Patrimoine du Pays de Moisdon-la-Rivière Nord 44

Pays de Moisdon-la-Rivière : Patrimoine du Pays de Moisdon-la-Rivière (Grand-Auverné, Issé, Louisfert, La Meilleraye-de-Bretagne, Moisdon-la-Rivière).

GRAND-AUVERNE : Manoir de la Petite Haie,  Landes du Don,   

ISSE : Etang de Beaumont, 

LOUISFERT : Manoir de Caratel,   Musée René Guy Cadou,   Calvaire de Louisfert

MEILLERAYE-DE-BRETAGNE (LA) : Abbaye de Melleray,   Parc des Lavandières, 

MOISDON-LA-RIVIERE : Eglise St Jouin, La Forge Neuve (Maison de Maître), La Forge Neuve (Ancienne Forge),   La Forge Neuve (Maisons d’Ouvrier).

 

Patrimoine du Pays de Moisdon-la Rivière (Grand-Auverné)

Manoir de la Petite Haie, Landes du Don, Etang de Beaumont, Manoir de Caratel, Musée René Guy Cadou, Calvaire de Louisfert

Manoir de la Petite Haie

 

Situé sur la commune du Grand Auverné, le manoir de la Petite-Haie (XVI-XVIIème siècle), succède à la maison seigneuriale de la Grande-Haie, sans doute à l'origine d'Auverné. (18) (58)

C’est un bel exemple de l’architecture seigneuriale en schiste du Pays de Châteaubriant. (4) (18)

Entourée de hauts murs, cette noble demeure a toutes les allures d’un petit château du Moyen Âge. (4) (62)

Elle en possède plusieurs éléments constitutifs : citez-en trois.

 

Construit en schiste bleu, le manoir de « La Petite Haie », est représentatif de l’architecture noble du pays de la Mée. (4) (18)

Il offre tous les éléments constitutifs d’un véritable château du Moyen Age avec :

- un châtelet,

- un vaste porche d’entrée,

- des courtines,

- un pigeonnier.

- une chapelle privée

- un four à pain

- des communs. (4)(20)(62)(67)

Entourée de hauts murs, cette demeure manifeste la puissance de ceux qui l’habitaient par la présence d’un imposant châtelet d’entrée constitué de deux hautes tours, percées de meurtrières et reliées par une vaste voûte.(67)

Les façades et les toitures des deux corps de bâtiment y compris la chapelle et le pigeonnier, l'escalier extérieur avec sa loggia, sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 9 novembre 1984. (58)

 

Landes du Don

 

Les coteaux du Don aux abords de l’étang de la Forge Neuve sur les communes du Grand-Auverné et de Moisdon-la-Rivière offrent une mosaïque de milieux variés constitués, entre autre, de divers types de landes. (87)

Ces landes sont sans doute les plus étendues et les plus riches du département. (15)

Une dizaine d’espèces rares s’y épanouissent, telle l’hélianthème en ombelle dont les  fleurs blanches s’épanouissent en mai. (15)

Selon leur origine, on distingue les landes « primaires » des landes « secondaires ».(88)

A quelle catégorie appartiennent ces landes des coteaux du Don ?

Les « landes primaires » s'installent dans des sites où les conditions écologiques ne permettent pas l'installation d'arbres ou d'arbustes élevés. (88)

Mais la plus grande partie de nos landes est cependant d'origine anthropique et s’est développée suite à la déforestation de terrains pauvres en éléments nutritifs. Ce sont des « landes secondaires ». Par la suite, leur exploitation agricole a empêché la réinstallation d'une végétation forestière. (88)

Mais aujourd’hui les landes secondaires souffrent de l'abandon des pratiques agricoles anciennes, leur maintien nécessite, en effet, la poursuite d'une gestion extensive par fauche ou par pâturage afin d'éviter leur embroussaillement. (88)

C’est le cas de la lande sèche, milieu de prédilection de l’hélianthème en ombelle, qui est une végétation de pleine lumière, avec des surfaces, toujours réduites et constamment menacées d’être envahies par les broussailles et les arbres. (89)

 

Etang de Beaumont

 

L’étang de Beaumont (superficie : 27 ha) est un des sites privilégiés du Pays pour l’observation ornithologique. (34)

Les oiseaux sont nombreux à y séjourner à l’année ou se donnent rendez-vous en hiver ou en été. (34)

Ainsi, le fuligule morillon, beau canard plongeur au plumage noir et blanc est bien présent en hiver sur cet étang. (35)

 

A la mi-janvier, le dénombrement des oiseaux d’eau hivernant en Loire-Atlantique indiquait 23 individus en 2009 et 40 en 2010, combien de fuligules morillon étaient recensés en 2011 : 20, 40, 80  ? (98)

 

Un total de 80 fuligules morillon a été dénombré sur l’étang de Beaumontà la mi-janvier 2011. (98)

Ce chiffre, en forte augmentation, est une conséquence du phénomène météorologique particulier de l’hiver 2010-2011, avec un froid modéré le long de la façade atlantique, qui a servi de refuge aux oiseaux ayant fui le froid beaucoup plus intense sur l’Europe du Nord. (98)

Le canard siffleur a lui aussi vu son effectif  à la hausse pour la même période : 140 individus contre une vingtaine pour les deux années précédentes. (98)

Ce joli petit canard au front jaune doit son nom au sifflement qu’il émet. Il apprécie les pelouses facilement accessibles qui bordent l’étang. (35)

Ce migrateur est un canard brouteur. Il se trouve souvent avec les nombreuses foulques macroules qui ne sont pas de la même famille, mais qui ont le même régime alimentaire. (35)

 

Manoir de Caratel

 

Le Manoir de Caratel est un bâtiment en maçonnerie de grès armoricain et encadrements de schiste construit dans la première moitié du 17ème siècle. (18)

Il est caractéristique des maisons nobles du pays de Châteaubriant. (6)

Ce manoir, de style Louis XIII, est composé de deux ailes agrémentées de tours d’angle à mâchicoulis dont l’une fait l’objet d’une belle légende. (20)

Comment s’appelle cette tour ?

La tour du chevalier

La tour d’amour

La tour de la belle

Deux tours rondes prolongent la façade arrière du château, l’une d’entre elles a été baptisée « Tour d’amour ». (4)

Selon la légende, un chevalier part à l’étranger pour le service du roi, en emmenant son épouse. Celle-ci, loin de son pays, se meurt. Comprenant qu’il y va de la vie de sa femme, il la ramène, aménage la tour Ouest pour elle et ne quitte plus Caratel. Ils y vécurent alors, heureux. (20)

Inscrit aux Monuments historiques, par arrêté du 19 décembre 1985, ce château de style Louis XIII est privé. (20)

 

Des maîtres de forge l’ont habité et notamment, dans le premier quart du 19ème siècle, un maître de forges anglais, William Thornton, qui s’acharna jusqu’en 1830, sans succès, à creuser des puits et des tranchées sur les communes de Louisfert et St Vincent des Landes en vue de découvrir des gisements de fer et de charbon.(4)

 

Musée René Guy Cadou

 

Les étudiants en littérature ou les amoureux de poésie iront visiter le musée René Guy Cadou situé dans l’ancienne école où il était instituteur et où il mourut très jeune à 31 ans.

(10)

Lieu émouvant, avec photos, recueils, correspondances, objets, dessins, qui rappellent cet artiste, ami de Paul Fort, Blaise Cendrars, Giono, mais aussi de Max Jacob avec lequel il correspondra jusqu’à sa mort en 1951. (10)

Mais quelle est l’année de sa naissance ? :

1920

1926

1930

 

Né à Ste Reine-de-Bretagne en Loire-Atlantique le 15 février 1920, René Guy Cadou s’installe avec sa femme Hélène à Louisfert en 1946. (15)

Divers remplacements d’instituteur l’avaient auparavant conduits dans pas moins de huit établissements entre 1940 et 1944.

Louisfert sera son premier et dernier poste .fixe. (1) (15)

C’est là qu’il compose une œuvre dans laquelle les thèmes lyriques s’épanouissent à travers une imagerie où: l’amitié et l’amour, la passion de la vie, le combat contre la mort, la recherche secrète de Dieu prennent une grande place. (4)

Depuis 1993, l’école de Louisfert est devenue la « demeure » du poète.

Plancher ciré et lumière feutrée, plus de pupitres mais des vitrines de la même taille, qui enferment les souvenirs. Hélène Cadou a tout rassemblé. Pour que les traces de la poésie ne s’effacent pas. (15)

 

Calvaire de Louisfert

 

Le calvaire de Louisfert est un étonnant monument religieux de la fin du 19ème siècle qui témoigne de la volonté de l’abbé Cotteux de supprimer les « vestiges des cultes sanguinaires d’autrefois ». (2) (69)

 

Aussi est-il dressé sur une colline constituée de la plupart des menhirs et des dolmens de la région. (6)

Il montre la ferveur religieuse de l’époque et la volonté de christianisation des mégalithes.

Son édification complète a duré 21 ans. (16)Quand s’est-elle achevée : en 1856, en 1871 ou en 1892 ?

 

Le calvaire de Louisfert est avant tout l’œuvre de l’abbé jacques Cotteux, qui l’a édifié de 1871 à 1892. (20)

Avec un chariot fardier, les blocs de pierre qui se dressaient un peu partout, menhirs, dolmens et alignements de pierres préhistoriques ont été assemblés sur une colline destinée à porter les trois croix d’un calvaire monumental. (20)

Le calvaire est terminé en quelques années, mais l’autorisation de l’érection canonique, par ordonnance de l’évêque de Nantes, n’est affirmée que le 11 Août 1892. (20)

Ces blocs de pierre furent apportés de toutes les communes des environs. (2)

Le transport fut parfois difficile : trois semaines furent nécessaires pour  amener, à l’aide du chariot, le grand menhir du Tertre Gicquel de Lusanger jusqu’à Louisfert (13 Kilomètres). (2)

Cette œuvre a malheureusement contribué à effacer les traces des anciennes religions païennes de la région. (6)

 

Abbaye de Melleray, Parc des Lavandières, Eglise St Jouin, La Forge Neuve (Maison de Maître), La Forge Neuve (Ancienne Forge), La Forge Neuve (Maisons d’Ouvrier).

Abbaye de Melleray

 

Fondée au 12ème siècle par des moines cisterciens, l’abbaye est située sur la route de Riaillé, à deux kilomètres du bourg. Elle est vendue comme Bien National après la Révolution, mais elle connaît un renouveau sous la Restauration. (4)

Ainsi en 1817, Dom Antoine Saulnier de Beauregard, émigré de retour d’Angleterre, en fait l’acquisition et y installe une communauté de moines trappistes composés pour moitié de Français et de Britanniques. (4)

 

Les trappistes font partie de l’ordre de Cîteaux ? : Vrai Faux

 

Les trappistes appartiennent à l'ordre cistercien de la stricte observance  dont l'objectif est de revenir à une vie monastique authentique, en retrouvant la simplicité et l'austérité originelles de la vie cistercienne, fondées sur la règle de saint Benoît, le travail manuel, la prière liturgique et personnelle. (58)

L’ordre cistercien, également connu sous le nom d’ordre de Cîteaux est un ordre monastique chrétien réformé, dont l'origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098. (58)

Frère Antoine réhabilite le monastère de Melleray avec ces moines trappistes revenant d’exil de Lulworth, en Angleterre. (1)

Ils introduisent des méthodes et des instruments aratoires anglais. Les défrichements se multiplient. Des fermes modernes sont installées, des élevages nouveaux sont sélectionnés.L’abbaye devient alors un foyer d’expériences agronomiques. (1)

Aujourd’hui l’activité agricole a laissé la place à un atelier de photocomposition. (16)

 

Parc des Lavandières

 

Le parc de loisirs des Lavandières de Noir est un des atouts touristiques de la commune comme l'Abbaye cistercienne de la Melleray, le sentier piéton de l'Abbaye et l'étang de Vioreau. (65)

L’Etang du Parc des Lavandières permet de pratiquer de nombreux loisirs : pêche, jeux de plein air (boules et jeux pour enfants) et de pique-niquer. (99)

Au cours des années 1970, une lavandière devint célèbre en étant l'emblème des publicités pour la marque de machines à laver Vedette. Qui  était-ce ? (58)

 

La Mère Denis, de son vrai nom Jeanne Marie Le Calvé, née en 1893 était, dans les années 1970, une des dernières lavandières authentiques ayant exercé de 1944 à 1963, devenue célèbre grâce à une publicité  pour une marque de lave-linge  dans laquelle elle répliquait : « C'est ben vrai ça ! ». (58)

 

Une lavandière était une femme dont le métier était de laver le linge à la main, dans un cours d'eau ou un lavoir comme il en existe ici sur le parc des lavandières. (58)

 

À genoux sur une pierre plate ou sur le bord incliné du lavoir, elle jetait le linge dans l'eau, le frottait avec de la cendre, le rinçait et le tordait en le pliant plusieurs fois. (58)

Elle le battait ensuite avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible. Finalement elle plaçait le linge essoré dans un panier ou une brouette pour l'amener vers le lieu de séchage.(58)

 

Eglise St Jouin

 

Place frontière, défendu par un oppidum dont on décèle encore aujourd’hui l’emplacement, Moisdon-la-rivière devient paroisse au 11ème siècle. C’est alors qu’est construite l’église dédiée à St Jouin. (1)

Aujourd’hui unique église romane fortifiée du département, elle était à la fois un lieu de culte et un asile sûr contre les incursions guerrières. (57)

Une petite porte coté sud a été transformée en fenêtre. Lors de la Guerre de Cent Ans, la grande porte étant murée, cette petite porte servait d'entrée, l'église servait de refuge.(51)

Mais à quelle époque a vécu St  Jouin ?

 

Saint Jouin mourut vers 380 après avoir fondé le monastère de Ension, qui devint plus tard l'Abbaye de Saint Jouin de Marnes, un des monuments romans les plus importants du Poitou près d'Airvault, au sud de Saumur. (73)(74)

Jouin s'était retiré en ces lieux en réunissant autour de lui une petite communauté de disciples. Le monastère prospéra grâce surtout aux miracles qui avaient lieu sur le tombeau du saint après sa mort. (74)

L'église de Moisdon a conservé de sa construction primitive la partie centrale, tour quadrilatère possédant d'énormes piliers de maçonnerie de schiste et voûtes de grès ferrugineux. (73) (Photo)

Cette tour est coiffée d'une coupole couverte d'un dôme à l'impérial, le tout surmonté d'une flèche datant du XVIIème siècle. (73)

La porte principale, datant du XVIème siècle, en anse de panier, avec arc de décharge, est remarquable par ses moëllons de grès roussard, matériau rarement employé si tardivement. (73)

 

La Forge Neuve (Maison de Maître)

 

René Saget, marchand de Redon et maître de forge affermant les forges de la Hunaudière à Sion les Mines, sait trouver en 1668 les capitaux et un site exceptionnel, propriété du baron de Châteaubriant, proche des forêts, des minerais et de la castine (fondant), pour concevoir une forge à Moisdon-la-Rivière à 25 km de Nort-sur-Erdre, port desservant Nantes en pleine expansion coloniale. (79)

Laurent Gobert , conseiller au parlement de Rennes, banquier et associé de René Saget y fait construire une première maison de maître des Forges en 1670. (1)

Mais qui était alors le baron de Châteaubriant?

 

En 1668, le baron de Châteaubriant, désireux de mettre en valeur les forêts de sa baronnie en fait construire sur ses terres de grandes forges par de riches bourgeois, négociants et entrepreneurs. (62). Le grand Condé n’est rien moins qu’un cousin de Louis XIV. (62)

Implantée en 1668, la Forge-Neuve est restée parmi les plus importantes forges de France pendant plus d’un siècle. (15)

Si les trois ateliers principaux (haut fourneau, forge d’affinerie et fenderie) n’ont laissé que leurs traces d’implantation au sol, les constructions annexes sont très bien conservées. (15)

Notamment la nouvelle maison de maître , belle et vaste construction de schiste augmentée d’une chapelle bénie en 1747, continue de régner sur le sommet de la colline schisteuse qui borde l’étang et domine le site où se trouvait autrefois l’usine. (1) (15)

 

La Forge Neuve (Ancienne Forge)

 

 

René Saget, en 1668, construit à Moisdon-la-Rivière une grande forge moderne aux ateliers disposés fonctionnellement sous une importante retenue d'eau (étang), au lieu dit la Forge-Neuve. (62)

Cette forge se compose d' un fourneau double, produisant des boulets, du lest pour les navires, des plaques foyères, des marmites et autres objets de fonte moulée, une forge d'affinerie pouvant transformer la fonte en barre de fer, le troisième atelier étant une fenderie, sorte de laminoir qui permet, de refendre les barres en baguettes ou verges.(62)

Pourquoi Forge Neuve est elle singulière dans sa disposition ?

 

L’usine regroupait rationnellement sur un même site les trois ateliers qui composaient les grands établissements de forge, le haut fourneau, la forge d’affinerie, et la fenderie.

De ces établissements, il ne reste que les traces de leur implantation au sol récemment mises au jour…(18)

De beaux bâtiments subsistent toujours  et notamment la grande halle de la forge qui abrite une exposition permanente retraçant l’histoire de l’exploitation du fer dans le pays de Châteaubriant des origines à nos jours. (Photo)

(21) (4)

Au 19ème siècle, la forge à haut fourneau se voit supplantée par une nouvelle venue, la forge dite à l’anglaise le charbon de bois est remplacé par le coke (houille distillée) et les machines à vapeur font leur première apparition. La découverte de l’acier s’en mêle et accélère la chute de la métallurgie au bois.(15)

 

La Forge Neuve (Maisons d’Ouvrier)

 

Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle. (7)

Au XVIIIème siècle, on comptabilise 21 logements d'ouvriers. Ces logements ont été restaurés jusqu'en 1851. (50)

Les ouvriers, qui apparaissent comme de véritables « techniciens du fer » constituent des lignages dont les membres sont fort recherchés pour leur compétence. (1)

Plusieurs familles se distinguent  en fournissant, pendant plusieurs générations, des fendeurs, des affineurs, des chauffeurs ou des fondeurs mouleurs aux différentes forges du Pays de la Mée. (1) Combien d’ouvriers du fer étaient-ils dans chaque forge?

 

Les ouvriers du fer (ouvriers internes), peu nombreux, 20 à 30 personnes, lorsqu'il n'y avait pas de transformation étaient logés sur place; il s'agissait de techniciens exerçant un métier considéré comme prestigieux mais très compartimenté. On était ou fondeur (haut-fourneau), ou affineur ou marteleur (forge), ou fendeur (laminoir). (80)

A ces vingt à trente ouvriers, logés sur le site et travaillant dans les différents ateliers de la forge s’ajoute plus de trois cents personnes employées  comme mineurs, charbonniers, bûcherons, voituriers. (15)

Ce personnel varie quantitativement d'une saison à l'autre dans une proportion de 1 à 4 : en 1787, à La Forge-Neuve de Moisdon, on emploie 172 personnes en hiver et 565 personnes en été, les routes étant plus praticables à cette période de l'année pour assurer le transport à la forge du minerai et du combustible sur le dos des chevaux.(62)(80)