Fleurs sauvages autour de Nozay, Printemps été 2013

Primevère officinale. Ce sont les vertus expectorantes de la racine qui font la renommée de la primevère officinale en phytothérapie. En cas de toux grasse, de bronchite, de pneumonie, de coqueluche, elle aide à fluidifier les sécrétions bronchiques permettant une expectoration plus facile.

Primevère officinale. Les fleurs sont antispasmodiques, sédatives et anti-inflammatoires ce qui les rend utiles pour lutter contre les troubles du sommeil, l'asthme, les névralgies et maux de tête.

Orchis mâles. L'orchis mâle (Orchis mascula), encore appelée satyrion mâle, est une espèce d'orchidées terrestres européenne.

Orchis mâle. Les fleurs apparaissent à l'aisselle de bractées aussi longues que l'ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l'extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé

Orchis mâle. L’Orchis mâle est une espèce commune des fossés et bords de route. Ses milieux naturels en praires ou landes sont par contre en voie de disparition. Ses feuilles sont majoritairement tachetées.

Violette. C'est une petite plante vivace facile à reconnaître avec ses feuilles largement ovales, en coeur à la base, et ses fleurs à cinq pétales caractéristiquement disposés : les deux pétales latéraux sont rapprochés de l'inférieur, qui est muni d'un éperon à la base.

Violette. Les feuilles et les fleurs de violette sont extrêmement riches en vitamines. Les feuilles contiennent quatre fois plus de vitamine C que les oranges (qui en sont habituellement considérées comme l'une des meilleures sources) et les fleurs trois fois plus.

Pissenlit. Les jeunes filles racontaient jadis que le nombre d'expirations nécessaires pour détacher l'ensemble des plumets correspondait au nombre d'années qu'elles devraient attendre pour se marier... Dans le Poitou, on pensait que les flocons s'envolaient dans la direction du futur bien-aimé!

Jacinthe des bois. Cette plante bulbeuse laisse échapper de sa rosette de feuilles élancées une hampe florale de 40 cm de hauteur portant une grappe de petites fleurs en clochettes de couleur bleutée ou blanche.

Bugle rampante. Des fleurs bleu vif à deux lèvres forment des épis terminaux au milieu de feuilles et de bractées pourprées, qui attirent les abeilles.

Cardamine. Ses fleurs et ses jeunes feuilles cuites ou crues se mangent : riches en essences sulfurées, elles ont une saveur piquante et légèrement poivrée qui peut l’amener à remplacer la moutarde ou rappeler le wasabi.

Oenanthe safranée. Elle pousse dans les milieux humides, en particulier les fossés, et est très répandue dans l’Ouest de la France où elle est souvent appellée pimpin ou pensacre.

Géranium Herbe à Robert. Son nom proviendrait davantage de sa couleur rougeâtre, ruber en latin, qui par corruption a donné « robert », que du nom du premier évêque de Salzbourg, Rupert qui — dit-on — utilisait les vertus médicinales de cette plante contre les hémorragies en raison de sa richesse en tanins.

Géranium Herbe à Robert. Très odorant, le géranium robert dégage une odeur fétide très forte et âcre encore plus intense lorsqu'on froisse ses feuilles entre les doigts.

Bouton d'or. Le bouton d’or est une petite fleur jaune que tout le monde connait, un terme utilisé depuis des générations pour qualifier une petite fleur simple et dorée, qui pousse dans les prairies. Mais plusieurs espèces de renoncules se rassemblent sous ce nom d’usage, proches et difficiles à différencier

Fougère aigle

Plantin lancéolé. Le plantain est utilisé en premier lieu contre toutes les maladies des organes respiratoires et tout particulièrement en cas d'engorgement des poumons, de toux grasse, de coqueluche, d'asthme pulmonaire, même en cas de tuberculose pulmonaire pour désinfecter les voies respiratoires.

Véronique Petit-Chêne. Ses feuilles sont sinuées à la façon de celles du chêne, d'où son nom chamaedrys en latin scientifique (du grec khamaidrus « petit chêne », formé de khamai « à terre » c'est-à-dire « petit » et drus, « chêne »).

Véronique Petit-Chêne. La Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), est une petite plante à fleurs bleues appartenant au genre Veronica, fréquente dans les prés et les bois clairs.

Compagnon blanc. Silene latifolia (Compagnon blanc ) appartient à la famille Caryophyllaceae, au côté de la Stellaire holostée ou de la Saponaire officinale par exemple.

Compagnon blanc

Marguerite. La marguerite commune ou grande marguerite (Leucanthemum vulgare syn. Chrysanthemum leucanthemum) ressemble à la pâquerette mais en bien plus grande ! Ses grandes fleurs simples pouvant atteindre 10 cm de diamètre se composent de capitules solitaires portant un disque de fleurons jaune vif et des ligules blanches.

Trèfle des prés. Trifolium pratense se démarque par ses capacités à capter l'azote de l'air pour le stocker dans le sol (engrais vert), à offrir un couvert tout en améliorant la capacité de drainage du sol, et surtout par la haute teneur en protéine de ses célèbres feuilles trifoliées (fourrage pour le bétail).

Polygala. Si les Indiens d'Amérique utilisaient avant tout le polygala contre les morsures de serpent, cette plante herbacée soigne aussi les affections pulmonaires et respiratoires telles que la bronchite chronique, la toux ou la sinusite.

Quelques fleurs sauvages de la campagne nozéenne (Avril- Mai 2013)
Primevère officinale
Orchis mâles
Violette
Pissenlit
Jacinthe des bois
Bugle rampante
Cardamine
Oenanthe safranée
Géranium Herbe à Robert
Bouton d'or
Fougère aigle
Plantin lancéolé
Véronique Petit-Chêne
Compagnon blanc
Marguerite
Trèfle des prés
Polygala

Asphodèle
Aubépine
Ronce commune
Chèvrefeuille
Eglantier
Nombril de Vénus
Jasione
Digitale pourpre
Centaurée
Séneçon Jacobée
Trèfle jaune
Iris des Marais

Commentaires, descriptions et indications thérapeutiques, toxicité complètent ces balades photographiques au sein du patrimoine naturel autour de Nozay réalisées au printemps et à l'été 2013.


Un conseil : Cliquer sur les pages suivantes et les consulter en mode Plein-écran

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L’oenanthe safranée (Oenanthe crocata)est une plante herbacée vivace de la famille des Ombellifères, à odeur de persil, qui peut atteindre 1,5 m en été. Elle pousse dans les milieux humides, en particulier les fossés, et est très répandue dans l’Ouest de la France où elle est souvent appellée pimpin ou pensacre. Elle fleurit en juin-juillet, avec des petites fleurs blanches organisées en ombelle.

L’oenanthe possède de grandes racines renflées souterraines qui laissent exsuder un liquide jaune à la coupe (d’où le nom de safranée). Toute la plante est toxique, mais les racines le sont beaucoup plus que les tiges et les feuilles, et ce sont elles qui sont généralement à l’origine des intoxications chez les animaux.

https://www.centre-antipoison-animal.com/oenanthe-safranee.html

Renoncule rampante:

Les signes distinctifs qui nous permettent de reconnaître Ranunculus repens sont ses feuilles composées en trois lobes, dont le principal semblant avoir un mini pétiole (un pétiolule); et surtout, ses longs stolons (tiges rampantes) qui lui permette de se dupliquer et de s'étendre sur de grands territoires, comme le ferait un fraisier.

Ranunculus repens est toxique lorsqu'elle est fraîche, mais perd de sa dangerosité une fois coupée et séchée. Elle peut être incorporée, après fauchage, dans les foins donnés aux animaux de ferme. Elle fut parfois consommée cuite par l'homme lors de périodes de famines... On lui reconnaît des qualités analgésiques (diminution de la sensation de la douleur), mais sa toxicité réserve définitivement son usage au corps médical. Toutes les Ranunculus sont d'ailleurs inscrites à la liste B de la pharmacopée française qui recense les plantes médicinales dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu!

La Renoncule âcre (Ranunculus acris) est une vivace au port dressé et ramifié, aux feuilles palmatifides, mais sans pétiolule. Elle illumine les prairies fraiches, les lisières et les fossés au printemps.

https://www.sauvagesdupoitou.com/49/363

Renoncule âcre (Ranunculus acris L.)

Plante de la famille des Ranunculaceae, aussi appelée Bouton d'or. Elle fleurit de mai à juillet.

Les feuilles sont simples. Elles sont profondément découpées, pétiolées, avec un pétiole très allongé dans le cas des feuilles basales.

Elles ont un limbe mince. Leur face supérieure est poilue, leur face inférieure glabre ou poilue :

http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/descriptions/Renoncule_acre.html

Le bouton d’or est une petite fleur jaune que tout le monde connait, un terme utilisé depuis des générations pour qualifier une petite fleur simple et dorée, qui pousse dans les prairies. Mais plusieurs espèces de renoncules se rassemblent sous ce nom d’usage, proches et difficiles à différencier : notamment, la renoncule acre, Ranunculus acris et la renoncule rampante, Ranunculus repens, dont les fleurs se ressemblent. Botaniquement parlant, le véritable bouton d’or est la renoncule acre, moins répandue, et surtout non envahissante.

Description de la renoncule rampante

C’est une plante ayant une taille très variable, de 5 à 30 cm de hauteur, suivant son milieu de vie ; petite dans une zone piétinée comme la pelouse, ou haute dans une prairie ou en bordure de chemin. Les feuilles sont disposées en rosette basale ; Ce sont des feuilles à trois folioles lobés de trois à 8 cm , portées par un long pédoncule.

La Renoncule rampante est toxique lors qu’elle est fraiche : lorsqu’elle est écrasée, donc mâchée, elle libère des enzymes qui elles-mêmes ouvrent les vésicules stockant l’anémonine, une toxine irritante au toucher, et provoquant des indigestions, inflammation du tube digestif et diarrhée. C’est un stratagème pour se protéger de la prédation, cette réaction chimique rend la plante amère, et les animaux l’évitent. Une fois sèche ou cuite la plante perd sa toxicité. Elle peut donc être incorporée dans le foin pour les animaux.

Elle possède également la particularité d’inhiber la croissance des plantes voisines, surtout des fabacées (par ex le trèfle). Du point de vue médicinal, la plante peut être utilisée pour un usage analgésique.

https://www.aujardin.info/plantes/ranunculus-repens.php

Trèfle, trèfle commun, trèfle rouge, herbe à vache, trèfle pourpre, trèfle d'Espagne, trèfle rose, trèfle violet, trèfle des prés3,4.

Les feuilles sont formées de trois folioles elliptiques à ovales, à marge entière, vertes avec en général un croissant blanchâtre caractéristique.

Connu et apprécié depuis l'antiquité, le trèfle violet cultivé est probablement originaire d'Espagne . Il est commun dans différents pays d'Europe et dans toute la France métropolitaine en particulier. C'est une des principales espèces fourragères en Scandinavie, au Canada, mais il est également présent sur le pourtour du Bassin méditerranéen

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_des_pr%C3%A9s

Trifolium pratense (Trèfle des prés ou Trifa en poitevin-saintongeais) appartient à la famille Fabaceae (c'est une Légumineuse). Cette Sauvage vivace est à l'origine de variétés appréciées et cultivées par l'homme; Trifolium pratense se démaque par ses capacités à capter l'azote de l'air pour le stocker dans le sol (engrais vert), à offrir un couvert tout en améliorant la capacité de drainage du sol, et surtout par la haute teneur en protéine de ses célèbres feuilles trifoliées (fourrage pour le bétail).

https://www.sauvagesdupoitou.com/83/359

La Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), est une petite plante à fleurs bleues appartenant au genre Veronica, fréquente dans les prés et les bois clairs, souvent en zones montagneuses. Elle est parfois appelée Fausse Germandrée (nom vernaculaire).

Plante herbacée basse, le plus souvent rampante, à tiges fines rougeâtres et velues. Feuilles également velues, opposées, ovales et dentées, sessiles ou à très court pétiole. Ses feuilles sont sinuées à la façon de celles du chêne, d'où son nom chamaedrys en latin scientifique (du grec khamaidrus « petit chêne », formé de khamai « à terre » c'est-à-dire « petit » et drus, « chêne »).

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%AAne


De toutes les véroniques, la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys) est ma préférée. C'est celle aux grandes fleurs d'un bleu intense et profond, celle que mes amis les Naturalistes Parisiens m'ont appris à reconnaître, non pas par ses fleurs, ses sépales ou ses feuilles, mais bien grâce aux poils de sa tige! La caractéristique de la véronique petit-chêne est que sa tige porte 2 lignes de poils diamétralement opposées.

http://notesdeterrain.over-blog.com/2016/05/veronique-petit-chene.html

Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), est une plante (annuelle ou bisannuelle) de la famille des Géraniacées.

Son nom proviendrait davantage de sa couleur rougeâtre, ruber en latin, qui par corruption a donné « robert », que du nom du premier évêque de Salzbourg, Rupert qui — dit-on — utilisait les vertus médicinales de cette plante contre les hémorragies en raison de sa richesse en tanins

Très odorant, le géranium robert dégage une odeur fétide très forte et âcre encore plus intense lorsqu'on froisse ses feuilles entre les doigts. Les poils rendent la plante poisseuse tant leurs glandes sont remplies d'essence aromatique.

Toutes les parties de la plante ont été utilisées en pharmacopée traditionnelle, grâce à la présence de différents composés (tanins, huile essentielle, acide citrique, principe amer, la géraniine). Selon le principe de la théorie des signatures, une plante qui possède des pigments rouges est censée régénérer le sang ou soigner les maux liés à la circulation sanguine (usage comme hémostatique, cicatrisant, problèmes cardiaques), certaines des propriétés du Géranium ayant reçu une confirmation scientifique.

Son huile essentielle est réputée antiseptique. Associée à la bistorte, l’aigremoine et le chêne, elle devait guérir la diarrhée de l'enfant ou de l'adulte.

Les extraits de cette plante contiennent des quantités importantes de vitamines A, B et C ainsi que des sels minéraux (calcium, potassium, magnésium, fer, phosphore, et germanium utilisé en médecine alternative pour ses propriétés cytotoxiques)

Sa racine était utilisée pour tanner les cuirs (richesse en tanin). Les feuilles fraîchement cueillies dégagent une odeur, liée à la présence d'huile essentielle, rappelant celle des pneus brûlants lorsqu'elles sont froissées ou écrasées. Si elles sont frottées sur le corps, leur odeur désagréable est censée repousser les insectes de toutes sortes (moustiques, guêpes, frelons). C'est la raison pour laquelle certaines espèces de Géranium à forte odeur sont disposées sur les balcons, le long des terrasses et des piscines

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_Herbe_%C3%A0_Robert


Le Geranium robertianum possède des propriétés antioxydantes, antihémorragiques, protectrices des muqueuses, astringentes, antibactériennes et antifongiques, anti-inflammatoires, hypoglycémiantes, cytotoxiques et diurétiques.

Il a été démontré que les propriétés antioxydantes des plantes sont étroitement liées à la présence de composés phénoliques. Parmi les composés phénoliques du géranium herbe à Robert, on trouve en partie des flavonoïdes dont les quantités peuvent être importantes. Certains flavonoïdes qui prédominent sont des molécules antioxydantes. L’activité antioxydante de cette espèce est d’un intérêt particulier compte tenu de son effet bénéfique sur la santé humaine

https://www.leveilsauvage.fr/2018/06/07/le-g%C3%A9ranium-herbe-%C3%A0-robert/

La bugle rampante (Ajuga reptans), également appelée petite consoude ou herbe de saint Laurent, est une petite plante vivace parfaitement rustique, persistante, rhizomateuse, dont on trouve l’espèce sauvage dans les bois, les lieux ombragés et les prés humides, avec une tendance envahissante puisque ses stolons s’enracinent de place en place.

Sa tige est velue, avec des feuilles vert foncé, opposées, allongées et arrondies, un peu gaufrées. Des fleurs bleu vif à deux lèvres forment des épis terminaux au milieu de feuilles et de bractées pourprées, qui attirent les abeilles.

Durant très longtemps, notamment à la Renaissance, la bugle rampante était le remède de base du médecin qui l’utilisait pour soigner les plaies, les hémorragies, les affections pulmonaires ainsi que pour ses propriétés anti-inflammatoires et antirhumatismales du fait de l’harpagocide qu’elle contient.

https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1293-bugle-rampante-ajuga-reptans.html


La primevère officinale, expectorant

Primula officinalis, coucou, primevère officinale, primevère commune, herbe de Saint Pierre ou herbe à la paralysie est une plante vivace de 10 à 30cm de hauteur qui pousse en bord de routes et de chemins, dans les prés, pâturages, clairières et bois clairs ensoleillés. Essentiellement sauvage, elle peut être cultivée pour orner le jardin, mais généralement, les primevères hybrides aux fleurs plus grosses de différentes couleurs lui sont préférées.

Ses feuilles vert clair, gaufrées, forment une rosette dense sur le sol. Du cœur de cette rosette se développe une tige solitaire d'une vingtaine de centimètres qui arbore, à son sommet, une ombelle de fleurs jaune d'or munies de 5 taches orange à la base des pétales soudés entre eux. La floraison, souvent dès mars, est un indicateur printanier ! Elles dégagent un doux et léger parfum tandis que les racines exhalent un parfum anisé marqué, dès la moindre blessure.

La plante contient des flavonoïdes, dont la gossypétine, des saponosides triterpéniques, des hétérosides phénoliques, et la racine renferme une huile essentielle.

Les vertus médicinales de la primevère officinale

Ce sont les vertus expectorantes de la racine qui font la renommée de la primevère officinale en phytothérapie. En cas de toux grasse, de bronchite, de pneumonie, de coqueluche, elle aide à fluidifier les sécrétions bronchiques permettant une expectoration plus facile.

Les fleurs de primevère officinale ont également ces mêmes propriétés mais de façon moins marquée. En revanche, elles sont antispasmodiques, sédatives et anti-inflammatoires ce qui les rend utiles pour lutter contre les troubles du sommeil, l'asthme, les névralgies et maux de tête.

https://jardinage.lemonde.fr/dossier-3285-primevere-officinale.html


L'orchis mâle (Orchis mascula), encore appelée satyrion mâle, est une espèce d'orchidées terrestres européenne.

Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L'inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l'aisselle de bractées aussi longues que l'ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l'extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L'éperon est dressé et aussi long que l'ovaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_m%C3%A2le


L’Orchis mâle est une espèce commune des fossés et bords de route. Ses milieux naturels en praires ou landes sont par contre en voie de disparition. Ses feuilles sont majoritairement tachetées.

https://www.sauvagesorchidees.com/genres/orchis/


La violette odorante croît naturellement dans la France entière. C'est une petite plante vivace facile à reconnaître avec ses feuilles largement ovales, en coeur à la base, et ses fleurs à cinq pétales caractéristiquement disposés : les deux pétales latéraux sont rapprochés de l'inférieur, qui est muni d'un éperon à la base.

Les fleurs de la variété la plus courante sont d'un magnifique violet foncé et très odorantes. Elles étaient jadis couramment employées dans la cuisine à cause de leur parfum subtil et de leurs qualités décoratives.

Les feuilles et les fleurs de violette sont extrêmement riches en vitamines. Les feuilles contiennent quatre fois plus de vitamine C que les oranges (qui en sont habituellement considérées comme l'une des meilleures sources) et les fleurs trois fois plus.

Quant à la vitamine A, les feuilles de violette en sont plus riches que les épinards (soit neuf fois plus que les tomates environ). Elles renferment également des sels minéraux et, de même que les fleurs, une importante proportion de mucilage.


Feuilles et fleurs de violette sont adoucissantes, tant pour la peau que pour les muqueuses, et expectorantes. Elles sont excellentes contre la toux et les problèmes pulmonaires. Une couronne de violettes odorantes est censée éloigner la migraine.

http://lesglaneureuses.blogspot.com/2015/10/violette-sauvage.html


Ce qu’on désigne dans le langage courant comme une fleur de pissenlit est en réalité un ensemble de fleurs, toutes ligulées (=semblent n’avoir qu’un seul pétale). Ligule (=faux pétale) jaune or, dentée à l’extrémité.

Fleurs rassemblées au sommet de la tige, formant un capitule de 3 à 5 cm de diamètre.


Les fruits sont des Akènes rugueux, à aigrette se terminant par un « parapluie renversé », toutes orientées vers l’extérieur de manière à former une sphère duveteuse.

https://cuisinesauvage.org/les-plantes/voir/fiche-66-stade-0-pissenlit/


Cueillir un pissenlit en fruit pour souffler sur la boule floconneuse est un jeu aussi ancien qu'universel, dont l'objectif est de disperser les graines d'un seul souffle, tel les bougies d'un gâteau d'anniversaire. Les jeunes filles racontaient jadis que le nombre d'expirations nécessaires pour détacher l'ensemble des plumets correspondait au nombre d'années qu'elles devraient attendre pour se marier... Dans le Poitou, on pensait que les flocons s'envolaient dans la direction du futur bien-aimé!


Inutile de revenir sur les qualités gastronomiques du Pissenlit, elles sont connues de tous et surtout des amateurs des régimes de printemps «détox» et revitalisants. Le sauvageon est réputé diurétique: il est le «pisse au lit», inutile de vous faire un dessin ! Il semblerait pourtant qu'il n'ait jamais été domestiquée et cultivée avant le 19ème siècle; il était sans doute autrefois répandue et récoltée à l'état sauvage.

https://www.sauvagesdupoitou.com/83/342


La Jacinthe des bois ou Jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta) est une espèce de plantes vivaces. Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique. La classification phylogénétique la place dans la famille des Hyacinthaceae (ou optionnellement dans celle des Asparagaceae).


Noms régionaux : Elle est encore appelée « jacinthe sauvage »


La jacinthe des bois est une vivace haute de 20 à 40 centimètres. Elle a un bulbe de la taille d'une noisette qui est muni de racines contractiles qui le font glisser plus profondément dans des couches du sol plus humides. Ses feuilles basales linéaires, par groupe de 3 ou 6, sont dressées puis recourbées. De forme lancéolée, leur limbe a une largeur de 7 à 16 millimètres.


Lors de la floraison (avril à mai), les fleurs sont regroupées sur un racème unilatéral semi-pendant (généralement 5–12 fleurs, exceptionnellement 3–32) qui donne à la plante l'aspect de dormir. Leurs tépales sont bleu mauve, recourbés ou enroulés à leur extrémité, donnant à la fleur une forme d'entonnoir long de 14-18 mm, muni de deux bractées à la base. La hampe florale qui monte jusqu'à 500 mm persiste, sèche, après la disparition des feuilles en juin2.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthoides_non-scripta


La jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta ou Endymion non-scripta) est une plante vivace faisant partie de la vaste famille des Liliacées. Trois espèces composent le genre.

La jacinthe des bois est originaire des prairies et des sous-bois de l'Ouest européen où elle forme de vastes tapis colorés au printemps. Cette plante bulbeuse laisse échapper de sa rosette de feuilles élancées une hampe florale de 40 cm de hauteur portant une grappe de petites fleurs en clochettes de couleur bleutée ou blanche.

La plante est toxique en cas d'ingestion, prévenez les enfants. https://www.aujardin.info/plantes/jacinthe_bois.php


La cardamine est un genre qui comprend beaucoup d’espèces appréciant toutes les zones plutôt humides et ombragées. Il s’agit surtout d’adventices dont le rhizome fibreux ou écailleux participe à son développement rapide, la classant souvent parmi les plantes envahissantes.

Cardamine pratensis est la plus couramment rencontrée, on l’appelle couramment cardamine des prés, cressonnette ou cresson des prés parce que les feuilles de la base ressemblent à celles du cresson. Cette vivace en rosettes a des rhizomes courts, des feuilles mesurant entre 10 et 15 cm, gris-vert à plus foncées, lustrées, avec des paires de folioles (2 à 8) effilées, ovales, arrondies ou en forme de haricot. Ses plantules adventives sont peu appréciées des jardiniers.

Ses fleurs ont 4 pétales en croix et six étamines, elles sont blanches, lilas ou pourpres, et font entre 1 et 3 cm de diamètre. Elle bénéficie d’une très bonne rusticité : le gel ne l’anéantira pas !

Ses fleurs et ses jeunes feuilles cuites ou crues se mangent : riches en essences sulfurées, elles ont une saveur piquante et légèrement poivrée qui peut l’amener à remplacer la moutarde ou rappeler le wasabi.

https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1530-cardamine-pres.html


Plantago lanceolata, le Plantain lancéolé, Plantain étroit ou « Herbe à cinq coutures ou à cinq côtes1 » est une plante herbacée vivace de la famille des Plantaginacées.


Le plantain est utilisé en premier lieu contre toutes les maladies des organes respiratoires et tout particulièrement en cas d'engorgement des poumons, de toux grasse, de coqueluche, d'asthme pulmonaire, même en cas de tuberculose pulmonaire pour désinfecter les voies respiratoires. Au début du XXe siècle, l'abbé Johann Künzle (de), herboriste populaire suisse, écrit que « le plantain est utilisé, quelle que soit l'espèce, avec la racine, la plante avec les feuilles, la fleur et les graines. Il purifie comme aucune autre plante ne peut le faire le sang, les poumons et l'estomac et est indiqué pour cette raison aux personnes anémiques ou dont le sang est de mauvaise qualité, dont les poumons et les reins sont faibles, qui sont de pâleur maladive, qui ont des exanthèmes, des dartres ou qui toussotent, qui sont enroués, et restent maigres comme des clous même si on les gave comme des oies »3.

Le plantain s'utilise par infusion (1 cuillerée à café bombée de feuilles avec 1/4 de litre d'eau, laisser infuser brièvement), par cataplasme de feuilles broyées ou par sirop

https://fr.wikipedia.org/wiki/Plantago_lanceolata


Le plantain lancéolé et le grand plantain

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) n’est pas à confondre avec le grand plantain ou herbe à cinq côtes (Plantago major) mais les deux espèces très communes dans les prés s’utilisent de façon identique, tout comme un troisième qui est le plantain moyen (Plantago media), ou plantain bâtard.

Le premier mesure 10 à 30 cm de hauteur avec des feuilles lancéolées disposées en rosette. Le second peut atteindre 40 cm, ses feuilles également en rosettes sont plus ovales et ont un long pétiole. Elles sont marquées par 5 nervures parallèles dans la longueur de la feuille, ce qui explique son nom commun d’herbe à cinq côtes.

Au cœur des rosettes, des tiges sans feuilles se dressent avec, à leur sommet, un mince épi cylindrique formé de minuscules fleurs blanchâtres à longues étamines saillantes. Les oiseaux se délectent des graines qui sont produites.

Ces deux espèces de plantain renferment des tanins, du mucilage, des flavoïdes, des acides phénols et des iridoïdes.

Il existe également le plantain psyllium (Plantago psyllium) appelé aussi plantain des Indes ou herbe à puces, qui se reconnait à ses fines tiges pointues un peu velues vert pâle, avec des épis courts portant des petites fleurs jaune pâle durant l’été, puis des graines minuscules.

Les vertus médicinales du plantain

Dans les affections respiratoires, en particulier en cas de bronchite chronique, de toux sèche et d’allergie, le plantain montre des effets anti-inflammatoires, anti-allergiques, antispasmodiques et antimicrobiens particulièrement intéressants.

https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1217-plantain.html


Silene latifolia (Compagnon blanc ) appartient à la famille Caryophyllaceae, au côté de la Stellaire holostée ou de la Saponaire officinale par exemple, déjà croisées dans les pages du blog. A l'inverse de sa fausse jumelle aux fleurs rouges ou roses qui s'active en journée, le Compagnon rouge (Silene dioica), le Compagnon blanc préfère la vie nocturne: ce sont essentiellement les papillons de nuit qui assurent sa pollinisation, attirés par le parfum et le nectar que la Sauvage produit en plus grande quantité la nuit tombée.


Les Silènes doivent leur nom à leur à leur calice renflé qui rend hommage au dieu grec Seilênos — père adoptif du truculent Dionysos — qu'on représente généralement avec un gros ventre.

https://www.sauvagesdupoitou.com/82/348


Grande Marguerite

(Botanique) Plante herbacée vivace de la famille des astéracées originaire d’Eurasie et dont l’inflorescence est un grand capitule composé d’une couronne de ligules blanches autour d'un disque jaune.

https://fr.wiktionary.org/wiki/marguerite


La marguerite commune ou grande marguerite (Leucanthemum vulgare syn. Chrysanthemum leucanthemum) ressemble à la pâquerette mais en bien plus grande !

Elle réussit très bien en massif comme en bouquets grâce à ses grandes fleurs simples pouvant atteindre 10 cm de diamètre : capitules solitaires portant un disque de fleurons jaune vif et des ligules blanches.

https://jardinage.lemonde.fr/dossier-221-marguerite-grande-chrysanthemum-leucanthemum.html


Polygala vulgaris, le Polygale commun, est une plante herbacée de la famille des Polygalacées, genre Polygala.


C'est une espèce commune dans les pelouses, les prés ou parmi les buissons. Il n'y a pas de rosette basale et les feuilles lancéolées sont toutes alternes. Les fleurs sont bleues à violettes, parfois roses ou blanches. La bractée médiane de chaque fleur est plus courte que le pédoncule floral

https://canope.ac-besancon.fr/flore/Polygalaceae/especes/polygala_vulgaris.htm


Si les Indiens d'Amérique utilisaient avant tout le polygala contre les morsures de serpent, cette plante herbacée soigne aussi les affections pulmonaires et respiratoires telles que la bronchite chronique, la toux ou la sinusite. Son efficacité a également été démontrée dans le traitement du psoriasis et de l'eczéma. Le polygala doit cependant être utilisé avec précaution, car il est émétique à hautes doses.


Expectorant et fluidifiant : par son action fluidifiante sur les muqueuses bronchiques (grâce aux saponosides qu'elle contient), la racine de polygala favorise l'expectoration, donc la respiration. Elle est par conséquent indiquée en cas d'affections pulmonaires comme la pleurésie, la coqueluche ou la bronchite chronique, mais aussi de toux sèche ou grasse et d'asthme.

Anti-inflammatoire : le polygala soigne les affections respiratoires comme le rhume et la sinusite. Cette plante est également utile en cas d'inflammation de l'estomac ou de l'intestin.

https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/polygala.htm


Asphodèle

 

Abondante dans la partie ouest de la France, la Sauvage colonise les lisières forestières et les landes, préférant les sols acides, dégradés par le surpâturage, le piétinement, le soleil brulant ou les incendies répétés...

L'Asphodèle blanche est une plante pyrophyte (qui aime le feu): les incendies la favorise par rapport à la concurrence. Lorsque le feu ravage une parcelle (ou lors des coupes forestières à blanc), les racines tuberculeuses de l'Asphodèle — qui ressemblent à une botte de radis — supportent sans trembler le passage des flammes.

L'Asphodèle blanche est une vivace qui se propage efficacement via ses parties souterraines enfoncées une vingtaine de centimètres sous le niveau du sol, un des secrets de sa résistance au feu.

https://www.sauvagesdupoitou.com/88/594

 

L'Asphodèle est une liliacée de très grande taille, puisque sa tige peut atteindre facilement la respectable hauteur d'un mètre cinquante. Elle commence à pousser vers la fin mars, ses feuilles d'un beau vert brillant sortant alors de terre en laissant pousser au centre une tige drue de fort diamètre, couronnée d'un énorme bouton marron bientôt strié de noir et de blanc. Pendant les semaines suivantes, cette tige va alors pousser et embellir jusqu'à atteindre sa taille nominale, entre soixante-dix centimètres et un mètre cinquante.

La floraison débute par le bas de l'épi, et se poursuit pendant presque un mois jusqu'en haut de la tige, les fleurs situées en bas se fanant au fur et à mesure que les suivantes s'ouvrent. Ce sont des fleurs à six pétales (en fait il y a trois sépales et trois pétales absolument identiques) de quatre centimètres environ, blanches et dont les pétales sont ornés d'une unique ligne longitudinale. Les étamines sont couronnées d'anthères orange.

https://antiopa.info/124-asphodele-asphodelus-albus-fleur-blanche-vannerie-amidon-tubercule.htm

 

Aubépine

 

L'aubépine est un arbuste épineux à fleurs blanches ou rosées odorantes à la fin du printemps. Elles présentent de nombreuses étamines rose vif au centre de leurs cinq pétales fragiles. Ses petits fruits rouges, les cenelles, apparaissent au début de l'automne et sont comestibles. Présente dans nos régions en lisières des bois et dans les haies, ce bel arbrisseau appartient à la famille des rosacées. Toute la plante a un intérêt thérapeutique. Les feuilles, les fleurs et les fruits renferment des flavonoïdes, et différents acides et amines aromatiques dont il est intéressant de tirer parti pour lutter contre la tension artérielle et l'insuffisance cardiaque modérée.

L'aubépine régularise le rythme cardiaque, renforce les contractions du muscle cardiaque et améliore l'oxygénation du cœur en facilitant la circulation du sang dans les artères coronaires. Les substances actives de la plante ont également montré une activité régulatrice sur la pression sanguine et sur la diminution de l'excitabilité du système nerveux. Son usage est recommandé contre les troubles congestifs de la ménopause, les palpitations, les bouffées de chaleur, l'insomnie, l'irritabilité et les bourdonnements d'oreille.

Les vertus de l'aubépine sont valables autant pour lutter contre une tension trop haute, qu'une tension trop faible. Ce sont ses flavonoïdes qui augmentent le flux sanguin vers le cœur en dilatant les artères coronaires. L'action de la plante est toutefois très lente à se faire sentir, mais se poursuit longtemps, même après l'arrêt du traitement.

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2575885-aubepine-bienfaits-effets-secondaires-infusion-coeur/

 

Ronce commune

 

La ronce, très commune dans nos paysages, jouit d’une mauvaise réputation du fait de son caractère invasif et de ses épines redoutables. Pour le jardinier, elle est un vrai cauchemar car elle envahit les haies et les taillis de ses longues tiges archées munies d’aiguillons acérés ressemblant à des dards. Elle mérite cependant d’être mieux considérée car elle est très utile pour l’équilibre écologique. Elle constitue, pour bon nombre de petits animaux, insectes et plantes, un abri en toutes saisons et une réserve de nourriture. Ses feuilles persistent durant toute l’année et ses fleurs blanches ou rose, disposées en grappe à l’extrémité des tiges, s’épanouissent de mai à septembre. Elles donnent naissance à des fruits comestibles appelés « mûres sauvages » ou « mûrons » qui viennent à maturité en septembre.

En usage interne (Préparez une infusion de feuilles séchées) : Pour traiter les affections respiratoires (rhume, angine, bronchite), les diarrhées chroniques, les entérites.

En usage externe : Pour nettoyer les plaies et ulcères (Préparez une décoction de feuilles).

Pour soigner les angines et les affections de la cavité buccale (aphtes, gingivites..) (Préparez une décoction concentrée de feuilles). L’usage thérapeutique de la ronce est déconseillé aux femmes enceintes en raison de son action sur le muscle utérin. Ne pas utiliser en cas de constipation.

https://www.cultivezvotresante.fr/cueillette-sauvage/la-ronce-redoutable-et-tres-utile-a-la-fois/

 

Chèvrefeuille

 

Le chèvrefeuille est utilisé pour le traitement des maladies respiratoires : toux, asthme, bronchite, grippe, tuberculose et rhume. En ce sens, ajoutez que le chèvrefeuille contient des éléments sédatifs tels que le géraniol qui est utilisé dans les traitements des nerfs, de l’anxiété, des troubles du sommeil et des arythmies.

Deuxièmement, ses caractéristiques hépato-protectrices ont été utilisées pour lutter contre les maladies du foie telles que l’hépatite ou la jaunisse.

Troisièmement, le chèvrefeuille agit pour la rétention d’eau, l’arthrite et les calculs rénaux en raison de ses qualités diurétiques. Enfin, un autre des bienfaits du chèvrefeuille est lié aux blessures et aux problèmes de peau : plaies, ulcérations, angine, rides ou saignements des gencives.

Le chèvrefeuille est généralement utilisé en infusion.

Les parties de la plante utilisées sont la fleur et les feuilles du chèvrefeuille. Rappelez-vous que ses graines sont toxiques et, leur utilisation n’est donc pas recommandée. Comme pour toute plante médicinale, il est recommandé de l’utiliser sous la supervision d’un professionnel de la santé. La tige et les feuilles du chèvrefeuille rampant contiennent des saponines, un élément qui peut avoir des effets toxiques.

https://www.plus-saine-la-vie.com/plantes-herbes-epices/les-bienfaits-medicinaux-du-chevrefeuille-pour-votre-sante/

 

 

Les Chèvrefeuilles (genre Lonicera) sont des arbustes ou lianes de la famille des caprifoliacées.Comme les autres lianes, ils offrent un habitat supplémentaire aux oiseaux, et facilitent le déplacement dans les arbres et buissons de certains insectes et petits mammifères. Leurs fleurs sont surtout liées à diverses espèces d'insectes de l'environnement nocturne, souvent à longue trompe.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vrefeuille

 

Eglantier

 

L'Églantier (Rosa canina L. de la famille des Rosacées). C'est un arbuste épineux (appelé aussi Rosier des chiens) que l'on trouve principalement dans les haies. Il produit une fleur très délicate, l'églantine, et un fruit très particulier, le cynorrhodon.

L'Églantier sauvage, et maintenant des variétés cultivées, sont utilisés comme porte-greffe pour la culture de rosiers. Il est en fait à l'origine de nombreux Rosiers cultivés.

Sur le plan anecdotique, les poils qui se mêlent aux akènes étaient utilisés comme "poil à gratter"

Dans certaines régions les cynorrhodons sont utilisés pour réaliser d'excellentes confitures.

http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/arbres/eglantier.htm

 

Le rosier sauvage, aussi appelé églantier (Rosa canina), possède d’étonnantes vertus concentrées dans ses feuilles et ses racines, mais aussi dans ses fruits, les cynorrhodons, riches en vitamine C et excellents pour l’immunité.

À noter que « cynorrhodon » désigne tout particulièrement le réceptacle rouge renfermant les fruits (qu'on appelle à tort « graines ») du rosier et de l'églantier, soit la partie utilisée en cuisine ou en médecine.

Très riche en vitamine C - toutes proportions gardées, la baie serait 20 fois plus riche en cette vitamine que l'orange - on l'a employée pour combattre les infections, la grippe tout particulièrement.

https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=baies_eglantier_cynorrhodon_hm

 

Nombril de Vénus

 

Tout comme son nom l’indique, cette plante à feuille en forme d’écuelle et de taille allant de 6 à 20 cm, ressemble à un nombril ! Elle fait partie des végétaux dits plantes vivaces (c’est à dire qui vivent plusieurs années) et fleurit de juin à août.

Le Nombril de Vénus est facilement reconnaissable avec sa tige rampante enracinée à chacun de ses nœuds, ses très petites fleurs blanches ou rosées et ses fruits aplatis. Elle se positionne en évidence en s’implantant dans tous les milieux acides biens drainés comme sur les rochers, haies pierreuses sur terrain siliceux, falaises, faîte de toits, prés, talus, vieux murs.

Manipulée depuis longtemps pour protéger et soigner la peau, aujourd’hui elle est utilisée par la pharmacopée populaire pour confectionner des pansements sur les contusions. Elle peut avoir également comme usages et propriétés de purifier l’organisme, en favorisant l’élimination des toxines et déchets organiques. A ceci s’ajoute sa richesse en vitamine C, qui fait que certaines personnes consomment du Nombril de Vénus en salade.

http://www.reservebaiedesaintbrieuc.com/decouvrir/le-nombril-de-venus/

 

Digitale pourpre

Digitale provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur.

La digitale pourpre est une plante vivace bisannuelle appartenant à la famille des Scrophulariacées pouvant atteindre 1,5 m de hauteur. Les feuilles sont lancéolées avec des fleurs qui peuvent être rosées, pourpres ou blanches selon les variétés.

Par la présence de la dioxine, la digitale pourpre est comme toutes les autres variétés de la même famille. C’est un puissant cardiotonique qui peut traiter des maladies cardiaques très variées.

Sa principale action est de forcer le cœur à régulariser le système circulatoire en permettant au cœur d’augmenter la tension artérielle par des battements plus lente et plus régulière au niveau du ventricule et de l’oreillette. Les besoins en oxygène deviennent donc plus faibles chez le patient. Au niveau du système rénal, la dioxine stimule la production d’urine, ce qui diminue le volume sanguin et le cœur.

La digitale pourpre est une plante extrêmement toxique même si les substances contenues dans la plante peuvent être extraites pour des fins curatives. L’automédication avec l’utilisation directe de la plante n’est pas donc très recommandée. Le dosage est basé sur un seuil d’administration extrêmement faible et la prescription doit être faite sous les recommandations strictes d’un docteur.

 https://www.lesproduitsnaturels.com/plante-digitale-pourpre-67.htm

 

centaurée

La Centaurée jacée (Centaurea jacea), appelée aussi tête de moineau, fleur de galant, herbe d'amour, bleuet rose ou ambrette est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées.

La couleur de son inflorescence va du rose au pourpre. Comme la pâquerette, la centaurée jacée ne possède pas une fleur unique mais un capitule de petites fleurs. Bon tonique amer, la racine de centaurée jacée, comme celle de plusieurs centaurées, a des vertus diurétique, astringente, calmante, stomachique et digestive.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centaur%C3%A9e_jac%C3%A9e#:~:text=Bon%20tonique%20amer%2C%20la%20racine,%2C%20calmante%2C%20stomachique%20et%20digestive.

 

Les feuilles : Prises en  décoction, elles soulagent les douleurs rhumatismales et seraient anti-inflammatoires.

Les fleurs: Légèrement astringentes et anti-inflammatoires; elles  seraient également diurétiques. La principale action est celle de la prévention de l'inflammation oculaire, la centaurée, rend la sérénité aux yeux fatigués, irrités et larmoyants.

Pour préparer un collyre de centaurée, on compte 20g de fleurs de centaurée, 20g de feuilles de plantain pour un litre d'eau froide. On porte le tout à  ébullition puis on retire immédiatement du feu, on laisse refroidir quinze minutes. A utiliser en compresse pour nettoyer les yeux ou en collyre pour les rincer.

http://plantaromes.canalblog.com/archives/2008/05/22/9274820.html

 

Séneçon jacobée

Jacobaea vulgaris est une vivace (parfois bisanuelle) pionnière et souvent solitaire qui s'installe principalement sur les bords de route, les friches agricoles, les terrains vagues, les lisières... La Sauvage dresse ses fleurs pendant la saison estivale, entre juin et aout.

Jacobaea vulgaris est toxique. Sa consommation (fraiche ou fauchée) est dangereuse pour les porcs, les chevaux ou les bovins, les alcaloïde qu'elle contient pouvant léser le foie des animaux; la Sauvage souffre pour cette raison d'une mauvaise réputation, et nombreux sont ceux qui lui font la chasse, à commencer par les éleveurs équins.

https://www.sauvagesdupoitou.com/82/393

 

Trèfle jaune

 

Le Trèfle douteux (Trifolium dubium Sibth.), appelé aussi Petit trèfle jaune, très commun, est une espèce cosmopolite poussant un peu partout, notamment dans les jardins, où c'est une adventice fréquente.

Les têtes florales jaunes ne dépassent pas 1 cm. Les fleurs sont hermaphrodites groupées en petites têtes globuleuses. L'inflorescence est portée par un long pédoncule, et comprend de 3 à 15 fleurs, très rarement plus. Les fleurs sont quasiment sessiles. De couleur jaune, elles brunissent en se fanant, cas de la plupart des trèfles jaunes. Pollinisation par les insectes ou autogame.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_douteux

 

Iris des Marais

L' Iris Jaune appelé encore Iris des marais ou Iris faux acore (Iris pseudacorus), qui peut atteindre jusqu'à 2m de haut, fait partie des plantes de marais et affectionne les rives, fossés et roselières.

Toxique à dose moyenne, le rhizome de l'iris jaune, très irritant, a été utilisé par le passé comme tonique, astringent, purgatif, émétique et vermifuge. A proscrire.

Les rhizomes ont servi à teindre les tissus en noir. Riches en tanin, ils ont également été utilisés pour le tannage des cuirs. Les graines passent pour le meilleur succédané du café après une longue torréfaction.

 

http://jardinsdesante.blogspot.com/2019/06/iris-jaune.html

 

 


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