Histoire des forges de Châteaubriant (Généralités)
Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Bleu 1995 :
… La métallurgie moderne, utilisant l’énergie hydraulique avec la production de fonte dans un haut fourneau et l’affinage de la fonte dans la forge hydraulique, fut introduite
en Bretagne sans doute au premier tiers du 16ème siècle, mais elle ne se généralisa qu’un siècle plus tard.
Les grands seigneurs fonciers ont trouvé
dans l’exploitation des forges une valorisation particulièrement rentable de leur patrimoine forestier.
Chaque forge nécessitait une réserve foncière de
2000 à 3000 hectares.
Guide Gallimard 1992 : p347
Fonctionnement :
L’eau de l’étang de retenue est amenée par une roue à aubes jusqu’au premier atelier : le haut fourneau. Par l’intermédiaire de l’arbre à came, la roue actionne
le soufflet qui porte le fer du creuset à 1536°C. Pour cette combustion, on jette par le gueulard, en haut, un mélange de minerai de fer et de charbon de bois. La fonte ainsi fabriquée s’écoule alors jusqu’à
terre.
Dans un deuxième atelier : la forge ou l’affinerie, la fonte est débitée en barres de fer oblongues de cinq à six mètres, les gueuses. Cet
affinage s’accompagne du martelage qui permet de dégager les scories de la masse de fer obtenue.
Dans un troisième atelier : la fenderie, les barres invendues sont transformées
en baguettes de fer destinées à la clouterie.
L’atelier de moulage produit des fontes moulées, allant des marmites aux canons, en passant par les chenets et les
poêlons.
P346 La métallurgie du fer dans le Pays de Châteaubriant remonte à la période celtique. Les tas de scories, résidus des bas fourneaux
qui jonchent les forêts témoignent de l’intense activité industrielle qui a été dispersée dans cette contrée jusqu’au 16ème siècle.
L’apparition de la technique de la métallurgie en deux temps, venue de la principauté de Liège, comprenait, après la production de la fonte dans le haut fourneau, l’affinage de la fonte dans la forge hydraulique
pour donner du fer.
Cette technique a permis un essor considérable de la métallurgie au bois.
Dans cette
région, c’est au 17ème siècle que les grands établissements métallurgiques, employant la force hydraulique, voient le jour, opérant une véritable concentration industrielle : La Hunaudière vers
1630, Moisdon en 1668, La Blisière en 1678.
Ces usines sont la propriété de grandes familles (les maîtres des forges).Moisdon et Gravotel dépendent de
la baronnie de Châteaubriant, propriété des Condé depuis la mort sur l’échafaud du dernier Connétable de Montmorency en 1632.
Le choix
de l’emplacement d’une forge était déterminé par la présence de minerai de fer, de forêts (combustibles pour les hauts fourneaux), d’eau (source d’énergie indispensable).
Bretagne Loire-Atlantique 1999 :
Le processus de participation des grandes familles aristocratiques à l’aventure
industrielle, engagé au 17ème siècle a largement bénéficié à Moisdon la rivière dont l’essentiel des richesses provenait, sous l’Ancien Régime, des activités métallurgiques
qui s’étaient développées sur son territoire.
Guide Bleu 2000 : Bretagne nord p 410
La
métallurgie moderne est apparue en Bretagne au début du 16ème siècle. Energie hydraulique, production de fonte dans un haut fourneau et affinage dans la forge hydraulique se généralisent au 17ème siècle.
Les grands seigneurs locaux rentabilisent alors au maximum leur patrimoine forestier.
A la veille de la Révolution 13 hauts fourneaux et 21 forges ne produisent que 7000 t de fonte
et 3200 t de fer forgé.
Dans les années 1860, la métallurgie au coke entraine le déclin des forges anciennes de l’ouest au profit de l’est de la
France.
Guides Bleus Hachette 2003 p 158.
XVIIe
siècle : La révolution moderne.
Les techniques modernes de production et d’affinage de la fonte dans les hauts fourneaux et les forges ont été introduites
dans la région au XVIIe siècle.
Le minerai de fer est placé dans le haut fourneau avec du charbon de bois. L’eau des étangs, par l’intermédiaire
de canaux et d’une roue, actionne un gigantesque soufflet qui active la combustion de ce fer pour produire de la fonte. La fonte est ensuite affinée dans un second atelier, la forge, avec ses affineries et son marteau, activé lui aussi
par la force de l ‘eau; elle est débitée en barre de fer.A ce stade la masse de fer est martelée à l’aide de puissants marteaux, eux aussi activés par la force motrice de l’eau. La fenderie est l’atelier
où les grosses barres de fer sont débitées en baguettes plus fines, utilisées pour faire des clous.
Dans la moulerie, on produit toutes les pièces moulées,
des boulets de canon aux poêles et aux chaudrons.
Une seconde révolution technologique s’esquisse au XIXe siècle, et l’arrivée des machines à
vapeur et du coke comme combustible.
C’est l’époque des grandes forges à l’anglaise, comme celles de Basse-Indre, sur l’estuaire de la Loire, ou celle
d’Abbaretz qui échouera faute d’argent.
Chapelle St Eloi (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Pratique accueil Loisirs Pays de Châteaubriant 2009 p 18 (Etangs) .
La Hunaudière (Sion les Mines)
4 km autour de l’étang vous permettront d’observer les richesses faune et flore de l’étang et de cheminer sur les traces des anciens fondeurs avec la maison de directeur, les maisons des maîtres des forges, la chapelle
St Eloi.
Guide Bleu 1995 .
A l’intérieur du village, on peut voir un alignement de maisons
d’ouvriers du 18ème siècle.
Vers le sud, dans le bois qui borde l’étang, chapelle St Eloi (17ème siècle)
Guide Gallimard 1992 .
La chapelle (sur le site de la Hunaudière), qui porte le nom de St Eloi, patron des forgerons, s’élève
au sud dans le bois qui borde l’étang.
Petit Futé 1995 .
Dans les bois se trouve
la petite chapelle St Eloi, patron des forgerons et l’ancien fenil.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Le
bois (sur le site de la Hunaudière) abrite la petite chapelle St Eloi (patron des forgerons) auprès de la butte de scories ou « laitier » provenant de la forge.
Charles Bruneau 1904 .
Au village de la Hunaudière, 5 km ESE, où les seigneurs de sion possédaient des forges, on trouve quelques maisons du
18ème siècle et la chapelle St Eloi du 17ème siècle, qui contient d’anciennes statues. Ce lieu est très pittoresque.
Loire-Atlantique
1998 . Dans le bois qui longe l’étang de la Hunaudière, saint Eloi, patron des forgerons, veille dans sa petite chapelle depuis le 17ème siècle.
Flohic
1999 .
Chapelle St Eloi (Grès armoricain et enduit gratté, fin du 18ème siècle)
Cette
chapelle a été bâtie sur l’emplacement d’un édifice plus ancien en réutilisant certains éléments, les entraits notamment, d’une charpente semblant remonter au 17ème siècle. Jusqu’à
la Révolution, elle est desservie par un chapelain résidant sur le site. …
Statue de St Eloi (20ème siècle, bois, sculpteur : Bernard Hélion).
Saint Eloi, orfèvre et grand argentier du roi Dagobert Ier, quitte au 7ème siècle la cour de celui-ci pour se consacrer à la vie religieuse.
Evêque de Noyon, fondateur de monastères influencés par le courant colombanien, il est devenu en outre le patron des forgerons.
Siloë
2002 .
St Eloi, patron des forgerons, veille dans sa petite chapelle, depuis le 17ème siècle.
Guide
Routard 2005 .
Forges de la Hunaudière : … On découvre les maisons d’ouvriers, la chaussée et le pont des bourbiers, le déversoir, une cheminée
d’affinage, les écuries, la chapelle St Eloi, la butte des laitiers, les maisons de maître (18ème et 19ème siècles), la maison du directeur…
Personnage réel, il est devenu au fil des siècles un héros de légendes et l'un des saints les plus populaires de la chrétienté occidentale. Il est le patron
de nombreuses corporations liées au travail des métaux comme les orfèvres ou les forgerons. La tradition veut même qu'avant d'être maître orfèvre, il aurait été un maréchal ferrant. Un jour,
afin de ferrer plus à l'aise le sabot d'un cheval rétif, il lui aurait coupé la patte, l'aurait placée sur son enclume et l'aurait rajustée sans difficulté !
Peu de saints sont plus populaires que Saint-Eloi. Sa fête se célébrait deux fois par an :
- La Saint-Eloi d'hiver le 1er décembre
- La Saint-Eloi d'été le 21 juin (pour la translation de ses reliques)
Saint-eloi-château-gombert.com
Né près de Limoges vers 588, Saint Eloi fut orfèvre et maître de la monnaie du roi Clotaire
II puis trésorier et conseiller de Dagobert 1er. En 632, il est ordonné prêtre et fonde un premier monastère. Il devient ensuite évêque et à la mort de Dagobert quitte la cour et se consacre à sa charge
ecclésiastique. Il meurt à Noyon le 1er décembre 659.
Bldt.net
Maisons de Maître de Forge de la Hunaudière (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de châteaubriant 2009 p 18
(Etangs) .
La Hunaudière (Sion les Mines)
4 km autour de l’étang vous permettront d’observer les richesses faune et flore de l’étang et de cheminer sur les traces
des anciens fondeurs avec la maison de directeur, les maisons des maîtres des forges, la chapelle St Eloi.
Guide Bleu 1995 .
Il subsiste trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles. La plus importante est datée de 1825.
Guide Gallimard
1992 .
Aujourd’hui subsistent des maisons d’ouvriers et deux maisons de maître des 18ème et 19ème siècle.
Petit Futé 1995 .
Site des forges de la Hunaudière : On peut encore voir les anciennes maisons des maîtres des forges, les longères,
les cheminées d’affinerie, le pont du 18ème siècle.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Les bâtiments classés « Monuments Historiques » sont en cours de restauration sur la rive de l’étang : Il s’agit des anciennes maisons des maîtres des forges.
Il reste dans le village quelques longères d’ouvriers.
Charles Bruneau 1904 .
Au village de la Hunaudière, 5 km ESE, où les seigneurs de sion possédaient des forges, on trouve quelques maisons du 18ème siècle et la chapelle St Eloi du 17ème siècle, qui contient d’anciennes
statues. Ce lieu est très pittoresque.
Loire-Atantique 1998 .
La maison de maître du 18ème
siècle resplendit sur les bords de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village.
Le site
est pittoresque et reposant.
Flohic 1999 .
Maison des Maîtres (1825, grès armoricain,
schiste et tuffeau)
Bâtie sous la Restauration par François Demangeat, qui rachète en 1809 les Forges de la Hunaudière vendues comme bien national, cette maison
est destinée à loger le personnel de direction. Elle comporte deux niveaux d’habitation comprenant chacun deux appartements.
Le soubassement est occupé par les
caves et une grande pièce sans doute vouée au logement d’un garde.
L’emploi du tuffeau pour les parements, la corniche et le chaînes d’angle dénote
une certaine volonté ostentatoire de la part du constructeur.
Elle succède à l’ancienne maison des maîtres, dont les origines remonteraient au 16ème
ou 17ème siècle et qui a été transformée de nombreuses fois à la fin du 18ème siècle au moment de la rénovation des forges par louis Gérard Malherbe.
Siloë 2002 .
Classées Monuments Historiques, les maisons des maîtres du 18ème siècle se dressent sur les rives de l’étang
et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village. Le site est pittoresque et reposant.
Guide Routard 2005
.
Forges de la Hunaudière : … On découvre les maisons d’ouvriers, la chaussée et le pont des bourbiers, le déversoir, une cheminée d’affinage,
les écuries, la chapelle St Eloi, la butte des laitiers, les maisons de maître (18ème et 19ème siècles), la maison du directeur…
Guide
Bleu 2000 . P 411
L’établissement de la Hunaudière est né à la fin du 16ème siècle grâce à la famille La Chapelle.
Il reste peu d’éléments des ateliers mais trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles ont survécu.
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
P 159 A Sion les Mines se trouvent les forges de la Hunaudière,
créées à la fin du 16ème siècle et leur atelier de fonderie d’art.
Le
tuffeau : la pierre de Touraine
Craie de couleur laiteuse ou blonde, le tuffeau a été massivement exploité dans la vallée de la Loire, en Touraine et en Anjou
du XVIIe au XIXe siècle. Façonné en moellons ou en pierre de taille, il a été utilisé pour la construction, dans l’habitat rural comme dans les plus riches demeures.
Pierre d’œuvre noble, le tuffeau blanc a servi à bâtir des châteaux (dont les célèbres châteaux de la Loire …) et des demeures bourgeoises.
Agé de 90 millions d'années, les sédiments déposés ont subi un tassement qui, par pression, a permis leur recristallisation et leur cimentation.
Kazeo.com(histoire du tuffeau)
Ces sédiments dont certains sont âgé
de 90 millions d'années, ont subi un tassement qui, par pression, a permis leur recristallisation et leur cimentation. Le Tuffeau est le résultat de cette lente et longue transformation du sédiment en roche par cimentation de particules
fossiles entre elles.
Free.fr
Le tuffeau
est une sorte de craie qui s’est formée il y a 90 millions d’années dans les sédiments déposés au fond de la mer.
Gralon.net
Maisons d’ouvriers de forge de la Hunaudière (Sion les
Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Bleu 1995 .
A l’intérieur du village on peut voir un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
Guide Gallimard 1992 .
Aujourd’hui subsistent des maisons d’ouvriers
et deux maisons de maître des 18ème et 19ème siècle.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Les bâtiments classés « Monuments Historiques » sont en cours de restauration sur la rive de l’étang : Il s’agit des anciennes maisons des maîtres des forges. Il reste dans
le village quelques longères d’ouvriers.
Loire-Atlantique 1998 .
La maison de maître
du 18ème siècle resplendit sur les bords de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village. Le site est pittoresque et reposant.
Les Forges du Pays de Châteaubriant 1992 .
Dans le village subsistent des maisons d’ouvriers alignées le long
de la rue principale. Chaque unité ne comportait en général qu’une pièce.
Guide Bleu 2000 . Bretagne nord
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
Petit Futé 1995 .
Site des forges de la Hunaudière : On peut encore voir les anciennes maisons des maîtres des forges, les longères, les cheminées d’affinerie, le pont du 18ème siècle.
Flohic 1999 .
Longère (milieu du 18ème siècle, Grès armoricain et schiste)
Dans les grandes forges au bois, le chômage technique n’était pas rare, et un des soucis permanents de la direction était de conserver sur place un personnel qualifié
qui, rémunéré à la tâche, aurait pu être tenté d’aller travailler dans d’autres établissements où l’activité était constante.
Pour ce faire, on leur concédait un certains nombre d’avantages, dont le logement et le chauffage.
Les maisons bâties en longères
de part et d’autre de la rue principale du village sont construites à cet usage par la direction des forges.
Chaque maison comprend une grande salle au rez-de-chaussée,
séparée en deux par une cloison de planches, et un grenier.
Siloë 2002 .
Classées
Monuments Historiques, les maisons des maîtres du 18ème siècle se dressent sur les rives de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village. Le site
est pittoresque et reposant.
Guide Routard 2005 .
Forges de la Hunaudière :
… On découvre les maisons d’ouvriers, la chaussée et le pont des bourbiers, le déversoir, une cheminée d’affinage, les écuries, la chapelle St Eloi, la
butte des laitiers, les maisons de maître (18ème et 19ème siècles), la maison du directeur…
Guide Bleu 2000 : Pays de la Loire
Les forges fournissent des emplois nouveaux aux gens de la région qui deviennent bûcherons, charbonniers, mineurs, meuniers, voituriers, forgerons … C’est la naissance d’une
classe ouvrière distincte de la classe paysanne. Chaque forge emploie ainsi de 150 à 300 ouvriers dont trente à quarante travaillent dans les ateliers. Les savoir-faire se transmettent souvent de père en fils, créant de véritables
dynastie de forgerons ou d’ouvriers. On leur fournit le logement et ils perçoivent un salaire, à la différence des fermiers qui n’ont que très peu d’argent liquide. Ils investissent alors dans la terre et finissent
par former une petite bourgeoisie prospère. La famille Trébuchet est un bon exemple de cette réussite, tous comme les fondeurs Franco, les fendeurs Letellier ou les affineurs Laumaille.
Les forges du pays de Châteaubriant 1992 :
Dans le village subsistent des maisons d’ouvriers alignées le long de la rue principale.
C'est au travers de ces longères qui abritent alors les ouvriers de La Hunaudière, ou de La Forge-Neuve
en Moisdon, que transparaît le mieux la dimension humaine. Mis à part les techniciens et les commis, une quarantaine d'hommes environ travaillent à la production du fer, dans divers ateliers : l'affinage, la forge, la moulerie (où
l'on produit des objets à l'identique).
Espace-sciences.org (source : jean Franco) (1996)
Chaque forge emploie 150 à 300 ouvriers dont seulement une trentaine dans les trois ateliers : le haut fourneau, l’affinerie et la fenderie. Ces techniciens du fer perpétuent sur
des générations la tradition du métier, en allant de forge en forge. Chaque famille a sa spécialité. Par exemple, les aïeux de Sophie Trébuchet (mère de Victor Hugo) sont des fondeurs de père en
fils, chargés de l’élaboration de la fonte dans le haut fourneau, jugeant la qualité du minerai et dosant les matières premières. Ainsi, se sont perpétuées de véritables dynasties de forgerons.
Chateaubriant.org
Sophie Trébuchet
est née en 1772, rue des Carmélites à Nantes
Châteaubriant.org
Les ancêtres paternels de Sophie étaient des maîtres-fondeurs et leur demeure, La Renaudière, au Petit-Auverné, était habitée par une tante qu'elle visitait régulièrement,
parcourant la campagne à cheval. Les Trébuchet jouissaient à l'époque d'un certain prestige dans cette partie de la Bretagne.
Sophie Trébuchet, née
le 19 juin 1772 à Nantes et morte le 27 juin 1821 à Paris, est connue pour avoir été la femme de Joseph Léopold Sigisbert Hugo et la mère de Victor Hugo
Wikipedia.org
Anciennes Forges de la Hunaudière (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et
carrières
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de châteaubriant 2008 p 13 (patrimoine industriel)
.
Les forges de la Hunaudière (Sion les Mines) .
Ancien site métallurgique
de la fin du 16ème siècle, situé dans un cadre naturel magnifique. Animation fonderie tous les mardis après-midi (ouvert tous les mardis à 14h45) (Tél : 02
40 28 94 29) Pour les groupes, visite commentée sur demande (durée : 2h30) (4€ adulte, 2€ - 16 ans) (3,5 € groupe)
GP 2009 : idem .
Guide Bleu 1995 .
L’établissement
de la Hunaudière a dû naître à la fin du 16ème siècle grâce à la puissante famille protestante des La Chapelle qui possédaient les seigneuries de Fougeray, La Roche-Giffard, Sion et Domnaiche.
Des ateliers, il reste peu d’éléments : canaux d’alimentation, cheminée d’affinerie construite vers 1785 et ruines d’une fenderie. ...
Guide Gallimard 1992 .
Les forges de la Hunaudière,
qui dépendent du Marquisat de Fougeray sont longtemps la propriété de la famille protestante La Chapelle qui en est dépossédée à la révocation de l’Edit de Nantes. Cédées au maréchal
de Créqui, ces terres sont vendues par ses héritiers en 1749, à un conseiller au parlement de Rennes Charles Loquet de Granville, membre d’une famille d’armateurs malouins. L’atelier de moulerie produit des fontes moulées,
allant des marmites aux canons, en passant par les chenets et les poêlons. P 355 La Hunaudière. Etablissement composé d’un haut fourneau de forge et fenderie, il est né dans la première moitié du 17ème
siècle grâce à l’initiative de la famille La Chapelle qui possédait les seigneuries de Sion et de Fougeray.
Aujourd’hui subsistent des maisons
d’ouvriers et deux maisons de maître des 18 et 19ème siècles.
Les bâtiments industriels ont été en grande partie détruits: seule une
cheminée d’affinerie, construite en 1785 et les élévations de la fenderie sont encore visibles. A 3 km au NE les étangs de Chahin alimentaient en énergie deux fenderies, ateliers annexes de la forge de la Hunaudière.
Petit Futé 1995 .
Sion les mines permet d’admirer le site des forges de la Hunaudière.
Le minerai extrait permit jusqu’en 1884 de produire des ouvrages moulés.
On peut encore voir les anciennes maisons
des maîtres des forges, les longères, les cheminées d’affinerie, le pont du 18ème siècle.
Dans les bois se trouve la petite chapelle St Eloi, patrons
des forgerons et l’ancien fenil.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Le site touristique principal
est constitué par les anciennes forges de la Hunaudière. Le minerai extrait dans la région servait à produire des ouvrages moulés et ce jusqu’en 1884. … On peut observer également d’autres vestiges
tels que l’une des cheminées d’affinerie, les canaux qui alimentaient en eau les mécanismes de l’usine et le pont du 18ème siècle sur la rivière.
Loire-Atlantique 1998 . P 347
La fonte est produite dans le haut fourneau et affinée dans la forge hydraulique pour donner du fer : cette nouvelle technique
en deux temps donne un nouveau souffle à l’industrie métallurgique, déjà existante dans la région à l’époque celtique et qui devient le principal moteur de l’économie locale pendant
deux siècles. Trois grands établissements voient le jour : la Hunaudière en 1630, la Forge-Neuve en 1668, et la Blisière en 1678, tous trois propriétés des grandes familles La Chapelle, Condé et Saget, les Maîtres
des forges. …
P 39 La Hunaudière, un étang et le souvenir des forges...Des ateliers, il ne reste qu’une cheminée d’affinage et les ruines
d’une fenderie.
Siloë 2002 .
La Hunaudière : un étang, des forges.
Les roues à aube ont cessé de brasser l’eau. Les soufflets ne ronflent plus
L’établissement
produisait des clous, du lest pour les bateaux, des fers à repasser ou encore des barres de fer pour les maréchaux-ferrants.
Déjà présente à l’époque
celtique, l’industrie métallurgique fut le principal moteur de l’économie locale à partir du 16ème siècle.
Alimenté en bois provenant
des nombreuses forêts de la région, le haut-fourneau produisait la fonte, affinée ensuite dans la forge hydraulique pour donner du fer. Cette technique en deux temps se vit supplantée au 19ème siècle par la forge dite
« à l’anglaise » avec le coke qui remplaça le charbon de bois.
Ouvertes en 1630, les forges de la Hunaudière furent les dernières
à éteindre leurs fourneaux en 1884. (visites guidées 02 40 28 40 05).
Des ateliers, il reste une cheminée d’affinage et les ruines d’une fonderie.
( Ateliers d’initiation à la fonderie d’art).
Guide Bleu 2000 .
P 410 La forge de
la Hunaudière est implanté par la puissante famille protestante de la Chapelle …
P 411 L’établissement de la Hunaudière est né à la
fin du 16ème siècle grâce à la famille La Chapelle.
Il reste peu d’éléments des ateliers mais trois maisons principales des 18ème et
19ème siècles ont survécu.
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
P 159 A Sion les Mines se trouvent les forges de la Hunaudière, créées à la fin du 16ème siècle et leur atelier de fonderie d’art.
Un parcours commenté de l'histoire du site des Forges est proposé en milieu d'après midi permettant de découvrir notamment l'ancienne cheminée
d'affinage de 1785, les vestiges de la fenderie et de la clouterie, ainsi que l' ancien fenil construit par le Prince de Condé.
http://www.pays-chateaubriant.fr/chateaubriant/menu_principal/visiter/forges_du_pays/forges_de_la_hunaudiere
Eléments protégés : Ancienne maison de maître et maison de maître de 1825, à l'exception des parties classées (cad. F 428, 562) : inscription
par arrêté du 1er avril 1986 ; Le pont en pierre à double arche dit des bourbiers ; la fonderie ; la chapelle Saint-Eloi ; les façades et les toitures de l'ancienne maison de maître ; les façades et les toitures de la
maison de maître de 1825 (cad. YA 72, 55 ; F 428, 562) : classement par arrêté du 6 juillet 1987 ;
http://www.monumentum.fr/forge-hunaudiere-pa00108826.html
Anciennes forges à bois de La Hunaudière XVIIème siècle : pont en pierre "des Bourbiers", fenderie, chapelle Saint-Eloi, maison de maître
et autre maison de maître 1825; pont en bois, cheminée d'affinerie et maison du directeur, deux bourbiers, maisons d'ouvriers . Marché artisanal et campagnard à La Hunaudière : 15 août. Etang de La Hunaudière.
Visites guidées des forges de La Hunaudière. Randonnées autour de l'étang. Office de tourisme. Pour en savoir plus, il existe un site sur les forges de la Hunaudière.
http://rre44.free.fr/chateaubriant/rresion/pages/sion.html
Au XIXème siècle,
les forges locales vont subsister jusque vers 1880. La métallurgie au bois s’éteint définitivement face à la concurrence des forges à “l’anglaise” qui emploient du coke dans les hauts fourneaux. Le
dernier fourneau du Pays de Châteaubriant à cesser son activité est celui de la Hunaudière au début de l’année 1884.
http://www.chateaubriant.org/1012-Les-Forges-de-la-Hunaudiere
Au XIXème siècle, les forges
locales vont subsister jusque vers 1880. La métallurgie au bois s’éteint définitivement face à la concurrence des forges à “l’anglaise” qui emploient du coke dans les hauts fourneaux. Le dernier fourneau
du Pays de Châteaubriant à cesser son activité est celui de la Hunaudière au début de l’année 1884.
Chateaubriant.org
Au 18ème siècle, la durée d'allumage des hauts fourneaux allait généralement
de cinq à neuf mois en fonction de la disponibilité de l'énergie hydraulique ; ils étaient rechargés par le gueulard en charbon de bois, minerai et castine ; la fonte était coulée une à
deux fois par jour.Le réaménagement de la grande halle de la Forge de Moisdon est achevé. Une nouvelle exposition est en préparation.
La gueuse de fonte passait
ensuite dans une cheminée d'affinage ou affinerie afin d'être débarrassée d'une partie du carbone qu'elle contenait. La loupe de ferrécupérée était ensuite martelée
à chaud sous forme de barres. Ces éléments étaient ensuite aplatis par unlaminoir et fendus en baguette dans l'atelier de fenderie.
Sur
le site de la Hunaudière subsiste une cheminée d'affinerie, et les murs de l'atelier de fenderie. Le lieu est surtout marqué par l'imposante présence de la maison des maîtres de forge qui a été
construite en 1825, et est aujourd'hui inscrite pour ses façades aux Monuments Historiques.
http://www.pays-chateaubriant.fr/article/articleprint/1541/1/93/
Tous les mardi* après midi de 14 h 45 à 17 h 30, un atelier de démonstration
de fonderie d'art est ouvert au public sur le site historique des Forges de la Hunaudière. Animé par les Fondeurs du Castelbriantais, il a attiré plus de 1 100 visiteurs en 2007.
L'atelier est ouvert au public chaque mardi* de 14 h 45 à 17 h 30 avec explication par un des animateurs de toutes les étapes
de conception des pièces, de la fabrication des moules en début d'après midi jusqu'à la coulée du bronze ou de l'aluminium en fusion à 17 h 00, puis le démoulage des pièces produites. Un parcours
commenté de l'histoire du site des Forges est proposé en milieu d'après midi permettant de découvrir notamment l'ancienne cheminée d'affinage de 1785, les vestiges de la fenderie et de la clouterie,
ainsi que l' ancien fenil construit par le Prince de Condé.
http://www.pays-chateaubriant.fr/chateaubriant/menu_principal/visiter/forges_du_pays/forges_de_la_hunaudiere
Eléments protégés :
Ancienne maison de maître et maison de maître de 1825, à l'exception des parties classées (cad. F 428, 562) : inscription par arrêté du 1er avril 1986 ; Le pont en pierre à double arche dit des bourbiers ; la fonderie
; la chapelle Saint-Eloi ; les façades et les toitures de l'ancienne maison de maître ; les façades et les toitures de la maison de maître de 1825 (cad. YA 72, 55 ; F 428, 562) : classement par arrêté du 6 juillet 1987
; Le pont en bois sur le trop-plein pavé ; la cheminée d'affinerie et la maison du directeur ; les deux bourbiers ; deux maisons d'ouvrier (cad. F 527, 563, 441, 442 ; YA 72) : inscription par arrêté du 6 juillet 1987
http://www.monumentum.fr/forge-hunaudiere-pa00108826.html
Anciennes forges à bois de La Hunaudière XVIIème siècle : pont en pierre "des Bourbiers", fenderie, chapelle Saint-Eloi, maison
de maître et autre maison de maître 1825; pont en bois, cheminée d'affinerie et maison du directeur, deux bourbiers, maisons d'ouvriers . Marché artisanal et campagnard à La Hunaudière : 15 août. Etang de La Hunaudière.
Visites guidées des forges de La Hunaudière. Randonnées autour de l'étang. Office de tourisme. Pour en savoir plus, il existe un site sur les forges de la Hunaudière. http://rre44.free.fr/chateaubriant/rresion/pages/sion.html
Au XIXème siècle, les forges locales vont subsister jusque vers 1880. La métallurgie
au bois s’éteint définitivement face à la concurrence des forges à “l’anglaise” qui emploient du coke dans les hauts fourneaux. Le dernier fourneau du Pays de Châteaubriant à cesser son activité
est celui de la Hunaudière au début de l’année 1884.
http://www.chateaubriant.org/1012-Les-Forges-de-la-Hunaudiere
Maisons d’ouvriers de la Forge neuve (Moisdon la Rivière) Fer et Forges, Mines et carrières
Petit Futé 2009 :
Ancien site de forges industrielles du 17ème siècle. La forge Neuve est l’une des
forges les mieux conservées de la région. Son étang de 20 ha se prête idéalement aux balades à travers landes et bois de pins. La maison de pays, ancienne halle à charbon abrite l’exposition des forges
du pays de Châteaubriant et retrace l’histoire de la métallurgie de la région.
La halle à charbon, les hauts fourneaux, l’emplacement des différents
ateliers, l’affinerie, la fonderie, les déversoirs, l’étang des forges, les vestiges du manoir du maître de forge et une rue bordée de maisons d’ouvriers sont à voir. Toutes les constructions sont classées
aux Monuments Historiques.
Guide Gallimard 1992 :
p 344 : Forge Neuve : De nombreux bâtiments
annexes (aux hauts fourneaux, forge et fenderie) témoignent encore de ces activités :
.Halles à charbon, maisons de maître, maisons d’ouvriers.
P 347 Les grandes forges pèsent d’un poids croissant dans les ressouces financières des seigneuries tout autant que dans la vie économique du pays.
Chaque forge emploie 150 à 300 ouvriers dont seulement 30 à 40, dits internes, travaillent dans les trois ateliers : le fourneau, la forge, la fenderie.
Chaque famille a sa spécialité :
maître fondeurs (Trébuchet, Franco), maîtres affineurs, maître chauffeurs (Laumaille, Cavé),
maîtres fendeurs (Letellier, Louvigné).
Le reste des ouvriers, dits externes, comprend mineurs, charbonniers, bucherons, voituriers.
Pays de Châteaubriant 1990 :
p 17 : (A la Forge Neuve) De beaux Bâtiments subsistent toujours :
La halle à charbon qui possède une magnifique charpente (actuelle Maison de Pays, Exposition des forges du Pays de châteaubriant)
La maison du
maître de forge sur une hauteur qui domine le site.
Une très belle rue bordée de petites maisons ouvrières.
Guide Bleu 1995 :
Il subsiste de nombreux bâtiments annexes (aux ateliers de forge), halles à charbon, maisons d’ouvriers et deux maison
de maître :
L’une du 17ème siècle située en aval de la forge.
L’autre du 18ème
siècle beaucoup plus importante qui du haut de la colline domine l’étang.
La grande halle de la forge abrite une exposition permanente qui retrace l’exploitation
du fer dans le Pays de Châteaubriant des origines à nos jours.
Bretagne Loire-Atlantique 1999 :
p184
… A l’ombre de ces grands seigneurs (Condé, Créqui, Villeroy) naissaient de nouvelles dynasties, celles des maîtres de forges. …
Le même phénomène
s’observe chez les ouvriers, qui apparaissent comme de véritables « techniciens du fer » et constituent des lignages dont les membres sont fort recherchés pour leur compétence. Plusieurs familles apparaissent
ainsi telles les Luneau, les Franco ou les Laumaillé qui, pendant plusieurs générations, fournissent des fendeurs, des affineurs, des chauffeurs ou des fondeurs mouleurs aux différentes forges du pays de la Mée. Enfin, qui
ne connaît les Trébuchet, fondeurs à Issé et à Moisdon dont est issue Sophie Trébuchet, mère de l’auteur de Notre Dame de Paris et de Quatre vingt treize.
p 191 : Il reste aujourd’hui de nombreux témoignages de l’activité déployée par René Saget (créateur de la Forge Neuve) et ses successeurs.
Parmi ceux-ci on peut citer la chaussée de l’étang, édifiée en 1668, les maisons d’ouvriers, dont la construction s’étendit du règne de Louis XIV à la Seconde
République. Ajoutons-y la maison construite en 1670 pour Laurent Gobert, conseiller au parlement de Bretagne et associé à Saget, le manoir du maître de forges, belle et vaste construction de schiste augmentée d’une chapelle
bénie en 1747 ou encore les deux halles à charbon, édifiées respectivement en 1669 et 1787.
Cette dernière, construction de schiste recouverte d’un
toit à comble brisé, abrite une exposition permanente retraçant l’histoire de l’exploitation du fer dans la région.
Loire Atlantique
1998 :
Vingt à trente ouvriers, logés sur le site travaillent dans les différents ateliers de la forge et plus de trois cents sont employés comme mineurs,
charbonniers, bûcherons, voituriers.
Guide Bleu 2000 :
P 411 L’établissement de
la Hunaudière est né à la fin du 16ème siècle grâce à la famille La Chapelle.
Il reste peu d’éléments des ateliers mais
trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles ont survécu.
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
-- les ouvriers de la forêt (ouvriers externes), manoeuvres recrutés au niveau local, journaliers souvent,
apparemment 200 à 300 personnes occupées à extraire le minerai de fer dans la forêt de Senonches, à abattre les arbres, à fabriquer le charbon de bois (c'était le plus gros effectif) et à assurer le transport
à la forge du minerai et du combustible sur le dos des chevaux.
-- les ouvriers du fer (ouvriers internes), peu nombreux, 20 à 30 personnes, lorsqu'il n'y avait pas de transformation
ce qui était le cas à Dampierre, donc 10% de l'effectif global. Ceux-là étaient logés sur place; il s'agissait de techniciens exerçant un métier considéré comme prestigieux mais très compartimenté.
On était ou fondeur (haut-fourneau), ou affineur ou marteleur (forge), ou fendeur (laminoir).
Lesforgesdedampierresurblevy.com
les maisons d'ouvriers (1668-1851). Au XVIIIème siècle, on comptabilise 21 logements d'ouvriers.
Ces logements ont été restaurés jusqu'en 1851 ;
infobretagne.com
Pour l'année 1787 à la Forge Neuve, le nombre de personnes employées est de 172 en hiver contre 565 en été dont 60 techniciens l'hiver (période de forte activité)
et 11 en été (période d'entretien), et 112 autres travailleurs en hiver contre 554 en été.
Paysdechateaubriant.fr