Patrimoine Pays Châteaubriant Nord Loire-Atlantique

Pays de Châteaubriant :Patrimoine du Pays de Châteaubriant : Châteaubriant, Ruffigné, St Aubin-des Châteaux, Soudan.

CHATEAUBRIANT : Chapelle du château   Eglise St Jean de Béré    Château de Châteaubriant    Coeur de ville de Châteaubriant

Musée de la Résistance  Etang de Choisel   Etang de la Courbetière  Etang de la Torche  Carrière de la Sablière

SAINT-AUBIN-DES-CHATEAUX : Parc du Plessis     Chapelle des Templiers  Menhir des Louëres 

SOUDAN : Chapelle du Dougilard (Soudan)

  

 

Patrimoine du Pays de Châteaubriant (Châteaubriant)

Chapelle du château Eglise St Jean de Béré Château de Châteaubriant Coeur de ville de Châteaubriant

Chapelle du château

 

Le développement monumental de la chapelle, dédiée aux saints Cosme et Damien, reflète l'importance des barons de Châteaubriant. Elle occupe la partie droite d'un grand corps de bâtiment adossé à la courtine nord de la cour. (119)

Elle est éclairée par de hautes baies en calcaire à deux lancettes trilobées surmontées d'un quatre-feuilles. (119)

D'importantes modifications  ont été effectuées depuis l’époque des fondations romanes de la chapelle du château de Châteaubriant. (62)

De quand date la chapelle actuelle :

XIIe XIIIe ou XIVe siècle ?

 

Des recherches archéologiques ont montré que la chapelle actuelle a été reconstruite sans doute dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à l'emplacement d'une chapelle plus petite qui remonterait au XIIIe et dont on aperçoit les vestiges d'une grande arcade en roussard dans le parement de la façade, à droite de la porte. (37)

La partie gauche du bâtiment est occupée par le logis du chapelain. En effet, la chapelle a été partagée en deux au XIV° siècle pour faire un logis pour le chapelain. (37) (67)

Les baies au décor flamboyant qui en éclairent les pièces sont le résultat d'une restauration récente. (37)

Les travaux de restauration achevées en 2005 ont fait réapparaître des peintures murales à caractères géométriques. (120)

A 2,50 m de profondeur on a trouvé un vieux dallage avec fleurs de lys, figures et têtes d’animaux (67) Un pavement de terre cuite qui dessine une élégante rose date de la fin du XVème siècle. (120)

 

Eglise St Jean de Béré

 

L’église romane St Jean-Baptiste, s’élève sur les hauteurs du faubourg de Béré et compte parmi les plus anciennes de Loire-Atlantique.

D’emblée, l’édifice surprend par le traitement différencié du chœur et de la nef.

Les moellons de grès et schiste s’opposent au roussard soigneusement taillé du transept et des absides.

Les fenêtres hautes et étroites de la nef suggèrent une campagne qui pourrait remonter à la fondation du prieuré au début de sa création vers 1034. Cependant l’absence d’appareil en épi, et d’assises alternées en petit appareil  plaident pour une datation plus récente. De quand date l’édifice : XIe, XIIe, XIIIe siècle?

 

Construction en moellons de grès et de schiste avec encadrements de grès ferrugineux, l’édifice actuel date principalement du XIIe siècle à l’exception du porche (XVe siècle) et du clocher (XIXe siècle).

Composé d’un transept, d’une abside et  de deux absidioles en demi cercle, le chœur est caractéristique de l’architecture monastique ligérienne du XIIe siècle.

L’église est liée dans les premiers temps à un prieuré rattaché à l’abbaye St-Sauveur de Redon, puis à celle des moines de Marmoutier qui sont à l’origine de l’édifice actuel.

L’intérieur, très simple, contient du mobilier. Le retable central de 1665, est typique des retables lavallois avec une profusion de sculptures baroques alliant le tuffeau clair et le marbre gris, noir et rose.

Les deux autres retables, dans la nef, exécutés par des artistes angevins, sont de style similaire peu colorés mais avec abondance de décors.

 

Château de Châteaubriant

 

Le Château médiéval, place fortes de Marches de Bretagne, qui surplombe la ville et l’étang de la Torche a été suivi du Château Renaissance, édifié par Jean de Laval, gouverneur de Bretagne de 1531 à 1542.(15)

Elevé sur les fondations de la courtine médiévale, son élégance rappelle les châteaux de la Loire. Le décor de ses façades : fenêtres à meneaux, lucarnes, pilastres sont caractéristiques de la première Renaissance(6)

Le roi François 1er vint en personne au Château signer une partie des édits de ratification de la Bretagne à la France : (6)

mais en quelle année était-ce :   1532,    1538,     1542 ?

 

C’est dans l’enceinte des murs du Château que François Ier signe une partie des édits relatifs au rattachement de la Bretagne au royaume la France en 1532. (15)

Le logis neuf de Jean de Laval, achevé en grande partie autour de 1538, fait l’objet d’accords colorés basés sur l’emploi combiné de plusieurs matériaux. (37)

Le logis central offre la superposition de fenêtres et de lucarnes typiques de la Renaissance. (5)

Vers le nord, il comporte une galerie couverte et un escalier d’apparat exceptionnel: où l’on note le mariage des marches de schiste bleu et du plafond à caissons, voûté en berceau et sculpté dans du tuffeau blanc. (5)

La galerie sud, très originale, avec ses vingt-deux arcades à colonnes de schiste, sa galerie de briques surmontée de frontons triangulaires qui annoncent le style classique. (5)

Le jeu des matériaux et des couleurs présentent un très bel ensemble architectural.(6)

 

Cœur de ville

 

La ville ancienne, qui s’étendait à l’ouest du château, a perdu sa ceinture de remparts au XIXe siècle. (4)

A cette époque, la ville close conservait encore un nombre considérable de maisons de la fin du Moyen-Age, principalement concentrées le long de la rue de Couéré et de la Grande-Rue. (37)

Aujourd’hui, elles sont plus rares, mais, au 24 rue de Couéré, l’une d’entre-elles possèdent encore des colombages en encorbellement sur soubassement de schiste. (6)

Comment s’appelle-t-elle : Maison d’Adam, Maison de l’Ange, Maison des deux Amis?

 

La « Maison de l’Ange », est ainsi nommée parce que sur sa façade en pan de bois, figure un ange sculpté portant un écu autrefois armorié. Elle fut construite après le siège de la Trémoille en 1488 qui, selon les témoignages de l’époque, causa de grands ravages dans la ville. (37)

En effet, les consoles et les sablières présente un décor sculpté caractéristique de la fin du XVe siècle. (37)

L’usage du pan de bois se limite à la face antérieure des niveaux supérieurs, au contraire du premier niveau et des autres faces qui sont en maçonnerie. (37)

Le rez-de-chaussée de la « maison de l’ange » est appareillé en pierres de schiste soigneusement taillées. (37)

L’édifice porte un médaillon de schiste en souvenir de Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo qui séjourna dans une maison voisine pendant la Révolution. (4)

 

Musée de la Résistance Etang de Choisel Etang de la Courbetière Etang de la Torche

Musée de la Résistance

 

Sur la route de Laval (RD 771), se trouve la carrière de la Sablière, où 27 otages dont Guy Môquet furent fusillés par les Allemands, le 22 octobre 1941, en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes, tué deux jours plutôt par de jeunes résistants français

Un musée de la Résistance orienté sur l' internement est aménagé dans une ancienne ferme à l'entrée de la carrière, avec une exposition permanente consacrée au camp de Choisel qui servit à interner les prisonniers de guerre, puis les Résistants, les Tsiganes et divers détenus dont l’occupant souhaitait se débarrasser. Combien étaient-ils en octobre 1941 : 200 400 600 ?

 

En octobre 1941, environ 600 personnes étaient détenues à Choisel et beaucoup d’entre elles furent ensuite transférées vers les camps de concentration.

L'Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé a ouvert un musée en 2001,sur le site de la Sablière  consacré aux fusillés du 22 octobre 1941.

Dans une volonté d'ouverture, l'association des Amis du Musée de Châteaubriant s'est rapprochée du Musée de la Résistance Nationale de Champigny dont elle est adhérente.

Le Musée de la Sablière souhaite se développer dans trois directions :

 les 50 Otages et notamment les 27 de Châteaubriant

 Les Camps d’internement sous Vichy, à commencer par Choisel, Moisdon, Compiègne, Voves, Rouillé, Aincourt

 La Résistance en Loire-Inférieure.

Des expositions temporaires sont organisées chaque année dans une salle située à l'étage.

 

 

Etang de Choisel

 

 

La Loire-Atlantique propose des milieux variés pour la pratique de la pêche amateur en eau douce, la pêche agréée y est praticable sur de nombreux plans d’eau.

Situé à quelques pas du centre-ville, les abords de l’étang municipal de Choisel dont la superficie est de 6 hectares constituent un espace de rencontres et de détente où règnent tranquillité et sérénité.

Ce plan d’eau est géré par le Gardon d’Herbe castelbriantais, une des 32 Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA) de Loire-Atlantique.

Citez 2 autres étangs gérés par cette association sur le bassin de la Chère.

 

Sur le bassin versant de la Chère, les étangs gérés par  l’association « Le Gardon d’Herbe castelbriantais » sont les suivants :

Etang de la Torche à Châteaubriant, étang de Choisel à Châteaubriant, étang de la Courbetière à Châteaubriant et Saint-Aubin-des-Châteaux, étang du Bas du Tertre à Saint-Aubin-des-Châteaux, étang communal de Soudan, plan d’eau du Chêne au Borgne à Châteaubriant .

Lorsque vous prenez une carte de pêche chez un dépositaire (vendeur), vous adhérez automatiquement à l’Association Agréée de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques dont dépend ce dépositaire.

Le prix de la carte de pêche permet entre autre aux Associations de remplir leurs missions : surveillance de la pêche, négociation et exploitation des droits de pêche au profit d’un grand nombre de pêcheurs, gestion piscicole et repeuplement ainsi que la protection des espèces et des milieux aquatiques.

 

 

Etang de la Courbetière

 

L’étang de la Courbetière est un site qui illustre parfaitement comment il est possible d’associer la préservation d’un étang sauvage et la fréquentation du public ainsi que la pratique de la pêche. La moitié de l’étang est très aménagé et chacun peut accéder au bord sans végétation et l’autre moitié inaccessible et en pente douce permet le développement de paysages agréables et d’une faune et d’une flore exceptionnelle.

Ses rives en pente extrêmement douces et ses niveaux d’eau importants en hiver, en font un site botanique exceptionnel, très pédagogique quant à l’influence de l’humidité sur les végétaux.  Un e orchidée s’y épanouit : est-ce l’Ophrys apifera ou l’Orchis laxiflora?

 

En avril vous pourrez ainsi observer l’Orchidée à fleurs lâches, caractéristique des prairies humides. Mais attention fragile, ne pas cueillir bien-sûr.

Un bonheur pour les botanistes: les différents niveaux d’eau, au fil des saisons, favorisent une flore exceptionnelle.

On y trouve d’intéressantes végétations de prairies et de landes humides abritant une flore rare, dont plusieurs espèces végétales protégées sur le plan régional.

Cet étang accueille également une avifaune nicheuse intéressante dont deux oiseaux rares et localisés dans notre département. Il joue d'autre part un rôle complémentaire en relation avec les autres étangs de la région pour l'accueil de l'avifaune aquatique migratrice et hivernante.

 Le fuligule milouin a disparu de nombreux étangs où il ne peut plus nicher faute de tranquillité et d’une suffisante végétation en périphérie. Mais l’étang de la Courbetière possède encore des parties sauvages où ce très joli canard plongeur peut dissimuler son nid.

 

 

Etang de la Torche

 

L’étang de la Torche (superficie: 1,5 ha) fait partie des 4 étangs gérés par l’association de pêche Le Gardon d’Herbe Castelbriantais: sur le bassin versant de la Chère, avec l’étang de Choisel, l’étang du Chêne au Borgne et l’étang de la Courbetière.

Le nom « l’étang de la Torche »vient de la nécessité de placer, autrefois, en entrée de ville, une torche pour signaler le danger que présentait le coude au niveau de l’étang du Château que fait la route qui descend, en venant de Paris autrefois.

Mais où est situé l’étang de la Torche :

Près de l’hippodrome,

Près du Château

Près de la route de Nantes

L’étang de la Torche est situé près du château. A cet endroit, le donjon domine les eaux de la Chère transformée en étang, vaste miroir où se reflète le château

Le château fort était ainsi idéalement protégé au nord par la Chère qui alimente cet étang artificiel, autrefois environné de terrains marécageux.

La Torche, c’était, également, à Châteaubriant, le symbole, de la Confrérie des Maitres Peigneurs de Laine. Cette confrérie, créée en 1678,avait choisi St Blaise pour patron, et portait une "torche" en procession, le jour de la Fête-Dieu., entre les années 1680-1730..

C’était un cierge sculpté sur quatre faces, décoré d’étoffes et de brocard.

La Torche, de nos jours, n’est plus le cierge des peigneurs de laine, c’est un paisible étang au pied du château et qui ne se fait menaçant que lorsque les eaux du ciel gonflent la rivière en amont.

Un aménagement hydraulique sera d’ailleurs nécessaire pour réguler les crues en amont de la Chère.

 

Parc du Plessis Carrière de la Sablière Chapelle des Templiers Menhir des Louëres

Parc du Plessis

 

Le Parc du Plessis ouvre ses portes plusieurs dimanches dans l'année où l’on découvre des bâtiments des XVe au XVIIIème siècles avec leurs jardins en terrasses (jardin à la française, potager...) au milieu d'un parc boisé.

Les visiteurs sont invités à découvrir l'histoire du site et la signification des jardins à travers une visite du parc, guidée par Jean-Pierre PRIME, architecte-paysagiste et créateur des jardins du Plessis.

Amoureux de la nature, des jardins et de l'Histoire seront totalement captivés et charmés par le calme et la beauté sauvage de ce site qui s’étend sur : 6, 12 ou 18 hectares?

 

Le parc du Plessis, c'est 12 hectares de jardins et bois, incluant un jardin à l’anglaise , un jardin à la française , quatre terrains de croquet, un potager , un théâtre de verdure, une roseraie, un verger, des terrasses de jonquilles, un bois de 6 hectares.

Les lieux ont été rachetés en 1988 par Jean-Pierre Prime. Il s’attache depuis à retrouver les traces des aménagements antérieurs en terrasses qu’il restitue tout en respectant l’environnement, le site et son histoire

Les végétaux  sont très variés, et changeant au fil des saisons. Jardin à l'anglaise avec un espace modelé par les végétaux. Jardin à la française caractérisé par sa symétrie. Potager fleuri avec légumes de saison. Roseraie avec une large variété de roses : délicates ou plus sauvages…

Et tout cela au milieu d'un parc boisé en bordure de rivière, avec notamment des arbres remarquables comme des Cèdres de l'Atlas.

 

Carrière de la Sablière

 

A deux kilomètres de la ville, sur la route de Laval, dans la carrière de la Sablière, a été élevé en 1951 un monument commémoratif de l’exécution des vingt-sept otages du camp de Choisel, dont le jeune Guy Môquet, âgé de dix-sept ans.

Ils avaient été fusillés en représailles de l’attentat commis le 20 octobre 1941 contre le Feldkommandant de Nantes.

D’autres otages furent fusillés, le 22 octobre 1941, à Nantes et au Mont Valérien, près de Paris, en représailles de cet attentat, combien étaient-ils en tout  :

44 48 50 ?

 

Le 20 octobre 1941, le responsable des troupes d'occupation en Loire-Inférieure1, le lieutenant-colonel Karl Hotz, est abattu à Nantes par des résistants.

En représailles, les autorités allemandes d'occupation fusillent, le 22 octobre 1941, 48 prisonniers pris comme otages : 27 à Châteaubriant , 16 à Nantes, et 5 au Mont Valérien à Paris.

Le mémorial de Châteaubriant, du sculpteur Rohal, situé au centre de la carrière, évoque ce tragique épisode de la Deuxième Guerre Mondiale. Ce monument exprime, dans tout son dépouillement, la solidarité qui liait entre eux ces hommes morts pour la France. A ses pieds, 185 alvéoles renferment des terres venues de tous les hauts lieux de la résistance.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le camp de Choisel, aux portes de la ville, servit à interner les prisonniers de guerre, puis les Résistants, les Tsiganes et divers détenus destinés à être transférés vers les camps de concentration.

 

Chapelle des Templiers

 

Dans le bourg, la Chapelle des Templiers est un édifice médiéval en schiste et en grès armoricain. (72)

Probablement d’origine carolingienne, puis remaniée par l’ordre des Templiers au cours du XIIe siècle pour en faire l'église de leur commanderie, (16) elle possède une élégante charpente, entièrement taillée à la hache.(51)

Des arbalètes gravées dans la pierre de chaque côté de l’entrée sont un témoignage incontestable de cette présence des Templiers. (51)

L’ordre religieux-militaire des Templiers fut créé à Jérusalem  au début du XIIe siècle, (58) mais d’où leur vient son nom ?

 

L’ordre du Temple, du nom de l’ancien Temple de Salomon, leur demeure donnée par le roi de France à Jérusalem, à leur création, était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers. (58)

Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. (58)

Au cours du XIIe siècle, les Templiers remanièrent cette antique chapelle, ainsi la voûte de bois primitive fut soutenue par de gros contreforts et une porte fut agencée dans la façade. (51)

Sur le mur nord est creusé un enfeu avec un cadre surmonté d'un écusson portant trois fleurs de lys, datable du XVe siècle et peut-être destiné à recevoir la dépouille de Louis de Bourbon, descendant de Saint-Louis, époux de Jeanne de Laval, qui posséda les seigneuries de St Aubin et de Châteaubriant. (1)

 

 

Menhir des Louëres

 

A St Aubin subsiste le menhir des Louëres. Avant, il y avait 5 ou 6 menhirs et il n'en reste plus qu'un. Les autres menhirs on été cassés pour faire le calvaire de Louisfert (commune voisine).

C’est un menhir de 3,40 mètres de haut, situé à proximité d'un chemin, à 800 mètres du terrain des sports de la commune. L’accès est bien balisé depuis le centre bourg. Sa base mesure 3 mètres pour une épaisseur maximum d'un mètre.

Le menhir des Louères, ou Pierre de la Louée, est un caillou retiré du sabot d’un géant célèbre , alors qu'il était assis sur le clocher de Ruffigné, comment se nomme ce personnage de légende?

 

La légende de Gargan est attachée très fréquemment à des rochers qu'il aurait déposé : en Bretagne de nombreux menhirs sont dits "Pierre de Gargantua".

Cette légende est certainement antérieure à Rabelais qui n'a fait qu'emprunter un mythe extrêmement populaire au Moyen-Age, celui du géant Gargan.

Or en langue celte, Pierre se dit GAR, géant, grand se dit GAN, celui, l'être, l'homme se dit TUA. Celui de la pierre géante est donc en langue celte, "Gargantua".

L’œuvre de François Rabelais (1483-1553), à la fois homme d’Église et médecin, domine le siècle par sa truculence et son humanisme optimiste.

Elle comporte cinq livres dont le plus célèbre est l’histoire de Gargantua parue en 1534.

Rabelais, reprend les légendes d’une famille de géants et, à travers les aventures de ses personnages Gargantua et Pantagruel, exprime ses idées humanistes sur le bonheur, la guerre, l’Église, l’éducation, la politique d’un roi, l’ordre social.

 

Chapelle du Dougilard (Soudan)

 

Cette chapelle sur plan rectangulaire avec abside circulaire reconstruite au XVIIe siècle possède un oculus du XVe siècle, en schiste, provenant sans doute de la chapelle primitive.

Dédiée à St Barthélémy , elle est le seul vestige d’un prieuré fondé au XIIe siècle, occupé jusqu’à la Révolution par des religieuses.

Les religieuses seront expulsées de ce domaine après la Révolution en 1792

Vers 1112, les moniales du Nid d’Oiseau, filiale de Fontevrault, établirent en ce lieu, une communauté de femmes, adonnées à la prière et à la charité, mais sous quel ordre :

Augustines, Bénédictines ou Dominicaines?

 

Située à 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, la chapelle du Dougilard, plus connue sous le vocable de St Barthélémy se niche dans un site agréable, à proximité d’un étang.

Elle est le dernier vestige d’une communauté de femmes (ordre de St Benoît).

Elle serait édifiée à la demande de Rivallon, seigneur de Soudan, vers le milieu du XIe siècle. Cependant le bâtiment daterait plutôt du début du XIIe siècle. Le chevet, quant à lui, date du XVIIème siècle.

La chapelle St Barthélémy ne suit pas un plan parfaitement rectangulaire. Composés de moellons de diverses épaisseurs, les murs sont soutenus par des contreforts. La chapelle n’est éclairé que par des petites baies allongées. Elle se prolonge par une abside.

Le sanctuaire était autrefois l’objet d’un pèlerinage très suivi. Saint Barthélémy qui mourut écorché est invoqué pour la guérison des maladies de peau notamment celles des enfants.