Eglise de Fercé
L’église Saint-Martin date de1702, elle a été agrandie en 1850 et restaurée en 1934.
Cette église composite est constituée
d'un clocher-porche, d'une nef flanquée de chaque coté de trois chapelles saillantes formant bas-cotés, et d'un choeur à trois pans.
Hors clocher, tout le reste date de 1850 et a été repris en 1934, avec notamment
l'adjonction des sacristies et l'ouverture de baies triangulaires ogivales de chaque coté du choeur.
La forme du clocher est différente de ceux de la région: c’est un clocher-porche à flèche sur dôme carré
comme deux autres églises du pays : Lesquelles ?
Le clocher carré est surmonté, comme à Moisdon-la-Rivière et à Villepôt d’une toiture à dôme prolongé d’une
flèche.
L'église abrite un remarquable ensemble baroque composé d'une chaire en bois sculpté décorée de motifs divers, essentiellement végétaux et de deux retables latéraux. Ceux-ci encadrent
des tableaux peints de François Donné, datant de 1828, l'un représente l'Assomption de la Vierge et l'autre le baptême du Christ. Les panneaux centraux sont encadrés par des colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens.
Les colonnes de ces retables sont torsadées et décorées de motifs de feuilles et de grappes de raisin. Ces deux retables surmontent des autels latéraux eux aussi du XVIIIe. Une clôture (1767) englobe le chœur et les
deux autels latéraux.
Les vitraux datent de la fin du XIXe, et de 1933. Dans le chœur, ils racontent différentes périodes de la vie de St Martin, patron de la paroisse.
Pont
des Perrières
Le Pont des Perrières (fin du XIXe siècle) est un pont à trois arches enjambant le Semnon, limite entre deux départements, la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine.
Construit
vers les années 1860, il est presque entièrement en schiste, les pierres sont parfaitement taillées.
Le parapet, long de 23 mètres, est couronné de larges pierres arrondies.
Le bassin versant du Semnon s’étend
sur environ 495 km², 2 régions (Bretagne et Pays de la Loire), 4 départements (Ille et Vilaine, Mayenne, Loire-Atlantique et Maine et Loire) et 37 communes (en partie ou en totalité).
Mais dans quelle rivière se jette-t-il
?
Le Semnon est un affluent de la Vilaine. Il prend sa source sur la commune de Congrier, et se jette dans la Vilaine, son exutoire, à la jonction des communes de Pléchâtel et de Bourg des Comptes, au lieu-dit Bout de Semnon.
Il s’écoule d’Est en Ouest sur approximativement 73 km et compte une quinzaine d’affluents majeurs, ce qui représente au total (Semnon et très petits cours d’eau compris) un chevelu de près de 440 km de
cours d’eau.
Le bassin versant du Semnon est relativement homogène du point de vue géologique : il est constitué d’une alternance de 2 types de schistes ardoisiers entre lesquels s’intercalent du grès et
des assises de grès.
La géologie à dominante schisteuse et gréseuse du bassin versant du Semnon lui confère des caractéristiques hydrogéologiques particulières : en effet, ces roches, relativement
denses et imperméables, réduisent la rétention d’eau après précipitations ce qui conduit à des variations de débits importantes et rapides
Etang de la
Glacière (Bois Péan)
De mi-mai à mi-novembre, la pêche est ouverte à l'étang du Bois-Péan trois jours par semaine : les mercredi, samedi et dimanche ainsi que les jours fériés.
Elle est ouverte tous les jours à compter du 1er juillet au 1er septembre inclus. Cartes à retirer avant de s’installer pour pêcher au bar-alimentation de Fercé.
Le château du Boispéan,qui a donné
son nom à l’étang a toujours appartenu à cette famille . Il a été bâti au XVIIe siècle.
La famille Du Boispéan est l'une des plus anciennes familles de Fercé. Mais à quel siècle
remonte le premier des Du Boipéan :
XIIe, XIIIe, XIVe ?
Le premier des Du Boispéan est Pierre du Boispéan et a participé à la septième croisade (1248-1254).
Le château du Boispéan
à toujours appartenu à la famille du même nom. Il a été bâti au XVIIe siècle en grès et en schiste. Y figure un blason sculpté très ancien
Les du Boispéan exerçaient une
haute justice sur le territoire de Villepôt.
La vicomté de Fercé, elle, date de 1202.
C'est une ancienne juveigneurie de la baronnerie de Vitré, qui dépend du duché de Bretagne. Les vicomtes de Fercé
demeurent dans la maison de La Jaunière pendant plusieurs siècles. Les seigneurs de Fercé ont droit de haute, moyenne et basse justices. Leur juridiction s'étend sur les paroisses de Fercé, Noyal-sur-Brutz et Villepot.
Les liens entre la vicomté et Vitré disparaissent peu à peu, et la seigneurie de Fercé rend directement hommage au duc de Bretagne puis au roi de France.
Stèle des parachutages
Ce monument a été voulu par Raoul Giquel en avril 1944 en souvenir de ses camarades membres du réseau Buckmaster-Oscar (dirigé par Marcel Letertre de Châteaubriant en liaison avec le capitaine François
Vallée (pseudo « Oscar Parson ») de la Section Française du SOE (Special Opération Executive), dirigé par le Colonel Buckmaster,.
Cette stèle a été érigée le à proximité
des lieux de parachutage d’armes pour le réseau de résistants du groupe de Fercé, Rougé, Soulvache d'octobre et de novembre 1943
A la suite d’une dénonciation, tous furent arrêtés et
déportés. Mais combien étaient-ils : 5 9 14 ?
Le monument de Fercé, érigé par Raoul GIQUEL, évoque la mémoire de ceux qui ont payé un lourd tribut pour la Libération
de la France : ici quatorze résistants du groupe de Fercé, Rougé, Soulvache furent arrêtés et déportés à la suite d’une dénonciation. Neuf d’entre-eux ne revinrent jamais.
93
agents des réseaux « Buckmaster » furent déportés, seulement 40 rapatriés. Plus de 50 morts : fusillés ou disparus dans les sinistres camps de concentration : Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Neuengamme ou Ravensbrück
Les réseaux « Buckmaster », dépendant du SOE (Special Opération Executive), dirigé par le Colonel Buckmaster, de l’Intelligence Service Britannique, était composé de Français opérant
en France.
En France il y eut 95 réseaux Buckmaster. 366 officiers ont été parachutés au cours de 3733 parachutages réussis.
Mines de la Brutz
Les mines souterraines de Bonne Fontaine, exploitées par la société Carnaud-Basse-Indre de 1920 à 1950, et les mines à ciel ouvert de la Minière constituent les deux types d’exploitation du minerai de fer
de Rougé.
En 1932, les mines de la Brutz employaient cent vingt trois Français, quatre-vingt-dix-huit Polonais et dix Italiens, puis trois cent cinquante personnes dans les années 1960.
L’activité minière
a décliné régulièrement, principalement à cause du coût du transport en France, qui ne pouvait pas concurrencer le coût de l’importation.
Quand la Minière a cessé définitivement
son activité : 1983, 1993, 2003 ?
Au printemps 2003, la Minière de Rougé a arrêté définitivement son activité après un siècle d'extraction à ciel ouvert
En 1999,
elle produisait 13000 à 15000 tonnes de limonite par mois, contenant 47% à 48% de fer expédiées vers la Belgique, le Luxembourg et la Ruhr. Les clients étaient des cimenteries pour leurs besoins en oxyde de fer.
De
nos jours, l’ancienne cantine des mineurs abrite un musée de la mine où sont exposées des photographies des mines de fer de la Brutz, des échantillons de minerai, ainsi que divers objets.
En 1950, le carreau de Bonne
Fontaine avait déjà cessé son activité. Depuis 1994, il fait l'objet d'une réhabilitation afin de faire revivre aux visiteurs son histoire. Découverte du chantier de mise en valeur du site minier, exposition photographique,
vidéo, découverte de l'habitat social et visites géologiques vous permettront d'appréhender l'histoire de cette mine et des hommes qui l'ont exploitée.
Rivière de
la Brutz
La Brutz est une petite rivière qui prend sa source dans le département de la Loire-Atlantique à Villepot.
La rivière traverse ensuite Noyal-sur-Brutz,
Fercé (limitrophe), Rougé, puis coule entre les communes de Soulvache et Teillay (elle sert alors de limite entre les départements d’Ille et Vilaine et de Loire-Atlantique).
Elle se jette ensuite dans le Semnon qui compte
une quinzaine d’affluents majeurs, ce qui représente au total (Semnon et très petits cours d’eau compris) un chevelu de près de 440 km de cours d’eau. Mais combien de Km parcourt-elle : 24 31 37 ?
La
Brutz est une petit cours d’eau de 24,5 Km qui se jette dans le Semnon, affluent en rive gauche de la Vilaine.
Celui-ci prend sa source sur la commune de Congrier en Mayenne et se jette dans la Vilaine à la jonction des communes de Bourg
des Comptes et de Pléchâtel.
Il s’écoule d’Est en Ouest, parallèlement au Don et à la Chère, autres affluents de la Vilaine sur approximativement 73 km .
Le bassin versant du Semnon repose
principalement sur un socle de roche sédimentaire constitué de schistes et de grès.
Cette géologie à dominante schisteuse et gréseuse sur le Bassin Versant du Semnon lui confère des caractéristiques
hydrogéologiques et hydrologiques particulières. En effet, ces roches sont relativement denses et imperméables réduisant la rétention d’eau après précipitations.
Les cours d’eau se caractérisent
par des étiages sévères et des crues intenses et brèves.