8 Étang de Bout de Bois
Cet étang artificiel situé sur le cours d'une petite rivière, l’Isac, avec ses ceintures de végétations constituées
de roselières et de cariçaies bordées de prairies humides inondables possède d’intéressantes végétations aquatiques et amphibies, avec notamment certaines plantes d'intérêt patrimonial.
L’étang de Bout de Bois, lieu de détente et de loisirs, à proximité du Canal de Nantes à Brest, est un endroit plaisant oú les promeneurs sont nombreux les dimanches ensoleillés.
Ce site, aménagé
aux abords du canal de Nantes à Brest, offre de nombreuses activités de loisirs : pêche, promenades, baignade, mini-golf, parcours de santé, aires de pique-nique.
Espace éminemment écologique, il propose également
des réserves botanique et ornithologique, une frayère et une hutte d’observation de la faune aquatique.
9 L’Isac (Rivière)
L'Isac est un affluent
en rive gauche de la Vilaine, d'une longueur de 78.7 km traversant 2 départements et 11 communes (Abbaretz, Saffré, Héric, La Chevallerais, Blain, Fay-de-Bretagne, Guenrouët, Plessé, Séverac, Fégréac en
Loire-Atlantique, et Théhillac en Morbihan)
Son cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.
L’Isac prend sa source à 45 m d’altitude sur la commune d’Abbaretz et se déverse
dans la Vilaine 79 km plus loin à Théhillac face à la ville de Rieux qui se situe aussi dans le département du Morbihan.
l’Isac présente un degré d’artificialisation avancé, du fait de la
réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal de Nantes à Brest, construit en 1833. Celui-ci rejoint la vallée de l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa rive droite pendant 5.6 km avec de confluer
avec lui en aval de l’écluse du Gué de l’Atelier, sur la commune de Blain.
A partir de la confluence, le canal emprunte le lit mineur de l’Isac qui a donc fait l’objet de nombreux travaux de recalibrage pour être
rendu navigable.
9 Gouffre Vallée de l’Isac
Le Gouffre de la Chutenaie était situé à quelques centaines de mètres au sud des bâtiments
de la ferme du même nom. Le Gouffre consistait en un résevoir creusé presque à pic dans une prairie assez fertile.
L’eau arrivait presque jusqu’au bord, même en été et
elle était si limpide qu’on apercevait le fond tout autour, jusqu’à une distance de cinq à six mètres.
La forme du fond était celle d’un entonnoir et on perdait vite de vue les parois inclinées,
faites d’une argile grisâtre mêlée de coquilles d’eau douce et de débris calcaires.
Le diamètre était d’environ quarante mètres.
En hiver, l’eau arrivait jusqu’au niveau
du sol et se déversait vers l’ouest par un canal assez régulier, de 3 à 4 mètres de largeur, lequel rejoignait le cours de l’Isac, à 200 m environ en aval.
Dans les années de sécheresse, l’eau
ne s’écoulait plus par le canal alors que la rivière Isac était elle même à sec à cet endroit pendant deux à trois mois l’été.
Le cours de la rivière a depuis été
rectifié et le cours de l’Isac passe maintenant au travers du gouffre en contribuant à son colmatage.
10 Canal de Nantes à Brest
Cette voie d'eau joua
alors un rôle de tout premier ordre pour désenclaver la Bretagne et permettre ainsi son essor économique. Les péniches apportaient en Bretagne les engrais et les amendements destinés à enrichir des terres jusque-là
très ingrates, véritable révolution agricole.
Comme dans les autres régions françaises, l'avènement du chemin de fer devait être fatal au rôle économique du canal, d'autant plus que celui-ci
était d'un gabarit trop faible.
Aujourd'hui, les plaisanciers ont remplacé les mariniers, et font revivre le canal d'où l'on peur découvrir au fil des écluses une succession de paysages champêtres, de bois et
de villages paisibles et accueillants.
Le canal de Nantes à Brest est un espace naturel sensible. En effet, préservé de l'urbanisation (à l'exception des maisons éclusières) et des voies de circulations routières
et ferrées, le canal traverse de larges étendues colonisées par une multitude d'espèces faunistiques et floristiques croissant à l'abri des contraintes rencontrées par ailleurs.
Il constitue par conséquent
un formidable corridor biologique.
11 Forêt de Saffré
L’espace boisé représente une superficie importante sur la commune (570 hectares). Il est
présent dans quatre secteurs :
Le secteur boisé en bordure du Canal de Nantes à Brest, de nouveaux boisements classés pour leur intérêt paysager, et divers autres espaces boisés plus ou moins restreints
disséminés sur presque toute la commune.
Et surtout la forêt de Saffré, qui constitue à elle seule 65 % de la surface boisée communale.
C’est un massif forestier mixte et ses lisières comprenant
d'intéressants secteurs de landes, avec une flore diversifiée et une avifaune nicheuse typique comprenant un certains nombre d'oiseaux intéressants ( rapaces, pics et passereaux sylvicoles).
Parmi les espèces d’oiseaux
déterminantes on peut citer : Autour des palombes, Engoulevent d'Europe , Busard Saint-Martin , Pic mar , Faucon hobereau , Pouillot de Bonelli et Pouillot fitis.
Parmi la flore déterminante on peut citer : Muguet , Peucédan
de France, Potentille des montagnes, Serratule des teinturiers .
12 Point Culminant ( Praie)
L’altitude augmente d’une manière générale
d’Ouest en Est : elle est de 25 m à la Blandinais et atteint 50 m dans la forêt de Saffré.
Elle culmine cependant à 77 m au hameau de la Praie.
Ce promontoire mis à part, le territoire communal se caractérise
par un paysage de plaine à l’Ouest (Vallée de l’Isac) et de plateau à l’Est (forêt de Saffré).
La différence d’altitude atteinte entre le hameau de la Praie et l’Isac atteint 47
m sur une distance de 2 kms seulement.
Le bourg est traversé par l’Isac qui creuse une légère vallée vers laquelle s’écoulent les eaux de ruissellement.
L’Isac constitue le cours d’eau
principal de la commune, rejoint par l’Apsiguais et le Pas-Sicard à l’aval du bourg.
Dans sa partie aval, l’Isac est doublé du Canal de Nantes à Brest dans lequel il se jette à 5 Km environ plus à
l’Ouest. Le canal constitue la limite communale méridionale de la commune.
12 Le Frêne de Saffré
Arbre remarquable de Loire-Atlantique, rien de
moins.
Vous imaginez bien que je suis pour le moins un vénérable centenaire mais vous aurez du mal à deviner mon âge précis, car je suis un arbre de croissance rapide.
En quoi suis-je donc « remarquable » ?
D’abord par ma forme, que vous aurez remarquée de loin. Par mon implantation aussi, car je suis un arbre de l’espace rural : on aurait dû me trouver dans une haie, au bord d’une rivière et pas dans le parc du château
où je trône encore aujourd’hui…
On aurait pu utiliser mon bois dur pour fabriquer des manches d’outils ou venir « cueillir des branches », récupérer du petit bois, comme on le faisait
autrefois pour se chauffer. Mes feuilles, également reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires et diurétiques ont peut-être servi à faire retomber la fièvre ou à soulager les rhumatismes de nombre de Saffréens,
comme le voulait la tradition.
Mais ce n’est pas cela qui explique ma présence ici, ni ma longévité. J’ai sans doute une valeur particulière, mais mon secret est bien gardé. Une tradition, un événement
précis, une légende constituent-ils la clé du mystère ? Je vous laisse à vos suppositions ou à vos rêves...
13 Orchidées des Perrières
Cette zone calcaire fait partie des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).
Des espèces parfois rares et menacées souffrent d’une forte compétition
végétale et risquent de disparaître lorsque les milieux évoluent. La gestion de ce site protégé est indispensable pour fournir chaque année des conditions favorables à leur développement.
Cette
prairie est gérée par « Bretagne Vivante », qui est l’une des principales associations régionales de protection de la nature en France.
L'intérêt du site réside principalement en la
présence actuelle ou passée de 12 orchidées dont 3 sont rares à l'échelle du département de Loire-Atlantique (Dactylorhiza incarnata, Epipactis palustris, Platanthera chlorantha) et 3 assez rares (Dactylorhiza fuchsii,
Himantoglossum hircinum, Ophrys apifera), une espèce est considérée comme disparue du site (Ophrys insectifera).
Entre prunelliers, fourrés à ajoncs, aubépines et noisetiers, c'est sur la prairie herbacée
que se développent la majorité de ces espèces.
18 Les Mares du Château
Les mares du château : site original, très riche écologiquement.
En lien avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), une zone humide et de prairies à proximité immédiate du château a été remise en valeur dans les années 2000, notamment dans un objectif de préservation
de la biodiversité.
Au 18ème siècle, un étang recouvrait les sept hectares du site actuel, il a disparu, remplacé par des prairies bocagères.
Maintenant, autour d’un réseau de mares de taille
et de profondeur différentes, ce lieu de balade et de détente d’intérêt écologique (espèces protégées, tant pour la faune que la flore) et paysager (sentier de promenade, théâtre de
verdure) vaut le détour.
Vous pourrez y découvrir plusieurs espèces végétales et protégées, de nombreuses libellules, une plante carnivore, des dizaines d’oiseaux, des batraciens...