Parc du Plessis
Le Parc du Plessis ouvre ses portes plusieurs dimanches dans l'année où l’on découvre des bâtiments des XVe au XVIIIème siècles
avec leurs jardins en terrasses (jardin à la française, potager...) au milieu d'un parc boisé.
Les visiteurs sont invités à découvrir l'histoire du site et la signification des jardins à travers une visite
du parc, guidée par Jean-Pierre PRIME, architecte-paysagiste et créateur des jardins du Plessis.
Amoureux de la nature, des jardins et de l'Histoire seront totalement captivés et charmés par le calme et la beauté sauvage
de ce site qui s’étend sur : 6, 12 ou 18 hectares?
Le parc du Plessis, c'est 12 hectares de jardins et bois, incluant un jardin à l’anglaise , un jardin à la française , quatre terrains de croquet,
un potager , un théâtre de verdure, une roseraie, un verger, des terrasses de jonquilles, un bois de 6 hectares.
Les lieux ont été rachetés en 1988 par Jean-Pierre Prime. Il s’attache depuis à retrouver
les traces des aménagements antérieurs en terrasses qu’il restitue tout en respectant l’environnement, le site et son histoire
Les végétaux sont très variés, et changeant au fil des saisons.
Jardin à l'anglaise avec un espace modelé par les végétaux. Jardin à la française caractérisé par sa symétrie. Potager fleuri avec légumes de saison. Roseraie avec une large variété
de roses : délicates ou plus sauvages…
Et tout cela au milieu d'un parc boisé en bordure de rivière, avec notamment des arbres remarquables comme des Cèdres de l'Atlas.
Carrière de la Sablière
A deux kilomètres de la ville, sur la route de Laval, dans la carrière de la Sablière, a été élevé en 1951 un monument commémoratif
de l’exécution des vingt-sept otages du camp de Choisel, dont le jeune Guy Môquet, âgé de dix-sept ans.
Ils avaient été fusillés en représailles de l’attentat commis le 20 octobre 1941
contre le Feldkommandant de Nantes.
D’autres otages furent fusillés, le 22 octobre 1941, à Nantes et au Mont Valérien, près de Paris, en représailles de cet attentat, combien étaient-ils en tout
:
44 48 50 ?
Le 20 octobre 1941, le responsable des troupes d'occupation en Loire-Inférieure1, le lieutenant-colonel Karl Hotz, est abattu à Nantes par des résistants.
En représailles, les autorités
allemandes d'occupation fusillent, le 22 octobre 1941, 48 prisonniers pris comme otages : 27 à Châteaubriant , 16 à Nantes, et 5 au Mont Valérien à Paris.
Le mémorial de Châteaubriant, du sculpteur Rohal,
situé au centre de la carrière, évoque ce tragique épisode de la Deuxième Guerre Mondiale. Ce monument exprime, dans tout son dépouillement, la solidarité qui liait entre eux ces hommes morts pour la France.
A ses pieds, 185 alvéoles renferment des terres venues de tous les hauts lieux de la résistance.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le camp de Choisel, aux portes de la ville, servit à interner les prisonniers de guerre, puis les
Résistants, les Tsiganes et divers détenus destinés à être transférés vers les camps de concentration.
Chapelle des Templiers
Dans
le bourg, la Chapelle des Templiers est un édifice médiéval en schiste et en grès armoricain. (72)
Probablement d’origine carolingienne, puis remaniée par l’ordre des Templiers au cours du XIIe siècle
pour en faire l'église de leur commanderie, (16) elle possède une élégante charpente, entièrement taillée à la hache.(51)
Des arbalètes gravées dans la pierre de chaque côté
de l’entrée sont un témoignage incontestable de cette présence des Templiers. (51)
L’ordre religieux-militaire des Templiers fut créé à Jérusalem au début du XIIe siècle,
(58) mais d’où leur vient son nom ?
L’ordre du Temple, du nom de l’ancien Temple de Salomon, leur demeure donnée par le roi de France à Jérusalem, à leur création, était
un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers. (58)
Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l'accompagnement et à
la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. (58)
Au cours du XIIe siècle, les Templiers remanièrent cette antique chapelle, ainsi la voûte de bois primitive fut soutenue
par de gros contreforts et une porte fut agencée dans la façade. (51)
Sur le mur nord est creusé un enfeu avec un cadre surmonté d'un écusson portant trois fleurs de lys, datable du XVe siècle et peut-être
destiné à recevoir la dépouille de Louis de Bourbon, descendant de Saint-Louis, époux de Jeanne de Laval, qui posséda les seigneuries de St Aubin et de Châteaubriant. (1)
Menhir des Louëres
A St Aubin subsiste le menhir des Louëres. Avant, il y avait 5 ou 6 menhirs et il n'en reste plus qu'un. Les autres menhirs on été cassés pour faire le calvaire de Louisfert
(commune voisine).
C’est un menhir de 3,40 mètres de haut, situé à proximité d'un chemin, à 800 mètres du terrain des sports de la commune. L’accès est bien balisé depuis le centre
bourg. Sa base mesure 3 mètres pour une épaisseur maximum d'un mètre.
Le menhir des Louères, ou Pierre de la Louée, est un caillou retiré du sabot d’un géant célèbre , alors qu'il
était assis sur le clocher de Ruffigné, comment se nomme ce personnage de légende?
La légende de Gargan est attachée très fréquemment à des rochers qu'il aurait déposé
: en Bretagne de nombreux menhirs sont dits "Pierre de Gargantua".
Cette légende est certainement antérieure à Rabelais qui n'a fait qu'emprunter un mythe extrêmement populaire au Moyen-Age, celui du géant Gargan.
Or en langue celte, Pierre se dit GAR, géant, grand se dit GAN, celui, l'être, l'homme se dit TUA. Celui de la pierre géante est donc en langue celte, "Gargantua".
L’œuvre de François Rabelais (1483-1553), à
la fois homme d’Église et médecin, domine le siècle par sa truculence et son humanisme optimiste.
Elle comporte cinq livres dont le plus célèbre est l’histoire de Gargantua parue en 1534.
Rabelais,
reprend les légendes d’une famille de géants et, à travers les aventures de ses personnages Gargantua et Pantagruel, exprime ses idées humanistes sur le bonheur, la guerre, l’Église, l’éducation,
la politique d’un roi, l’ordre social.