleurs qui peuvent être rosées, pourpres ou blanches selon
les variétés.
Par
la présence de la dioxine, la digitale pourpre est comme toutes les autres
variétés de la même famille. C’est un puissant cardiotonique qui peut traiter
des maladies cardiaques très variées.
Sa
principale action est de forcer le cœur à régulariser le système circulatoire
en permettant au cœur d’augmenter la tension artérielle par des battements plus
lente et plus régulière au niveau du ventricule et de l’oreillette. Les besoins
en oxygène deviennent donc plus faibles chez le patient. Au niveau du système
rénal, la dioxine stimule la production d’urine, ce qui diminue le volume
sanguin et le cœur.
La
digitale pourpre est une plante extrêmement toxique même si les substances
contenues dans la plante peuvent être extraites pour des fins curatives.
L’automédication avec l’utilisation directe de la plante n’est pas donc très
recommandée. Le dosage est basé sur un seuil d’administration extrêmement
faible et la prescription doit être faite sous les recommandations strictes
d’un docteur.
https://www.lesproduitsnaturels.com/plante-digitale-pourpre-67.htm
centaurée
La
Centaurée jacée (Centaurea jacea), appelée aussi tête de moineau, fleur de
galant, herbe d'amour, bleuet rose ou ambrette est une plante herbacée vivace
de la famille des Astéracées.
La
couleur de son inflorescence va du rose au pourpre. Comme la pâquerette, la
centaurée jacée ne possède pas une fleur unique mais un capitule de petites
fleurs. Bon tonique amer, la racine de centaurée jacée, comme celle de
plusieurs centaurées, a des vertus diurétique, astringente, calmante,
stomachique et digestive.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centaur%C3%A9e_jac%C3%A9e#:~:text=Bon%20tonique%20amer%2C%20la%20racine,%2C%20calmante%2C%20stomachique%20et%20digestive.
Les
feuilles : Prises en décoction, elles
soulagent les douleurs rhumatismales et seraient anti-inflammatoires.
Les
fleurs: Légèrement astringentes et anti-inflammatoires; elles seraient également diurétiques. La principale
action est celle de la prévention de l'inflammation oculaire, la centaurée,
rend la sérénité aux yeux fatigués, irrités et larmoyants.
Pour
préparer un collyre de centaurée, on compte 20g de fleurs de centaurée, 20g de
feuilles de plantain pour un litre d'eau froide. On porte le tout à ébullition puis on retire immédiatement du
feu, on laisse refroidir quinze minutes. A utiliser en compresse pour nettoyer
les yeux ou en collyre pour les rincer.
http://plantaromes.canalblog.com/archives/2008/05/22/9274820.html
Séneçon
jacobée
Jacobaea
vulgaris est une vivace (parfois bisanuelle) pionnière et souvent solitaire qui
s'installe principalement sur les bords de route, les friches agricoles, les
terrains vagues, les lisières... La Sauvage dresse ses fleurs pendant la saison
estivale, entre juin et aout.
Jacobaea
vulgaris est toxique. Sa consommation (fraiche ou fauchée) est dangereuse pour
les porcs, les chevaux ou les bovins, les alcaloïde qu'elle contient pouvant
léser le foie des animaux; la Sauvage souffre pour cette raison d'une mauvaise
réputation, et nombreux sont ceux qui lui font la chasse, à commencer par les
éleveurs équins.
https://www.sauvagesdupoitou.com/82/393
Trèfle
jaune
Le
Trèfle douteux (Trifolium dubium Sibth.), appelé aussi Petit trèfle jaune, très
commun, est une espèce cosmopolite poussant un peu partout, notamment dans les
jardins, où c'est une adventice fréquente.
Les
têtes florales jaunes ne dépassent pas 1 cm. Les fleurs sont hermaphrodites
groupées en petites têtes globuleuses. L'inflorescence est portée par un long
pédoncule, et comprend de 3 à 15 fleurs, très rarement plus. Les fleurs sont
quasiment sessiles. De couleur jaune, elles brunissent en se fanant, cas de la
plupart des trèfles jaunes. Pollinisation par les insectes ou autogame.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_douteux
Iris
des Marais
L'
Iris Jaune appelé encore Iris des marais ou Iris faux acore (Iris pseudacorus),
qui peut atteindre jusqu'à 2m de haut, fait partie des plantes de marais et
affectionne les rives, fossés et roselières.
Toxique
à dose moyenne, le rhizome de l'iris jaune, très irritant, a été utilisé par le
passé comme tonique, astringent, purgatif, émétique et vermifuge. A proscrire.
Les
rhizomes ont servi à teindre les tissus en noir. Riches en tanin, ils ont
également été utilisés pour le tannage des cuirs. Les graines passent pour le
meilleur succédané du café après une longue torréfaction.
http://jardinsdesante.blogspot.com/2019/06/iris-jaune.html
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